mardi 31 mai 2022

Le glyphosate ne peut être considéré comme cancérogène, selon l'Agence européenne des produits chimiques - Le Figaro

L'herbicide est actuellement classé comme pouvant provoquer des «lésions aux yeux» et étant «toxique pour les milieux aquatiques».

Les preuves scientifiques disponibles ne permettent pas de classer le glyphosate, un herbicide controversé utilisé massivement à travers le monde, comme cancérogène, a estimé mardi l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA).

«Le Comité d'évaluation des risques de l'ECHA a formé son opinion scientifique indépendante: le classement actuel du glyphosate ne change pas», a déclaré à l'AFP le directeur de l'évaluation des risques de l'ECHA, Mark Rasenberg. Le glyphosate, l'un des herbicides les plus utilisés au monde, est classé actuellement comme pouvant provoquer des «lésions aux yeux» et étant «toxique pour les milieux aquatiques». «Après un examen approfondi des preuves scientifiques, le Comité conclut une nouvelle fois qu'un classement du glyphosate comme cancérogène n'est pas justifié», a souligné l'ECHA dans un communiqué. Cette évaluation est indispensable à la Commission européenne pour décider de la prolongation ou non de l'autorisation délivrée à l'herbicide dans l'UE.

À VOIR AUSSI - Glyphosate: «Aucun autre pays n'a entamé une telle transition», assure Julien Denormandie

Une autorisation automatiquement prolongée

L'autorisation actuelle, étendue en 2017 pour cinq ans, expire le 15 décembre 2022, mais elle sera automatiquement prolongée jusqu'à la fin du processus d'évaluation, à moins qu'un risque particulier ne soit identifié entretemps. L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) avaient reporté à juillet 2023 les conclusions de l'EFSA sur «tous les risques possibles de l'exposition au glyphosate pour les animaux, les humains et l'environnement», un rapport initialement attendu au «second semestre 2022», afin de pouvoir «prendre en considération» des centaines de contributions. La commissaire européenne à la Santé Stella Kyriakides s'était déclarée «profondément préoccupée» par ce report.

Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait classé le glyphosate en mars 2015 comme étant «cancérogène probable» pour les humains. Le Groupe d'évaluation du glyphosate, composé de quatre États membres rapporteurs (France, Hongrie, Pays-Bas et Suède), doit rendre d'ici «fin septembre» à l'EFSA un avis actualisé, avant une série de consultations et les conclusions finales du régulateur.

La France s'est donnée pour objectif de sortir de l'essentiel des utilisations de ce désherbant classé comme «cancérogène probable» par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) en 2021, avant une interdiction totale en 2023. Des organisations agricoles s'y opposent, pointant l'absence de produit alternatif.


À VOIR AUSSI - Glyphosate: un avocat de plaignants salue «un accord historique» avec Bayer

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Direct. Suivez en direct la visite officielle d'Emmanuel Macron à Cherbourg-en-Cotentin - La Presse de la Manche

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  1. Direct. Suivez en direct la visite officielle d'Emmanuel Macron à Cherbourg-en-Cotentin  La Presse de la Manche
  2. Emmanuel Macron confirme le lancement d'une « mission d'information » sur les urgences hospitalières depuis Cherbourg  Le Monde
  3. Crise de l'hôpital : les patients filtrés aux urgences de Cherbourg  RMC
  4. Crise de l’hôpital : Emmanuel Macron et la ministre de la Santé auprès des soignants à Cherbourg  Ouest-France éditions locales
  5. Crise de l'hôpital : à Cherbourg, Macron vient annoncer une «mission flash» sur les urgences  Le Figaro
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lundi 30 mai 2022

Clément Beaune espère faire aboutir un sixième paquet de sanctions contre la Russie à «impact puissant» - Le Figaro

Alors que débute un sommet européen consacré à l'Ukraine, un embargo sur le pétrole acheminé depuis la Russie par voie maritime pourrait être décidé «très prochainement», a indiqué le ministre chargé de l'Europe.

Un sixième paquet de sanctions contre la Russie pourrait être adopté par les pays de l'Union européenne en marge d'un sommet des Vingt-Sept consacré à l'Ukraine qui débute ce lundi. «J'ai bon espoir que l'on aboutisse très prochainement sur un accord», a indiqué lundi matin Clément Beaune, le ministre délégué chargé de l'Europe, interviewé sur France 2. Ces sanctions pourraient notamment comprendre un embargo sur les importations de pétrole russe par voie maritime, a expliqué le ministre. Il est de plus en plus difficile pour les Vingt-Sept de s'accorder sur des sanctions, a aussi affirmé Clément Beaune.

En particulier, la dépendance de la Hongrie aux importations de pétrole russe acheminé par l'oléoduc Droujba, reliant la Russie à l'Europe, complique les négociations. «La difficulté porte sur [le pétrole] qui passe par l'oléoduc, qui approvisionne à 100% des pays comme la Hongrie», a expliqué Clément Beaune. «On paie des années de dépendance», a-t-il déclaré. En raison de cette difficulté, l'embargo sur le pétrole russe devrait d'abord se concentrer sur le pétrole transitant par voie maritime, a expliqué le ministre, excluant donc de l'embargo le pétrole acheminé par l'oléoduc Droujba. Clément Beaune a indiqué espérer tout de même conclure un accord «qui aura un impact puissant». «Les deux tiers du pétrole russe qui est importé en Europe passent par la voie maritime», a-t-il rappelé. Le pétrole acheminé par l'oléoduc pourrait tomber sous le coup des sanctions dans un deuxième temps, une fois un accord trouvé avec Budapest.

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La libération conditionnelle de Patrick Balkany suspendue après un appel du parquet - Le Monde

L’ancien maire de Levallois-Perret Patrick Balkany et sa femme, Isabelle, au tribunal de Paris, en septembre 2019.

L’ancien maire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) Patrick Balkany reste pour l’instant en prison. Le parquet d’Evry a fait appel, lundi 30 mai, de la libération conditionnelle décidée le même jour par le tribunal d’application des peines.

« L’appel du parquet est suspensif jusqu’à ce que la chambre de l’application des peines de la cour d’appel de Paris statue, dans le délai [maximal] de deux mois », a précisé la procureure d’Evry, Caroline Nisand, dans un communiqué. Jusqu’à cette nouvelle décision, Patrick Balkany reste incarcéré à la prison de Fleury-Merogis (Essonne).

Lors de l’audience devant le tribunal d’application des peines, le parquet d’Evry avait estimé que M. Balkany « manifeste toujours son opposition au principe de sa condamnation, en dépit de son caractère définitif, ce qui augure mal du respect de la mesure d’aménagement de peine sollicitée ».

Selon le parquet, l’ancien élu des Républicains (LR) « ne justifie, au plus, que du paiement d’une somme totale de 7 000 euros environ, depuis février 2022, alors que la dette fiscale dont il a la charge de la réparation s’élève à plus de quatre millions d’euros ».

Risque de récidive jugé « extrêmement faible »

Après un premier séjour en prison de cinq mois, M. Balkany, âgé de 73 ans, avait été libéré sous bracelet électronique pour raisons de santé en février 2020, mais était, finalement, retourné en prison le 7 février 2022 en raison de nombreux manquements à ses obligations, selon la justice.

