jeudi 30 juin 2022

Retraites, ticket-restaurant... Ce qui change au 1er juillet 2022 - Le Figaro

Le plafond d'utilisation quotidien des titres-restaurants sera de retour à 19 euros le 1er juillet et ils ne pourront plus être utilisés les week-ends et jours fériés. OceanProd / stock.adobe.com

Le mois de juillet est marqué par une série de mesures pour lutter contre l'inflation, comme l'encadrement des loyers, ainsi que par la fin des aides Covid.

Dépense quotidienne en ticket-restaurant ramenée à 19 euros, coup de pouce de 4% aux retraites et minima sociaux, interdiction de vente de chaudière au fioul neuve, etc... Voici ce qui change au 1er juillet.

Retraites et prestations sociales

Dans le cadre de son projet de loi «pouvoir d'achat», le gouvernement a annoncé vouloir donner un coup de pouce de 4% aux pensions de retraite et d'invalidité des régimes de base, ainsi qu'aux prestations familiales et minima sociaux. Le revenu de solidarité active (RSA), l'allocation aux adultes handicapés (AAH) et l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) sont également concernées. Cette hausse doit être encore entérinée par le Parlement et sera ensuite rétroactive au 1er juillet.

Revalorisations des allocations d'assurance chômage

Les allocations d'assurance chômage vont être revalorisées de 2,9%. L'allocation minimale passe à 30,42 euros par jour, contre 29,56 euros actuellement. La revalorisation concerne 95% des demandeurs d'emploi indemnisés au 1er juillet, soit environ 2,1 millions de personnes.

Encadrement des loyers

Le plafonnement des loyers, qui interdit sauf exception de louer un bien immobilier au-delà d'un certain prix au mètre carré, entre en vigueur à Montpellier. La métropole de l'Hérault rejoint Paris, Lille, Lyon, Villeurbanne et 18 communes de Seine-Saint-Denis qui appliquaient déjà ce dispositif. Bordeaux suivra à son tour le 15 juillet.

Cette mesure intervient alors que la population subit de plein fouet l'inflation.

Retour à la normale pour les tickets restaurant

Le plafond d'utilisation quotidien des titres-restaurants sera de retour à 19 euros le 1er juillet et ils ne pourront plus être utilisés les week-ends et jours fériés. Le doublement de ce plafond à 38 euros et l'autorisation d'utiliser ce moyen de paiement également les week-ends et jours fériés avaient été décidés à l'issue du premier confinement en 2020.

La crise sanitaire se prolongeant, le dispositif avait été reconduit plusieurs fois, dont la dernière en février jusqu'au 30 juin. «Ces mesures ont permis de relancer la consommation dans les restaurants» et «d'accélérer l'utilisation des tickets épargnés par les salariés du fait des restrictions sanitaires», selon Bercy. «Aujourd'hui, ces deux causes se sont éteintes» et «le stock de tickets a été écoulé», les anciens tickets de 2021 ayant pu être remplacés par des tickets valables en 2022. Et pourtant, le Covid semble repartir à la hausse, tout comme l'inflation...

Des frais plus clairs dans l'assurance-vie

Au 1er juillet, les frais des contrats d'assurance vie et de plans d'épargne retraite (PER) seront plus transparents. Le tableau standardisé rassemblant l'ensemble des frais de ces contrats, obligatoire depuis le 1er juin, sera enrichi d'une nouvelle colonne additionnant frais du contrat et frais des unités de compte (UC), permettant meilleure lisibilité et comparaison entre ces produits d'épargne.

L'assurance-vie est de loin le premier placement des Français en montant. Ils y épargnent environ 1.850 milliards d'euros, selon les derniers chiffres fournis par le syndicat professionnel France Assureurs. L'encours des plans d'épargne retraite (PER), un produit lancé en 2019 dans le cadre de la loi Pacte, atteint quant à lui environ 40 milliards d'euros. Cette transparence viserait donc à redynamiser l'attrait des Français pour ce placement.

Interdiction de la vente de chaudières au fioul neuves

À partir du 1er juillet, les chaudières émettant plus de 300gr de CO2 par équivalent KWh sont interdites à la vente, ce qui exclut tout équipement neuf fonctionnant au fioul (ou au charbon). Les appareils déjà installés pourront, eux, continuer d'être utilisés, entretenus et réparés.

Une dérogation est possible notamment lorsqu'il n'y a pas de réseau de chaleur ou de gaz naturel existants, et qu'aucun équipement compatible avec ce seuil ne peut être installé sans renforcement du réseau local d'électricité. Cette mesure s'inscrit dans la volonté du gouvernement d'œuvrer pour la transition écologique.

Revalorisation des salaires dans la fonction publique

Le traitement des 5,7 millions d'agents publics est revalorisé à hauteur de 3,5%. En raison de contraintes logistiques, le changement ne se verra probablement qu'en août sur la feuille de paie des agents publics, avec toutefois un effet rétroactif pour le mois de juillet. À titre d'exemple, la hausse des salaires devrait se traduire par une augmentation mensuelle de 45 euros pour un agent d'accueil en début de carrière.

Des jouets sans parfum

Des «substances parfumantes, telles que l'extrait de mousse de chêne, ou l'heptine carbonate de méthyle, à l'odeur de violette,» ne pourront plus parfumer la poupée préférée de votre enfant dès le 5 juillet 2022.


À VOIR AUSSI - Hausse des prix: quels sont les produits qui augmentent le plus? La réponse de Fabrice Nodé-Langlois

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Brevet des collèges : L'Education nationale va porter plainte après la fuite de sujets d'histoire-géo et de… - 20 Minutes

Le ministère de l’Education nationale a annoncé jeudi à l’AFP son intention de porter plainte après la fuite de sujets des épreuves du brevet des collèges qui auront lieu vendredi.

Les sujets de secours seront utilisés pour les épreuves d’histoire-géographie et de sciences vendredi en raison d’une « fuite avérée », a affirmé le ministère qui va déposer plainte et lancer en parallèle une enquête administrative interne. Selon la rue de Grenelle, la fuite a été repérée via des « photos des sujets circulant sur (la messagerie) WhatsApp ».

Quelque 850.000 candidats ont débuté jeudi l’examen du brevet des collèges en planchant sur les épreuves de français et de mathématiques. L’examen doit se poursuivre vendredi avec celles d’histoire-géographie et d’éducation morale et civique et les sciences qui regroupent les sciences de la vie et de la terre (SVT) et la technologie. Le brevet des collèges qui s’évalue sur un total de 800 points, se base pour moitié sur un contrôle continu pour les élèves de 3e.

