mercredi 31 août 2022

Protocole Covid, sport… Voici les nouveautés qui attendent les élèves lors de la rentrée scolaire - Ouest-France

L’heure de la rentrée a sonné pour les 12 118 300 élèves que compte la France. Ce jeudi 1er septembre 2022, ces derniers vont en effet retrouver les classes des écoles, collèges et lycées. Et y constater que quelques nouveautés les y attendent. Les voici.

Un protocole Covid très allégé

Alors que l’épidémie de coronavirus reste à des niveaux stables et non inquiétants, le protocole Covid-19 adopté dans les établissements scolaires pour cette rentrée est très léger.

« Sur la recommandation des autorités sanitaires, le niveau socle est retenu à compter de la rentrée scolaire pour l’ensemble du territoire national », explique ainsi le ministère de l’Éducation nationale sur son site internet.

Concrètement, tous les élèves seront donc accueillis en présentiel et sans port du masque. Il n’y a aucune restriction pour les activités physiques ou sportives, y compris celles organisées à l’intérieur. Les élèves pourront également se mélanger entre groupes.

Lire aussi : Rentrée scolaire. Face au Covid-19, quel sera le protocole sanitaire dans les écoles cette année ?

Le retour des maths en 1e

Les maths ne faisaient plus partie du tronc commun en première et en terminale depuis la réforme du lycée de 2019. Mais face à des protestations, les maths seront désormais proposées comme un enseignement spécifique ​intégré à l’enseignement scientifique présent dans le tronc commun.

Lire aussi : Retour des maths en première : les élèves auront le choix, mais…

Ce qui ne signifie pas pour autant que tous les élèves de première auront des cours de maths : il faut que les élèves choisissent de suivre ces cours. « Ce n’est pas un succès exceptionnel, notamment parce que ça s’est fait tardivement », avait reconnu le ministre de l’Éducation, interrogé par Libération .

Des évaluations en CM1 et en 4e

Alors que, depuis 2018, les CP, CE1, sixièmes et secondes étaient concernées par des évaluations nationales destinées à évaluer leur niveau, d’autres niveaux seront concernés cette année.

En effet, à la mi-septembre, des CM1 et quatrième expérimenteront ces tests pour évaluer leurs connaissances.

Des 5e découvriront les métiers

Les élèves de cinquième pourront faire des mini-stages ou des visites pour découvrir une entreprise, afin de parfaire leurs connaissances de différents métiers, et ce dans le but d’améliorer leur orientation future.

Lire aussi : Rentrée scolaire : des « mini-stages » possibles dès la 5e pour découvrir des métiers

Cette découverte sera faite à l’occasion de « demi-journées avenir ». « Il s’agira ici d’une découverte des métiers. Trop d’élèves en méconnaissent la diversité, que ce soient des métiers intellectuels, d’artisanat, sportifs, ou culturels. Ces demi-journées permettront de casser certains stéréotypes et d’ouvrir les horizons des élèves ainsi que de leurs familles », expliquait à Ouest-France fin août Carole Grandjean, ministre déléguée à l’Enseignement et à la Formation professionnels.

Ces activités prendront « la forme de visites d’entreprises, de mini-stages, de rencontres avec des professionnels de différents secteurs d’activité […] », selon la circulaire de rentrée 2022.

D’avantage de sport

Les six millions d’élèves du primaire devront désormais pratiquer 30 minutes de sport chaque jour à l’école, conformément à une promesse d’Emmanuel Macron. Cette séance de sport aura lieu dans l’établissement scolaire, dans la cour, sous un préau ou dans une salle dédiée.

Mais cette séance de sport quotidienne aura-t-elle bien lieu ? De nombreux syndicats ont dénoncé une impréparation et craignent que cette volonté passe à la trappe.

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INFO EUROPE 1 - Iquioussen : le Maroc suspend le laissez-passer consulaire permettant son expulsion - Europe 1

Service PJ d'Europe 1 , modifié à

INFO EUROPE 1

Le Maroc a suspendu hier soir, essentiellement pour des raisons de politique intérieure, le laissez-passer consulaire permettant son expulsion. Europe 1 a appris l’information auprès de plusieurs sources à Rabat. Conséquences : s’il est arrêté, Iquioussen ne peut plus être expulsé pour le moment, même si selon plusieurs sources policières françaises, les discussions se poursuivent entre la France et le Maroc. Le laissez-passer consulaire, sésame indispensable pour expulser un étranger en situation irrégulière, a été délivré le 1er août 2022. Il a une validité de 60 jours.

Une expulsion qui ne pourra pas être immédiate

Si le prédicateur est interpellé en France ou s’il est remis aux autorités françaises, il ne pourra pas être expulsé pour le moment. Concrètement, dès son interpellation, l’imam sera placé en Centre de rétention administrative, pendant une durée de 90 jours maximum. Une période pendant laquelle la France cherchera vraisemblablement à faire lever la suspension du laissez-passer consulaire.

Contacté, l'entourage de Gérald Darmanin s'est exprimé : "Il serait incompréhensible que ce document qui n'a d'autre fonction que d'officialiser la reconnaissance par le Maroc de la nationalité de Hassan Iquioussen soit suspendu. Comment peut-on reconnaître la nationalité d'un de ses ressortissants un jour et ne plus la reconnaître le lendemain ?"

L'imam toujours en fuite

Depuis l'annonce de son expulsion validée par le Conseil d'État mardi, l'imam Hassan Iquioussen s'est fait la malle et est aujourd'hui en cavale. La police française a la conviction qu'il se trouve en Belgique. Dès mardi, le correspondant d'Europe 1 a pu constater, au pied de sa porte, que l'imam n'était plus là. Immédiatement après, le préfet du Nord et des Hauts-de-France Georges-François Leclerc, l’artisan de cette procédure d’expulsion extrêmement bien ficelée dans sa partie administrative, a fait un article 40, pour ce qu’on appelle une "soustraction à l’expulsion".

La police judiciaire a été saisie et l'imam figure désormais dans le fichier des personnes recherchées, le "FPR". La police belge est également à ses trousses. Si Hassan Iquioussen est arrêté en Belgique, la France lancera une commission rogatoire internationale ou un mandat d'arrêt européen pour le récupérer. Les deux pays ont l’habitude de travailler ensemble, la procédure pourrait donc être rapide. Qu'il soit arrêté en France ou en Belgique, l'imam devrait être expulsé peu de temps après vers le Maroc, plus précisément à Casablanca, depuis l'aéroport de Paris Charles-de-Gaulle.

Plusieurs questions restent néanmoins en suspens, notamment depuis combien de temps Hassan Iquioussen a-t-il fui son domicile ? Plusieurs sources avancent un départ il y a quelques semaines, tout en laissant son téléphone portable chez lui. Cela signifierait que le fugitif faisait peut-être l'objet d'une surveillance technique de son téléphone mais que la surveillance physique, s’il y en a eu une, n’était pas sans failles.

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Remise sur le carburant, prestations sociales, assurance-emprunteur... Ce qui change le 1er septembre 2022 - Le Figaro

Avec la rentrée vient son traditionnel lot de changements, parmi lesquels plusieurs mesures en faveur du pouvoir d'achat.

