mardi 31 janvier 2023

Ce qui change ce mercredi 1er février 2023 - Le HuffPost

Durée d’indemnisation du chômage, prix des péages autoroutiers, mesures anti-covid, prix de l’électricité...Voici ce qui change au 1er février.
AFP Durée d’indemnisation du chômage, prix des péages autoroutiers, mesures anti-covid, prix de l’électricité...Voici ce qui change au 1er février.

AFP

Durée d’indemnisation du chômage, prix des péages autoroutiers, mesures anti-covid, prix de l’électricité...Voici ce qui change au 1er février.

CONSOMMATION - Les prix continuent d’exploser, mais de bonnes nouvelles sont attendues pour votre épargne. Février 2023 débute avec son lot de changements – plus ou moins réjouissants – avec lesquels vont devoir s’accommoder des millions de Français.

Le HuffPost vous dresse, ci-dessous, la liste des principales évolutions prévues pour le deuxième mois de l’année.

  • Tournant majeur pour les mesures anti-Covid

Premier changement notable dans le quotidien des Français : les règles anti-Covid 19 mises en place depuis le début de la pandémie en 2020 vont évoluer. Ce mercredi 1er février marque en effet la fin de « l’isolement systématique » des malades, de l’obligation des tests de dépistages pour les cas contacts, ou encore des arrêts de travail dérogatoires.

Créés au début de la crise sanitaire « afin de limiter la propagation de l’épidémie », les arrêts de travail dérogatoires, sans jour de carence pour les personnes testées positives au Covid-19, ne seront plus possibles. Nous vous expliquons cette mesure plus en détail dans cet article.

Par ailleurs, « l’isolement systématique » des cas positifs et « la réalisation d’un test » au bout de deux jours pour leurs contacts ne seront plus requis. Cette mesure est effectivement tombée en désuétude sur fond de chutes des cas, avec moins de 16 000 malades hospitalisées actuellement.

Le système Si-DEP, qui centralise les remontées des résultats de tests va également évoluer. S’il doit rester en place jusqu’au 30 juin prochain, son usage « sera conditionné au recueil préalable du consentement des personnes concernées ». Enfin, le suivi des « cas contacts », via le service « contact Covid » géré par l’Assurance maladie, va lui cesser définitivement.

  • Les taux des livrets s’envolent

Les taux d’intérêt augmentent encore. Celui du Livret A, qui avait déjà progressé pour atteindre 2 % en août, va subir une nouvelle hausse en février. Il passe désormais à 3 %, un niveau plus vu depuis 2009, mais toujours nettement inférieur à l’inflation.

Malheureusement, même si le livret préféré des Français atteint des sommets, ça ne changera pas grand-chose pour leur pouvoir d’achat... L’inflation grimpe effectivement plus vite que la rémunération du livret A, comme l’explique notre journaliste dans la vidéo ci-dessous.

Le taux du Livret de développement durable et solidaire (LDD) va lui aussi augmenter à 3 % et celui du Livret d’épargne populaire (LEP), réservé aux personnes aux revenus modestes (au maximum 21 393 euros annuels pour une personne seule), passe de 4,6 % à 6,1 %.

  • Les tarifs des péages augmentent

En dépit de cette apparente bonne nouvelle pour l’épargne des Français, une augmentation des prix touchant plusieurs secteurs d’activité risque bien de contrebalancer les économies réalisées. Les conducteurs peuvent déjà s’y préparer : les tarifs des péages des principaux réseaux autoroutiers vont augmenter de 4,75 % en moyenne.

Cette augmentation annuelle est la plus forte de ces dernières années : les tarifs avaient été gonflés de 2 % en 2022 et de 0,4 % en 2021. Mais elle reste encore inférieure à l’inflation. Pour compenser un peu cette hausse des péages, plusieurs sociétés d’autoroutes prévoient des mesures commerciales. Les véhicules électriques bénéficieront ainsi d’une réduction de 5 % pendant un an, pour tous leurs trajets et sur certains réseaux (Sanef/SAPN et APRR/AREA).

  • Les trajets en taxi et VTC deviennent plus chers

Autre hausse des prix attendue du côté des transports avec l’augmentation des tarifs des taxis de « 4 % au plus » le 1er février. Le tarif minimum d’une course est maintenu à 7,30 € pour tous les taxis qu’ils soient parisiens ou non.

Les chauffeurs VTC (Véhicules de tourisme avec chauffeur) et plateformes se sont eux mis d’accord le 18 janvier pour imposer un revenu minimum de 7,65 € par trajet. Cette nouvelle règle va faire grimper le prix de la plus petite course à environ 10,20 € pour le passager sur une application comme Uber, en incluant les commissions.

  • Facture d’électricité plus salée

Toujours dans le volet des augmentations, la facture d’électricité n’a pas fini de grimper. Le gel du tarif réglementé de l’électricité prend fin pour 23 millions d’abonnés, dont 1,45 million de petits professionnels.

Pour amortir la hausse des prix de l’énergie, le gouvernement a mis en place un bouclier tarifaire qui sera limité à 15 % pour l’électricité à partir de ce 1er février. Il avait été fixé à 15 % pour le gaz le 1er janvier.

  • MaPrimeRénov’ augmente son plafond

C’est une réponse du gouvernement à l’inflation. Les plafonds des travaux finançables par le dispositif public d’aide à la rénovation énergétique MaPrimeRénov’ vont être relevés pour aider les Français à réduire leur consommation d’énergie et leurs émissions de gaz à effet de serre.

Le plafond passe ainsi :

  • À 35 000 € pour les ménages aux ressources modestes à très modestes (forfait MaPrimeRénov sérénité) ;
  • À 10 000 € pour les ménages aux ressources intermédiaires (forfait MaPrimeRénov « rénovation globale ») ;
  • À 5 000 euros pour les ménages aux hauts revenus (forfait MaPrimeRénov « rénovation globale ») ;

En ce qui concerne le dispositif MaPrimeRénov’ copropriétés, qui permet de financer les travaux de rénovation énergétique sur les parties communes des copropriétés, celle-ci verra ses plafonds relevés « de 15 000 à 25 000 euros ».