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Hôpital : ce que contient le rapport Braun sur les urgences rendu à Élisabeth Borne - Le Figaro

Les difficultés concernant les services d'urgence sont principalement liées à un manque d'urgentistes (77%), de paramédicaux (60%) et de médecins de ville (64%) selon l'enquête de conférence des présidents de CME des centres hospitaliers. Ricochet64 / stock.adobe.com

Tri des patients, collaboration renforcée avec la ville, revalorisations des heures de nuit... figurent parmi quelque 41 recommandations.

C'est une véritable boîte à outils d'urgence pour cet été. Le Dr François Braun, à qui a le président de la République avait confié une mission flash sur les urgences, remet son rapport ce jeudi matin à la première ministre Élisabeth Borne. Un rapport demandé alors que, depuis plusieurs semaines, les médecins tirent la sonnette d'alarme, prédisant un «été catastrophique» face à la pénurie de personnel et que 120 services d'urgence, de Bordeaux à Grenoble en passant par Toulouse, ont limité leur accueil la nuit faute de personnel .

Le médecin urgentiste au CHU de Metz et président du syndicat des Samu de France y délivre 41 recommandations. Les unes visent à agir en amont, pour limiter les entrées aux urgences qui ont doublé en 20 ans, à 22 millions de passages annuels. Cela passe par une responsabilisation de la population sur le bon usage des services d'urgences, et par le recrutement d'assistants de régulation médical au 15 pour trier et aiguiller les patients en fonction de leurs besoins. L'idée est aussi de permettre aussi aux médecins généralistes de ville d'être collaborateurs occasionnels du service public, et d'ouvrir le service d'accès aux soins (SAS) à l'ensemble des professionnels de santé afin de développer des filières directes de prise en charge sans passer par les urgences.

À VOIR AUSSI - Crise de l'hôpital: à Cherbourg, Macron annonce une «mission flash» sur les urgences

Un des objectifs est aussi de créer en ville, que ce soit en cabinet ou en maison de santé, une alternative complète et attractive. Pour cela, il faut optimiser le temps médical et augmenter les capacités de réponse à la demande de soins non programmés en ville. Cela suppose de faciliter l'activité des médecins retraités ou le cumul d'activité titulaire / remplaçant. Le rapport recommande aussi d'attribuer un supplément de 15 euros pour tout acte effectué par un médecin libéral à la demande de la régulation du SAMU ou SAS pour un patient hors patientèle, dans la limite d'un plafond hebdomadaire. Il prône aussi d'élargir le principe de la permanence des soins au samedi matin ou encore de maintenir le remboursement par la Sécu à 100% des téléconsultations sur l'été.

L'hôpital pourra ainsi se recentrer sur les urgences vitales et graves. Le rapport Braun préconise de maintenir le maillage territorial des SMUR mais aussi de limiter l'activité des services d'urgence en la concentrant sur leur plus-value et de renforcer les effectifs. Le rapport préconise en particulier d'organiser la permanence des soins à l'échelle d'un territoire en associant les spécialistes privés et publics sous la coordination de l'Agence régionale de santé (ARS).

Malgré l'effort financier consenti par le Ségur de la Santé (10 milliards d'euros pour les revalorisations salariales et 19 milliards d'euros d'investissement), le Dr Braun juge nécessaire de reconnaître la pénibilité de l'exercice notamment pour les astreintes de nuits et week-ends. À court terme, il demande de majorer, pour l'été, les heures de nuit et de week-ends pour les personnels médicaux et non médicaux, en attendant l'ouverture d'une négociation sur la reconnaissance globale de la pénibilité.

L'embolisation des urgences tient aux entrées nombreuses (l'amont) mais aussi, et surtout, à la difficulté d'en sortir (l'aval): les patients, notamment les personnes âgées, y restent plus que nécessaire faute de lits d'hospitalisation disponibles dans les services d'étage, de places dans les services de soins et de réadaptation (SSR) ou de dispositif adapté de retour à domicile. L'objectif est donc de faciliter la sortie des patients. Pour cela, le rapport préconise la mise en place obligatoire de "bed managers" (personnes chargées de rechercher les lits disponibles) dans tous les établissements ayant un service d'urgence et une organisation de la gestion des lits à l'échelle du territoire sous la responsabilité de l'ARS. Il recommande aussi d'améliorer le recours à l'hospitalisation à domicile (HAD).

En résumé, c'est bien une refonte en profondeur que demande le Dr Braun, mettant en place une collaboration équilibrée entre la ville et l'hôpital . «Notre système de Santé doit changer de paradigme, être dédié à la réponse aux besoins de santé et non plus à l'organisation d'une offre de soins concurrentielle, coûteuse et inadaptée», conclut-il.


À VOIR AUSSI - Crise de l'hôpital: pourquoi c'est inquiétant

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mercredi 29 juin 2022

EN DIRECT - L'Assemblée nationale a élu ses 6 vice-présidents, dont 2 issus des rangs du RN - BFMTV

Ce mercredi, c'est la porte-parole du gouvernement Olivia Grégoire qui répondra aux questions d'Apolline de Malherbe à 8h35 sur BFMTV-RMC.

Dans le reste des matinales:

7h30, PUBLIC SÉNAT: Bernard Delcros, sénateur UC du Cantal, vice-président de la commission des finances

7h40, FRANCE 2: Clément Beaune, ministre des Affaires européennes

7h40, RTL: David Lisnard, maire de Cannes et le Président de l'Association des maires de France

8h00, PUBLIC SÉNAT: Laurent Marcangeli, président du groupe Horizons à l'Assemblée nationale, député de la Corse-du-Sud

8h13, EUROPE 1: Fabien Roussel, député PCF et ancien candidat à la présidentielle

8h15, SUD RADIO: Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme et membre du Bureau National du RN

8h15, BFM BUSINESS: Valérie Rabault, députée PS de Tarn-et-Garonne

8h15, CNEWS: Bruno Le Maire, ministre de l'Économie des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique

8h20, FRANCE INTER: Gabriel Attal, ministre de l'Action et des comptes publics

8h20, RTL: Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale

8h30, LCI: Stanislas Guérini, ministre de la Transformation et de la Fonction publique

8h30, FRANCE INFO: Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement National à l'Assemblée nationale

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Covid-19: les contaminations en très forte hausse dans les Alpes-Maritimes et le Var - Nice matin

Se dirige-t-on vers une 7e vague de l'épidémie de la Covid-19? Alors que le gouvernement invite les Français à la responsabilité et a à nouveau respecté les gestes barrières ainsi que le port du masque dans les transports, l'ARS Paca alerte sur une "très forte hausse des indicateurs" de l'épidémie dans la région. 