À compter du 1er septembre 2022, plusieurs nouvelles mesures entrent légalement en vigueur ou sont mises à jour. Des changements qui s'inscrivent notamment dans un contexte de forte inflation et de nécessité de préservation du pouvoir d'achat des Français. Voici les principaux :

La remise sur le carburant passe à 30 centimes

Bonne nouvelle pour ceux qui utilisent beaucoup leur voiture. La remise sur le prix des carburants passe de 18 à 30 centimes d'euro (TTC) par litre à partir du 1er septembre 2022. Elle reviendra ensuite à 10 centimes d'euro par litre du 1er novembre au 31 décembre 2022, date jusqu'à laquelle la remise a été prolongée. Cette remise concerne tous les types de carburant.

Suppression de la redevance audiovisuelle

Autre nouveauté prévue par la loi pouvoir d'achat, la suppression de la redevance audiovisuelle, d'un montant de 138 euros et payée jusqu'ici par près de 23 millions de Français chaque année. Si vous êtes totalement exonéré de taxe d'habitation sur votre résidence principale et mensualisé uniquement pour la redevance télé, vous serez automatiquement remboursé en septembre par virement bancaire des sommes prélevées cette année. Si vous faites partie des Français qui payent encore la taxe d'habitation sur votre résidence principale, la somme de la redevance télé vous sera restituée soit par virement au mois d'octobre, soit en diminuant les mensualités qui vous sont prélevées au titre de la taxe d'habitation. Pour ceux qui ne payaient pas la redevance, rien ne change, il n'y a aucune démarche à faire.

Changement d'assurance-emprunteur

À partir du 1er septembre, la possibilité de résilier et de changer sans frais à tout moment d'assurance emprunteur s'appliquera à tous les contrats en cours à cette date, et plus seulement aux prêts signés après le 1er juin 2022 comme le prévoyait la loi du 28 février 2022.

Ouverture des demandes de bourse

Le 1er septembre, et jusqu'au 20 octobre, s'ouvre la deuxième campagne de demande de bourse de lycée pour les collégiens qui entre au lycée à la prochaine rentrée, ainsi que les lycéens qui ne sont pas encore boursiers et qui ont besoin d'une aide financière. Les bourses étudiantes connaîtront également une revalorisation de 4 % à la rentrée universitaire.

Revalorisation des prestations sociales et familiales

Les aides versées par la CAF vont également bénéficier d'une revalorisation de 4% à la rentrée. C'est le cas de la Prime d'activité, du Revenu de Solidarité Active (RSA), du Revenu de Solidarité (RSO), de l'Allocation aux Adultes Handicapés (AAH), des allocations familiales (mensuel), du complément familial (mensuel), de la Prime à la naissance ou à l'adoption, de l'Allocation d'Éducation de l'Enfant Handicapé (AEEH), de l'Allocation de soutien familial (Asf), du Complément de libre choix du Mode de Garde (CMG), de la Prestation Partagée d'Éducation de l'enfant (PreParE), de l'Allocation de Rentrée Scolaire (ARS), de l'Allocation journalière du proche aidant (Ajpa) ou encore de l'allocation forfaitaire en cas de décès de l'enfant.

Accès aux origines facilité pour les enfants issus de PMA

Si vous souhaitez donner vos gamètes (spermatozoïdes et ovocytes) ou votre embryon prochainement, sachez qu'à partir de ce jeudi, vous devrez préalablement consentir à ce que votre identité (nom, prénom, date de naissance) et certaines autres données personnelles (âge et état général au moment du don, situation familiale et professionnelle, caractéristiques physiques, motivations du don) soient accessibles aux enfants issus de ce don si ces derniers en font la demande une fois majeurs. Pour les dons antérieurs au 1er septembre, cela est à leur discrétion, si le donneur le souhaite, il restera anonyme.

Une échéance pour la parité hommes-femmes

Du côté des entreprises, celles comptant moins de 50 salariés et dont l'index de l'égalité homme-femme de 2021 n'a pas obtenu une note suffisante auront jusqu'au 1er septembre pour publier leurs «objectifs de progression et le cas échéant des mesures correctives et de rattrapage salarial». Le 1er septembre sera aussi la deadline pour les entreprises qui comptent plus de 1000 salariés depuis trois ans pour publier les éventuels écarts de représentation hommes-femmes qu'il y aurait parmi leurs dirigeants.

Lancement de «Oui pub»

Ceux dont la boîte aux lettres déborde de prospectus, qu'ils ne liront probablement jamais, seront ravis d'apprendre l'arrivée du dispositif «Oui pub» dans 13 communes et collectivités de communes dès le premier 1er septembre. Mesure du projet de loi Climat et résilience, ce nouvel autocollant vient remplacer celui qui comporte la mention «Stop pub», en place depuis 2004. Un changement de paradigme donc, puisque la présence de ce badge sera maintenant obligatoire pour signifier explicitement votre approbation de la publicité papier. Qui ne dit mot ne consent plus désormais...

Et au cours du mois...

Le «1er octobre au plus tard», le plafond journalier des tickets-restaurants passera de 19 à 25 euros. Il s'agit d'une mesure adoptée le 4 août dernier dans le cadre de la loi en soutien au pouvoir d'achat. Cette augmentation s'appliquera dans les restaurants ainsi que pour les achats alimentaires en magasin et en supermarchés.

Le 15 septembre, la prime exceptionnelle de rentrée, d'un montant de 100 euros (auxquels s'ajoutent 50 euros par enfants à charge), sera versée à 11 millions de foyers. Cette aide s'adresse aux personnes aux revenus modestes, aux étudiants boursiers, aux personnes âgées précaires et enfin aux Français percevant des APL (Aides personnalisées au logement).

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Jordan Bardella officialise sa candidature à la tête du Rassemblement national - Le Monde

Réunion publique du RN, avec Jordan Bardella, à l'hippodrome de Cavaillon à l'occasion des élections législatives, une pause à la buvette, le 4 juin 2022.

Le président par intérim du Rassemblement national, Jordan Bardella, a officialisé sa candidature à la tête du parti dans une lettre aux adhérents postée mercredi 31 août sur Twitter.

« Candidat à cette éminente fonction, je me permets de solliciter votre confiance pour poursuivre le chemin victorieux que nous avons emprunté derrière Marine », affirme-t-il dans cette lettre de deux pages.

Jordan Bardella, fidèle lieutenant de Marine Le Pen, assure l’intérim à la tête du mouvement depuis septembre 2021, lorsque celle-ci était entrée en campagne pour l’élection présidentielle. A 27 ans, il fait figure de favori face au maire de Perpignan, Louis Aliot, pour cette élection, qui aura lieu pendant tout le mois d’octobre.

« Présider notre mouvement exige une vision haute et une disponibilité totale, mais aussi une solide connaissance de l’appareil et de ses cadres », ajoute M. Bardella dans sa lettre, en soulignant qu’avec 89 députés « les Français nous ont installés aux portes du pouvoir ». « Je suis candidat pour que nous demeurions cette grande force cohérente, populaire, méritocratique » et « enracinée dans les territoires », ajoute-t-il.

