vendredi 30 septembre 2022

Ces élues « se lèvent et se cassent » après des propos sexistes lors du conseil municipal de Metz - Le HuffPost

POLITIQUE - « Mme, Picard vous n’allez pas faire pipi dans votre culotte, là ? ». Cette sortie sexiste a été prononcée en plein conseil municipal de Metz par Khalifé Khalifé, premier adjoint au maire LR de la ville, François Grosdidier. Face à lui, des élues de l’opposition, outrées de sa conduite et de son refus de s’excuser, ont décidé de se « lever et se casser ».

Lors du conseil municipal du 29 septembre, Khalifé Khalifé remplaçait le maire de Metz, victime d’un AVC. Selon Lorraine Actu, la phrase en question a été adressée alors que les élus s’exprimaient sur le sixième point de l’ordre du jour, à savoir le « contrat de sécurité intégrée », prévoyant notamment l’augmentation des effectifs de police sur la circonscription de Metz.

« Mme Picard vous n’allez pas faire pipi dans votre culotte, là, devant tout le monde. Vous m’inquiétez, là ! », a soudain ironisé, goguenard, le premier adjoint qui dirigeait le conseil municipal. « Votre expression est tout à fait irrespectueuse », a rétorqué l’élue PS en question, Charlotte Picard. « Vous n’avez pas besoin de parler de mon corps et de mon urologie au sein du conseil municipal », a-t-elle ajouté.

« On se lève et on se casse »

Devant l’élue de l’opposition qui exige des excuses, le premier adjoint persiste et signe. « Vous m’excusez, mais elle tombait tellement bien », souligne-t-il. « Ah non, elle tombait tellement mal », répond Charlotte Picard. Face à cette impasse, une élue écolo prend la parole, Marina Verronneau.

« C’est infantilisant et c’est rabaissant, a-t-elle rappelé à l’adjoint. Et vous avez le culot de renchérir sur le fait que cette expression est tombée à point nommé ! Reconnaissez s’il vous plaît que vous avez fait une erreur. (...) Je suis choquée ! » La réponse de l’intéressé ne va pas apaiser la tension : « Écoutez, ça se soigne », rétorque-t-il.

Face à l’impasse, Marina Verronneau se tourne alors vers son groupe d’élus : « On se lève et on se casse, là ? ». « On se lève et on se casse, c’est inadmissible », conclut-elle en se levant. « C’est parfait, on finira plus tôt », répond l’adjoint au maire. Le conseil municipal s’est poursuivi ensuite. « Une fois sortis, nous avons dû lui arracher des excuses pour revenir au sein du conseil », a précisé la conseillère écologiste sur Twitter.

« Misogyne et infantilisant. Soutien à Charlotte Picard et à toutes les élues d’opposition qui demandent du respect », a écrit sur le réseau social Boris Vallaud, président du groupe des députées socialistes à l’Assemblée nationale.

Dans un communiqué, la fédération de la Moselle du Parti Socialiste a apporté son soutien à Charlotte Picard : « En politique ou ailleurs, comme toutes les formes de discrimination, les propos sexistes n’ont pas leur place. Si notre camarade Charlotte s’était prénommée Charles, jamais elle n’aurait subi de tels commentaires. »

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L'imam Hassan Iquioussen, prédicateur accusé d'antisémitisme, a été arrêté en Belgique - Le Monde

Mis en cause en France pour des propos jugés contraires aux valeurs de la République, l’imam Hassan Iquioussen a été arrêté vendredi 30 septembre, près de Mons, en Belgique, a annoncé à l’Agence France-Presse le ministre de la justice belge.

« Je peux vous confirmer qu’il a été arrêté ce jour par la police », a déclaré le ministre, Vincent Van Quickenborne. Le prédicateur, en fuite après la validation de son arrêté d’expulsion de la France vers le Maroc par le Conseil d’Etat, le 30 août, était visé par un mandat d’arrêt européen délivré par la justice française.

Symbole de la lutte contre les « discours séparatistes »

Introuvable depuis lors, il a ensuite fait l’objet d’un mandat d’arrêt européen délivré par un juge d’instruction de Valenciennes, pour « soustraction à l’exécution d’une décision d’éloignement ».