Le tribunal d’application des peines d’Evry avait accordé lundi une nouvelle libération conditionnelle, cette fois sans bracelet électronique. « Cette décision est irréprochable en droit, car rien ne justifie le maintien en détention d’un homme de 73 ans qui a déjà purgé les deux tiers de sa peine », avaient réagi ses avocats, Me Robin Binsard et Romain Dieudonné à l’Agence France-Presse (AFP).

Selon le tribunal, « la reconnaissance des faits par l’intéressé, la sévérité de la sanction prononcée, y compris à l’égard de son épouse, les conséquences des infractions commises et de leur sanction, la durée de l’incarcération, son âge et son état de santé, laissent augurer d’un risque de récidive extrêmement faible ».

Versements mensuels pour régler les sommes dues

Lors de l’audience devant le tribunal d’application des peines à huis clos au sein de la prison de Fleury-Mérogis, M. Balkany avait affirmé souffrir de douleurs dentaires importantes depuis son entrée en détention et qu’il restait allongé « la majeure partie de la journée » à cause de douleurs dorsales et d’une hernie.

« Il a manifestement pris conscience de ses manquements lors de la précédente mesure d’aménagement de peine, manquements sanctionnés par une nouvelle incarcération difficilement supportée », selon la décision du tribunal consultée par l’AFP.

Par ailleurs, le juge a estimé que M. Balkany a « mis en place, conjointement avec son épouse, depuis le mois de février, des versements mensuels d’un montant total de 1 300 euros aux fins de régler les sommes dues à l’administration fiscale au titre des infractions commises ».

Deux tiers de la peine effectuée à compter du 3 juillet

Le placement sous bracelet électronique de son épouse, toujours hospitalisée depuis sa tentative de suicide en février, avait également été révoqué en février.

Les époux Balkany avaient été reconnus coupables de ne pas avoir payé d’impôt sur la fortune entre 2010 et 2015 et d’avoir payé un impôt sur le revenu amplement sous-évalué entre 2009 et 2014, pour un total estimé de 4 millions d’euros de sommes éludées.

Quelques semaines après son incarcération, l’ancien élu avait déposé une requête en libération conditionnelle par le biais de ses avocats au début d’avril. La fin de peine de Patrick Balkany est fixée au 21 avril 2023. Depuis février, il a exécuté la moitié de sa peine et aura effectué les deux tiers à compter du 3 juillet.

Avec son épouse, ils doivent être rejugés en octobre dans l’affaire de blanchiment de fraude fiscale avec pour seul enjeu le quantum de leurs peines, après une décision de la Cour de cassation, car déjà reconnus définitivement coupables de cette infraction. Patrick Balkany reste, par ailleurs, mis en examen à Nanterre dans différentes affaires, notamment pour « détournement de fonds publics », soupçonné d’avoir utilisé des chauffeurs de la mairie de Levallois à des fins personnelles.

Le Monde avec AFP

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Législatives 2022 : la Nupes lance son « Parlement » pour continuer à « construire une culture politique commune » - Le Monde

Législatives : Elisabeth Borne appelle les candidats de la majorité à « aller à la confrontation politique » avec le RN et le « danger Nupes »

La première ministre, Elisabeth Borne, a appelé, lundi, les candidats de la majorité aux législatives à « aller à la confrontation politique », en étrillant le Rassemblement national (RN), dont le programme est « un assemblage d’idées trompeuses », et le « danger Nupes », qualifié de « mariage forcé » des partis de gauche. Elle a pris la parole lors d’une heure de visioconférence en présence de 200 des 550 candidats se présentant sous la bannière Ensemble ! pour les législatives.

Délivrant des messages d’encouragement en vue des scrutins des 12 et 19 juin, notamment aux postulants « qui sont dans des circonscriptions de conquête », Elisabeth Borne a fait valoir : « Nous ne devons pas hésiter à aller à la confrontation politique ». « Penser que nous serons portés par la seule dynamique majoritaire issue de l’élection présidentielle serait une erreur », a-t-elle insisté, aux côtés, notamment, du président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand.

Dans son discours, la cheffe du gouvernement a ainsi épinglé le RN et la Nupes estimant que « ces deux blocs extrêmes font assaut de mots forts pour masquer des idées courtes ». « Le RN a changé de ton et de nom, mais il n’a pas changé de programme » qui « reste un assemblage d’idées trompeuses dont les conséquences seraient dramatiques pour notre pays », a-t-elle martelé. Faisant valoir sa qualité de « femme de gauche », l’ex-conseillère de Ségolène Royal s’est aussi attardée sur « l’alliage hétéroclite à gauche sous la coupe de Jean-Luc Mélenchon », le leader des « insoumis », qui aurait « asservi les autres partis de gauche en les reléguant au rang de simples figurants ».

« C’est le mariage forcé de toutes les composantes de la gauche, au seul service des ambitions revanchardes de Jean-Luc Mélenchon », a-t-elle renchéri, évoquant son « malaise » et son « inquiétude pour le pays » face à ce rassemblement. « La Nupes n’est pas le front populaire, mais un front renversé qui prétend combattre le RN, alors que certaines convergences sont troublantes », a ajouté Mme Borne.

Durant cette réunion, la cheffe du gouvernement a aussi été interpellée par une demi-douzaine de candidats sur l’intérêt encore mitigé des citoyens pour la campagne des législatives. « On a senti assez peu d’intérêt des électeurs, de l’abandon, de la colère », a décrit Violaine Richard, candidate dans la 4e circonscription du Vaucluse, avertissant d’un « risque d’abstention fort » dans ce territoire où le RN et Reconquête ! ont fait des scores élevés à la présidentielle.

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dimanche 29 mai 2022

Un jeune homme tué par balles à Marseille, un autre blessé à la jambe - Europe 1

avec AFP
Les faits, révélés par le quotidien "La Provence", se sont produits vers 20h15 samedi dans un quartier populaire du centre de Marseille, où ces deux jeunes hommes ont été la cible d'un tireur armé d'une arme de poing et circulant sur une trottinette électrique, selon une source policière. La plus âgée des deux victimes est décédée sur place.

Un homme de 20 ans a été tué par balles samedi soir à Marseille, et un autre de 17 ans blessé, dans ce qui ressemble à un nouveau règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants, a appris l'AFP de source policière. Les faits, révélés par le quotidien La Provence, se sont produits vers 20h15 dans un quartier populaire du centre de Marseille (3e arrondissement), où ces deux jeunes hommes ont été la cible d'un tireur armé d'une arme de poing et circulant sur une trottinette électrique, selon une source policière. La plus âgée des deux victimes est décédée sur place, a précisé la même source à l'AFP. Il a "été touché par plusieurs impacts de balles au niveau du thorax" et "était en arrêt cardio-respiratoire à l'arrivée des secours", précisait dimanche le quotidien La Provence dans ses colonnes.

L'adolescent de 17 ans, blessé au genou, a été transporté à l'hôpital, a poursuivi la source policière, ajoutant que l'auteur des tirs avait pris la fuite. L'enquête a été confiée à la police judiciaire.

Onze personnes tuées par balles dans les Bouches-du-Rhône depuis 2022

Interrogée par l'AFP sur le fait que ce nouvel homicide à Marseille pourrait être un nouveau règlement de comptes sur fond de trafic de drogues, la procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens, a confirmé que "cela semble être bien le cas effectivement". De fait, la fusillade a eu lieu alors que les deux hommes visés se trouvaient tout près d'un "point stup", précise La Provence.