Le Monde avec AFP

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Syndrome du bébé secoué : le nombre de cas a doublé en région parisienne pendant le Covid - Le Monde

Le nombre de cas de bébés secoués a explosé en région parisienne pendant la crise du Covid-19 : c’est ce que révèle une étude menée par les équipes de recherche de l’hôpital Necker-Enfants malades de l’AP-HP, et de l’université Paris Cité, associées à une équipe de l’Inserm publiée, mardi 30 août, dans la revue JAMA Network Open.

Ces chercheurs ont analysé l’évolution de l’incidence et de la gravité du syndrome du bébé secoué (SBS) chez les nourrissons de la région Ile-de-France, au cours des deux premières années de la pandémie de Covid-19 (la période 2020-2021) par rapport à la période prépandémique (la période 2017-2019).

Le SBS est la forme la plus grave de maltraitance et de négligence envers les enfants et la cause la plus fréquente de décès traumatique chez les nourrissons dans les pays à hauts revenus. Néanmoins, les signes cliniques qui permettent d’établir cette forme de maltraitance font débat. Des parents accusés et des spécialistes dénoncent des failles dans l’expertise.

Les formes non létales du SBS sont associées à une morbidité sévère à long terme telle que des troubles neurodéveloppementaux (épilepsie, déficiences motrices et visuelles, troubles du langage, déficience intellectuelle et anomalies du comportement) entraînant un handicap à vie. En tout, 99 nourrissons atteints de SBS ont été inclus dans l’étude.

Pour tous ces bébés, les signes de gravité des violences infligées étaient très fréquents : 87 % avaient une rupture des veines ponts (qui relient le cerveau à la paroi interne du crâne), 75 % des hémorragies rétiniennes, 32 % des fractures, 26 % un état de mal épileptique, et 13 % sont morts. Par rapport à la période prépandémique (2017-2019), l’incidence de SBS est restée stable en 2020, puis a doublé en 2021, révèle l’étude.

Risque perçu par la communauté scientifique, médicale et sociale

Des inquiétudes avaient été exprimées très tôt par la communauté scientifique, médicale et sociale sur un risque d’« explosion » de l’incidence de la maltraitance et des négligences envers les enfants, notamment le SBS, à la suite de la pandémie de Covid-19 et aux mesures de confinement, rappellent les auteurs de l’étude.

Pour les équipes de recherche, le fait que cette augmentation massive de SBS ne se soit pas produite pendant la première année de la pandémie où les mesures de confinement et d’atténuation étaient maximales, mais pendant la deuxième année, pourrait s’expliquer par une accumulation de la détresse psychosociale.

Le Monde avec AFP

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mardi 30 août 2022

Crise de l’énergie : Un conseil de défense se réunira vendredi autour d’Emmanuel Macron - 20 Minutes

L’hiver s’annonce rude en raison du manque de gaz et électricité. Pour faire le bilan de la situation et prévoir les risques, le président Emmanuel Macron réunira vendredi un Conseil de défense consacré à la question, a indiqué mardi l’Elysée, confirmant des informations de presse. « L’approvisionnement en gaz et en électricité étant un intérêt vital pour le pays, le Conseil de défense et de sécurité nationale (SDSN) aura pour objectif de faire le point sur la situation ainsi que sur les scénarios envisagés pour se préparer à tous les cas de figure cet automne et cet hiver », a expliqué à l’AFP un conseiller de l’Elysée.

Les flux de gaz en provenance de Russie se sont taris et les Européens se préparent à un possible arrêt total, en rétorsion aux sanctions prises contre Moscou depuis l’invasion de l’Ukraine. Engie a annoncé que le russe Gazprom réduit encore ses livraisons de gaz auprès de lui dès ce mardi.

Situation tendue

La situation est également tendue du côté de l’électricité, en raison de l’indisponibilité d’une partie du parc nucléaire​, notamment pour des problèmes de corrosion.

La Première ministre Elisabeth Borne a exhorté lundi les entreprises à agir pour améliorer leur sobriété énergétique, faute de quoi elles seraient les « premières touchées » par des mesures de « rationnement » dans les prochains mois.

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Le Conseil d'État donne son feu vert à l'expulsion de l'imam Iquioussen - Le Figaro

La haute juridiction a reconnu son comportement antirépublicain, «antisémite» et «hostile aux femmes».

«Une grande victoire pour la République. » C'est en ces termes que le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a salué la décision du juge des référés du Conseil d'État qui, mardi, a jugé « justifiée » l'expulsion - pour ses propos antisémites et hostiles aux femmes - de Hassan Iquioussen, figure connue de la mouvance des Frères musulmans.

Ce faisant, le Conseil a annulé l'ordonnance par laquelle, le 5 août dernier, le tribunal administratif de Paris avait suspendu cette expulsion. Le tribunal avait alors certes reconnu que l'intéressé avait tenu des « propos rétrogrades sur la place de la femme dans la société française » mais que son expulsion serait« une atteinte grave et manifestement disproportionnée à son droit à mener une vie privée et familiale ». Le tribunal administratif avait aussi écarté des propos antisémites, antirépublicains ou encore complotistes.

Le Conseil d'État note pour sa part que « plusieurs motifs retenus par le ministre pour expulser M. Iquioussen, notamment la remise en cause de la réalité des attentats terroristes et son rejet des lois de la République au profit de la loi islamique, n'étaient pas, en l'état du dossier, de nature à justifier une décision d'expulsion ». Mais il estime que «M. Iquioussen tenait un discours systématique sur l'infériorité de la femme, théorisant sa soumission à l'homme et impliquant que les femmes ne puissent bénéficier des mêmes libertés ou des mêmes droits que les hommes, dans des vidéos toujours disponibles sur internet, dont les dernières ont été réalisées en 2021. »

«Un État de droit affaibli»

Et sur l'antisémitisme, il juge que « l'instruction établissait que M. Iquioussen avait développé depuis plusieurs années, à l'occasion de nombreuses conférences et discours relayés par les réseaux sociaux à un public large, un discours antisémite pour lequel il n'a présenté ses “excuses” en 2004 et condamné l'antisémitisme en 2015 qu'en réaction à l'émotion que ses propos avaient suscitée et sans réfuter de manière explicite ces propos. En outre, des propos à caractère antisémite ont été réitérés après ses “excuses” de 2004 et les vidéos relayant ses propos antisémites sont restées en ligne jusqu'à une date récente sans que M. Iquioussen n'ait cherché à en faire cesser la diffusion». Quant à la vie privée et familiale, le Conseil a rappelé que les enfants du prédicateur étaient majeurs et que sa femme marocaine pouvait le visiter ou le rejoindre.

Avocate de Hassan Iquioussen, Me Lucie Simon a déploré « un État de droit affaibli » et « un contexte alarmant de pression de l'exécutif sur le judiciaire ». Et rappelé que le tribunal administratif était aussi saisi d'une demande d'annulation de l'expulsion, qui sera prochainement débattue. Reste que la décision du Conseil d'État constitue un succès pour la place Beauvau. Et un message clair adressé à la mouvance islamiste, un an après l'adoption de la loi confortant le respect des principes de la République et près de deux ans après l'assassinat de Samuel Paty.