Gérald Darmanin avait fait de son expulsion un symbole de la lutte du gouvernement contre les « discours séparatistes ». M. Darmanin a annoncé le 28 juillet l’expulsion de ce prédicateur, né en France il y a cinquante-huit ans mais de nationalité marocaine, fiché S (pour « sûreté de l’Etat ») par la DGSI « depuis dix-huit mois », selon lui.

L’arrêté d’expulsion lui reproche « un discours prosélyte émaillé de propos incitant à la haine et à la discrimination et porteur d’une vision de l’islam contraire aux valeurs de la République ». Sa chaîne YouTube est suivie par 180 000 abonnés.

Le Monde

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▶️ Emmanuel Macron à Pau/Pancartes confisquées chez un couple du Foirail : la police s’explique - La République des Pyrénées

Malheur ainsi à ceux qui stationnaient derrière les barrières. « Ne restez pas statiques, il faut bouger » ont lancé plusieurs fois les policiers en direction de rares quidams, un peu trop immobiles à leurs yeux. « C’est la consigne que nous avons reçue » justifiait l’un d’entre eux.

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Intervention chez un couple

Au deuxième étage d’une maison dominant la place, un couple a lui vécu une mésaventure plus marquante après avoir brandi une pancarte à sa fenêtre, une vingtaine de minutes avant l’arrivée du cortège. Un carré de carton affichant un message : « Je veux pouvoir partir en retraite avant l’effondrement climatique. » Une seconde pancarte, sur une fenêtre voisine, indiquait elle « Tout va bien dans le meilleur des mondes… Ou 1984, je ne sais plus ».

Les pancartes étaient installées aux fenêtres depuis 7h du matin.
Les pancartes étaient installées aux fenêtres depuis 7h du matin.

Jean-Philippe Gionnet

Une action qui a déclenché une réponse policière rapide. Des CRS ont demandé que les pancartes soient retirées et ont, en suivant, gravi les étages pour les confisquer. Ils avaient un passe pour ouvrir la porte de l’immeuble et un bélier.

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« Les policiers ont menacé de défoncer la porte » témoigne le couple. « Ils ont dit « si vous gueulez, on vous emmène » ». À noter que ces pancartes n’avaient même pas été confectionnées pour l’occasion mais remontaient à une précédente mobilisation et ont été ressorties des placards pour l’occasion.

Trois policiers sont restés avec le couple dans l’appartement jusqu’à ce que le cortège entre dans le Foirail. Ils ont relevé les identités des occupants. « Je suis quand même chez moi. Je suis propriétaire » raconte l’habitante de 42 ans, incrédule, au regard de cette intervention, qui a suscité de nombreux commentaires désapprobateurs sur les réseaux sociaux.

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« C’est choquant. Une inauguration avec les citoyens tenus à distance. Ou même une simple pancarte est interdite » s’est par exemple indigné l’élu et opposant palois Olivier Dartigolles.

Le couple a assisté à l’inauguration du Foirail depuis leur fenêtre… sans leurs pancartes.
Le couple a assisté à l’inauguration du Foirail depuis leur fenêtre… sans leurs pancartes.

Anne-Sophie Estruch

« Ils ont proposé le café aux policiers »

Le directeur départemental de la sécurité publique, David Book, patron des policiers du département, explique que cette intervention des policiers « ne s’est pas déroulée hors cadre » et évoque « un climat très serein après l’ouverture de la porte ».

Les policiers sont intervenus dans le cadre du périmètre de protection établi par arrêté préfectoral. « Ce n’est pas l’interdiction de manifester sur la voie publique qui a justifié l’intervention, mais la protection de la personnalité du chef de l’État, précise David Book. À partir du moment où on a des personnes, qui, depuis leur balcon, affichent des slogans revendicatifs, il fallait qu’on s’assure qu’elles n’ont pas de velléité de s’en prendre au chef de l’État, ou à la foule, aussi près du lieu de dépose du président. »

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Au-delà du premier échange « compliqué » avec le couple, l’intervention s’est déroulée « dans un climat très serein à partir du moment où ils ont ouvert leur porte sans difficulté, indique le commissaire divisionnaire. Ils ont même proposé le café aux policiers à plusieurs reprises par la suite ».

Du côté de la préfecture, on confirme que l’intervention a eu lieu dans le cadre du “périmètre de protection aux fins de prévention d’un acte de terrorisme et de sécurisation de la visite officielle du Président de la République française” prévu par l’article 2 de l’arrêté préfectoral.