  • Durée de l’indemnisation chômage réduite

Baisse de 25 % de la durée d’indemnisation pour tous les demandeurs d’emploi qui ouvrent des droits à partir du 1er février. C’est ce que prévoit la réforme de l’assurance chômage qui entre en vigueur ce mercredi. Concrètement, un chômeur qui aurait eu droit par exemple à 12 mois d’indemnisation dans le système actuel n’aura plus droit qu’à neuf mois. Un plancher minimal de six mois sera préservé.

Pour les demandeurs d’emploi qui verront leur durée d’indemnisation réduite, un « complément de fin de droits » (un allongement de la durée) est prévu en cas de dégradation du marché du travail, si le taux de chômage dépasse 9 % ou s’il augmente de 0,8 point ou plus sur un trimestre.

  • L’échange des billets de train en dernière minute, ce n’est plus gratuit

Les conditions d’échange et de remboursement vont se durcir au 1er février, et même pour les bénéficiaires d’une carte conférant des avantages (jeune, adulte, sénior...). Échanger son billet coûtera désormais 19 euros à partir d’une semaine avant le voyage, alors que l’opération était gratuite jusqu’à trois jours avant le départ depuis 2020.

  • Quelques dates clés à noter dans les agendas en février

- Vous avez jusqu’au 7 février pour profiter des soldes d’hiver en France métropolitaine et certains départements d’Outre-Mer (Martinique, Guyane et Mayotte).

– Les vacances d’hiver se dérouleront du 4 au 19 février pour la zone A. Du 11 au 26 pour la zone B. Du 18 février au 5 mars pour la zone C.

– La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière se termine le 28 février. Dans un premier temps réservée aux personnes à risque de développer une forme grave de la maladie, depuis le 16 novembre, tous les Français sont invités à se faire vacciner.

– Enfin, le 28 février sera aussi le dernier jour pour demander l’indemnité de 100 euros qui concerne les automobilistes les plus modestes utilisant leur véhicule pour aller travailler. Le HuffPost vous détaille les démarches à suivre dans cet article. Mise en place pour compenser la fin de la remise à la pompe, elle est versée en une fois, pour 2023, à destination de 10 millions de Français.

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lundi 30 janvier 2023

Fanatisme de Vanier, frères Philippe… Au cœur des archives de L'Arche et des dominicains - La Croix

►La délirante « révélation mystique » de Thomas Philippe

Interrogé par le Saint Office pendant son procès au cours des années 1950, le père Thomas Philippe situera la genèse de sa mystique sexuelle déviante après une « nuit de noces » avec la Sainte Vierge, qu’il aurait vécue à l’âge de 33 ans, en 1938. Le récit qu’il en donne pourrait correspondre à une « expérience délirante », selon les experts de la commission de L’Arche. Voici les mots du père Thomas Philippe, tels qu’ils sont retranscrits dans les archives du Saint Office (ancien nom du dicastère pour la doctrine de la foi) et publiés dans le rapport de L’Arche.

« En 1938, à plusieurs reprises à Rome (Mater admirabilis, et Sainte Marie Majeure surtout, aussi à S. Pierre) je reçus certaines grâces très obscures, que je n’arrive pas encore à définir exactement et à classer : ces grâces n’étaient ni des lumières, ni des consolations ; tout en ayant les mêmes caractéristiques et les mêmes effets que les grâces intérieures de quiétude
ou d’union, elles impliquaient une emprise divine du corps, nettement localisée dans la région des organes sexuels et rayonnant de là, comme de l’intérieur, sur tout le corps et sur l’esprit.

Les 3 premiers mois je résistais à “ces grâces”, qui reprenaient dès que je cherchais à me recueillir. J’ai souffert alors atrocement, le dilemme devenant de plus en plus angoissant :
ou renoncer à ma vie intérieure liée de fait par Dieu à ces grâces (grand péril pour moi avec un tempérament très intellectuel et un sens aigu des courants modernes) ou me livrer à ces grâces mystérieuses en me confiant à la Très Sainte Vierge, qui semblait en avoir l’initiative.

Après avoir beaucoup réfléchi (…) et consulté longuement un prêtre vénéré de tous pour sa connaissance théologique et son expérience contemplative, après quelques indications, qui m’apparurent providentielles, je reçus un jour, (à la suite d’une nouvelle consultation près de ce prêtre) une grâce de lumière très forte, qui fut suivie d’un appel intérieur plus intense que jamais. Après avoir supplié la Très Sainte Vierge d’écarter le démon, s’il en était l’auteur,
je me remis entre ses mains immaculées, et je me suis laissé faire par Elle. Je fus pris en tout mon corps, toute la nuit, dans un recueillement et une intimité extrême avec Elle. »

►L’initiation mystico-sexuelle de Jean Vanier par Jacqueline d’Halluin à L’Eau vive

C’est en juin 1952 – alors que Thomas Philippe est écarté de la direction de L’Eau vive après les plaintes de deux femmes à son encontre – que Jean Vanier a découvert et accepté, par l’entremise de Jacqueline d’Halluin, les relations intimes qui accompagnent le partage du « secret de la Vierge de Thomas Philippe ». Jean Vanier, qui va reprendre la direction spirituelle de L’Eau vive, va, dans le même temps, être initié à la déviance érotico-mystique du théologien.

Il le révélera au cours de trois entretiens successifs qui se sont déroulés entre juin et juillet 2016, peu après la première plainte d’une femme parvenue à L’Arche, et que la commission indépendante de l’association reprend dans son rapport. Lors de cette scène, Jean Vanier a 24 ans, Jacqueline d’Halluin en a 26. À lire les récits de Jean Vanier, la relation serait librement consentie, reproduisant la relation entre Jacqueline d’Halluin et Thomas Philippe, et aurait pour fruit, la fondation de L’Arche.