Onze personnes ont été tuées par balles depuis le début de l'année dans les Bouches-du-Rhône, et deux par arme blanche, pour la plupart à Marseille, le plus souvent sur fond de trafic de stupéfiants, selon le décompte de l'AFP.

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samedi 28 mai 2022

REPORTAGE. À Laillé, près de Rennes, la troisième rave en un mois exaspère les habitants - Ouest-France

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  1. REPORTAGE. À Laillé, près de Rennes, la troisième rave en un mois exaspère les habitants  Ouest-France
  2. Ille-et-Vilaine : une rave party en cours à Laillé, la troisième en un mois dans cette commune  franceinfo
  3. Près de Rennes. Toujours 800 teufeurs en rave à Laillé  Ouest-France éditions locales
  4. Au sud de Rennes, la rave party de Laillé réunissant 800 teufeurs partie pour durer  Le Télégramme
  5. Laillé : entre 500 et 700 fêtards à une nouvelle rave party, la troisième en moins d'un mois  France Bleu
  6. Voir la couverture complète sur Google Actualités


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Folie joyeuse dans le Vieux-Port de La Rochelle pour fêter le sacre européen - Le Figaro

SCAN SPORT - Les supporters du club maritime célèbrent l'exploit de leurs joueurs en faisant fi de l'interdiction de baignade. Une fiesta qui va s'éterniser toute la nuit, les héros n'étant attendus que dimanche matin.

La tradition est respectée à La Rochelle. Pour fêter l'exploit et le sacre européen de leur équipe, victorieux du Leinster en finale de la Coupe d'Europe ce samedi en fin d'après-midi à Marseille, les supporters se jettent dans les eaux du Vieux-Port.

La nuit promet d'être longue. Et l'accueil des héros, dimanche à 16h, s'annonce incroyable. À l'aéroport puis dans le centre-ville rochelais pour présenter le prestigieux trophée au peuple jaune et noir. Qui manifeste sa joie sur les réseaux sociaux avec le mot-dièse #FièvreSR.

Le manager du Stade Rochelais, Ronan O'Gara, a donné carte blanche à ses joueurs pour fêter le titre «jusqu'à mercredi». «On aime bien boire», s'est amusé l'Irlandais. «J'ai déjà hâte de prendre l'avion ce soir et d'être sur le Vieux Port demain. Ça va être quelque chose d'exceptionnel, les supporters n'ont jamais vécu ça, la communion avec le public peut être extraordinaire », a prévenu pour sa part le talonneur de La Rochelle, Pierre Bourgarit.

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Législatives 2022 : « L’union de la gauche » sera « la principale force d’opposition », prédit Eric Zemmour - 20 Minutes

« L’union de la gauche autour de Jean-Luc Mélenchon et de l’islamo-gauchisme va dépasser allègrement les 100 députés et sera évidemment la principale force d’opposition au macronisme », a pronostiqué samedi Eric Zemmour, en regrettant que son mouvement Reconquête ! soit désormais « l’adversaire privilégié » du RN.

En déplacement à Cheval-Blanc, près de Cavaillon (Vaucluse), pour soutenir la candidature de Stanislas Rigault, l’ancien journaliste a semblé acter par avance de mauvais résultats pour la droite aux législatives des 12 et 19 juin, en raison de la division du « bloc national ».

« Nous partons divisés »

« C’est évident, c’est sûr, c’est déjà réglé, et évidemment le choix fait par Marine Le Pen en particulier, et aussi les dirigeants de LR, est qu’ils arriveront eux-mêmes avec des petits groupes, mais apparemment ils s’en satisfont », a accusé le président de Reconquête !, lors d’une conférence de presse improvisée, après avoir pris la parole devant quelque 400 personnes, dans le jardin d’un mas. Eric Zemmour était venu apporter son soutien à Stanislas Rigault, le président de Génération Z, le mouvement des jeunes de Reconquête !, qui se présente dans la deuxième circonscription du Vaucluse.

« Moi j’ai voulu rassembler, comme l’a fait Jean-Luc Mélenchon à gauche, comme l’a très bien réussi Jean-Luc Mélenchon, mais manifestement ni Marine Le Pen ni les dirigeants de LR n’ont voulu ou su en faire autant » : « Donc voilà, nous partons divisés », a regretté Eric Zemmour. « Et nous aurons en vérité deux gauches, la gauche d’Emmanuel Macron, qui est au pouvoir, et la gauche de Jean-Luc Mélenchon, qui sera la principale opposition, et le reste n’existera pas », a-t-il conclu.

Reconquête !, «l’adversaire privilégié » du RN

Commentant la visite récente de Jordan Bardella, le président par intérim du Rassemblement national, dans le Var, là où lui-même est candidat, et sa visite annoncée dans le Vaucluse le 4 juin, Eric Zemmour a constaté que Reconquête ! était devenu « l’adversaire privilégié » du RN. « C’est absolument lamentable de sa part. (…) Mais au moins les choses sont claires. Il pourrait aller se battre contre des candidats de Mélenchon ou des candidats d’Emmanuel Macron, mais non, il vient cibler les meilleurs, les candidats les plus connus de Reconquête !, j’y vois une stratégie délibérée du RN », a-t-il accusé.

Jeudi, c’est Marine Le Pen qui avait accusé le leader de Reconquête ! d’être responsable des éventuels mauvais résultats de son parti aux législatives : « Si dans un certain nombre de circonscriptions, nous n’arrivons pas en tête, ce sera également le fait (des) candidats (de Reconquête !), alors qu’ils savent pertinemment qu’ils n’auront pas d’élus », avait-elle affirmé lors d’un déplacement en Seine-Maritime.

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Loire : une soixantaine de chats retrouvés congelés ou enterrés dans une maison à Bellegarde-en-Forez - franceinfo

Une autopsie menée sur les cadavres d'animaux a conclu à l'absence d'actes de cruauté de la part des occupants de la maison.

Article rédigé par

France Télévisions

Publié Mis à jour

Temps de lecture : 1 min.

Une soixantaine de chats ont été retrouvés congelés ou enterrés par les occupants d'une maison de Bellegarde-en-Forez (Loire), a rapporté la gendarmerie, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès, vendredi 27 mai.

Trente-deux chats, dont six adultes, soigneusement enveloppés dans des langes en tissu, ont été découverts mélangés à des esquimaux glacés et des filets de poisson panés dans le congélateur laissé sur place par le couple de locataires, expulsé mi-mai pour défaut de paiement du loyer.

Les restes d'une trentaine d'autres petits félins ont été découverts enveloppés dans du tissu, enfouis dans la terre de nombreux pots de fleurs disséminés dans la maison de cette commune du Forez.

Une autopsie, menée dans le cadre de l'enquête préliminaire confiée par le parquet de Saint-Etienne à la gendarmerie de Montbrison, a conclu à l'absence d'actes de cruauté de la part des locataires, qui souffrent de problèmes psychologiques. Ils vont être entendus par la gendarmerie.

Une plainte pour maltraitance animale a été déposée par une association de protection des animaux contre ce couple qui vivait dans des conditions d'hygiène déplorables, en compagnie de deux chiens et d'une trentaine de chats vivants, lorsqu'il a été contraint de quitter le domicile, a précisé la gendarmerie.

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SOS Hôpital public : nos révélations sur les salaires de la honte - Paris Match

Infirmiers, kinés, aides-soignants, médecins (contractuels, internes)…  Ils n’en peuvent plus. Et nous dévoilent leurs feuilles de paie.