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jeudi 29 septembre 2022

Économies d’énergie. Voici les mesures qui marchent vraiment pour réduire la consommation nationale - Ouest-France

« Solidarité européenne » et « sobriété » : depuis plusieurs semaines, président de la République et ministres multiplient les sorties médiatiques pour rappeler aux Français l’alpha et l’oméga de leur politique de gestion de la crise énergétique.

« Solidarité européenne » d’abord, pour espérer verdir et transformer les infrastructures énergétiques à grande échelle rapidement. « Sobriété » ensuite, car, comme l’a rappelé Agnès Pannier-Runacher mercredi 14 septembre, aujourd’hui « chaque geste compte » pour éviter des « mesures contraignantes » à l’échelle nationale, notamment des coupures, lors de cet hiver qui « s’annonce tendu ».

Lire aussi : Couper le Wifi, moins chauffer… Combien pouvez-vous réellement économiser avec les éco-gestes ?

Mais quels sont ces gestes qui comptent ? Et quel est leur véritable impact sur la consommation d’énergie ? Si, a priori, « éteindre sa box » ou « baisser son chauffage » apparaissent en effet comme des gestes anodins, voire inutiles, leurs effets, à l’échelle nationale, sont en réalité colossaux.

Des mesures « activables rapidement »

Selon un rapport de l’association négaWatt publié mardi 27 septembre, l’ensemble des petits gestes mobilisables « dans différents secteurs » permettraient, à eux seuls, de réduire notre consommation globale d’énergie d’au moins 10 % d’ici deux ans. Sont concernés par les propositions de l’association les secteurs résidentiel, tertiaire et les transports.

« On a ciblé dans le contexte de crise énergétique des mesures de sobriété activables rapidement », explique Yves Marignac, consultant sur le nucléaire et la transition énergétique au sein de l’association, dans les colonnes de Franceinfo .

Et le jeu en vaut la chandelle. Selon l’association, les cinquante mesures de sobriété présentées permettraient à court terme d’économiser 13 % de la consommation française cumulée de gaz, d’électricité et de pétrole. L’accent est principalement mis sur le gaz (-20 %) et l’électricité (-17 %), soit pour cette dernière l’équivalent de la production… de 12 réacteurs nucléaires.

À moyen terme, c’est-à-dire à horizon deux ans, la France pourrait même « entièrement prendre sa part dans l’objectif européen de réduire de 15 % la consommation de gaz, en allant même au-delà ».

Les économies d’énergie dans le secteur résidentiel

Mais regardons ça de plus près, en commençant par le secteur résidentiel. En France, ce secteur représente pas moins de 30 % de la consommation d’énergie globale du pays, soit 450 000 GWh. Sur ces 450 000 GWh, 162 000 sont consacrés à l’électricité : c’est l’équivalent de la consommation annuelle de 21 600 Tour Eiffel !

À ces données (qui donnent déjà le tournis) s’en ajoute une autre toute aussi impressionnante : selon négaWatt, pas moins de 30 % des consommations d’énergie de ce secteur (30 % pour le gaz, 36 % pour le fioul, 28 % pour l’électricité) pourraient en réalité être réduites grâce, notamment, aux gestes « du quotidien » qui limitent le gaspillage. Tout dépend « de la capacité d’entraînement et d’adhésion de la population », concède l’association.

Lire aussi : ENTRETIEN. Crise de l’énergie : pourquoi l’électricité et le gaz sont-ils devenus si chers ?

Parmi les mesures les plus efficaces pour réduire la consommation d’énergie, on retrouve, en tête, la sempiternelle recommandation gouvernementale de ne pas chauffer son logement à plus de 19 degrés. Et pour cause : à elle seule cette mesure permettrait, si elle était appliquée par 80 % des logements, d’économiser près de 23 500 GWh, soit l’équivalent de la consommation énergétique annuelle de 57 villes de 100 000 habitants !

« Atteindre 10 % de réduction de la consommation d’ici deux ans impliquerait à titre d’exemple, pour le secteur résidentiel, que 30 à 40 % des ménages concernés appliquent cette mesure. Cela permettrait une économie entre 7 000 et 9 500 GWh », détaille négaWatt.