1 test Covid sur 5 est positif

Entre le 20 et le 26 juin, l'Agence régionale de Santé a constaté une forte augmentation du taux de positivité des tests dans les Alpes-Maritimes et le Var. Un test de dépistage à la Covid-19 sur cinq est positif ces derniers jours. 

Conséquence? Les taux d'incidence, soit le nombre de cas positifs pour 100.000 habitants, repart lui aussi à la hausse. Dans le Var, il est 685 entre le 20 et le 26 juin, 812 dans les Alpes-Maritimes. A l'échelle nationale, il a été calculé à 732 sur la même période. 

Pas d'admission en réanimation

Bonne nouvelle, en revanche. Si l'épidémie repart fort, les services hospitaliers des Alpes-Maritimes et du Var n'ont enregistré aucune admission en soins critiques entre le 20 et le 26 juin. Neuf personnes sont toujours en réanimation dans les deux départements. 

Les centres hospitaliers ont en revanche enregistré 19 admissions en soins conventionnels pour cause de Covid-19 dans le 06, 30 dans le 83.

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Les cigarettes électroniques aromatisées bientôt interdites? - Le HuffPost

via Associated Press

Bruxelles propose de mettre fin à la vente de produits aromatisés de vapotage.

VAPOTAGE - Bientôt la fin des cigarettes électroniques aromatisées? La Commission européenne a proposé ce mercredi 29 juin d’interdire dans les 27 pays de l’UE la vente de produits aromatisés de vapotage afin d’enrayer cette pratique qui se développe notamment chez les jeunes.

L’idée est d’instaurer des législations plus strictes pour décourager le tabagisme, y compris avec les cigarettes électroniques. “Neuf cancers du poumon sur dix étant causés par le tabac, nous voulons rendre le tabagisme aussi peu attrayant que possible pour protéger la santé de nos citoyens et sauver des vies”, a justifié dans un communiqué la commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides.

“Pour y parvenir, il est essentiel de prendre des mesures plus énergiques pour réduire la consommation de tabac, (...) et de suivre le rythme des évolutions pour faire face au flux incessant de nouveaux produits qui arrivent sur le marché - ce qui est particulièrement important pour protéger les jeunes”, a-t-elle ajouté. La proposition va désormais être examinée par le Conseil de l’UE (l’instance représentant les Vingt-Sept) et le Parlement européen.

La vente de “produits du tabac” a fait l’objet d’une directive européenne en 2014 fixant le cadre législatif sur le territoire de l’Union. Mais les évolutions constatées sur ce marché autorisent la Commission à modifier ce cadre. Mercredi, l’exécutif européen a notamment mis en avant le fait que les volumes de ventes de “produits du tabac chauffés” a augmenté de 10% ou plus dans au moins cinq pays de l’UE, le minimum requis pour durcir la législation.

Le vapotage, pas la meilleure idée pour se sevrer

Selon la Commission, la vente de ce dernier type de produits a explosé dans plusieurs Etats membres entre 2018 et 2020 comme en France (+ 406%), Portugal (180%), Pays-Bas (153%).

En France, le Haut Conseil de la santé publique a d’ailleurs revu ses recommandations en début d’année. ”Les connaissances fondées sur les preuves sont insuffisantes pour proposer les SEDEN (système électronique de délivrance de la nicotine) comme aides au sevrage tabagique dans la prise en charge des fumeurs par les professionnels de santé”, écrivait-il dans un rapport.

L’organisme rappelait que “les professionnels de santé qui accompagnent un fumeur dans une démarche de sevrage tabagique, se doivent d’utiliser des traitements médicamenteux ou non, ayant prouvé leur efficacité”. Les patchs à la nicotine sont cités en exemple. 

La cigarette électronique est une technologie encore récente, qui existe depuis une dizaine d’années. Les connaissances sur ses bienfaits ou ses inconvénients s’étoffent petit à petit et la loi s’adapte. Par exemple aux États-Unis, la commercialisation des vapoteuses à recharge avec des goûts aromatisés a été interdite en 2020. Ne sont autorisés que les arômes tabac et menthol. En Inde, l’e-cigarette est tout simplement proscrite.

À voir également aussi sur le Huffpost: Florent Pagny donne des nouvelles de son cancer du poumon

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lundi 27 juin 2022

Marwane, 15 ans, tué par des tirs d'arme de guerre : le maire d'Arles décrète trois jours de deuil municipal - Midi Libre

L'adolescent a été touché dimanche soir par une rafale tirée par des trafiquants depuis une voiture dans le quartier sensible de Griffeuille.

Trois jours de deuil municipal ont été décrétés par Patrick de Carolis, le maire d’Arles, après la mort dimanche soir de Marwane, un adolescent de 15 ans, tué par des balles perdues tirées par des trafiquants dans le quartier sensible de Griffeuille.

"Ce matin, c’est toute une ville qui est choquée, en colère et endeuillée" écrit l’élu, qui précise que les drapeaux de la ville seront mis en berne, qu’une cellule psychologique est à la disposition de ceux qui en auraient besoin, et que la mairie est prête à apporter son aide à l’organisation d’une éventuelle marche blanche.

Une semaine après une fusillade

Dimanche soir vers 22 h 45, une voiture a déboulé dans ce quartier connu pour abriter un point de deal que se disputent plusieurs bandes de malfaiteurs. De nombreux tirs ont alors retenti, touchant la façade de l’un des immeubles. Marwane, qui se trouvait sur place et n’aurait eu aucun lien avec le trafic, a été touché par plusieurs balles, et est décédé dans la nuit, à l’hôpital.

La voiture des enquêteurs, selon La Provence, a été retrouvée incendiée à une vingtaine de kilomètres de là, à Saint-Martin-de-Crau. Le drame arrive une semaine après une précédente fusillade, survenue le dimanche du second tour des élections législatives, et qui avait entraîné une intervention du Raid en riposte.

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Damien Abad, visé par une plainte pour « tentative de viol », conteste l'accusation « avec la plus grande fermeté » - Le Monde

Damien Abad, ministre des solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées. Sortie du conseil des ministres à l’Elysée, 14 juin 2022.

Une plainte vise, désormais, le ministre des solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées. Damien Abad fait l’objet, depuis lundi 27 juin, d’une procédure pour « tentative de viol », a appris l’Agence France-Presse auprès du parquet de Paris, confirmant une information de Mediapart.

Cette plainte est « actuellement en cours d’analyse », a précisé le parquet. Selon Mediapart, elle a été déposée par une « élue centriste », qui accuse M. Abad d’avoir tenté de la violer lors d’une fête organisée chez lui, à Paris, au premier semestre 2010. Dans la procédure déposée le 27 juin, l’avocate de la plaignante, Me Raphaële Bialkiewicz, estime que « l’intention d’une pénétration a minima buccale, imposée par monsieur Abad à la plaignante par la force » ne ferait « pas le moindre doute ».