Elle s’est effondrée. Il y a dix jours, un vendredi, Patricia a éclaté en sanglots. Trop d’émotions. Sa belle-sœur était opérée en urgence après avoir accouché. Et, au travail, tellement d’examens impossibles à programmer pour « ses » malades… La faute au manque de personnel. Un drame pour cette femme perfectionniste et passionnée.
À l’hôpital Saint-Louis, Patricia, 48 ans, surnommée « la tour de contrôle », est la figure emblématique de Coquelicot 4, le lien entre le service d’immunologie et les patients. Entrée à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) voilà une vingtaine d’années, elle avait d’abord travaillé dans l’hôtellerie-restauration. Femme de chambre, serveuse, réceptionniste, « un bon entraînement pour l’hôpital public car j’étais déjà multitâche », s’amuse-t-elle. Ensuite, comme aide à domicile.

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Voir aussi notre vidéo : Naufrage à l'hôpital : la vérité sur le salaire des soignants

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Les souffrances de son frère – atteint d’une leucémie prise en charge à Necker – et de son père – souffrant d’un lymphome de Hodgkin – lui ont donné l’envie de s’engager auprès des malades et de se battre pour eux. Elle a passé le concours d’aide-soignante avant de postuler à Saint-Louis ; à l’époque, se souvient-elle, pas de manque de personnel, au contraire. Elle officie huit ans comme aide-soignante, mais, avec un mari aux trois huit à la RATP, elle devient secrétaire hospitalière : « C’était compliqué de réveiller un enfant à 5 heures du matin pour le déposer chez la nounou avant de partir à l’hôpital. » Même si son salaire a récemment été revalorisé, elle est longtemps « restée bloquée » à 1 600 euros net par mois, une paie l’obligeant à s’installer en Seine-et-Marne, à Tournan-en-Brie. Porte à porte, elle met cinquante minutes pour arriver à Saint-Louis quand tout va bien dans les transports. Ces derniers temps, il fallait plutôt tabler sur deux heures trente.

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En vidéo, le témoignage de Pauline, infirmière de nuit à l’hôpital Saint-Louis

Le drame de Patricia ? La raréfaction des soins, conséquence des nombreux départs de l’AP-HP en raison de trop maigres salaires. « Il n’y a pas si longtemps, explique-t-elle, je pouvais obtenir un rendez-vous de Tep scan pour un malade en quelques jours. Aujourd’hui, il faut trois semaines, ce qui occasionne des pertes de chance, si je ne trouve pas une solution ailleurs. Mercredi dernier, j’ai passé des appels pour une IRM cérébrale afin de réévaluer le traitement d’un lymphome après plusieurs chimios. Vous savez à quelle date j’ai pu obtenir l’examen pour mon patient ? Début août ! Plus de dix semaines de délai. » Pourquoi si loin ? Pas assez de manipulateurs radio et d’imageurs, alors même que Saint-Louis possède deux IRM. Même chose pour les échographies cardiaques, en raison, là, du manque de médecins. Temps d’attente ? Deux semaines, une éternité pour certaines pathologies. Au-delà du salaire, c’est la maltraitance des patients qui indigne le plus Patricia : « Je culpabilise de ne pas pouvoir hospitaliser un malade pour une chimio, faute de place. Je m’excuse auprès de lui. Quand je dois décaler un traitement de cinq jours, je le vis très mal. Je m’implique trop, me dit-on. C’est vrai, je suis sans filtre. » Dans ce service très difficile, où meurent un certain nombre de patients, la secrétaire tient à assister à la levée du corps. « Nous les accompagnons. Jusqu’à la sortie de l’hôpital… » souffle Patricia.

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Jehane, huit ans et demi d’ancienneté à l’AP-HP. Si elle était titulaire, la médecin contractuelle toucherait 2000 euros brut de plus.

Jehane, huit ans et demi d’ancienneté à l’AP-HP. Si elle était titulaire, la médecin contractuelle toucherait 2000 euros brut de plus. © Baptiste Giroudon / Paris Match

En face du bureau de la « tour de contrôle », celui de Jehane, l’un des fers de lance du combat contre la fermeture de Coquelicot 4. À 37 ans, cette femme brillante et charismatique est médecin, « praticienne hospitalière contractuelle ». Traduction : son contrat de médecin doit être renouvelé tous les six mois, pour une durée maximale de six ans. Après avoir fui la guerre au Liban, ses parents se sont installés en France en 1975 et Jehane est née à Port-Royal : « Je suis un pur produit de la méritocratie française et de ses valeurs républicaines. J’ai fait mes études de médecine à Paris-Descartes et toute ma carrière dans le public. » Deux thèses, plus de cinquante heures par semaine et, des gardes, deux nuits par mois : « Au début, la veille, je ne dormais pas, tant le stress est important. Puis, petit à petit, on a moins peur, même si la boule au ventre est toujours là », souligne-t-elle. Pour une garde de nuit, elle touche 220 euros net. Il s’agit de gérer – entre autres – admissions et urgences, mais aussi de répondre aux questions hématologiques des autres établissements.

La fiche de paie de mars 2022 de Camille, majorée (uniquement pour ce mois) de 200 euros, « prime d’engagement collectif ».

La fiche de paie de mars 2022 de Camille, majorée (uniquement pour ce mois) de 200 euros, « prime d’engagement collectif ». © Baptiste Giroudon / Paris Match

« C’est très lourd. Tu es entre toi et toi-même ! Heureusement, nous sommes accompagnés par un interne. » Les lendemains, il n’est pas rare de voir des médecins enchaîner la journée, même si c’est illégal. Malgré toutes ses importantes responsabilités, Jehane gagne 3 484 euros net par mois, gardes comprises ! Si elle était titulaire, elle aurait… 2 000 euros brut de plus. Quant à la prime d’exclusivité au service public (revalorisée de 600 à 1 000 euros par le Ségur en 2020), elle ne la concerne pas, n’étant pas distribuée aux praticiens contractuels. Or ces derniers représentent 41 % de la masse salariale de l’AP-HP, contre 28 % au niveau national. La médecin le sait, ses revenus se situent au-dessus du salaire médian des Français : « Bien sûr, je gagne correctement ma vie par rapport à bien des professions. Mais nous avons le destin des gens entre nos mains, le poids sur nos épaules est énorme. Et personne ne dit aux pilotes de ligne, en charge de la sécurité de 180 passagers, qu’ils gagnent trop ! » Personne ne peut, non plus, lui assurer qu’elle finira par décrocher un CDI après tous ces CDD, une situation particulièrement pénible : « Cette précarité empêche de se projeter, de poser ses valises. C’est une épée de Damoclès, car si mon contrat n’est pas renouvelé, je me retrouve au chômage. Après seize années d’études, à 37 ans, je ne peux pas faire d’emprunt. Je suis médecin hospitalier en sursis. »

Patricia, secrétaire hospitalière au service d’immunopathologie de Saint-Louis, vingt ans d’ancienneté à l’AP-HP.