Toujours côté salon, chambres et bureaux, on retrouve également, parmi les mesures les plus efficaces, l’extinction « des appareils en veille et des appareils allumés inutilement ». « Le gisement mobilisable lié à cette mesure est de 11 400 GWh », indique l’association, qui explique avoir appliqué cette mesure « à 80 % seulement des veilles, pour tenir compte des cas où la veille ne peut pas être arrêtée (volets roulants, portes de garage…) ».

En clair, si près de 80 % des appareils en veille dans les foyers étaient éteints, l’équivalent de 570 000 illuminations de Noël sur les Champs-Élysées serait économisé !

Côté cuisine, les pratiques, en apparence anodine, de « cuisson plus sobres » (moins de surgelés, arrêter le four avant la fin de la cuisson, couvrir les poêles et casseroles) permettent tout de même, si appliquées « à 80 % des pratiques de cuisson », d’économiser 2 200 GWh, soit l’équivalent de la consommation annuelle de près de 183 millions d’ampoules économiques.

Les économies d’énergie dans le secteur des transports

Dans le secteur des transports, les économies réalisables à l’échelle nationale grâce aux mesures de sobriété « activables rapidement » sont tout autant considérables, pour ne pas dire colossales.

En France, ce secteur représente en effet 29 % de la consommation d’énergie, soit 445 000 GWh (dont 403 000 GWh de produits pétroliers). C’est donc le deuxième secteur qui consomme le plus en France, talonnant le secteur résidentiel.

« Avec seulement trois premières mesures proposées, il est possible d’économiser 16 000 GWh », indique négaWatt dans son rapport. En clair : avec seulement trois mesures, il est possible d’économiser l’équivalent de la production annuelle de près de trois réacteurs nucléaires standards.

Limiter à 110 km/h la vitesse sur autoroute et 100 km/h sur voie rapide permet par exemple d’économiser 15 000 GWh, soit 1,4 milliard de litres de carburant.

Favoriser le covoiturage grâce au déploiement par les collectivités de lignes dédiées permet en outre d’économiser 30 % de carburant sur les trajets concernés tout en facilitant l’accès à la mobilité au plus grand nombre. Mais pour ce faire, « il faudrait que près de 2 000 lignes de covoiturage soient mises en place », affirme négaWatt.

Et les employeurs ne sont pas en reste. Si ces derniers décidaient de réaffecter leurs salariés sur des sites plus proches de leur domicile ou de les mettre en télétravail, 700 GWh pourraient au total être économisés. C’est l’équivalent de la production moyenne annuelle de deux parcs solaires de Cestas.

Les économies d’énergie dans le secteur tertiaire

À l’instar du secteur résidentiel, pas moins de 30 % des consommations d’énergie du secteur tertiaire pourraient être réduites grâce à de nombreuses mesures de sobriété. De nombreux leviers existent en effet, « notamment sur la ventilation, l’éclairage ou la climatisation ».

Et l’enjeu est de taille puisque, selon négaWatt, l’exemplarité des entreprises et des collectivités est nécessaire pour espérer une adhésion de la population à « l’effort de sobriété ».

Ainsi, l’association recommande en premier lieu d’arrêter la ventilation dans les locaux le permettant pendant les périodes d’inoccupation. Une mesure qui, à elle seule, permettrait d’économiser au total, si tout le secteur s’y mettait, près de 18 000 GWh, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 222 millions de fours à micro-ondes.

Quant à la mesure recommandée pour les particuliers de « régler la consigne de chauffage à 19° en occupation », elle permettrait, si appliquée à 80 % des surfaces tertiaires chauffées (en excluant les bâtiments de santé, crèches, hébergement personnes âgées, etc.), d’économiser au total 22 000 GWh, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 7 586 palais de l’Élysée (selon une enquête de WE DEMAIN, la consommation d’énergie du Palais représentait en effet 257 kWh par m2 en 2020) !

Mettre en place de grandes campagnes de communication

Une fois ces chiffres égrenés, se pose tout de même la question de la faisabilité de telles pratiques. Les Français sont-ils prêts à mettre en œuvre ces mesures qui ont, selon négaWatt, de réels impacts sur les consommations d’énergie à l’échelle nationale ?

Selon Samuel Martin, membre de la Compagnie des négaWatts et expert bâtiment tertiaire, contacté par Ouest-France, pour l’heure, « à court terme », il existe une « part limitée de personnes prêtes à faire ces modifications de comportement ».