À VOIR AUSSI - Qui est Hassan Iquioussen, l'imam que Gérald Darmanin souhaite expulser ?

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Emmanuel Macron réunira un conseil de défense consacré à l'énergie vendredi - Le Monde

Le président de la République, Emmanuel Macron, réunira vendredi un conseil de défense consacré à l’approvisionnement en gaz et en électricité de la France, a fait savoir l’Elysée, mardi 30 août, confirmant une information de Franceinfo.

« L’approvisionnement en gaz et en électricité étant un intérêt vital pour le pays, le conseil de défense et de sécurité nationale aura pour objectif de faire le point sur la situation ainsi que sur les scénarios envisagés pour se préparer à tous les cas de figure cet automne et cet hiver », a expliqué à l’Agence France-Presse un conseiller de l’Elysée.

« On ne peut pas parler de gaz et de crise énergétique sans parler de la Russie et de la guerre en Ukraine, ce qui veut dire qu’il y a des sujets de l’ordre de la sécurité nationale et à haute valeur stratégique », a plaidé, mardi sur Franceinfo, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, pour justifier le recours à ce dispositif où les délibérations sont tenues secrètes. « Ne voyez pas ça comme un comme une enceinte secrète, c’est vraiment un travail collégial, collectif », a-t-il ajouté, en précisant avoir participé à de nombreux conseils de défense sanitaire en tant que ministre de la santé.

Les conseils de défense déjà utilisés lors de la crise du Covid-19

« L’heure est venue de changer un certain nombre de nos habitudes, a par ailleurs averti M. Véran. Il va y avoir une étape importante pour les Français [avec] notre feuille de route de sobriété énergétique présentée par la première ministre au tout début de l’automne, vraisemblablement fin septembre, début octobre. » « Il y aura aussi une campagne de communication grand public qui permettra à chacune et chacun de s’approprier des outils assez simples, assez basiques, qui permettent d’avoir un véritable impact », a-t-il ajouté.

Initialement réservés aux sujets de défense, ces conseils avaient été utilisés à de nombreuses reprises par le chef de l’Etat lors de la crise du Covid-19, provoquant des critiques de la part des oppositions politiques sur son exercice solitaire du pouvoir.

« Un conseil de défense énergie, pour moi, c’est le secret. Le conseil des ministres, je vois ce que c’est ; l’Assemblée, je vois ce que c’est ; le Sénat, je vois ce que c’est, c’est prévu dans la Constitution. Le conseil de défense, ça n’existe pas », a critiqué mardi sur LCI le secrétaire national d’Europe Ecologie-Les Verts, Julien Bayou.

Les flux de gaz en provenance de Russie se sont taris et les Européens se préparent à un possible arrêt total, en rétorsion aux sanctions prises contre Moscou depuis l’invasion de l’Ukraine. Engie a annoncé que Gazprom réduisait encore ses livraisons de gaz dès ce mardi.

La situation est également tendue du côté de l’électricité, en raison de l’indisponibilité d’une partie du parc nucléaire français, notamment pour des problèmes de corrosion.

La première ministre, Elisabeth Borne, a exhorté, lundi, les entreprises à agir pour améliorer leur sobriété énergétique, faute de quoi elles seraient les « premières touchées » par des mesures de « rationnement » dans les prochains mois.

Le Monde avec AFP

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lundi 29 août 2022

Météo : cinq départements du Sud-Ouest placés en vigilance orange aux orages - franceinfo

Les départements concernés sont la Haute-Garonne, le Gers, les Hautes-Pyrénées, le Tarn et le Tarn-et-Garonne. 

Article rédigé par

France Télévisions

Publié Mis à jour

Temps de lecture : 1 min.

Météo France place cinq départements de l'Hexagone en vigilance orange aux orages, lundi 29 août, tandis que 65 départements sont en vigilance jaune, ainsi que la principauté d'Andorre. Les départements concernés par cette alerte orange aux orages, prévue jusqu'à 22 heures environ, sont la Haute-Garonne, le Gers, les Hautes-Pyrénées, le Tarn et le Tarn-et-Garonne. 

L'organisme évoque un "épisode orageux non exceptionnel pour la saison mais nécessitant une vigilance particulière car pouvant générer localement des phénomènes violents (rafales, grêle)". Météo France prévient que des orages "localement forts" s'abattaient déjà sur les Hautes-Pyrénées et le Gers, lundi en fin d'après-midi. 

"Le système orageux traverse le Gers et les Hautes-Pyrénées en cette fin d'après-midi, puis gagne rapidement le Tarn-et-Garonne et la Haute-Garonne, avant d'atteindre le Tarn aux alentours de 20 heures. Des rafales de l'ordre de 100 à 110 km/h sont possibles localement, ainsi que des chutes de grêle", poursuit cette même source. 

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L'armée ukrainienne dit avoir déclenché une offensive sur le front Sud - Boursorama

L'ARMÉE UKRAINIENNE DIT AVOIR DÉCLENCHÉ UNE OFFENSIVE SUR LE FRONT SUD

L'ARMÉE UKRAINIENNE DIT AVOIR DÉCLENCHÉ UNE OFFENSIVE SUR LE FRONT SUD

ZAPORIJJIA, Ukraine/KYIV (Reuters) - L'Ukraine a annoncé lundi que ses forces armées avaient lancé une contre-offensive pour reprendre à l'armée russe les territoires conquis depuis le début de l'invasion du 24 février, illustrant le regain de confiance de Kyiv qui bénéficie de l'aide militaire des pays occidentaux.

Cette annonce survient alors qu'une équipe de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'est rendue en Ukraine pour inspecter la centrale nucléaire de Zaporijjia, théâtre de nombreux bombardements dont Russes et Ukrainiens se rejettent la responsabilité et qui font craindre un incident majeur.

"Aujourd'hui, nous avons entamé des actions offensives dans différentes directions, y compris dans la région de Kherson", a déclaré la porte-parole du commandement militaire ukrainien pour le sud du pays, selon des propos rapportés par la radio publique Souspilne.

La porte-parole n'a pas donné plus de précisions sur la contre-offensive mais a indiqué que les forces russes restaient "assez puissantes" dans le sud de l'Ukraine.

Au début de leur invasion de l'Ukraine, les forces russes se sont rapidement emparées de nombreux territoires du sud du pays mais ne sont pas parvenues à prendre le contrôle de la capitale Kyiv.

L'armée ukrainienne a de son côté bénéficié d'armements sophistiqués fournis par les pays occidentaux pour viser les dépôts de munitions russes et perturber les lignes d'approvisionnement.

Selon la porte-parole du commandement militaire pour le sud de l'Ukraine, plus de dix entrepôts de munitions russes ont été frappés la semaine dernière, ajoutant que ces frappes avaient "incontestablement affaibli l'ennemi".

Sergueï Axionov, le gouverneur de la Crimée, a toutefois démenti les déclarations de la porte-parole du commandement Sud, les qualifiant de "nouvelles fausses informations de la propagande ukrainienne".