« Jean Vanier parle d’une femme qui fréquentait l’Eau vive. C’était le jour de la fête du Corps et du Sang du Christ en 1952 [le dimanche 15 juin, en la Fête-Dieu]. Ils priaient ensemble ce jour-là, quand tout à coup cette femme s’est retrouvée dans ses bras. Les jours suivants, durant lesquels cette relation s’est prolongée, ont été un sommet dans la vie spirituelle de Jean. Il en parle comme d’une expérience spirituelle fondatrice à l’origine de sa vocation, de son choix de vie. (…) Jean dit que dans l’expérience de 1952 avec Jacqueline d’Halluin, il y avait “équilibre”, c’est Jacqueline qui a pris l’initiative, la dimension de communion spirituelle était très forte, la dimension sexuelle, de plaisir, très peu présente, voire quasi inexistante, bien qu’elle ait été là. »

►Le fanatisme de Jean Vanier pour le père Philippe

La commission indépendante de L’Arche fait état d’une audience privée des parents de Vanier, en compagnie de leur fils Jean dans les appartements du pape Jean XXIII. En juillet 1959, Jean se trouve seul dans l’ascenseur avec le pape qui lui intime d’arrêter de fréquenter le père Thomas. Dans son récit sur la « Préhistoire de L’Arche », Jean Vanier raconte qu’à l’issue de cette rencontre avec le pape, il n’envisage pas d’obéir à son injonction. Une obstination, dont le rapport de L’Arche reproduit une partie :

« Je savais que j’étais trop lié par Jésus au père Thomas pour pouvoir le quitter. Pour moi, le père Thomas était une présence de Jésus. Je ne pouvais le quitter qu’en étant infidèle à Jésus et à ce qu’il voulait de moi ».

► Quand des dominicains s’aperçoivent que Marie-Dominique Philippe s’est rendu ingouvernable

Dès 1975, le dominicain Marie-Dominique Philippe, frère de sang de Thomas Philippe, avait pris la direction d’un petit nombre d’étudiants, placé sous l’autorité canonique de l’abbé de Lérins. Ce groupe deviendra plus tard la communauté Saint-Jean. Cette situation ne tarde pas à poser des questions en raison de l’augmentation rapide des recrues et des déplacements incessants du fondateur. Dans une lettre de décembre 1983, à laquelle la commission des dominicains sur les frères Philippe a eu accès, Dominique Motte, provincial de Lyon, s’enquiert auprès du prieur de Dijon du statut canonique de l’insaisissable dominicain Marie-Dominique Philippe, qu’il vient de croiser à l’occasion de l’inhumation du cardinal Renard.

« Je l’ai vu (Marie-Dominique Philippe, NDLR), trois secondes, robe et chape au vent, il se dépensait à la sortie de la cathédrale en multiples salutations, il doit bien connaître bien du monde ici. J’ai manqué de réflexes : il m’a dit “Mon (pauvre !) Père, c’est vrai, j’aurais dû venir vous voir… Mais vous savez bien que je ne relève pas de vous…” Je n’ai dit que “Venez, venez me voir…” Une seconde après m’est venue mais trop tard une appréciation du genre “ce serait au moins une question d’élémentaire courtoisie sinon de droit dominicain”.

C’est bien sûr par la bande que j’ai appris qu’il avait racheté un immense ancien petit séminaire près de Roanne [Saint-Jodard], celui de Saône-et-Loire ne suffisant plus. Je suis très souvent interrogé, et bien des frères ici [de la province de Lyon], sur cet homme aussi “anguille” que fascinant, qui à la fois fait envie et fait peur, avec ses légions qui ne cessent de grossir… Et je n’ai rien à dire : il fait ce qu’il veut, il est dominicain, donc des nôtres, et fait ce qu’il veut ! »

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dimanche 29 janvier 2023

Dauphins échoués sur la côte atlantique : quinze députés pressent le gouvernement d'agir - Le Monde

A la suite de la découverte de plusieurs centaines de dauphins échoués ces dernières semaines sur la côte atlantique, quinze députés de tous bords politiques demandent, dimanche 29 janvier, au gouvernement d’agir en interdisant pour un mois les techniques de pêche non sélectives.

« Le gouvernement a décidé de mesures pour documenter le phénomène et repousser les dauphins hors des zones de pêche au moyen de répulsifs acoustiques », rappellent les députés dans une tribune publiée dans Le Journal du dimanche. Mais « le massacre continue, il faut aller plus loin ».

« Une suspension hivernale des techniques de pêche non sélectives dans les zones les plus sensibles reste la seule option pour protéger efficacement les dauphins » écrivent ces élus emmenés par l’écologiste Nicolas Thierry (EELV, Gironde) – trois Europe écologie-Les Verts (EELV), trois La France insoumise (LFI), trois Renaissance, deux Horizons, deux Libertés et territoires (LIOT), un Mouvement démocrate (MoDem) et un Parti socialiste (PS).

« Une action plus efficace »

La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) avait appelé mercredi à une interruption d’au moins un mois de certaines pratiques de pêche soupçonnées d’avoir causé la mort des animaux. Selon la LPO, « plus de 300 cadavres de petits cétacés, en grande majorité des dauphins communs protégés par la loi, ont été découverts sur les côtes françaises, plus particulièrement en Vendée et en Charente-Maritime » depuis décembre 2022.

Dans le Finistère, 27 ont déjà été recensés, 36 dans le Morbihan, 122 en Vendée, 53 en Charente-Maritime, 19 en Gironde… Les scientifiques de l’observatoire Pelagis (université de La Rochelle-CNRS), qui ont examiné ces animaux et en ont autopsié certains, notent que « la majorité présentaient des traces de capture dans un engin de pêche ». Ils considèrent comme « intense » et de « particulièrement précoce » la mortalité observée, car, jusqu’à présent, les pics se produisaient généralement en février.