Patricia, secrétaire hospitalière au service d’immunopathologie de Saint-Louis, vingt ans d’ancienneté à l’AP-HP. © Baptiste Giroudon / Paris Match

Patricia, la secrétaire, acquiesce : « Il faut en finir avec les CDD à l’hôpital, je n’en ai jamais vu autant. L’AP-HP en fait aussi aux aides-soignants, aux radios, aux brancardiers et beaucoup en bactériologie, ici, au premier étage. Les gens font trois à six mois à Saint-Louis, puis ils partent ailleurs à l’AP. Des copains ont tourné trois ans avec des CDD ! Comment faire pour avoir des projets ? » Pour Jehane, le plus dramatique « avec ces salaires oboles », selon l’expression de sa mère, réside dans l’incapacité de se loger près de son lieu de travail, car les salaires des soignants de l’hôpital public sont les mêmes, que l’on loge à Paris ou à Clermont-Ferrand. Son frère, son cadet de trois ans, a dû se porter garant pour lui permettre de louer un appartement. Mais certains n’ont pas le choix, il leur faut résider loin de la capitale.

Pour un lymphome cérébral, faute de manipulateurs et de radiologues, il faut dix semaines pour une IRM!

Sylvie, 59 ans, infirmière de nuit à l’AP-HP depuis vingt-huit ans, est contrainte d’habiter à Montataire, dans l’Oise, à 62 kilomètres de Paris. Elle met une heure et demie pour venir en voiture à Saint-Louis, où elle est affectée dans plusieurs services : « C’est trop galère, les transports ! Et de toute façon, j’ai des problèmes de genoux reconnus comme accident de travail. Je ne peux plus monter les marches. » Si elle ne fait pas d’heures supplémentaires, elle touche 2 600 euros net par mois, seulement 150 de plus qu’une infirmière de jour avec la même ancienneté. « Quand Véran dit que les salaires ne sont pas le problème, j’ai envie de le remettre à sa place ! Depuis le Ségur, j’ai 183 euros de plus par mois. Mais c’est juste une prime, qui ne compte donc pas pour la retraite. Le matin, on finit dans un état d’épuisement incroyable. Toute une semaine de nuit, c’est comme si vous aviez enchaîné quatre fiestas en boîte, mais sans danser ni boire », s’insurge cette habituée des luttes, encartée chez Sud, usée par ces années de nuits où l’heure est payée seulement 1,08 euro brut de plus qu’en journée.

Ce choix, elle l’a fait pour ses enfants : il est « plus facile » de s’organiser en étant de nuit, car la pénibilité donne droit à trois jours de repos d’affilée, contre un ou deux pour les infirmières de jour. Sylvie s’est mise à TikTok pour interpeller les ministres avec, en bande-son, Dalida et son « Paroles, paroles ». Elle n’a pas de mots assez durs contre Martin Hirsch, à la tête de l’AP-HP depuis 2013, coupable à ses yeux d’avoir « fermé des lits alors que nous n’arrêtions pas d’alerter sur le vieillissement de la population. Pas besoin de faire Saint-Cyr pour le comprendre ! L’ambulatoire ne peut pas tout résoudre. Et la vérité, c’est que quand les gens meurent chez eux, ça fait moins de frais ».

Alberto, lui, a eu de la “chance”. Il s’est vu proposer un logement par l’AP-HP, un 50 mètres carrés dans le XVIIIe arrondissement pour 800 euros par mois. Ce kiné de 27 ans, arrivé d’Espagne, entame sa troisième saison dans le service de greffe de moelle, Trèfle 3. « Les soignants sont surchargés, en sous-effectif. C’est énorme mentalement et physiquement, et ça ne se voit absolument pas sur leur feuille de paie. On ne peut pas vivre en sachant que les quinze derniers jours du mois vont être difficiles, les yeux rivés sur son compte bancaire », déplore-t-il. Il gagne 2 030 euros net par mois ; libéral, il toucherait le double. Fin septembre, il a décidé de quitter l’AP-HP. Même chose pour Camille, qui a donné sa démission. À 35 ans, cette infirmière de jour n’en peut plus. Ras le bol du travail à la chaîne : « Il y a de moins en moins de monde à la pharmacie pour préparer les chimiothérapies. Alors, souvent, nous allongeons un patient à 8 heures et le traitement ne peut débuter qu’à midi, car il n’est pas prêt avant. Quand le malade a terminé, il se lève, part, et on installe vite le suivant. La pression est très forte. »

Les médecins veulent en finir avec les CDD renouvelables pendant six ans

Et pourtant, elle en avait rêvé, de ce métier et du service public ! Son parcours est l’histoire d’une reconversion. D’abord juriste à l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux, où elle a planché sur les victimes du Mediator (« un sacré bordel ! »), Camille a ensuite rejoint la filière des cliniques d’Orpea, le groupe mis en cause pour la gestion calamiteuse de ses Ehpad. Un très mauvais souvenir : « Ils faisaient du fric sans aucune empathie pour leur prochain. Il nous était demandé de mentir à l’agence régionale de santé pour leur présenter des plans d’établissements… mais sans faire apparaître le vrai nombre de lits. » Les lits, un enjeu majeur ; car plus il y en a, plus la clinique est rentable. « Il fallait minimiser leur nombre face aux autorités sanitaires, pour faire croire que les conditions d’accueil sont meilleures que la réalité. Nous utilisions du Tipp-Ex pour cacher les chambres doubles sur les plans des architectes. » Après ces expériences douloureuses, elle passe un diplôme d’infirmière et intègre l’AP-HP fin 2020, « par goût du service public ». Alors qu’elle aurait dû être titularisée depuis septembre, elle est toujours « stagiaire ». Son salaire ? 1 916 euros net. Si elle parvient à se loger à Paris, c’est uniquement grâce à l’argent économisé avec ses emplois précédents.

Il est pourtant possible d’adapter les salaires au coût de la vie. En septembre 2020, un décret avait instauré une indemnité spéciale, non soumise à cotisation au régime de retraite complémentaire. Égale à 20 % de leurs émoluments pour les internes en stage en Guadeloupe, à la Martinique, à Saint-Barthélemy ou à Saint-Martin, elle montait à 40 % pour la Guyane, La Réunion, Mayotte ou Saint-Pierre-et-Miquelon. En revanche, rien pour Paris et donc pour Grégoire, médecin, l’ancien interne de Jehane. À 28 ans, après six années de faculté de médecine, quatre d’internat et une année en immunologie, il fait partie des indispensables petites mains de l’hôpital, corvéables à merci, pour 2 080 euros net par mois. « On sait où trouver les internes quand on a besoin de nous, mais on nous refuse des droits quand cela arrange », sourit-il. Il se souvient d’un proche de son âge, diplômé d’une grande école de commerce, se plaignant de devoir payer 25 000 euros d’impôts. « C’est autant que ce que je gagne en un an ! » lui avait rétorqué Grégoire, avant d’ajouter : « Remarque, c’est bien ; comme ça, tu paies mon salaire. » Sylvie ne décolère pas : « Les internes sont payés au smic. S’ils le dépassent, c’est juste grâce aux gardes. Ils ont des responsabilités énormes. Ils sont toujours sur le pont. »

Pendant ce temps, preuve que le système marche sur la tête, une plateforme de recrutement lançait une petite annonce pour un hôpital public de l’est de la France, en forme d’appel au secours : « Recherche un anesthésiste pour assurer une garde de vingt-quatre heures le 13 mai, au tarif net de 2 600 euros. 

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Franc-maçonnerie : Christophe Habas, ancien Grand Maître du Grand Orient de France sera inhumé en Béarn - Sud Ouest

Une messe en son souvenir sera organisée la semaine prochaine à Paris, avant son inhumation dans le caveau familial à Gan, près de Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques. « Un hommage maçonnique lui sera rendu lors de son inhumation », a précisé sa famille.