A Mykolaïv, dans le sud de l'Ukraine, le maire de la ville a fait état de deux morts et de 5 blessés dans des bombardements.

"(Des frappes) ont touché des zones résidentielles et des établissements scolaires", a écrit le maire de Mykolaïv sur l'application de messagerie Telegram.

Reuters n'a pas été en mesure de vérifier dans l'immédiat ces informations concernant la situation à Mykolaïv.

Par ailleurs, à la centrale de Zaporijjia, des représentants de la Russie ont accusé l'Ukraine d'avoir frappé un entrepôt de carburant de la centrale, selon l'agence de presse Ria Novosti.

Des responsables ont indiqué qu'après la frappe, les niveaux de radioactivité à la centrale étaient normaux.

(Reportage Max Hunder et Pavel Polityuk, version française Matthieu Protard, édité par Sophie Louet)

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Pénurie de profs: comment on m'a proposé d'enseigner à la rentrée après 30 minutes d'entretien - BFMTV

Confrontés à une pénurie de candidats, l'Éducation nationale recrute des enseignants contractuels pour la rentrée. Pour postuler, pas besoin d'avoir réussi le concours pour être prof. Une simple licence suffit. L'une de nos journalistes a candidaté dans l'académie de Versailles. Avec succès.

Journaliste à BFMTV, je n'ai pas passé le concours pour devenir professeure, je ne me suis jamais retrouvée face à une classe, je n'ai aucune expérience d'enseignante et pourtant, cet été, en une trentaine de minutes, j'ai été recrutée pour devenir professeure des écoles à la rentrée. Si cette situation semble étonnante, elle n'a rien d'exceptionnel.

L'Éducation nationale manque cruellement d'enseignants. À tel point qu'elle a organisé des sessions de "jobs dating" au mois de juin afin de recruter des professeurs, dans le premier comme dans le second degré. Car le métier n'attire plus: cette année, plus de 4000 postes n'ont pas été pourvus aux concours enseignants.

Dans certaines disciplines, la situation est même critique: en mathématiques, seuls 557 candidats ont été admis au Capes - le concours pour devenir professeur dans le second degré - pour 1035 postes disponibles.

Une licence et un casier vierge suffisent

Pap Ndiaye, le ministre de l'Éducation nationale, a reconnu des "difficultés structurelles" de recrutement, qui se sont aggravées ces dernières années. Mais il l'a promis, à de multiples reprises: "Il y aura un professeur devant chaque classe dans toutes les écoles de France" à la rentrée scolaire.

Atteindre cet objectif passe par le recrutement de contractuels, des enseignants non titulaires qui n'ont pas passé les concours. "Il est vrai que nous avons recours à une proportion d'enseignants contractuels qui est importante", a récemment reconnu Pap Ndiaye: 1% des enseignants dans le premier degré et entre 8 et 10% dans le second degré, avec des variations selon les académies.

Trois conditions pour postuler: "être titulaire, a minima, d'une licence", avoir un casier judiciaire vierge et "être mobile au sein du département dans lequel (on sera) recruté", liste la page consacrée au recrutement des enseignants contractuels de l'académie de Versailles - les tensions sont particulièrement fortes en Île-de-France.

Des centaines de candidats ont ainsi été reçus lors de ces journées de recrutement. Dont moi-même. Je ne souhaite pas me reconvertir dans l'enseignement, mais j'ai candidaté pour constater directement les conditions de ces recrutements express.

Un entretien de trente minutes

Début juin, j'ai donc envoyé CV et lettre de motivation aux quatre départements de l'académie de Versailles (les Yvelines, l'Essonne, les Hauts-de-Seine et le Val-d'Oise). Il faut préciser que je n'ai pas indiqué ma profession de journaliste - l'expérience aurait certainement été vouée à l'échec - sur mon CV. Je n'ai cependant pas menti sur mon nom, ni sur mon adresse et encore moins sur mes diplômes.

Si j'ai volontairement omis de mentionner celui d'une école de journalisme - pour les mêmes raisons - je me suis contentée d'indiquer ma licence de lettres modernes. Je n'ai pas inventé d'expérience dans l'éducation ni dans l'encadrement d'enfants: je n'en ai aucune.

C'était d'ailleurs le principe de la démarche: vérifier si avec une simple licence, sans aucune formation ni compétence dans l'enseignement, il était possible d'être recrutée pour se retrouver, le 1er septembre, devant une classe.

Une semaine après l'envoi, trois directions des services départementaux de l'Éducation nationale m'ont répondu pour me proposer un entretien d'embauche à la mi-juin, à chaque fois pour un poste de professeure des écoles.

"Je ne sais pas"

Durant ces entretiens d'une trentaine de minutes, j'ai été interrogée à chaque fois par deux personnes - des membres de l’inspection académique ou des conseillers pédagogiques. Sur le système scolaire, le fonctionnement d'une école, la place du numérique, les ressources pédagogiques... Je n'avais pas bachoté avant de me rendre à ces entretiens, notamment pour ne pas fausser l'expérience. J'ai tenté de répondre au mieux mais j'ai improvisé. Et il m'est aussi arriver de sécher.

"Qu'est-ce que vous connaissez du programme?" m'a-t-on demandé. "Pas grand chose", ai-je répondu. Autre question: "Quels sont les liens avec le collège?" Réponse: "Je ne sais pas." Ou encore: "Connaissez-vous les documents officiels que vous devez avoir dans votre classe?" Je n'en avais aucune idée: "Non."

Lors de ces trois entretiens d'embauche, le jury m'a aussi mise en situation avec des problèmes auxquels doivent faire face les enseignants: harcèlement, incident avec la laïcité, difficultés avec un enfant porteur de handicap ou en décrochage, relation avec les parents... "C'est du bon sens", tente-t-on de m'aider. "Je ne sais pas si c'est ce qu'il faut faire", ai-je une fois précisé.

"Enseigner, ça ne s'improvise pas"

"C'est complètement hallucinant de parler de bon sens, l'enseignement ce n'est pas du bon sens", s'inquiète pour BFMTV.com Guislaine David, co-secrétaire générale et porte-parole du Snuipp-FSU, le syndicat majoritaire des professeurs des écoles.

"De toute évidence, on ne cherche pas à recruter des enseignants mais des personnes qui garderont les enfants", dénonce la syndicaliste.

Durant les entretiens, on me promet une formation à la fin du mois d'août pour "parler de la sécurité et des programmes". Mais il ne faudra pas trop compter dessus: il s'agit d'une session express de "quatre à cinq jours".

Si tous les recruteurs m'ont encouragée à me pencher "sérieusement" sur les programmes, à "préparer" mes cours et à me "construire" des outils pour séquencer les enseignements, même avec la meilleure volonté, cela paraît compliqué. Car les enseignants contractuels ne connaissent leur affectation précise - et donc le niveau des élèves face à eux - que bien plus tard.

"En général, c'est un peu au dernier moment", me confie-t-on lors d'un entretien. C'est-à-dire: mi-août? Fin août? "Ce sera plutôt début septembre", me répond-on. "Et puis vous pouvez être affectée quelques jours dans une école et finalement dans une autre, en temps plein pour l'année ou en remplacement." De la petite section de maternelle en passant par le CP et jusqu'au CM2.