« Nous joignons nos voix à celles des scientifiques et des ONG pour demander une action plus efficace face au massacre en cours sur nos côtes », écrivent les quinze parlementaires.

« Nous demandons au gouvernement d’interrompre pendant un mois les techniques de pêche non sélectives dans les zones à risque de la façade atlantique. Cette interruption doit être accompagnée d’une indemnisation des pêcheurs concernés pour combler le manque à gagner. Certains d’entre eux y sont déjà favorables. »

Le Monde avec AFP

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"Ce qui bordélise le pays, c'est la réforme des retraites", répond Jean-Christophe Cambadélis à Gérald Darmanin - franceinfo

L'ancien premier secrétaire du PS répondait au ministre de l'Intérieur, qui accuse la Nupes de "bordéliser le pays" autour de la réforme des retraites.

Article rédigé par

Radio France

Publié Mis à jour

Temps de lecture : 1 min.

"Ce qui bordélise le pays, c'est la réforme des retraites", a estimé dimanche 29 janvier sur franceinfo Jean-Christophe Cambadélis, ancien Premier secrétaire du Parti socialiste répondant ainsi au ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin qui a accusé ce samedi, dans le quotidien Le Parisien, la Nupes de "bordéliser le pays" a quelques jours d’une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites.

"Que la France insoumise soit dans l'opposition frontale, c'est connu. Enfin, c'est les Français qui sont dans la rue, ce n’est pas simplement la France insoumise", a-t-il fait remarquer, avant de poursuivre : "Monsieur Darmanin, le gouvernement, Madame Borne, le président de la République sont assez mal placés pour dire que les opposants bordélisent le pays".

La Première ministre a indiqué dimanche sur franceinfo que l'âge légal de départ à 64 ans "n'était plus négociable", alors que le projet de loi sera examiné à l'Assemblée nationale à partir du 6 février. Pour l'ancien responsable socialiste, "c'est une mauvaise méthode de dire 'circulez, il n'y a rien à voir' quand vous avez un mur social de cette importance qui déferle sur vous. Je crois que le gouvernement devrait plutôt prendre en compte ce que disent les Français. Ça me semble une démarche plus positive et plus rassembleuse", a-t-il estimé.

Selon lui, la seule façon de faire plier le gouvernement est de continuer la mobilisation. "À un moment donné, comme en 95, le gouvernement devra se rendre compte que sa réforme ne passe pas", dit-il. En 1995, le Premier ministre, Alain Juppé, avait renoncé à sa réforme des retraites devant l'ampleur des manifestations et des grèves.

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samedi 28 janvier 2023

Covid-19 : Les arrêts de travail sans jour de carence supprimés - 20 Minutes

Les arrêts de travail dérogatoires, sans jour de carence pour les personnes testées positives au Covid-19, ne seront plus possibles à compter du 1er février, selon un décret publié samedi au Journal officiel. Ce texte « met un terme » à « la délivrance d’arrêts de travail dérogatoires aux assurés se trouvant dans l’impossibilité de continuer à travailler, y compris à distance ».

Créé au début de la crise sanitaire en 2020 « afin de limiter la propagation de l’épidémie », ce dispositif avait été prolongé à plusieurs reprises, dernièrement par le budget de la Sécurité sociale pour 2023, qui prévoyait toutefois la fin de cette mesure « au plus tard » à la fin de l’année.

Le gouvernement a donc décidé d’avancer l’échéance, alors que la situation sanitaire est en nette amélioration depuis le début de l’année, avec moins de 16.000 malades hospitalisés actuellement, contre près de 25.000 fin décembre. Le nombre de contaminations a également chuté en un mois, de plus de 20.000 à moins de 5.000 par jour en moyenne, selon le site Covid Tracker.

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REPORTAGE. Ça chauffe à l'ouverture du 80e congrès du PS… - Ouest-France

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  1. REPORTAGE. Ça chauffe à l'ouverture du 80e congrès du PS…  Ouest-France
  2. Congrès du PS à Marseille : "C'est un parti de gouvernement" (Henri Jibrayel)  La Provence
  3. Congrès du PS à Marseille: à la recherche d'un accord pour mettre fin à la crise  Actu Orange
  4. Congrès du PS : à Marseille, les socialistes pourraient trouver un compromis ce samedi, suivez notre direct  La Provence
  5. Congrès du Parti socialiste : « A gauche, la question de l'union est incontournable, tous y sont amenés »  Le Monde
  6. Voir la couverture complète sur Google Actualités


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vendredi 27 janvier 2023

Suicide de Lucas : Quatre des camarades de l’adolescent de 13 ans seront jugés pour harcèlement - 20 Minutes

Quatre mineurs de 13 ans vont être « jugés pour harcèlement scolaire ayant entraîné le suicide » du jeune Lucas, adolescent du même âge qui a mis fin à ses jours début janvier à Golbey (Vosges), et dont la mort avait provoqué une vive émotion.

« Suite à l’ouverture de l’enquête préliminaire, quatre mineurs ont été placés en garde à vue par la sûreté urbaine du commissariat d’Epinal », a indiqué dans un communiqué le procureur de la République d’Epinal, Frédéric Nahon. « Lors de leurs auditions, les mis en cause, deux filles et deux garçons âgés de 13 ans, scolarisés dans le même établissement que Lucas, ont uniquement admis avoir proféré à plusieurs reprises des moqueries à l’encontre de leur camarade », a poursuivi le magistrat.

Insultes à caractère homophobe

Les proches de Lucas estiment qu’il s’est suicidé après avoir été harcelé en raison de son homosexualité. « Les faits se sont déroulés du mois de septembre 2022 au début du mois de janvier 2023 », a repris le procureur. « A l’issue de leur garde à vue, les quatre mineurs ont été convoqués devant le tribunal pour enfants d’Epinal pour y être jugés pour harcèlement scolaire ayant entraîné le suicide de la victime, l’enquête ayant établi que le harcèlement avait pu participer au passage à l’acte suicidaire du jeune Lucas ».

