
Plusieurs explosions ont eu lieu, mercredi 3 août, sur le site d’Eurenco, à Bergerac, en Dordogne, a annoncé la préfecture. Un incendie s’est déclaré aux alentours de 14 heures mais il a été circonscrit a été déclaré « maîtrisé » en début de soirée. Le site de l’entreprise, qui fabrique des poudres et des explosifs, est classé Seveso seuil haut pour le risque incendie et toxique.
Huit personnes ont été blessées, dont une grièvement. Trente-six personnes auraient également été incommodées par les fumées générées par l’incendie. Tous les blessés ont été évacués vers des hôpitaux de la région. Peu après 17 heures, le maire de la ville, Jonathan Prioleaud, a annoncé sur BFM-TV que le site était « totalement sécurisé » et que le risque de nouvel incident était « écarté ».
La préfecture a tenu à rassurer la population en assurant qu’« à ce stade l’incident n’a pas d’impact à l’extérieur du site » et que « les fumées dégagées par l’incendie en provenance du site ne présentent pas de dangerosité particulière pour la santé humaine, animale et l’environnement ». « Il n’y a plus de risque de propagation », avait souligné un peu plus tôt le sous-préfet, Jean-Charles Jobart, lors d’un point presse, en précisant que le périmètre autour de l’usine n’est « pas habité ».
Explosion à Bergerac: le maire de la ville affirme que le risque d'un nouvel incident est "totalement écarté" https://t.co/xjSRZVfFoh
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Incident au cours « d’opérations de maintenance »
L’explosion a eu lieu dans un bâtiment de l’entreprise Manuco – rachetée en 2021 par Eurenco –, qui produit de la nitrocellulose pour munitions et dans lequel se trouvaient une quarantaine de personnes. Selon le sous-préfet, l’incident a eu lieu dans un bâtiment qui contenait « moins de 2 tonnes de nitrocellulose ».
Eurenco a précisé en fin d’après midi que les explosions s’étaient produites au cours d’« opérations de maintenance » lorsque de « la nitrocellulose contenue dans un atelier s’est enflammée ». Le groupe a ajouté que la situation était « sous contrôle » en milieu d’après-midi.
Un périmètre de sécurité a été établi autour du site et de nombreux moyens, dont une soixantaine de pompiers et une trentaine d’engins, ont été déployés sur place. Peu avant 19 heures, la préfecture a annoncé que toutes les déviations de circulation avaient été levées.
Le maire de Bergerac, également président du conseil de surveillance du centre hospitalier de Bergerac, a déclenché, en accord avec la direction de l’hôpital, le plan blanc, pour augmenter les capacités d’accueil de l’établissement. La mesure a été levée en début de soirée.
A l’Assemblée nationale, le gouvernement a fait part mercredi de sa « solidarité avec les victimes et leurs proches », par la voix du ministre délégué à l’industrie, Roland Lescure.
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