« J’avais peur, j’étais sidérée », raconte la plaignante

Lors des faits qu’elle relate à Mediapart pour la première fois, le 14 juin dernier, elle était présidente, dans son département, du mouvement de jeunesse du Nouveau Centre. M. Abad, député européen, était le président national. Le soir des faits, raconte-t-elle, Damien Abad lui a « offert un verre », au fond duquel elle a vu « quelque chose » : méfiante, elle est allée recracher sa gorgée aux toilettes.

Toujours selon son récit, M. Abad l’attendait derrière la porte et tout est allé « très vite » : l’eurodéputé l’aurait « poussée dans une pièce en face » puis aurait tenté de la contraindre à une fellation. « J’avais peur, j’étais sidérée. Je me suis débattue, je l’ai frappé dans le ventre », raconte-t-elle.

Laëtitia (le prénom a été modifié) dit avoir, finalement, pu « se défaire » de son agresseur présumé et sortir de la pièce grâce à l’irruption d’un convive.

La plainte est étayée par une série de documents annexés, affirme Mediapart, parmi lesquels huit attestations de témoins ou confident-e-s, ainsi que des messages et éléments constatés par un huissier.

Damien Abad conteste les faits avec « fermeté » et dépose plainte à son tour

A la suite de l’article de Mediapart, le ministre a répondu, lundi, par l’intermédiaire d’un communiqué. « Le journal Mediapart indique ce jour qu’une plainte aurait été déposée contre moi par une “élue centriste” pour des faits prétendument survenus en 2010, énonce-t-il. Une nouvelle fois, je conteste avec la plus grande fermeté toute accusation de tentative de viol ou d’agression sexuelle portée contre moi. Je ne laisserai pas ces accusations mensongères et scandaleuses sans réponse. Dès ce jour, j’ai demandé à mes avocats de déposer une plainte en dénonciation calomnieuse. Ma détermination est totale. »

Il s’agit de la troisième femme à accuser le ministre de violences sexuelles, mais à ce jour, aucune enquête n’a été ouverte à la suite de ces accusations.

L’une d’elles avait déposé deux plaintes classées sans suite. Pour l’autre, un signalement avait été effectué par l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles, mais le parquet de Paris avait fait savoir ne pas ouvrir d’enquête « en l’état », faute « d’élément permettant d’identifier la victime des faits dénoncés ».

Le Monde avec AFP

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dimanche 26 juin 2022

Les syndicats appellent à une grève nationale des routiers ce lundi - BFMTV

L'objectif du mpouvement est de réclamer des hausses de salaire.

Bloquer pour se faire entendre. L’ensemble des syndicats du secteur du transport routier appellent à une grève nationale ce lundi à partir de 3 heures du matin. Comme l'indique Le Parisien, les 790 000 salariés de la branche du transport routier, qui comprend les routiers mais aussi les chauffeurs de cas, ambulanciers ou encore employés dans la logistique sont invités à immobiliser les zones industrielles dans toute la France.

Une vingtaine de sites concernés

L'objectif de l'action, selon la CFDT, CGT, FO, CFTC et la CGC qui appellent à cette action, réclamer des hausses de salaire dans un secteur où, rappelle le même média, les salaires moyens peinent à dépasser le smic.

"C’est un coup de semonce que nous voulons envoyer au patronat, mais aussi au gouvernement et à l’opinion. On était considérés comme des salariés essentiels pendant le Covid, mais aujourd’hui on est les oubliés, et ça craque. Si cette journée d’action ne suffit pas, nous entrerons dans le dur en octobre", assure, toujours auprès du quotidien francilien, Patrick Blaise de la FGTE Route CFDT.

Au total, une vingtaine de sites français devraient être bloqués dès l'aube à travers le pays, et d'autres pourraient s'ajouter au fil de la journée.

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Remaniement : quels membres du gouvernement d’Élisabeth Borne vont déjà devoir le quitter ? - Ouest-France

Tout en confirmant sa confiance en Élisabeth Borne, Emmanuel Macron a annoncé samedi 25 juin 2022 qu’un « nouveau gouvernement d’action » serait dévoilé « dans les premiers jours du mois de juillet » . Plusieurs membres du premier gouvernement Borne, dévoilé le 20 mai, doivent en effet déjà se retirer, et donc être remplacés. Il s’agit de quatre femmes. Voici lesquelles et pourquoi.

Yaël Braun-Pivet, ministre des Outre-Mer

Yaël Braun-Pivet à l’Élysée, le 23 mai 2022. | LUDOVIC MARIN / AFP

Dimanche 26 juin, un décret a mis fin aux fonctions de la ministre des Outre-Mer, Yaël Braun-Pivet. Jusqu’à nouvel ordre, « les fonctions de ministre des Outre-Mer sont exercées par la Première ministre », est-il précisé dans ce décret.

Ex-présidente de la commission des Lois de l’Assemblée nationale et députée des Yvelines, Yaël Braun-Pivet devrait succéder à Richard Ferrand à la présidence de l’Assemblée. L’ex-député de la 6e circonscription du Finistère a été battu au second tour des législatives 2022 par la candidate de Nupes, Mélanie Thomin. Il doit donc laisser sa place à l’Assemblée.

Les députés votent mardi après-midi pour élire leur futur président. Outre Yaël Braun-Pivet, d’autres candidats sont déjà déclarés, comme l’ex-vice-présidente LR de l’Assemblée, Annie Genevard, ou l’élu RN Sébastien Chenu. Si la majorité absolue des suffrages exprimés n’a pas été obtenue aux deux premiers tours de scrutin, la majorité relative suffit au troisième tour, ce qui devrait garantir l’élection de Yaël Braun-Pivet.

Brigitte Bourguignon, ministre de la Santé

Brigitte Bourguignon à l’Élysée, le 7 juillet 2020, alors qu’elle venait d’être nommée ministre déléguée en charge de l’Autonomie. | BENOIT TESSIER / REUTERS

Le départ de Brigitte Bourguignon, ministre de la Santé, a été confirmé dès le 20 juin, au lendemain du second tour des législatives. « Je quitterai le gouvernement et mes fonctions de ministre de la Santé et de la Prévention », écrivait-elle ce jour-là sur son compte Twitter, « prenant acte » de sa défaite dans la 6e circonscription du Pas-de-Calais.

Traditionnellement, les ministres non-élus lors des législatives doivent démissionner. Cette règle avait déjà été appliquée par Emmanuel Macron en 2017.