« Présumés innocents, inconnus de la justice, les quatre mineurs feront l’objet d’une évaluation par la protection judiciaire de la jeunesse avant leur jugement », a également tenu à souligner Frédéric Nahon. Il a aussi annoncé l’ouverture d’une « enquête incidente contre X pour non-dénonciation de mauvais traitements sur mineurs ». « Les investigations se poursuivent donc sur ce point », a-t-il conclu.

Lucas avait écrit dans son journal intime « un mot expliquant sa volonté de mettre fin à ses jours », avait déclaré lors d’une conférence de presse Frédéric Nahon le 13 janvier. Ses proches ont révélé dans leurs auditions l’existence de moqueries et insultes à caractère homophobe dont l’adolescent s’était dit victime de la part d’autres élèves de son collège, avait encore souligné le magistrat.

« Immense tristesse »

Lucas était scolarisé au collège Louis Armand de Golbey, où une cellule psychologique a été mise en place dans les jours suivant son suicide. Le rectorat avait rappelé que l’établissement était « engagé dans le dispositif pHARe de lutte contre le harcèlement ». Selon le rectorat, les « moqueries » rapportées par Lucas et sa mère à la rentrée avaient été « immédiatement prises au sérieux par les équipes du collège ».

La mort de l’adolescent avait provoqué une vive émotion et déclenché de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. « Je pense à tous les élèves comme lui harcelés : leur désespoir fonde ma détermination à empêcher toute forme de harcèlement », avait indiqué sur Twitter le ministre de l’Education, Pap Ndiaye. « Aucun enfant ne doit trouver comme issue ultime le suicide », s’était-il ému.

« Le suicide de Lucas est tragique », avait également réagi sur Twitter SOS Homophobie. « La lutte contre le harcèlement scolaire doit être urgemment renforcée. Qu’un établissement agréé par@education_gouv ne réagisse pas à de nombreux signalements est alarmant », avait encore estimé l’association LGBT+.

Les politiques émus

La mort de l’adolescent avait également suscité plusieurs réactions politiques. « L’homophobie tue. Tristesse et soutien à la famille de Lucas », avait tweeté le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune.

« Je suis bouleversé par la mort de #Lucas (…) Ce drame doit être l’occasion d’une prise de conscience. L’homophobie tue », avait déclaré le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, sur le même réseau social. « Immense tristesse pour Lucas (…) Nous avons le devoir de combattre toute forme d’homophobie ! », avait également tweeté le président des Républicains, Eric Ciotti.

En octobre 2021, Dinah Gonthier, 14 ans, s’était suicidée chez elle à Kingersheim, dans le Haut-Rhin, car selon sa famille, elle était victime de harcèlement scolaire. Après une première plainte classée sans suite par le parquet de Mulhouse, la famille de l’adolescente a déposé plainte avec constitution de partie civile en novembre dernier.

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Violences conjugales : Raphaël Dupond-Moretti, fils du ministre de la Justice, placé en garde à vue - 20 Minutes

Raphaël Dupond-Moretti, le fils du garde des Sceaux, a été placé en garde à vue vendredi à Courchevel (Savoie), pour des soupçons de « violences conjugales », selon une information de TF1. « En tant que père, je suis dévasté. J’ai une pensée pour la victime. Chaque violence, quelle qu’elle soit, est intolérable. En tant que ministre, je n’ai cessé de lutter contre les violences faites aux femmes et pour que leur parole soit prise en compte », a déclaré Eric Dupond-Moretti, tout en demandant que l’on respecte sa « vie familiale ».

La compagne de Raphaël Dupond-Moretti réfugiée chez la voisine

D’après des informations de BFM TV, les faits se seraient déroulés jeudi, dans la station de ski huppée de Courchevel. Une voisine, qui entend une dispute, appelle les gendarmes. Arrivés sur place, ils retrouvent la compagne de Raphaël Dupond-Moretti réfugiée chez la voisine. Elle affirmera avoir subi reçus des coups de poing, de pied, et de sac par son compagnon. 

L’enquête a été confiée au parquet d’Albertville.

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"Influvoleurs" : qui est Marc Blata, l'influenceur accusé d'escroquerie dont le compte Instagram a été supprim - Midi Libre

Ce jeudi 26 janvier 2023, une semaine après la plainte du Collectif d'aide aux victimes d'influenceurs (CAVI) pour "escroquerie" et "abus de confiance" visant de célèbres influenceurs, Instagram a annoncé avoir "supprimé le compte Instagram de Marc Blata.

Une médiatisation plus tard, le couperet tombe pour Marc Blata. Meta a décidé ce jeudi 26 janvier de supprimer le compte Instagram de l'influenceur, qui compte plus de 4 millions d'abonnés. Et pour cause : un collectif de victimes d'escroqueries d'influenceurs a récemment épinglé Marc Singainy Tevanin de son vrai nom.

Qui est Marc Blata ?

Marc Blata est un blogueur et un ancien candidat de télé réalité qui a participé à La Belle et ses Princes Presque Charmants en 2012. Il a aussi participé aux Anges de la Téléréalité sur NRJ 12. Le Parisien s'est installé à Dubaï dans une luxueuse villa avec sa compagne Nadé Blata. Il est suivi par des millions de personnes sur les réseaux sociaux.
 

"Violation des règles"

"Les règles de nos plateformes sont claires et interdisent les contenus frauduleux et trompeurs destinés à abuser nos utilisateurs. Nous avons supprimé le compte Instagram en question, ainsi qu'une série d'autres, pour violation de ces règles" annonce l'entreprise, en réponse au collectif d’Aide aux victimes d’influenceurs (AVI), mettant en cause les pratiques de Marc Blata.

Pour rappel, Marc Blata, ainsi que son épouse, est visé par le recours du collectif AVI, qui regroupe 88 plaignants, pour escroquerie en bande organisée et abus de confiance en bande organisée. L'influenceur qui réside à Dubaï dans une villa luxueuse est notamment accusé d'avoir diffusé des escroqueries basées sur des produits financiers frauduleux, comme les NFT, ou encore par le biais de conseils de trading trompeurs.