"Clairement, ça signifie que les contractuels n'auront pas le temps de préparer leurs cours", regrette encore Guislaine David, du Snuipp-FSU. "Donc ils vont improviser. On ne peut pas leur en vouloir mais enseigner les mathématiques à des maternelles, des CP ou des CM2, ça ne s'improvise pas. On court à la catastrophe."

De la petite section au CM2

Je m'en inquiète et demande si je serai suivie par un tuteur ou encadrée par un professeur référent. Lors d'un entretien, on m'assure que je recevrai durant les deux premiers mois une visite hebdomadaire d'un inspecteur de l'Éducation nationale. Mais lors d'un autre entretien, on ne m'annonce pas la même fréquence.

"Vous serez suivie par des conseillers pédagogiques qui viendront vous voir au minimum deux fois dans l'année. Ce n'est pas beaucoup mais vous pouvez évidemment les solliciter par mail. Et ils peuvent revenir à votre demande."

À la fin, je demande si avec un simple bac+3 et sans expérience, il est illusoire de vouloir devenir enseignante. "Pas du tout, c'est un profil très intéressant", m'affirme-t-on. "Vous êtes tout à fait légitime", m'assure-t-on encore. "Si votre profil est arrivé là, c'est qu'il a été vérifié."

Trois réponses positives

Sur trois entretiens passés, j'ai reçu quelques jours plus tard trois réponses positives. 100% de réussite. J'aurais donc pu, dès ce jeudi 1er septembre, me retrouver face à une classe de maternelle ou d'élémentaire. Mais j'ai décidé d'arrêter ici l'expérience.

Sophie Vénétitay, secrétaire générale et porte-parole du Snes, le premier syndicat enseignant du second degré, juge le processus de recrutement que j'ai suivi "affligeant" et "inacceptable". "C'est de l'affichage", dénonce-t-elle auprès de BFMTV.com. "Le ministère pourra à la rentrée cocher la case d'un enseignant devant chaque classe, comme il l'a promis, mais combien de contractuels vont démissionner, combien vont craquer? On oublie qu'enseignant, c'est un métier qui s'apprend, pour lequel on est formé."

"Vous accepteriez d'être soigné par un médecin recruté parce qu'il regarde la série Urgences et qu'il sait mettre un pansement? Non. Alors pourquoi impose-t-on ça à nos enfants?"

Du côté de l'académie de Versailles, on m'indique être "confiant pour la rentrée", avec le recrutement de personnes "aux profils diversifiés et engagés". Et ajoute: "L'académie se concentre désormais sur la mise en œuvre d'un accueil et d'un accompagnement de qualité pour l'ensemble de ces personnels: journées de formation avant la rentrée et au cours de l'année, tutorat avec des enseignants expérimentés, ressources adaptées."

Des sessions de formation ont bien été organisées dans plusieurs académies en amont de la rentrée. Objectif, apprendre en quelques jours aux nouvelles recrues "comment asseoir son autorité" ou "comment transmettre des infos de manière intelligible et adaptée", a résumé sur BFMTV Mehdi Cherfi, directeur des relations et ressources humaines de l'académie de Créteil. Et "leur fournir un certain nombre d'éléments un peu clé en main sur des contenus disciplinaires".

"Nous devons faire avec"

J'ai tenté de contacter le ministère pour avoir des détails sur la manière dont les candidatures des contractuels étaient vérifiées et le profil de ceux et celles qui ont été recrutés pour la rentrée. Je n'ai pas eu de réponse. Interrogé sur le sujet jeudi, à une semaine de la rentrée, Pap Ndiaye a reconnu que la situation n'était pas "optimale".

"Nous faisons au mieux", a commenté le ministre de l'Éducation nationale sur France 2. "On parle ici de 3000 enseignants contractuels nouveaux sur un total de 850.000 enseignants, c'est donc 0,3% du total."

Enseignant est "un métier d'expérience, aucun doute là-dessus et j'aimerais que tous aient une expérience conséquente mais nous devons faire avec la situation tendue", a-t-il ajouté. Et le ministre de promettre à toutes ces nouvelles recrues "un suivi tout au long de l'année".

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SONDAGE - Canicule, sécheresse, incendie : 7 Français sur 10 ont peur d'être touchés par les aléas climatiques - France Bleu

Canicules à répétition, incendies records, sécheresse historique, orages mortels : après cet été "brûlant", sept Français sur dix craignent désormais d'être personnellement touchés par les événements climatiques, selon un sondage* exclusif réalisé par Odoxa pour France Bleu, et dont les résultats sont dévoilés ce lundi. 

Et si une majorité pense qu'il est encore temps d'éviter le pire, l'écoanxiété progresse fortement puisque désormais 30% des interrogés estiment qu'il est trop tard. Un pessimisme en hausse de sept points en trois ans.

Une prise de conscience indéniable, surtout chez les plus jeunes

Les trois épisodes de canicules, la sécheresse provoquant parfois des difficultés d'approvisionnement en eau potable, les orages qui ont entraîné la mort de cinq personnes en Corse ou encore les énormes incendies détruisant des centaines de milliers d’hectares dans toute l’Europe, ont fortement marqué les esprits. D'après notre sondage, près de neuf Français sur dix (87%) pensent que le réchauffement climatique produit déjà ses effets et ressentent un sentiment d'inquiétude plus ou moins prononcé. 86% se disent en effet inquiets pour notre pays et 71% pour eux-mêmes, dont 24% se disent "très inquiets".

"Un vrai changement cet été" - Céline Bracq, de l'institut Odoxa

Une inquiétude qui touche toutes les couches de la population même si cette appréhension est inversement proportionnelle à l'âge des répondants. 81% des moins de 25 ans craignent d'être personnellement touché par un événement climatique contre 62% des retraités.

Selon Céline Bracq, co-fondatrice et directrice générale de l'institut Odoxa, "la prise de conscience écologique des Français remonte à déjà trois ou quatre ans mais on remarque un vrai changement cet été". Et le pessimisme gagne du terrain. 77% craignent désormais que les événements climatiques deviennent réguliers si nous ne changeons pas radicalement notre manière de vivre et de consommer. Pire même, 30% des interrogés pensent qu'il est trop tard pour inverser le déclin. C'est sept points de plus qu'en 2019.

Une toute petite partie de sceptiques persiste, qui ne croit pas à un lien entre les événements de cet été et le réchauffement climatique. Seulement 6%, en recul d'un point par rapport à un précédent sondage de 2019. Parmi ces sceptiques, les sympathisants de Reconquête - le parti d'Eric Zemmour - sont ceux qui se démarquent le plus de la moyenne. 17% jugent qu’on ne peut pas établir de lien de causalité entre activité humaine et climat.

