
Le candidat à la tête du parti des Républicains a également écarté l'hypothèse d'une «union des droites» qui «ne conduirait qu'à notre disparition».
Éric Ciotti, candidat à la présidence des Républicains, s'est dit lundi 24 octobre «totalement opposé» à un pacte avec le gouvernement, contrairement à Nicolas Sarkozy qui a exhorté Emmanuel Macron à passer un «accord politique» avec LR. «On ne s'allie pas avec un pouvoir qui aura autant abîmé la France», a tranché le député des Alpes-Maritimes dans une interview à l'Opinion .
L'union des droites «ne conduirait qu'à notre disparition»
Le candidat putatif à la tête du parti a par ailleurs écarté l'hypothèse d'une «union des droites» avec le RN qui «ne conduirait qu'à notre disparition». Dimanche, l'ancien président Nicolas Sarkozy a poussé dans une interview Emmanuel Macron à se tourner vers la droite «de façon plus franche», et à conclure un «accord politique» pour pallier son absence de majorité absolue à l'Assemblée nationale.
Le même jour dans le JDD , Éric Ciotti cosignait, avec 53 des 62 députés du groupe LR à l'Assemblée une tribune expliquant qu'ils ne voteraient pas les motions de censure de la Nupes et du RN sur le budget débattues lundi à l'Assemblée pour ne pas déclencher une «crise politique et institutionnelle», malgré un budget «extrêmement décevant» et une attitude «irresponsable» du gouvernement.
Ils appelaient aussi le gouvernement à «entendre» les oppositions et réaffirmaient leur «opposition aux décisions prises par l'exécutif». «À l'Assemblée, nous ne pouvons que limiter les dégâts commis par le gouvernement actuel», avance encore Éric Ciotti lundi, qui identifie Emmanuel Macron comme le premier adversaire de son parti.
«C'est à lui que nous devons la dégradation avancée de la situation de notre pays», critique le député, parlant d'un bilan «déplorable». «Face à ce pouvoir qui arrive à son terme, Les Républicains doivent incarner une alternance responsable, sérieuse, crédible. Nous ne pouvons laisser les Français avoir à effectuer un choix inquiétant entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen».
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