Une autre plainte vise l’influenceur Dylan Thiry, à qui il est reproché d’avoir détourné de l’argent récolté sous forme de cyber cagnottes avec son association humanitaire, détaille Le Monde. "Une plainte pour escroquerie et abus de confiance pour avoir détourné de l’argent récolté avec son association Pour nos enfants", a déclaré l’avocat des plaignants à BFMTV.

Laurent Correia, l'influenceur aux 3,2 millions d'abonnés sur Instagram a lui aussi vu son compte Instagram se faire supprimer.

Le gouvernement a lancé en décembre une série de réunions et lancé une consultation publique, dans le but de mieux encadrer les pratiques. Le ministre de l’économie Bruno Le Maire rendra compte d’éventuelles décisions d’ici mars.

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Alexandre Benalla rejugé en appel, quatre ans et demi après les «violences du 1er mai» - Le Figaro

Alexandre Benalla, 31 ans, est aujourd'hui reconverti dans le privé. STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

L'ex-chargé de mission de l'Élysée est rejugé à partir de vendredi pour des violences sur un couple lors de la manifestation 1er mai 2018, qui lui avaient valu un an de prison ferme en première instance.

Au cœur d'un scandale politique à rebondissements, l'ex-chargé de mission de l'Élysée Alexandre Benalla est rejugé à partir de vendredi 27 janvier pour des violences lors du 1er mai 2018, qui lui avaient valu un an de prison ferme en première instance. L'audience pourrait toutefois être reportée, car le jeune homme de 31 ans, aujourd'hui reconverti dans le privé, déposera une demande de renvoi pour «motif personnel», a indiqué à l'AFP l'une de ses avocates, Jacqueline Laffont.

Alexandre Benalla est accusé d'avoir molesté trois hommes et deux femmes en cherchant à les interpeller en marge de la manifestation du 1er mai 2018 à Paris, coiffé d'un casque de la police, alors qu'il n'assistait au défilé qu'en tant qu'«observateur». Le «Benallagate» avait éclaté le 18 juillet 2018, après son identification par le journal Le Monde sur une vidéo où il brutalisait un couple place de la Contrescarpe.

Celui qui était à 26 ans au cœur du dispositif de sécurité du président de la République avait été suspendu pendant 15 jours, mais avait toujours un bureau au «Château», révélait le quotidien. L'article avait déclenché un séisme politique dont les répliques avaient secoué pendant des mois le pouvoir d'Emmanuel Macron, au rythme des révélations de la presse et des auditions devant les commissions parlementaires.

Alexandre Benalla devra également répondre à nouveau devant la cour d'appel de «faux, usage de faux en écriture et usage public sans droit d'un insigne» pour avoir continué à voyager avec des passeports diplomatiques après son licenciement de l'Élysée. Il détenait aussi un passeport de service obtenu frauduleusement selon l'accusation. L'ancien proche collaborateur du président de la République se voit enfin reprocher d'avoir porté illégalement une arme de poing en 2017.

À VOIRAUSSI - 18 mois de prison avec sursis requis contre Alexandre Benalla pour les violences du 1er mai 2018

En première instance, il avait écopé de trois ans de prison, dont un ferme, sous bracelet électronique, de l'interdiction d'occuper un emploi public pendant cinq ans et d'une interdiction de port d'arme pendant dix ans. À l'audience, il avait nié la quasi-totalité des faits reprochés, affirmant avoir agi «par réflexe» citoyen, mais n'hésitant pas «à donner des explications absurdes et irresponsables», selon le jugement du tribunal correctionnel de Paris.

Son acolyte Vincent Crase, à l'époque chargé de la sécurité au parti En Marche (aujourd'hui Renaissance), figurera lui aussi à nouveau sur le banc des prévenus pour «violences en réunion», «port prohibé» d'une matraque télescopique et «immixtion dans une fonction publique» pour avoir participé de façon illégale à l'interpellation de trois personnes. Il lui est aussi reproché d'avoir obligé l'une de ces personnes à effacer une vidéo prise avec son téléphone portable. Ami de longue date d'Alexandre Benalla, l'ex-gendarme réserviste de 49 ans avait été condamné en première instance à deux ans de prison avec sursis et à une interdiction de port d'arme. «Il a agi pour protéger l'ordre public et donc il sollicitera sa relaxe», a indiqué à l'AFP son avocat, Robin Binsard.

Les deux autres prévenus du premier procès n'ont pas fait appel. Il s'agit d'anciens fonctionnaires de la préfecture de police de Paris, condamnés l'un à trois mois de prison avec sursis et l'autre à 5.000 euros d'amende pour avoir transmis des images de vidéosurveillance à Alexandre Benalla le soir de la publication de l'article du Monde.

En plus des cinq victimes présumées des violences en réunion, deux syndicats de police se sont constitués parties civiles, ainsi que l'ex-chef de cabinet de l'Élysée François-Xavier Lauch et l'auteur de la vidéo du 1er mai, le journaliste et militant Taha Bouhafs, dont la constitution de partie civile avait été jugée irrecevable en première instance.

Alexandra Benalla fait l'objet de trois autres enquêtes préliminaires. L'une porte sur son rôle dans la signature de contrats avec des oligarques russes alors qu'il était en poste à l'Élysée. Une autre, ouverte en février 2019 pour «entrave à la manifestation de la vérité», vise à déterminer si Alexandre Benalla a dissimulé des preuves dans le cadre de l'enquête sur les violences du 1er mai 2018, notamment deux coffres-forts. La troisième, lancée en avril 2019, porte sur des soupçons de «faux témoignage» de Benalla et Crase devant la commission d'enquête du Sénat sur l'affaire.

Le procès est prévu pour durer jusqu'au 3 février, sur quatre demi-journées.