La ministre a été battue par Christine Engrand, candidate RN, à 56 voix près. Brigitte Bourguignon avait alerté sur « la percée inédite de l’extrême droite ». « Le front républicain est dangereusement remis en cause. Plus que jamais, notre pays est confronté à une fracture politique qui ébranle les fondements de notre démocratie », écrivait-elle sur Twitter.

Amélie de Montchalin, ministre de la Transition écologique

Amélie de Montchalin à Matignon, le 27 mai 2022. | EMMANUEL DUNAND / AFP

Sur les 15 ministres en lice pour les législatives, la ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Amélie de Montchalin figure parmi les perdants. Candidate dans la 6e circonscription de l’Essonne, dont elle est députée sortante, elle a été devancée par le candidat de la Nupes, Jérôme Guedj. Dès le premier tour, elle était en ballotage défavorable.

Elle devra donc également quitter le gouvernement. « Je ne ferai pas partie du prochain gouvernement, comme le veut la tradition », avait-elle indiqué le soir de sa défaite.

Justine Benin, secrétaire d’État à la Mer

Justine Benin à l’Élysée, le 23 mai 2022. | LUDOVIC MARIN / AFP

Justine Benin, secrétaire d’État à la Mer et députée sortante de la 2e circonscription de la Guadeloupe, n’a pas non plus été réélue lors des dernières législatives. C’est le candidat de la Nupes, Christian Baptiste, qui a gagné sa circonscription avec 58,65 % des voix, contre 41,35 % pour la secrétaire d’État.

Il s’agit donc de la quatrième membre du gouvernement qui quittera déjà son poste lors du prochain remaniement.

Élisabeth Borne doit présenter des propositions la semaine prochaine

La cheffe de gouvernement, Élisabeth Borne, doit la semaine prochaine sonder les groupes politiques à l’Assemblée nationale sur un accord de gouvernement et présenter, en fin de semaine, des propositions à Emmanuel Macron concernant le futur gouvernement.

Ce gouvernement pourrait être rejoint par des représentants de forces politiques prêtes à coopérer avec la majorité. Celle-ci a d’ores et déjà exclu tout accord avec le Rassemblement national et la France insoumise.

Remaniement : quels membres du gouvernement d’Élisabeth Borne vont déjà devoir le quitter ?

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Plafonnement de la hausse des loyers à 3,5 % : "C'est une déception et une incompréhension", selon l'association de consommateur CLCV - franceinfo

Jean-Yves Mano, président de l'association, réclame un gel des loyers dès le 1er juillet prochain. 

Article rédigé par

Radio France

Publié

Temps de lecture : 1 min.

Le projet du gouvernement de plafonner la hausse des loyers à 3,5% pendant un an est "une déception et une incompréhension", indique dimanche 26 juin sur franceinfo Jean-Yves Mano, président de l'association CLCV (Consommation logement cadre de vie). L'association de consommateur demandait un "gel des loyers" dès le 1er juillet afin de faire face pour les ménages à l'inflation. Une solution qui aurait permise au gouvernement de "geler l'APL (aides personnalisées au logement) et d'économiser ainsi un milliard d'euros", selon Jean-Yves Mano.

Pour le président de CLCV, ce plafonnement de la hausse des loyers pendant un an plutôt que le gel des loyers montre que "le lobby des propriétaires est plus fort que celui des locataires". "C'est un compromis déséquilibré au profit des propriétaires puisque les revenus des propriétaires vont ainsi augmenter au détriment de ceux des locataires", ajoute-t-il. "Les locataires sont noyés sous les hausses des prix" alors que ces 3,5 % de hausses des loyers "feraient gagner entre 18 à 25 euros par mois aux propriétaires", déplore l'association.

Jean-Yves Mano voit dans cette proposition "une mesure qui va à l'encontre d'une recherche de consensus" à l'heure où Emmanuel Macron "doit chercher des signes positifs vis-à-vis de l'opposition pour arriver à faire passer la loi de soutien au pouvoir d'achat". Le président de l'association de consommateurs demande aux députés de l'Assemblée nationale "d'essayer de revenir sur le gel des loyers qui sera extrêmement utile aux locataires". Parallèlement, le gouvernement envisage de revaloriser les APL, de 3,5 % également, afin d'accompagner les locataires qui en ont le plus besoin. "L'APL ne couvre jamais les loyers, le reste à charge pour les locataires sera supérieur à l'évolution de l'aide", pointe Jean-Yves Mano.

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Moselle : le gouvernement prévoit de relancer une centrale à charbon à l'hiver 2022 - Le Monde

La centrale à charbon de Saint-Avold (Moselle) pourrait bien redémarrer à l’hiver 2022, « à titre conservatoire, compte tenu de la situation ukrainienne » et des tensions sur le marché de l’énergie, a confirmé, dimanche 26 juin, le ministère de la transition énergétique. « Nous nous gardons la possibilité de pouvoir faire fonctionner la centrale de Saint-Avold quelques heures de plus si nous en avons besoin », a déclaré le ministère, confirmant une information de RTL.

La décision n’est pas une surprise totale : le gouvernement n’avait pas exclu, lors de la fermeture de la centrale, le 31 mars, de la redémarrer ponctuellement pour sécuriser l’approvisionnement du pays en électricité. Ce redémarrage « s’inscrit dans le plan de fermeture », a redit le ministère, qui précise que l’engagement d’Emmanuel Macron de fermer l’ensemble des centrales à charbon en France « demeure inchangé ». « Nous resterions, dans tous les cas, en dessous de 1 % d’électricité produite par le charbon, assure le ministère, et aucun charbon russe ne serait utilisé. »

Promesse de campagne

Par conséquent, « un décret va être mis en consultation pour organiser cette possibilité d’un fonctionnement l’hiver prochain ». Il comprendra des « contreparties environnementales », car ce redémarrage doit être neutre pour l’environnement, l’exploitant s’engageant sur « des projets de reforestation par exemple », selon le ministère.

Le gouvernement prévoit aussi d’intégrer des « ajustements législatifs », au cours de l’été, dans le projet de loi portant sur le pouvoir d’achat, afin que le plan social concernant la centrale ne soit pas annulé, « ce qui montre la résolution du gouvernement à fermer définitivement cette centrale à charbon ».

Lors de sa fermeture, 87 salariés travaillaient encore dans la centrale Emile-Huchet. La moitié sont, depuis, partis en retraite. Pour assurer la production, environ 70 personnes sont nécessaires, selon son directeur, Philippe Lenglart, lequel confiait à l’Agence France-Presse, en mars, avoir l’intention, en cas de besoin, de rappeler d’anciens salariés plutôt que de recruter cet hiver.