Et 71% ont peur pour eux-mêmes.
Et 71% ont peur pour eux-mêmes. © Radio France - France Bleu

Des changements encore possibles pour éviter le pire

Face à ce constat, la majorité des interrogés déclare cependant garder espoir. Ils sont 57% à penser que nous pouvons encore éviter le pire mais que c'est à nous de le faire. Seulement 35% estiment que "les Français ont déjà fait énormément d'efforts" et que "c'est désormais aux plus grands pays polluants (la Chine et les Etats-Unis) de changer leurs modes de vie"

Ils sont aussi majoritaires à estimer que les mesures envisagées par le gouvernement pour lutter contre ce changement climatiques seraient ou seront efficaces. Six Français sur dix les accueillent favorablement. Sur les trois projets ou annonces de l'exécutif, c'est l'encadrement de l'usage des jets privés évoqué fin août par le ministre des Transports qui convainc le plus (62%), devant la création annoncée de 3.000 postes de gendarmes "verts" pour lutter contre les atteintes à la nature comme les incendies criminelles. 59% des Français attendent beaucoup aussi du "plan de sobriété" qui sera présenté à la rentrée pour réduire la consommation globale d'énergie du pays.

"Sur le papier, les Français nous disent 'on est prêts'" - Céline Bracq, de l'institut Odoxa

En déclarant "la fin de l’abondance", le chef de l’Etat a dit vouloir préparer le pays à des sacrifices face aux changements climatiques. Mais nous voyons à travers ce sondage que "les Français sont bien conscients des efforts à venir", analyse Céline Bracq. Mais la question de la répartition de ces efforts, notamment en fonction des richesses de chacun, créera inévitablement des tensions. "Plus les revenus sont modestes, plus les Français se demandent ce qu'on va leur demander", prévient Céline Bracq. "C'est quand on va vraiment rentrer dans le dur qu'on verra si les Français sont si prêts que ça à changer de vie".

L'intégralité du sondage

* Enquête flash réalisée par internet les 24 et 25 août 2022 auprès d'un échantillon de 1.005 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

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dimanche 28 août 2022

Attaque à l'arme blanche à Niort : un homme tué et un autre grièvement blessé - Ouest-France

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  1. Attaque à l'arme blanche à Niort : un homme tué et un autre grièvement blessé  Ouest-France
  2. Un mort et deux blessés ce dimanche soir bas de Brèche à Niort  Niort info
  3. À Niort, il est contrôlé avec de la cocaïne et un couteau  Ouest-France
  4. Coups de couteau mortels sur la place de la Brèche dans le centre de Niort ce dimanche  la Nouvelle République
  5. Un mort et un blessé à Niort dans une aggression au couteau place de la Brèche  France Bleu
  6. Voir la couverture complète sur Google Actualités


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Turquie : Ankara dénonce les critiques inacceptables d’Emmanuel Macron sur son influence en Afrique - 20 Minutes

En visite en Algérie, Emmanuel Macron a appelé vendredi les jeunes Algériens et Africains à « ne pas se laisser embarquer » par « l’immense manipulation » de « réseaux » téléguidés « en sous-main » par des puissances étrangères qui présentent la France comme « l’ennemie ». Il a nommé la Turquie, la Russie et la Chine, leur attribuant un « agenda d’influence, néo-colonial et impérialiste ». Des paroles qui n’ont pas échappé à Ankara.

Le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères Tanju Bilgic a dénoncé des commentaires « extrêmement malvenus », dans un communiqué. « Il est inacceptable que le président français Macron, qui a des difficultés à faire face à son passé colonial en Afrique, particulièrement en Algérie, tente de s’affranchir de ce passé colonial en accusant d’autres pays, dont notre pays », a-t-il ajouté.

« Nous espérons que la France atteigne aussi tôt que possible la maturité nécessaire pour faire face à son passé colonial sans accuser d’autres pays », a-t-il poursuivi. La visite de trois jours du président français en Algérie visait justement à tourner la page de tensions dans les relations entre les deux pays ces derniers mois, sur fond de désaccord sur la question mémorielle.

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Jean-Luc Mélenchon soutient la proposition d'Olivier Faure de lancer un référendum sur les superprofits - Le Monde

Aux « amphis d’été » de La France insoumise, près de Valence, Jean-Luc Mélenchon a pris la parole devant des participants, samedi 27 août.

L’émulation plutôt que la compétition. Concluant les débats des « amphis d’été » de la France insoumise près de Valence (Drôme), Jean-Luc Mélenchon a appelé, dimanche 28 août, les partis de gauche alliés de la Nupes à travailler ensemble, malgré les désaccords qui persistent, et a apporté son soutien à la proposition formulée par le premier secrétaire du PS Olivier Faure de lancer un référendum d’initiative partagée (RIP) sur la taxation des superprofits.

« Il faut forcer le président de la République à aller vers cette taxation des superprofits et je souhaite qu’il y ait un référendum d’initiative partagée », avait déclaré vendredi le chef de file du Parti socialiste, précisant qu’il proposerait à ses partenaires de la Nupes de se joindre à l’initiative.

« Sa proposition va dans le sens de ce que nous-mêmes, nous essayons de faire avec notre pétition. Elle est bienvenue », lui a répondu Jean-Luc Mélenchon depuis l’estrade, en référence à la pétition réclamant la taxation des superprofits mise en ligne avant le week-end.

« Si le groupe parlementaire [de la France insoumise] – car c’est lui qui doit en décider – accepte l’idée que l’on dépose une motion référendaire, eh bien tous les “insoumis” et les “insoumises” de France partout se mettront au travail pour rassembler les 4,7 millions de signatures dont nous aurons besoin », a promis l’ancien candidat à l’élection présidentielle, remerciant au passage Olivier Faure pour cette proposition « qui garantit que la Nupes vit, que la Nupes vivra ».

Une procédure complexe qui n’a jamais abouti

« Il est temps de taxer les profiteurs de crise, d’augmenter la contribution des très grandes entreprises. Quand les Etats-Unis augmentent de six points leurs taxes sur les entreprises, n’allons pas dire que c’est devenu un Etat chaviste ! », a encore défendu Jean-Luc Mélenchon.

Depuis 2008, l’article 11 de la Constitution autorise l’organisation d’un référendum d’initiative partagée, à l’initiative d’au moins un cinquième des parlementaires et qui doit être soutenu par au moins un dixième du corps électoral, soit près de 4,7 millions de personnes.

La procédure, complexe, avait déjà été enclenchée en 2020 à l’initiative de la gauche pour s’opposer à la privatisation des aéroports de Paris. Elle n’avait pas abouti, faute de signatures suffisantes. Le projet avait été toutefois repoussé par le gouvernement à une date indéterminée.

Elisabeth Borne ne ferme pas la porte

Pendant les discussions sur le pouvoir d’achat au Parlement cet été, la majorité présidentielle ainsi que les Républicains avaient rejeté les amendements proposés par la Nupes en matière de fiscalité des entreprises. L’idée d’une taxation spécifique des profits engrangés par certains groupes à la faveur de la crise, n’est toutefois pas complètement écartée.

Au début d’août, les députés MoDem avaient déjà plaidé pour une « réflexion » à l’automne sur la taxation des « superprofits » d’entreprises comme TotalEnergies, renvoyant notamment à une « mission flash » lancée par la commission des finances. Samedi, la première ministre, Elisabeth Borne, a fait savoir, dans une interview au Parisien, qu’elle ne fermait pas la porte au principe d’une telle taxe, tout en jugeant plus efficace une baisse volontaire des prix par les entreprises afin de protéger le pouvoir d’achat des consommateurs.