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jeudi 26 janvier 2023

Réforme des retraites: la Nupes a déposé près de 6000 amendements à l'Assemblée - BFM Business

Ce direct est terminé

Merci de l'avoir suivi sur BFMTV.com.

Pour Jean-Pierre Raffarin, "la rue n'est qu'une fraction du peuple, ce n'est pas le peuple"

Pour l'ancien Premier ministre, malgré les sondages et les mobilisations, "l'exécutif n'a pas perdu la bataille de l'opinion" au sujet de la réforme des retraites.

"La rue ne gouverne pas, ce n'est qu'une fraction du peuple, ce n'est pas le peuple", a lancé Jean-Pierre Raffarin sur le plateau de BFMTV.

"Le peuple lui est représenté à l'Assemblée nationale et au Sénat (...). Maintenant, il faut savoir s'il y a une majorité parlementaire et faire que notre démocratie représentative fonctionne", a-t-il complété.

Jean-Pierre Raffarin juge que la réforme des retraites "va dans la bonne direction mais est insuffisante"

Jean-Pierre Raffarin estime sur BFMTV que la réforme des retraites "va dans la bonne direction mais est insuffisante".

"Cette réforme il va falloir la faire, si ce n'est pas aujourd'hui, c'est demain", a-t-il lancé.

Toutefois, l'ancien Premier ministre juge que la présente réforme ne règle "que les horizons à 2030" mais qu'il reste "des incertitudes à partir de 2040".

"Elle ne va pas suffisament loin pour assurer le financement de notre modèle social à très long terme", conclut-il.

Pour Jean-Luc Mélenchon, "tout le monde sait que c'est une réforme inutile"

À l'occasion d'un rassemblement à Paris, Jean-Luc Mélenchon s'est exprimé sur la réforme des retraites.

"Tout le monde sait que c'est une réforme inutile", a déclaré le leader de La France insoumise.

Alors que la semaine prochaine sera marquée par une journée de mobilisation syndicale, Jean-Luc Mélenchon assure que "le pays est focalisé sur la question des retraites" et que la "bataille" sera "très déterminée".

Vers une "suspension" jeudi soir du mouvement social chez Totalenergies

Après une reconduction du mouvement "quasi-partout sur le territoire" jeudi après-midi, "on se dirige sur beaucoup de sites vers une suspension ce soir, pour reprise mardi prochain.

Il y a de fortes chances qu'il n'y ait pas grand chose demain", a expliqué à l'AFP Eric Sellini, responsable CGT chez TotalEnergies.

La CGT avait initialement déposé un préavis pour jeudi et vendredi.

Plus d'informations ici.

6938 amendements déposés sur le texte à l'Assemblée, près de la moitié venus de LFI

L'Assemblée nationale va entrer dans le vif du sujet lundi, avec l'examen du projet de réforme des retraites en commission des Affaires sociales. Au total, 6938 amendements ont été déposés. Le groupe LFI est, à lui seul, à l'origine de près de la moitié de ces amendements - 3345.

Essence: "les stocks sont plutôt hauts, pas de vent de panique"

Sur BFMTV, Pierre Auclair, co-fondateur d'Essence & Co souligne que le cette nouvelle journée de grève dans les raffineries n'a pas de conséquence sur la disponibilité des carburants en stations.

"Aujourd'hui, il y a de l'essence dans toutes les stations, c'est anecdotique les stations qui ont des difficultés d'approvisionnement. Ca reste très limité sur le territoire français à cette heure-ci" indique-t-il.

"On est très loin de la situation de septembre-octobre, les stocks sont plutôt hauts et il n'y pas de vent de panique".

Véran reconnaît que "le message" du gouvernement "a du mal à passer"

Lors de ce même micro tendu, Olivier Véran a tout de même reconnu que la défiance de l'opinion montrait "que le gouvernement a encore ce travail d'explication de la réforme" à faire. "Notre message en faveur des carrières longues, des carrières qu'on appelle 'super longues', a du mal à passer", a-t-il notamment souligné.

"Puisqu'en fait dans le cadre de cette réforme des retraites, nous privilégions ces jeunes qui commencent justement très tôt", a-t-il assuré. Olivier Véran a encore déclaré: "L'apprentissage ça compte dans les cotisations pour la retraite et en réalité ces jeunes qui avaient commencé avant l'âge de 16 ans partiront à la retraite à 58 ans, ou 60 en fonction de la carrière".

Enquêtes d'opinion défavorables à la réforme: Véran appelle à ne "pas juger toute une stratégie à l'aune d'un sondage"

Les sondages se succèdent sur la perception qu'ont les Français du projet de réforme des retraites, et témoignent de leur hostilité croissante aux plans du gouvernement. Notre sondage Elabe paru hier est apparu tout particulièrement cinglant, 72% de nos concitoyens disant leur opposition au projet - un nombre désormais grossi par une majorité des retraités. Au point d'inquiéter au plus haut point et en haut lieu, de la majorité au cabinets ministériels.

Olivier Véran, ministre du Renouveau démocratique et surtout porte-parole du gouvernement, s'est voulu serein en répondant aux questions de la presse ce jeudi après-midi lors d'un déplacement à Paris. " On ne juge pas toute une stratégie à l'aune d'un sondage", a-t-il posé, avant d'admettre: "Même si on regarde ça avec intérêt, c'est important."

"Nous ne nions pas encore une fois que la réforme ne soit pas la réforme la plus populaire du quinquennat mais ce n'est jamais le cas avec une réforme des retraites", a-t-il repris. "On veut expliquer pourquoi nous la faisons, pourquoi nous n'avons pas d'alternative au fait d'équilibrer les retraites", a-t-il encore affirmé.

Grèves: raffineries et centrales électriques au ralenti

EDF déplorait ainsi à la mi-journée une "perte de puissance disponible" sur son parc hydraulique de 1560 MW, soit l'équivalent de plus d'un réacteur nucléaire, sur son site internet.