« Un gisement mobilisable n’est pas forcément un gisement qui va spontanément être mobilisé par tout le monde. Tout va dépendre des actions entreprises autour de ces mesures et de ces plans de sobriété », souligne l’expert.

Car « pour entraîner un effet d’adhésion et une dynamique collective », l’État va devoir mettre la main à la pâte. « Orchestrer ces mesures, communiquer, inciter » les Français… Pour Samuel Martin, le rôle de l’État est désormais « central » pour accompagner les citoyens à mettre en place ces mesures de sobriété « qui ont un réel impact à l’échelle nationale ».

« Notre association prône par exemple que l’État mette en place de grandes campagnes de communication pédagogique, voire humoristique, avec des moyens similaires à ceux qui ont été mis pour le Covid afin d’entraîner l’adhésion des Français », explique l’expert.

Des mesures « hautement symboliques »

Et pour cause, si les mesures sur le résidentiel représentent par exemple pas moins de « 750 à 1 200 € d’économie annuelle », d’autres mesures ont malgré tout « un gain plus limité à l’échelle nationale » et peuvent paraître, en conséquence, plus anecdotiques.

Pourtant, ces mesures, à l’instar de « l’arrêt d’une partie des écrans d’affichage numérique dans les bâtiments tertiaires » (dont le gain mobilisable est de « seulement » 50 GWh), ont une « valeur hautement symbolique », argue Samuel Martin.

« Nous insistons pour dire qu’il serait dangereux de se cantonner aux cinq mesures qui ont le plus d’impact, puisque toutes les “petites” mesures à gain énergétique limité ont une valeur hautement symbolique. Elles peuvent permettre en effet l’adhésion et la mobilisation de l’ensemble des acteurs. »

Lire aussi : Climat. J’ai mesuré mon empreinte carbone (et ça m’a presque rendu optimiste !)

Par exemple, si en allant au travail, un salarié « voit les panneaux publicitaires éteints », s’il voit « les ordinateurs inutilisés éteints au sein de son entreprise, avec une note explicative », ou si « un référent sobriété est nommé au sein de cette même entreprise », alors cela « va donner beaucoup plus envie à chacun de mettre en œuvre certaines mesures chez soi ».

Et en « mettant bout à bout tous les petits gestes que chacun peut faire chez soi, le gain cumulé finit par être considérable », rappelle Samuel Martin.

Si une seule personne arrête sa box internet, « le gain est effectivement minime. Mais comme il y a près de trente millions de logements qui en sont équipés, un tel geste a un véritable intérêt à l’échelle nationale. »

Mais pour arriver à de tels résultats, « il va falloir que tout le monde se sente concerné ». « Tout va donc dépendre de la dynamique collective qui va être créée. »

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Grèves du 29 septembre EN DIRECT : A Paris, le cortège a pris la direction de la place de la Bastille… - 20 Minutes

08h59 : Très légères perturbations dans Lyon

A Lyon, les lignes de bus du réseau sont « légèrement perturbées », selon TCL. Les lignes suivantes circulent avec une fréquence allégée : C2, C7, C9, C15, C15E, C16, C17, C18, 3, 10, 10E, 16, 21, 24, 27, 35, 39, 52, 67, 68, 70 et 93. Les lignes C6E, 15E, 34, 57, S1, S9, S11 et les 3 lignes Pleine Lune ne circulent pas. 

Toutes les autres lignes de bus et les lignes Junior Direct circulent normalement, ainsi que les métros, tramways et funiculaires.

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mercredi 28 septembre 2022

La mosquée salafiste d'Obernai dans le viseur de Beauvau - Le Figaro

INFO LE FIGARO - Hostile à l'Occident et vantant les principes de la polygamie, son imam est soupçonné de «légitimer le recours à la violence envers les caricaturistes» et de «se réjouir des attentats». À la demande de Gérald Darmanin, le lieu de culte va faire l'objet d'une procédure de fermeture.