Il n’y a qu’une seule autre centrale à charbon encore ouverte dans l’Hexagone, à Cordemais, en Loire-Atlantique. Emmanuel Macron avait promis de fermer, d’ici à 2022, ces dernières centrales à charbon, facilement mobilisables pour produire de l’électricité en cas de besoin, mais aussi très émettrices de CO2.

Le Monde avec AFP

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Appel à réduire nos consommations d'énergie : "On est en phase de déploiement d'un embargo vis-à-vis du pétrole russe", explique un spécialiste - franceinfo

"On est en phase de déploiement d'un embargo vis-à-vis du pétrole russe et on voit apparaître des tensions", explique le professeur d'économie à l'Université Paris Dauphine, et directeur du centre de Géopolitique de l'énergie et des matières premières Patrice Geoffron, dimanche 26 juin sur franceinfo. Il revient sur l’appel à réduire notre consommation d’énergie de la part des dirigeants des trois grands fournisseurs français, TotalEnergies, Engie et EDF en précisant que "ce qui se joue en ce moment, c'est une anticipation de la difficulté que nous pourrions rencontrer l'hiver prochain".

franceinfo : A priori, on est tenté de se dire que ce n'est pas dans l'intérêt des fournisseurs d'énergie d'appeler les Français à en consommer moins. C'est que le contexte est vraiment particulier ?

Patrice Geoffron : Oui, nous sommes dans une phase de guerre économique, qui est sans doute appelée à durer, et qui a comme épicentre l'énergie. Par ailleurs, des problématiques spécifiques qui sont liées à la disponibilité du parc nucléaire et à des problèmes sur l'hydroélectricité font que, quelle que soit l'énergie, on se tourne vers le gaz, l'électricité et le pétrole. On est en phase de déploiement d'un embargo vis-à-vis du pétrole russe et on voit apparaître des tensions. Ces tensions sont masquées par des boucliers tarifaires qui vont être maintenus dans l'année, mais qui, de fait, vont conduire à aller augmenter mécaniquement la dette publique de quelques dizaines de milliards d'euros.

Est-ce que l'objectif le plus immédiat pour ces trois fournisseurs d'énergie, c'est de ne pas se retrouver dans une situation où ils ne pourraient pas répondre à la demande des Français ?

Ce qui se joue en ce moment, c'est une anticipation de la difficulté que nous pourrions rencontrer l'hiver prochain en fonction de différents paramètres. Est-ce que le gaz russe aura été coupé ou non d'ici là ? Il y a de vraies raisons de le craindre aujourd'hui, bien plus qu'il y a quelques semaines. Et puis évidemment, cet horizon va dépendre des rudesses de l'hiver. Et en fonction de ces différents paramètres, on pourrait se trouver avec insuffisamment de gaz.

"La France n’est pas la plus mal placée, son portefeuille d'importation étant très diversifié. On dépend de fait assez peu du gaz russe, mais nos voisins en dépendent massivement. Et évidemment, nous allons devoir être solidaires."

Patrice Geoffron, professeur d'économie

à franceinfo

Parce qu'on ne peut pas imaginer que la France soit indemne si le gaz était coupé en Allemagne et que l'industrie allemande était à l'arrêt. Idem pour l'Italie.

Est-ce que ça peut vraiment créer une nette différence, de modifier un peu son comportement, quand on parle d'énergie et de carburant ?

Absolument, d'ailleurs, il faut bien avoir à l'esprit que nous sommes sur un continent qui s'est engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 55% en 2030. Et la France est partie prenante de cette ambition collective. Donc finalement, cette guerre ne fait qu'accélérer les nécessités de réduire nos consommations énergétiques de manière générale et nos consommations d'énergie fossile en particulier. On a vu ce que pouvait être la puissance des efforts de sobriété lors du premier choc pétrolier, et, plus proche de nous dans le temps, on a vu que la continuité de l'activité économique de Fukushima avait été assurée par des efforts drastiques et extrêmement efficaces de réduction de la demande, en particulier du côté de la population.

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samedi 25 juin 2022

Salaire des enseignants : Pap Ndiaye promet un salaire mensuel de 2 000 euros net pour les professeurs débutants en 2023 - franceinfo

Dans une interview au "Parisien", le ministre de l'Education nationale a assuré également qu'une part salariale sera "conditionnée à des tâches nouvelles".

Article rédigé par

France Télévisions

Publié Mis à jour

Temps de lecture : 1 min.

Pap Ndiaye reprend la promesse d'Emmanuel Macron et de son prédécesseur Jean-Michel Blanquer. Alors que les salaires des enseignants français sont nettement inférieurs à la moyenne dans les autres pays de l'OCDE, le nouveau ministre de l'Education nationale a déclaré dans une interview accordée au Parisien qu'à partir de 2023, les professeurs débutants gagneront au moins 2 000 euros nets par mois. "Cette première [hausse de rémunération] sera non conditionnée et s'appliquera à tous les enseignants", a-t-il déclaré. Actuellement, un professeur stagiaire (en première année d’enseignement) gagne environ 1 500 euros par mois, comme l'avait vérifié TF1 en janvier dernier, alors qu'un titulaire, touche 1 800 par mois, lors de sa première année. 

Cette annonce intervient alors que Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, principal syndicat des enseignants du second degré, a prévenu au début du mois de juin que l'Education nationale était "quasiment dans un état d'urgence", en raison du manque de professeurs pour la rentrée prochaine. "Il n'y aura pas, contrairement au mantra ministériel, un professeur devant chaque classe", a-t-elle avancé sur France Inter. La raison de ce manque ? Les salaires pas assez attractifs.

"Quand un enseignant commence, il gagne 1,14 fois le Smic. Dans les années 80, il gagnait 2,2 fois le Smic."

Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU

à France Inter

Le ministre a également évoqué la mise en place d'une "part salariale conditionnée à des tâches nouvelles". "Il s’agit de mieux rémunérer les enseignants, et d’ajouter un bonus pour ceux qui voudront aller plus loin", a-t-il précisé, sans donner plus de détails, expliquant que des discussions auraient lieu avec les organisations syndicales et que l'enveloppe budgétaire à caler.

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Macron confirme Borne comme première ministre et lui demande de former un gouvernement pour «début juillet» - Le Figaro

Ce gouvernement pourra être rejoint par des représentants de forces politiques prêtes à coopérer avec la majorité, à l'exception du RN et de LFI.