Entré en franc-maçonnerie en 1993, Christophe Habas a été élu en 2016 Grand Maître du Grand Orient de France, principale obédience maçonnique française avec environ 50 000 membres. Il a occupé cette fonction jusqu’à l’année suivante.

« C’était un maçon de grande envergure, un homme d’une très grande valeur et très discret », a déclaré son ami le chef d’entreprise Daniel Keller, qui l’avait précédé dans la fonction de Grand Maître.

Médecin reconnu, Christophe Habas était chef du service de neuro-imagerie de l’hôpital des Quinze-Vingt à Paris et professeur associé à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.

L’Académie de médecine lui avait décerné en 2021 le prix de la société des eaux minérales d’Evian-Les-Bains pour ses travaux sur l’analyse en IRM de la structure et du fonctionnement du cervelet.

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Haute-Garonne : le conducteur d'une BMW décède après avoir percuté un arbre - LaDepeche.fr

l'essentiel Un habitant d'un village proche de Muret a perdu le contrôle de sa BMW cabriolet sur la RD 12 à a hauteur d'Eaunes, samedi 28 mai, à l'aube. La voiture a percuté violemment un arbre. Le conducteur n'a pu être réanimé par les secours. 

Noé, village haut-garonnais près de Muret au sud de Toulouse, est en deuil. Un habitant de la commune âgé de 37 ans a trouvé la mort, samedi 28 mai, au volant de sa berline cabriolet BMW.

Il était aux alentours de 5 h 45 lorsque la voiture, a traversé la commune d'Eaunes avant de prendre la direction de Lagardelle-sur-Lèze sur la RD 12. L'automobiliste a perdu le contrôle du véhicule sur une grande ligne droite, légèrement en pente. La BMW est venue s'empaler contre un gros arbre qui se trouvait au bord de la route. Le choc a été d'une telle puissance que la carcasse de la berline s'est littéralement enroulée autour de l'arbre, le côté conducteur du véhicule a été totalement enfoncé sous la violence de l'impact. *

Malgré l'intervention des secours, la victime n'a pu être réanimée par les sapeurs-pompiers.

Les circonstances de l'accident sont encore floues. Ce sera aux gendarmes de la compagnie de Muret de déterminer les raisons pour lesquelles cette voiture puissante a fait cette embardée. Comme c'est le cas pour chaque accident de cette gravité, des analyses toxicologiques (alcool et stupéfiants) vont être réalisées.

Depuis le début de l'année, 22 personnes sont décédées sur le réseau routier de Haute-Garonne. 

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Législatives : dans le Var, Zemmour reproche à Bardella de vouloir «tuer la concurrence» - Europe 1

Victor Chabert, édité par Juline Garnier , modifié à

Dans le sud de la France, la guerre est déclarée entre le Rassemblement national et le parti d'Éric Zemmour. À quelques jours du premier tour des élections législatives, Jordan Bardella, président par intérim du RN est en déplacement dans la circonscription du président de Reconquête !. Une visite encombrante pour Éric Zemmour qui n'a pas manqué de réagir en exclusivité sur Europe 1.

Plus la campagne des législatives avance et plus la possibilité d'une alliance entre le Rassemblement national et Reconquête ! s'éloigne. Dans le Var, les deux partis d'extrême droite se tirent la bourre. "Jordan Bardella en tant que président par intérim du Rassemblement national ne trouve qu'une seule chose à faire, c'est de venir me combattre moi dans la circonscription que j'ai choisie alors qu'il pourrait affronter les sortants de la majorité d'Emmanuel Macron", raille Éric Zemmour

Pas de candidat Reconquête ! face à Le Pen, Ciotti et Dupont-Aignan

Un déplacement qui passe mal pour le candidat Reconquête ! aux élections législatives puisqu'il a décidé de ne pas mettre de candidat de son parti face à Marine Le Pen, contre Éric Ciotti et Nicolas Dupont-Aignan. "Manifestement il y a deux méthodes : ceux qui veulent le rassemblement avec la réconciliation de tous les électorats de droite et ceux qui au contraire veulent tuer toute concurrence", ajoute-t-il.

Pour autant, Éric Zemmour ne ferme pas la porte à une future collaboration, avec le RN comme avec LR. "Je veux le rassemblement de toutes les droites et je suis le seul à vouloir ça. Les Républicains, on sait que maintenant c'est une machine à sélectionner les ministres d'Emmanuel Macron et par ailleurs le Rassemblement national, on sait que c'est une opposition qui refuse de se donner les moyens d'être puissante à l'Assemblée nationale", tacle le président de Reconquête !.

Éric Zemmour reproche au RN de "tuer tous les partis à côté de lui"

Il reproche notamment au parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella de préférer "tuer tous les partis à côté de lui" au lieu de créer un "grand rassemblement, comme sur le modèle de la gauche et le modèle de Jean-Luc Mélenchon".

Pour lui, c'est un choix qu'il faudra assumer si le scrutin donne une nouvelle majorité à Emmanuel Macron.

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Octogénaire poussé du 17e étage à Lyon : la piste antisémite finalement explorée - Lyon Mag

Ce mardi-là, le corps d'un homme âgé de 89 ans avait été découvert au pied d'un immeuble du quartier de la Duchère, dans le 9e arrondissement de Lyon. Il s'agissait de celui René Hadjadj, un habitant bien connu des riverains. Selon les premiers éléments de l'enquête, c'est son voisin âgé de 51 ans qui l'aurait poussé dans le vide du 17e étage à la suite d'une dispute.

Le parquet avait initialement ouvert une information judiciaire au chef "d'homicide volontaire". Mais ce vendredi, le procureur de Lyon a annoncé à l'AFP que la piste antisémite du meurtre était officiellement explorée dans le cadre de l'enquête.

"À la suite d'éléments recueillis sur les réseaux sociaux et qui viennent d'être portés à la connaissance du parquet, ce dernier a décidé d'élargir la saisine des juges d'instruction à la circonstance aggravante d'acte commis à raison de l'appartenance de la victime à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée", a ainsi déclaré Nicolas Jacquet à l'agence de presse.

Le suspect est, quant à lui, toujours en détention provisoire.

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vendredi 27 mai 2022

Une chute de séracs tue une Française et un Espagnol en Suisse - Le Figaro

Neuf autres alpinistes ont été blessés par la chute de gros blocs de glace. Ils ont été héliportés dans deux établissements hospitaliers de Lausanne.

Deux alpinistes -une Française et un Espagnol- ont été tués et 9 autres blessés par la chute de séracs (gros blocs de glace) dans le sud-ouest de la Suisse vendredi 27 mai, a indiqué la police dans un communiqué.

Dix-sept alpinistes se trouvaient à 3400 mètres d'altitude, dans le secteur du «Plateau du Déjeuner» lors de l'ascension du Grand-Combin, quand ils ont été happés par les séracs. «Deux personnes sont décédées sur les lieux de l'accident. Il s'agit d'une ressortissante française âgée de 40 ans domiciliée en France ainsi que d'un Espagnol de 65 ans domicilié en Espagne», a indiqué la police. Neuf montagnards dont deux «grièvement blessés» ont été héliportés dans deux établissements hospitaliers de Lausanne, précise le communiqué des autorités.