Le ministère de l'Intérieur ne relâche pas la pression sur le front de l'islam radical. Selon nos informations, Gérald Darmanin a ainsi demandé que la mosquée d'Obernai (Bas-Rhin) puisse faire l'objet d'une procédure de fermeture. «Ce lieu de culte constitue un lieu facilitant la diffusion d'une idéologie radicale, notamment par les propos tenus par son imam qui manifeste une hostilité évidente envers la société française, multiplie les propos provocateurs et hostiles aux valeurs républicaines et encourage les fidèles dans cette vision radicale», assure-t-on place Beauvau, qui a placé l'imam dans son collimateur. Ce religieux intégriste, qui a rejoint cette mosquée en 2017, est manifestement connu pour se livrer à un prosélytisme radical dans le Bas-Rhin depuis une douzaine d'années.

«Depuis son arrivée, il s'est attelé à diffuser un islam salafiste, porteur d'une conception rétrograde de l'islam, hostile à l'Occident, multipliant les propos provocateurs à l'égard de la société française…

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Violences urbaines dans l'Orne : tirs de mortier sur les forces de l'ordre et voitures incendiées à Alençon - franceinfo

La nuit du mardi 27 au mercredi 28 septembre a été marquée par plusieurs heures de violences urbaines dans le quartier de Perseigne, à Alençon dans l'Orne.

Article rédigé par

Radio France

Publié Mis à jour

Temps de lecture : 1 min.

Une nuit émaillée de violences urbaines dans le quartier de Perseigne, à Alençon (Orne), entre mardi 27 et mercredi 28 septembre. En tout, 24 véhicules et des poubelles ont été incendiés, ont appris ce mercredi France Bleu Normandie et franceinfo de source policière. Une cinquantaine d'individus ont tiré une quarantaine de mortiers d'artifice en direction des forces de l'ordre. Des voitures ont également été retournées.

Ces violences urbaines ont débuté vers 23h30 mardi, 35 policiers et gendarmes sont intervenus sur place jusqu'à 2h du matin. Des véhicules ont été utilisés pour faire des barrages dans les rues du quartier. Les forces de l'ordre ont été visées par des tirs de mortiers, sans faire de blessés.

Les lieux ont pu être sécurisés pour permettre l'intervention des pompiers. À 2h du matin ce mercredi, le calme était revenu dans le quartier. Selon franceinfo de source policière, ces violences font suite à l'interpellation d'un homme après un refus d'obtempérer mardi après-midi dans le quartier. Cet homme avait incité les jeunes du quartier à l'émeute.

Des violences avaient déjà éclatées dans ce quartier le 27 octobre 2021, des véhicules avaient été incendiés et des policiers visés par des tirs de mortiers d'artifice.

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Ukraine : «À travers ces référendums fantoches, la Russie vient de signifier qu'elle ira jusqu'au bout» - Le Figaro

Les 4 zones soumises au référendum du 23 au 27 septembre 2022 ont répondu «oui» à l'annexion par la Russie. ALEXANDER ERMOCHENKO / REUTERS

ENTRETIEN - Si les résultats soviétiques d'un scrutin organisé à la hâte sont peu crédibles, Moscou a réussi à montrer qu'elle reprenait la dynamique après la déroute de Kharkiv, explique Florent Parmentier, enseignant à Sciences Po.

Florent Parmentier est secrétaire général du CEVIPOF, le centre de recherches politiques de Sciences Po, et chercheur associé au Centre de géopolitique de HEC. Il est l'auteur des Chemins de l'État de droit ; La voie étroite des pays entre Europe et Russie (Presses de Sciences Po, 2014).

LE FIGARO.- Les référendumsen faveur du rattachement à la Russie ont obtenu des résultats soviétiques dans les régions de Zaporijjia (93,11%), de Kherson (87,05%), de Lougansk (98,42%) et de Donetsk (99,23%). Quelle crédibilité donner à ces chiffres ?

FLORENT PARMENTIER.- Ces résultats ne reflètent pas grand-chose. Bien sûr, une part de la population dans ces régions, particulièrement dans le Donbass, est en colère vis-à-vis des autorités de Kiev pour avoir vu leur territoire bombardé depuis 2014, et ceux-là sont satisfaits de rejoindre la Fédération de Russie. Mais certainement pas dans de telles proportions.

Inutile de revenir sur le déroulement bâclé de ce scrutin dans ce contexte de conflit. En 2014…

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Loi immigration : le président des Républicains dénonce "un hold-up démocratique" du Conseil constitutionnel - franceinfo

>> Ce direct est désormais terminé. La droite gronde. Le président des Républicains Éric Ciotti a dénoncé vendredi 26 janvier "...