Emmanuel Macron a «confirmé» samedi sa confiance à Élisabeth Borne et chargé la Première ministre de conduire de nouvelles consultations des groupes parlementaires afin de former un «gouvernement d'action» pour «début juillet», a-t-il annoncé dans un entretien à l'AFP. «Voyant à la fois les refus et les disponibilités» qui se sont exprimés lors des premiers échanges avec les forces politiques, «j'ai décidé aujourd'hui de confirmer ma confiance à Élisabeth Borne», a expliqué le chef de l'État alors que le sort de la cheffe du gouvernement faisait l'objet de spéculations depuis l'allocution présidentielle de mercredi.

Le président de la République, qui s'est entretenu avec la cheffe du gouvernement samedi, a annoncé qu'il l'avait chargée durant la semaine prochaine de sonder les groupes politiques à l'Assemblée nationale sur un «accord de gouvernement», leur participation même à un gouvernement, leur position sur un vote de confiance à Élisabeth Borne le 5 juillet, et aussi sur le vote du budget de l'État à l'automne prochain.

Un gouvernement élargi

«À mon retour du G7 et de l'Otan (qui se tient jusqu'à jeudi, NDLR), la Première ministre me soumettra des propositions pour une feuille de route pour le gouvernement de la France sur les prochains mois et les prochaines années, et également pour la composition d'un nouveau gouvernement d'action au service de la France que nous mettrons en place dans les premiers jours du mois de juillet», a-t-il ajouté. Ce gouvernement pourra être rejoint par des représentants de forces politiques prêtes à coopérer avec la majorité. «J'ai confiance dans notre capacité collective à y arriver. J'ai confiance dans la capacité de la Première ministre à les faire émerger. J'ai confiance dans l'esprit de responsabilité des forces de gouvernement», a assuré le chef de l'État.

Reprenant la parole entre deux étapes de son marathon diplomatique qui le mène dimanche en Allemagne pour le G7 puis mardi à Madrid pour le sommet de l'Otan, Emmanuel Macron précise que «la base de ces discussions» avec la Première ministre sera le «cadre du projet présidentiel et de celui de la majorité présidentielle qui pourra être amendé ou enrichi». Et ce, avec pour ligne rouge de n'augmenter «ni les impôts ni la dette».

Malgré son revers aux élections législatives, Emmanuel Macron n'a pas renoncé à sa réforme des retraites visant à «travailler plus longtemps comme le font tous nos voisins, en tenant compte des conditions de travail et donc des règles de pénibilité, en prenant en compte les carrières longues». C'est, avec la réforme vers le plein-emploi, «les deux grandes réformes que nous devons conduire dans la concertation, sans totem ni tabou, mais en gardant un cap d'ambition». Le chef de l'État, à la recherche de renforts après avoir perdu dimanche dernier la majorité absolue à l'Assemblée, a toutefois écarté la possibilité d'un accord avec le RN et LFI.

Les alliés possibles, «ce sera des communistes aux LR. Les Français ont accordé une légitimité aux députés RN et LFI et ces partis ont une formation politique. Je ne confonds pas les extrêmes mais par leur expression, leur positionnement - j'ai toujours été clair sur ce sujet -, ces formations ne s'inscrivent pas comme des partis de gouvernement».

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Montpellier : à quelques heures de la marche, la Gay Pride s'organise dans l'appréhension et ouvre les portes - Midi Libre

Pour sa 27e marche, l'association Fierté Montpellier Pride a souhaité mettre l'accent sur le genre. 

"On attend 10 000 à 15 000 personnes, comme les dernières éditions." Chez Fierté Montpellier Pride, la pression monte d'un cran. Ce vendredi 24 juin, au Village associatif, au Peyrou, c'est l'effervescence pour le lancement de la Gay Pride, qui partira demain à 15 h. "On reçoit des messages de personnes qui viennent de toute la France, on accueille Romain Brau et Olivia Ciappa (acteur et photographe engagés LGBTQIA+, NDLR), les parrain et marraine de l'édition, il faut qu'on aille chercher les artistes pour demain soir", énumère Lucie, vice-présidente de l'association. 

La liste des préparatifs est longue : chars, musique, réservations d'hôtels, mise en place de la grande scène... Mais ce matin, c'est à un tout autre imprévu que Lucie et les autres bénévoles ont dû réagir rapidement. "En cinq minutes, le ciel s'est couvert et on a eu droit à un torrent de pluie." Heureusement, pas de victimes à déplorer, si ce n'est quelques pizzas. 

Et alors que le compte à rebours a commencé, d'autres inquiétudes, liées cette fois-ci à la sécurité de la marche, occupent l'esprit de Lucie. "C'est ma deuxième marche à Montpellier, je sais que d'habitude ça se passe bien, à part quelques bobos dans l'euphorie. Mais le phénomène des piqûres nous préoccupe un peu, nous serons très nombreux."

Les piqûres inquiètent

Une peur amplifiée par "les possibles violences", qui risqueraient de survenir, même en marge de la manifestation. "Je sais qu'ils ont eu des problèmes à Bordeaux, de violences homophobes à cause de certains groupes bien repérés. On m'a dit qu'ils n'étaient pas sur Montpellier, mais on se méfie toujours", poursuit la vice-présidente. Des interrogations qui ne sauraient ternir la joie de l'instant. "On va marcher fièrement, pour tous ceux qui se sont battus, ceux qui ont été victimes de violences et qui le sont toujours. Avec la police et la Croix Rouge, tout devrait bien se passer."

Pour cette 27e marche, et pour son grand retour au mois de juin, celle de l'année dernière ayant été décalée au mois de septembre, Fierté Montpellier Pride a élaboré un thème, autour du slogan Invisible n'est pas mon genre. L'occasion de mettre en avant les personnes transgenres et intersexes. "Elles subissent encore de nombreuses discriminations, nous voulons que les choses changent, en commençant par le sport notamment." 

Et pour prévenir et agir sur ces discriminations quotidiennes, une dizaine d'associations ont rejoint les jardins du Peyrou dans le Village mis en place sur les deux jours de l'événement. "Nous sommes là, si certains Montpelliérains rencontrent des problèmes sur leur lieu de travail, discrimination, harcèlement, affirme Rémi, qui tient le stand syndical de la Cfdt. Même pour ceux qui ne sont pas concernés par l'homophobie."

Plus loin, Bastien, de l'association nationale Aides, accueille les premiers participants face au van de dépistage. "On vient pour faire de la prévention sur le Sida, et il est même possible, pour ceux qui le souhaitent, de se faire dépister directement sur place." Alors que les premiers marcheurs arrivent déjà pour faire la fête, la journée de samedi promet d'être riche en couleurs, comme chaque année. 

Une journée animée et colorée !