D'autres alpinistes ont été évacués par hélicoptère des lieux de l'accident. Au total, sept hélicoptères sont intervenus ainsi qu'une quarantaine de sauveteurs. La police a rappelé qu'il fallait redoubler de prudence voire renoncer aux sorties prévues quand le seuil du 0 degré se trouve aux environs de 4000 mètres. Le Grand-Combin, culmine à 4314 mètres et c'est le deuxième plus haut sommet de la Suisse romande.


À VOIR AUSSI - La France envoie 14 secouristes au Népal pour retrouver les corps des trois alpinistes emportés par une avalanche

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jeudi 26 mai 2022

RÉCIT. Comment Olivier Véran, débarqué de la Santé, s’est battu pour obtenir un ministère - Ouest-France

Olivier Véran est toujours au gouvernement, mais il n’est plus ministre de la Santé. Le voilà ministre délégué​, chargé des Relations avec le Parlement et de la vie démocratique. Et c’est Brigitte Bourguignon, ministre déléguée sous la tutelle d’Olivier Véran lors du gouvernement précédant, qui reprend son maroquin.

Ce jeu de chaises musicales surprend d’autant plus que l’ancien ministre de la Santé avait clairement dit, en mars, qu’il souhaitait rester à son poste. J’ai été ministre de la crise sanitaire pendant deux ans, j’aimerais bien maintenant être ministre de la Santé à temps plein​, confiait-il à l’Obs. Raté.

« Il s’est roulé par terre » pour rester au gouvernement

D’après Le Parisien, son nom ne figurait pas dans les premières versions du nouveau gouvernement Borne, et il a dû lourdement insister pour être repêché in extremis. Il s’est roulé par terre pour obtenir quelque chose​, se moque un conseiller (de Matignon ou de l’Élysée, on ne sait pas) dans les colonnes du journal. Cette petite phrase, qui fait mal et qui fait mouche, accrédite l’idée qu’Emmanuel Macron ne voulait plus de son ministre de la Santé. Mais qu’a-t-il bien pu rater pour être mis sur la touche ? Assurément pas son parcours politique, rondement mené.

Lire aussi. Élisabeth Borne, Gérald Darmanin, Olivier Véran… Que retenir de l’action du gouvernement ?

Médecin neurologue au CHU de Grenoble, Olivier Véran a fait son entrée à l’Assemblée en 2012, à l’âge de 37 ans. Il est alors suppléant de la socialiste Geneviève Fioraso, nommée ministre de l’Enseignement supérieur de Lionel Jospin juste après les législatives. Il occupe son siège jusqu’à la sortie de cette dernière du gouvernement, en 2015. Il est battu aux élections départementales (en Isère) au printemps de cette même année, mais prend sa revanche l’hiver suivant en devenant conseiller régional d’Auvergne-Rhône-Alpes. Avant de quitter le PS pour rallier Emmanuel Macron.

Nommé ministre de la Santé la veille de l’explosion du Covid en France

Olivier Véran fait son retour au Palais Bourbon après la victoire de ce dernier, en 2017, élu député (sur son nom cette fois) de la première circonscription de l’Isère. Actif au sein de l’hémicycle, il devient ministre de la Santé le 16 février 2020, dans des conditions très particulières. Benjamin Griveaux vient de retirer sa candidature à la mairie de Paris, l’Élysée a convaincu Agnès Buzyn de reprendre le flambeau, et le Covid-19 ne fait pas encore peur.

Ironie de l’histoire : c’est précisément la semaine qui suit la nomination d’Olivier Véran (du 17 au 21 février 2020) que se tient le grand rassemblement évangélique de Mulhouse à l’origine de la diffusion massive du virus en métropole. Le premier cas identifié dans le Grand Est date du 26 février 2020. Et tout s’enchaîne. La polémique sur les masques, les stocks d’État qui font défaut, la prise de conscience et la panique du grand public, les urgences saturées, le premier confinement et le Nous sommes en guerre ​du président de la République.

Le « scandale McKinsey », la polémique de trop ?

À peine arrivé, et jusqu’au bout du quinquennat, Olivier Véran aura vécu au rythme de la pandémie. Il est l’homme des points presse ​hebdomadaires aux côtés de Jean Castex. Celui auquel on demande des comptes sur tout ce qui manque ou pose problème. Les résidents des Ehpad privés de visites et les malades qui meurent seuls à l’hôpital. Les tests qui embouteillent, à l’automne 2020, ou la campagne de vaccination qui ne démarre pas assez vite, début 2021. L’approvisionnement en doses. Les polémiques sur les traitements inopérants et les effets secondaires des vaccins. L’instauration du passe sanitaire et la promesse (trahie) qu’il ne serait pas utilisé pour restreindre l’accès aux lieux du quotidien ​ou pour rendre la vaccination obligatoire.

Présent sur tous les fronts, surexposé médiatiquement, Olivier Véran a encaissé les coups, mangé son chapeau parfois, mais il a tenu la marée. Jusqu’au cœur de la dernière campagne présidentielle, avec le retour sur le devant de la scène du scandale McKinsey ​. La multiplication des commandes par son ministère auprès du cabinet de conseil américain depuis le début de la pandémie avait été pointée par France 2 dès le mois de mars 2021, mais le sujet est revenu en force un an après, comme subitement redécouvert ​à quelques jours du premier tour, avec l’audition du ministre par commission d’enquête ouverte par le Sénat.

Perçu « comme une menace » dans la course aux maroquins, dézingué par sa propre famille

Ce dernier épisode peut-il être à l’origine de sa disgrâce ? La version que l’Élysée a laissée filtrer affirme le contraire. S’il n’a pas gardé le poste, c’est parce qu’Olivier Véran serait associé à la pandémie dans l’esprit des Français. Et qu’Emmanuel Macron voudrait tourner la page ​sur ce sujet en ce début de nouveau quinquennat. Il faut du sang neuf à la Santé pour porter les prochaines réformes​, explique « un proche du chef de l’État » ​dans Libération . Véran n’a pas démérité. Ce n’est pas un échec. Mais il est “contaminé”.

Voir aussi : VIDÉO. Politique : Le premier gouvernement du second quinquennat Macron

Le terme fait tousser dans le camp des partisans d’Olivier Véran, qui ont une tout autre lecture de la séquence. En politique, vos vrais ennemis sont toujours au sein de votre propre famille, commente un ex-collaborateur du ministre. ​Pour l’opposition, Olivier Véran est un adversaire. Pour la majorité, avec le bilan et les atouts qu’il a, c’est une menace. Beaucoup ont fait des pieds et des mains pour convaincre le Président de l’écarter…

« Ça brille moins que la Santé, mais c’est l’un des trois ministères les plus politiques »

Leurs arguments ont porté. Olivier Véran n’aurait pas dû faire partie du nouveau gouvernement. Et il s’est effectivement battu bec et ongles pour y être, en faisant adroitement valoir qu’on ne peut pas dire, d’un côté, que la crise a été bien gérée et, de l’autre, remercier celui qui l’a gérée​. Reste qu’il n’a décroché qu’un lot de consolation, en deçà de ce qu’il avait précédemment…

Vous vous trompez sur ce point, réplique le fidèle d’Olivier Véran. ​Chargé des relations avec le Parlement brille moins que la Santé, mais c’est l’un des trois ministères les plus politiques du gouvernement, avec le porte-parolat et les comptes publics. Si la Nupes est demain le premier groupe d’opposition à l’Assemblée, vous avez tout intérêt à avoir quelqu’un de solide aux manettes. À la fois techniquement, bon orateur et rompu au passage dans les médias. Et ça, c’est Olivier Véran.