Le Monde

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Le Royaume-Uni veut cesser de jeter des eaux non traitées dans la mer... d'ici à 2050 - Le HuffPost

SWANAGE, ENGLAND - AUGUST 19: Beach goers are seen enjoying the weather at the beach, on August 19, 2022 in Swanage, United Kingdom. Swanage was named, on Wessex Water's website, as one of the beaches where sewage was discharged on Wednesday August 17th. (Photo by Finnbarr Webster/Getty Images)
Finnbarr Webster / Getty Images SWANAGE, ENGLAND - AUGUST 19: Beach goers are seen enjoying the weather at the beach, on August 19, 2022 in Swanage, United Kingdom. Swanage was named, on Wessex Water's website, as one of the beaches where sewage was discharged on Wednesday August 17th. (Photo by Finnbarr Webster/Getty Images)

Finnbarr Webster / Getty Images

A Swanage, en Angleterre, des eaux usées ont été rejetées dans la mer le 17 août 2022.

ROYAUME-UNI - Après la polémique au Royaume-Uni et en France sur les eaux usées rejetées dans la mer par les entreprises de distribution de l’eau britannique, le gouvernement de Londres a annoncé ce samedi 27 août sa volonté de réduire à zéro les rejets d’eaux usées non traitées d’ici à... 2050.

Les compagnies des eaux vont devoir investir quelque 56 milliards de livres (66 milliards d’euros) pour rénover les systèmes d’égouts, selon un plan gouvernemental présenté vendredi. Ces investissements colossaux vont se traduire par une hausse de la facture des consommateurs, a déjà prévenu le gouvernement.

Il s’agit de « révolutionner nos réseaux d’égouts », a souligné George Eustice, ministre de l’Environnement interrogé par la radio BBC4, relevant que la situation actuelle, avec quelque 15 000 conduites d’eaux usées se déversant dans la mer, constituait « un héritage de l’infrastructure victorienne » du XIXe siècle.

Une cinquantaine de plages polluées par les eaux usées

Des eaux usées non traitées peuvent ainsi être déversées en grande quantité, particulièrement lorsque les systèmes d’évacuation sont saturés par de violentes pluies d’orage, comme cela s’est produit la semaine dernière.

En pleine saison d’été, de nombreuses plages du Royaume-Uni ont ainsi été interdites à la baignade en raison du risque sanitaire. Selon l’association Surfers against sewage (« Les surfeurs contre les eaux usées »), une cinquantaine de plages de l’Angleterre et du Pays de Galles étaient « dangereusement polluées » en raison du déversement d’eaux usées dans la mer à la mi-août, après les fortes pluies.

Le système de rejet dans la mer est en théorie réservé aux circonstances « exceptionnelles ». Pourtant, 400 000 événements de ce type ont été comptabilisés en 2021 par l’Agence de l’environnement. Il y a quelques jours, cette dernière dévoilait également, sur demande du parti Travailliste, que plus d’1,2 million de déversements avaient eu lieu entre 2016 et 2021 en Angleterre et au Pays de Galles.

« Catastrophe écologique »

Vendredi, le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand avait alerté le gouvernement français sur ces rejets d’eaux usées, une « catastrophe écologique » qui s’aggrave selon lui depuis le Brexit. Avant lui, trois eurodéputés français ont dénoncé l’attitude du Royaume-Uni, qui « s’est exonéré de ses exigences environnementales en matière de qualité des eaux ».

Le ministre de l’Environnement a assuré que le gouvernement britannique actuel, qui n’a plus que quelques jours d’existence devant lui dans l’attente de la désignation par le parti conservateur d’un successeur à Boris Johnson d’ici au 5 septembre, était « le premier à s’attaquer sérieusement à ce dossier ».

« La raison pour laquelle cette décision a été repoussée par des gouvernements successifs, aussi bien travaillistes que conservateurs, pendant des décennies, est que l’on a voulu que les factures d’eau restent basses, et on peut le comprendre », a-t-il.

Des investissements synonymes de hausse des prix

Les compagnies de distribution des eaux devront avoir rénové d’ici à 2035 les conduites se déversant à proximité de zones désignées de baignade, aux termes du plan gouvernemental, et au plus tard en 2050 pour les autres. Le coût supplémentaire pour les consommateurs d’ici à 2030 sera de quelque 12 livres par an et par foyer, et de 42 livres à l’horizon 2050, alors que l’inflation frappe déjà fortement le pays.

L’opposition libérale-démocrate a qualifié ce plan de « cruelle plaisanterie » et estimé qu’il y aurait toujours 325 000 déversements d’eaux usées par an en 2030, dans la mer, des lacs ou des cours d’eau.

La Commission européenne avait affirmé jeudi qu’elle répondrait bientôt aux plaintes émises par les trois députés européens sur le sujet.

À voir également aussi sur le Huffpost : Quelles alternatives pour faire face à la pénurie d’eau potable ?

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samedi 27 août 2022

"Moi aussi, je suis là": Marlène Schiappa répond aux militants de la France insoumise - BFMTV

La secrétaire d'État a été applaudie par la salle après sa réponse aux chants des militants LFI.

Des images qui donnent le ton. Ce vendredi, Marlène Schiappa participait à l'Université d'été de la France insoumise dans la Drôme. Lors de cette rentrée pour les troupes de Jean-Luc Mélenchon, plusieurs membres de la majorité présidentielle ont en effet accepté de débattre avec des figures de la Nupes.

À cette occasion, alors que la secrétaire d'État chargée de l'Économie sociale et solidare et de la Vie associative et Alexis Corbière allaient commencer leur rencontre, les supporters LFI ont scandé dans la salle: "On est là, on est là, même si Macron ne veut pas nous on est là". Une séquence qui n'a pas semblé intimider Marlène Schiappa.

Corbière souligne le "courage" de Marlène Schiappa

"Vous êtes là, mais moi aussi, je suis là. Moi, je vous respecte. (...) Je n'ai peur de rien, je n'ai peur de personne et je n'ai certainement pas peur du débat. Et ce n'est pas parce que vous êtes des centaines, et peut-être même des milliers aujourd'hui, et que je suis toute seule à défendre mes idées, que j'ai peur, que je vais m'asseoir ou que je veux partir", déclare-t-elle.

Loin de tendre le public avant les différentes prises de parole, cette courte déclaration de Marlène Schiappa a été accueillie par des applaudissements de la part de la salle. Alexis Corbière a lui-même salué le "courage" montré par son adversaire en acceptant le débat face à elle.

D'autres rencontres de ce type ont été organisées ce vendredi. Parmi celles-ci, un débat entre le ministre des Transports Clément Beaune et l'eurodéputée LFI Manon Aubry.

Anthony Audureau

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Loi immigration : le président des Républicains dénonce "un hold-up démocratique" du Conseil constitutionnel - franceinfo

>> Ce direct est désormais terminé. La droite gronde. Le président des Républicains Éric Ciotti a dénoncé vendredi 26 janvier "...