Si les animations ont déjà commencé vendredi soir, elles se poursuivent toute la journée du samedi, sous les couleurs du Rainbow Flag. À partir de midi, tous les participants pourront se rendre au Village associatif, toujours au Peyrou. À 15 h, les organisateurs prendront la parole sur la grande estrade au bout des jardins et la marche des fiertés débutera à 15 h 30. Elle descendra les rues Foch et de la Loge pour arriver sur la Comédie, avant de repartir direction le Peyrou par Bd Bonne Nouvelle, Bd Louis Blanc, Bd Pasteur et Bd Henri IV. La journée se cloturera par l’Apéro Pride, le tout en musique, jusqu’à minuit.

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vendredi 24 juin 2022

ENS, Supélec, Polytechnique : plusieurs enquêtes pour viol ouvertes sur le campus de Saclay - Le Monde

Levée « l’omerta qui régnait sur le campus » de Saclay : plusieurs enquêtes ont récemment été ouvertes pour viol au sein de prestigieux établissements tels que l’Ecole normale supérieure, Polytechnique et CentraleSupélec, au sud de Paris. Le parquet d’Evry (Essonne) a fait savoir, vendredi 24 juin, à l’Agence France-Presse (AFP) avoir ouvert plusieurs enquêtes pour viol dans quatre grandes écoles situées sur le plateau de Saclay, en Essonne au sud de Paris, après avoir reçu « plusieurs plaintes ».

« La parole s’est libérée » dans « des lieux clos où il était difficile de parler et de se faire entendre, car il fallait préserver la réputation des établissements », s’est félicitée la procureure de la République Caroline Nisand, qui a ouvert des enquêtes à CentraleSupélec, l’Ecole normale supérieure (ENS), Polytechnique et à l’Institut d’optique. Parmi ces enquêtes pour viol, trois ont été confiées à des juges : une à CentraleSupélec et deux à l’ENS.

Les plaignantes sont toutes des étudiantes, qui dénoncent des faits récents ayant eu lieu au cours des dernières années, et les soupçons portent sur d’autres étudiants : il n’y a pas, « à cette heure, de rapport d’autorité » entre les plaignantes et les suspects, précise la procureure. La magistrate a souligné « une dynamique » de libération de la parole qui a contribué à « briser l’autocensure » et à « lever l’omerta qui régnait sur le campus » de Saclay, situé en banlieue parisienne. « Il est encourageant que les victimes osent parler et porter plainte. C’est à la justice de faire son travail », a commenté auprès de l’AFP la prestigieuse Ecole Polytechnique surnommée en France l’« X ».

Onde de choc

La magistrate estime que la parole a pu se libérer à partir de la diffusion d’un questionnaire interne de l’école d’ingénieurs CentraleSupélec, qui avait révélé une centaine de faits de harcèlement sexuel, d’agression sexuelle et de viol sur l’année universitaire. Les résultats de cette enquête interne avaient été signalés par la direction de l’école à la procureure d’Evry, qui avait alors ouvert une enquête préliminaire en octobre 2021 et s’était rendue dans l’établissement pour échanger avec les étudiants réunis dans un amphithéâtre comble, accompagnée des gendarmes. « Les résultats de cette enquête nous ont sidérés », avait déclaré le directeur de l’école. « Si nous sommes engagés de longue date dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, nous étions loin d’en prendre l’exacte mesure », avait-il ajouté.

Désormais, deux enquêtes sont en cours à CentraleSupélec, à la suite de deux plaintes pour viol : une dirigée par le parquet et l’autre confiée à un juge d’instruction. Des révélations similaires avaient marqué Polytechnique, où la direction « sous le choc », avait signalé à la justice les résultats d’un questionnaire interne. D’après ce questionnaire, une étudiante sondée sur quatre disait avoir été victime d’agression sexuelle dans sa scolarité et onze élèves disaient avoir été victimes de viol ou de tentative de viol. Le parquet avait ouvert, en avril, une enquête.

A ce jour, le parquet d’Evry compte trois enquêtes préliminaires en cours, à la suite de deux plaintes pour viol à Polytechnique et d’un signalement. Deux enquêtes à l’Ecole normale supérieure (ENS) ont aussi été confiées, début juin, à des juges pour viol et agression sexuelle, à la suite de deux plaintes. Une enquête préliminaire est en cours à l’Institut d’optique pour viol et agression sexuelle.

Le Monde avec AFP

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Chrysoula Zacharopoulou : la secrétaire d'Etat juge «inacceptables» les accusations de viols la visant - CNEWS

Visée par des accusations de viols, la secrétaire d'Etat au Développement Chrysoula Zacharopoulou a réagi ce vendredi 24 juin, les jugeant «inacceptables».

Sa réaction était très attendue. La secrétaire d'Etat au Développement,à la Francophonie et aux Partenariats internationaux, Chrysoula Zacharopoulou, visée par des accusations de viols, s'est défendue ce vendredi après-midi, les jugeant «inacceptables».

«Les accusations graves à mon encontre, portant sur des examens cliniques médicaux réalisés afin de diagnostiquer et de soigner la maladie de mes patientes, sont inacceptables et révoltantes», a-t-elle déclaré dans un communiqué transmis par son avocat.

«Choquée et profondément blessée»

Chrysoula Zacharopoulou, gynécologue de 46 ans spécialiste réputée de l'endométriose, est visée par deux plaintes pour viol et une troisième plainte pour violences sans incapacité de travail par personne chargée d'une mission de service public.

Disant avoir appris l'existence de ces plaintes par «voie de presse», elle s'est avouée encore «choquée et profondément blessée» et a assuré n'avoir «jamais imposé le moindre examen à aucune de mes patientes sans leur consentement». «Je n'ai pas connaissance du contenu de ces plaintes, dont je souligne qu'elles ont été déposées dans les jours qui ont suivi ma nomination au gouvernement et qui concernent des consultations qui seraient intervenues il y a plusieurs années», a-t-elle encore souligné, selon le communiqué.

Dans cette affaire, le parquet de Paris a ouvert une enquête, le 27 mai, après le dépôt de deux plaintes pour viol contre la secrétaire d’Etat au Développement, à la Francophonie et aux Partenariats internationaux. Selon l'hebdomadaire Marianne, qui a révélé l'information, les faits reprochés auraient été commis dans le cadre de sa profession de gynécologue.

Une troisième plainte pour violences a été déposée jeudi, selon le parquet de Paris, sollicité par l'AFP. Les faits dénoncés se seraient produits lors d’un rendez-vous en 2018, pour soigner l’endométriose d’une patiente.

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Loi immigration : le président des Républicains dénonce "un hold-up démocratique" du Conseil constitutionnel - franceinfo

>> Ce direct est désormais terminé. La droite gronde. Le président des Républicains Éric Ciotti a dénoncé vendredi 26 janvier "...