RÉCIT. Comment Olivier Véran, débarqué de la Santé, s’est battu pour obtenir un ministère

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Guerre en Ukraine. Kiev remercie la France dans un clip après avoir reçu les canons Caesar - Ouest-France

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  1. Guerre en Ukraine. Kiev remercie la France dans un clip après avoir reçu les canons Caesar  Ouest-France
  2. «C'est une arme extrêmement efficace» : la France livre 12 canons Caesar à l'Ukraine  Le Parisien
  3. Dons d'équipement : l'armée ukrainienne remercie la France en chanson  Le Point
  4. Canons Caesar : des soldats ukrainiens disent merci à la France  LCI
  5. Guerre en Ukraine : les canons Caesar français officiellement en service face à l'armée russe  Europe 1
  6. Voir la couverture complète sur Google Actualités


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Week-end de l’Ascension. Nouvelle journée rouge prévue ce jeudi dans le sens des départs - Ouest-France

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  1. Week-end de l’Ascension. Nouvelle journée rouge prévue ce jeudi dans le sens des départs  Ouest-France
  2. Trafic routier. Pont de l'Ascension : 80 kilomètres de bouchons sur l'A7 dans la Drôme, un trafic de ...  Le Dauphiné Libéré
  3. Bison Futé : départs «très difficiles» jeudi, retours «extrêmement difficiles» dimanche  Le Figaro
  4. Sarthe. Pont de l’Ascension : plus de 10 km de ralentissements sur l’A11 au nord du Mans  Ouest-France
  5. Trafic routier. Pont de l'Ascension : toujours des difficultés sur l'autoroute A7  Le Dauphiné Libéré
  6. Voir la couverture complète sur Google Actualités


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Trafic d'antiquités : Jean-Luc Martinez, ancien président du Louvre, mis en examen - Le Figaro

Le conservateur, placé sous contrôle judiciaire, est suspecté de «blanchiment et complicité d'escroquerie en bande organisée».

Jean-Luc Martinez, ancien président-directeur du musée du Louvre, a été mis en examen mercredi à Paris pour «blanchiment et complicité d'escroquerie en bande organisée» et placé sous contrôle judiciaire dans une enquête sur un trafic d'antiquités du Proche et Moyen-Orient, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

Jean-Luc Martinez, qui est aujourd'hui ambassadeur pour la coopération internationale dans le domaine du patrimoine, avait été placé lundi en garde à vue avec deux éminents égyptologues dans les locaux de l'Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC). Les deux spécialistes ont été libérés sans poursuites à ce stade, a précisé cette source. L'ancien président-directeur du musée a été mis en examen pour «complicité d'escroquerie en bande organisée et blanchiment par facilitation mensongère de l'origine de biens provenant d'un crime ou d'un délit», a précisé la source judiciaire.

Selon Le Canard enchaîné, qui a annoncé les gardes à vue, les enquêteurs cherchent à savoir si Jean-Luc Martinez a «fermé les yeux» sur de faux certificats d'origine de cinq pièces d'antiquité égyptiennes, dont une stèle en granit rose de Toutankhamon, acquises par le Louvre Abu Dhabi «pour plusieurs dizaines de millions d'euros». Jean-Luc Martinez, patron du Louvre de 2013 à l'été 2021, est aujourd'hui ambassadeur pour la coopération internationale dans le domaine du patrimoine.

Pillages en Egypte, Libye, Yémen ou Syrie

Une enquête préliminaire portant sur des soupçons de trafic d'antiquités provenant de pays instables du Proche et Moyen-Orient avait été ouverte en juillet 2018 par la Juridiction nationale chargée de la lutte contre la criminalité organisée (Junalco) du parquet de Paris. Ce trafic concernerait des centaines de pièces et porterait sur plusieurs dizaines de millions d'euros, selon des sources proches à l'époque.

Dans cette affaire, au moins trois autres personnes sont poursuivies pour «escroqueries en bande organisée, association de malfaiteurs et blanchiment en bande organisée». Un expert en archéologie méditerranéenne et son mari avaient été mis en examen en juin 2020 et placés sous contrôle judiciaire. Ils sont soupçonnés d'avoir «blanchi» des objets archéologiques pillés dans plusieurs pays en proie à l'instabilité depuis le début des années 2010 et l'émergence des Printemps arabes: Égypte, Libye, Yémen ou Syrie.

Un galeriste germano-libanais a également été placé en détention provisoire en mars dernier. L'OCBC cherche à déterminer les conditions d'acquisition par le Louvre Abu Dhabi, via ce galeriste, des cinq antiquités sorties illégalement d'Égypte, d'après Le Canard enchaîné.

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mardi 24 mai 2022

Nicolas Hulot entendu à Paris sur des accusations de viol et d'agressions sexuelles - Le Monde

L’ancien ministre français de l’environnement, Nicolas Hulot, lors du Congrès mondial de la nature de l’UICN à Marseille, en septembre 2021.

L’ex-animateur de télévision et ancien ministre de la transition écologique, Nicolas Hulot, est entendu, mardi 24 mai en audition libre, par les enquêteurs de la brigade de protection des mineurs à Paris sur des soupçons de viol et agressions sexuelles, a confirmé le parquet, sollicité par l’Agence France-Presse.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour viol et agressions sexuelles le 26 novembre 2021 après la diffusion sur France 2 d’une enquête d’« Envoyé spécial ». Dans ce document, six femmes accusaient Nicolas Hulot de violences sexuelles commises entre 1989 et 2001. L’une d’elles, mineure au moment des faits dénoncés, avait ensuite porté plainte.

Trois d’entre elles témoignaient de faits allant de baisers par surprise à une tentative de fellation forcée qui aurait été imposée à l’une d’entre elles, mineure à l’époque. Une quatrième, la militante écologiste Claire Nouvian, racontait avoir été mise en garde par l’entourage « politique » de Nicolas Hulot, avant un tournage en 2008, afin qu’elle évite de se retrouver seule avec lui.

Deux autres femmes, l’ancienne animatrice Maureen Dor et une ex-employée de TF1, avaient livré leur témoignage par courrier, accusant aussi l’ancien animateur de la célèbre émission « Ushuaïa ».

Devançant la diffusion de ce documentaire, l’ancien ministre de l’écologie avait réfuté les accusations la veille, le 24 novembre 2021, sur BFM-TV. « Ni de près ni de loin, je n’ai commis ces actes, ces affirmations sont mensongères », avait-il affirmé. « Je n’ai jamais contraint qui que ce soit », avait-il ajouté, annonçant quitter « définitivement la vie publique ».

Nommé ministre de la transition écologique lors du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, il avait démissionné à la fin du mois d’août 2018, en dénonçant le manque d’avancées sur l’environnement.

L’hebdomadaire Ebdo avait révélé quelques mois auparavant que l’ex-animateur avait fait l’objet en 2008 d’une plainte pour un viol commis en 1997, classée sans suite pour cause de prescription. La plaignante s’était avérée être Pascale Mitterrand, petite-fille de François Mitterrand. Nicolas Hulot avait également rejeté ces accusations.

Le Monde avec AFP

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Loi immigration : le président des Républicains dénonce "un hold-up démocratique" du Conseil constitutionnel - franceinfo

>> Ce direct est désormais terminé. La droite gronde. Le président des Républicains Éric Ciotti a dénoncé vendredi 26 janvier "...