Ces baisses de production ou de disponibilité ne devraient pas provoquer de coupures de courant, tant elles sont encadrées par le gestionnaire des lignes à haute et très haute tension RTE.

Dans les raffineries, seules les expéditions de carburants vers les dépôts sont à ce stade bloquées.

Chez TotalEnergies, la CGT faisait état jeudi matin de 100% de grévistes au dépôt de Flandres (Nord), 80% à la raffinerie de Normandie, 60% à la bio-raffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône), 50% à la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique) et 30% sur le site de Grandpuits (Seine-et-Marne), qui est toutefois en reconversion et n'expédie plus de carburants.

Recul de l'âge de départ à la retraite: Marine Le Pen veut "faire pression sur les LR" pour que "la loi ne passe pas".

Marine Le Pen s'est dit "optimiste sur le fait que la loi sur les retraites ne passe pas".

"Il faut faire pression sur les LR", a encore jugé l'ex candidate RN à la présidentielle.

Elle espère également "faire flancher quelques deputés de la majorité" réticents comme Barbara Pompili.

Retraites: Pour Marine Le Pen, "de plus en plus de Français comprennent que cette réforme est brutale"

En déplacement à Isbergues dans le Pas-de-Calais, Marine Le Pen a sévèrement critiqué le recul de l'âge de départ à la retraite.

"De plus en plus de Français comprennent que cette réforme est inutile, brutale et inefficace", a jugé la patronne des députés RN au micro de BFMTV.

Retraites: 24 heures de grève à la raffinerie de la Fos-sur-Mer (Esso)

"On est sur une journée sans expédition de produits depuis 5 heures du matin" du fait d'une grève dans la raffinerie de la Fos-sur-Mer, a déclaré Lionel Arbiol, délégué CGT d'ESSO, à l'antenne de BFMTV ce jeudi.

Conséquence, "il n'y a aucune distribution de carburant que ce soit par camion ou par wagon, et ce jusqu'à demain 5 heures du matin", indique le syndicaliste, qui précise que cette action pourra être renouvelée dans les prochains jours.

"Nous continuerons à être dans l'action tant que le gouvernement ne veut pas retirer son projet de réforme", affirme Lionel Arbiol. Le scénario d'un blocage pendant plusieurs jours est "envisageable", a-t-il précisé.

"Si nous devions augmenter le rapport de force et passer sur du reconductible, le débat sera mis en place dans chaque raffinerie pour voir si on irait jusqu'à l'arrêt des installations", a enfin déclaré le délégué CGT d'ESSO à la raffinerie de la Fos-sur-Mer.

Dockers, raffineurs et électriciens se mobilisent ce jeudi contre la réforme des retraites

Bienvenue dans ce live consacré à une nouvelle journée d'actions contre la réforme des retraites. Ce jeudi, les dockers mais aussi les salariés des raffineries comme les électriciens sont en grève contre la réforme des retraites.

Retrouvez le point sur les grèves dans les raffineries via ce lien.

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Mort de Catherine intoxiquée au mercure : son ex écroué pour «empoisonnement avec préméditation» - Le Parisien

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Réforme des retraites : "coupures très ciblées", gratuité, rétablissement de courant, abaissement de tarifs... - L'Indépendant

Des baisses de production d'électricité, dans le nucléaire et l'hydraulique notamment, pourraient intervenir jeudi et vendredi alors qu'un appel à la grève dans le secteur a été lancé sur ces deux journées pour protester contre la réforme des retraites, a indiqué ce mercredi à Reuters Fabrice Coudour, secrétaire national à la Fédération nationale des mines et de l'énergie (FNME) CGT.

"On est sur un appel à la grève de 48 heures. On souhaite mener des actions positives - gratuité, rétablissement de courant, abaissement de tarifs", a-t-il déclaré.

"Malgré tout, il y aura certainement des baisses de production, peut-être à partir de ce soir mais sans doute plus demain, dans le nucléaire et l'hydraulique notamment, sans aller jusqu'à impacter les usagers."

"Coupures très ciblées"

"Je ne peux pas vous dire qu'il n'y aura pas des coupures très ciblées, je ne pense pas mais je ne peux pas être affirmatif", a-t-il poursuivi.

Des grèves dans la maintenance nucléaire sont en réflexion mais rien n'est encore acté, a ajouté le responsable syndical.

La CGT Pétrole a également appelé à une grève de 48 heures jeudi et vendredi afin de protester contre le projet de réforme des retraites du gouvernement.

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mercredi 25 janvier 2023

Influenceurs : «Il est grand temps de mettre fin à des années d'arnaques commerciales et financières» - Le Figaro

Les députés derrière la proposition de loi, Stéphane Vojetta et Arthur Delaporte. AFP

INTERVIEW EXCLUSIVE - Auteurs d'une proposition de loi transpartisane, les députés Stéphane Vojetta et Arthur Delaporte expliquent leurs pistes pour mieux encadrer le milieu des influenceurs.

Pour réguler le milieu des influenceurs, le député Renaissance Stéphane Vojetta et le député PS Arthur Delaporte déposent ce mercredi à l'Assemblée nationale une proposition de loi transpartisane. Le texte a pour ambition de servir de «véhicule législatif» au ministre de l'Économie Bruno Le Maire, qui a lancé fin 2022 une grande consultation sur le sujet.

Le Figaro s'est entretenu en exclusivité avec les deux élus, qui expliquent leurs pistes pour encadrer ce milieu encore considéré aujourd'hui comme une «jungle».

LE FIGARO.-Lundi dernier encore, une centaine de victimes ont déposé plaintecontre des influenceurs pour «escroquerie en bande organisée» et «abus de confiance». Y a-t-il urgence à agir contre les dérives des stars des réseaux sociaux ?

Arthur DELAPORTE. – L'urgence est bien là. Il est grand temps de mettre fin à des années d'arnaques commerciales et financières subies par plusieurs milliers de consommateurs français. C'est pourquoi, sans…

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Loi immigration : le président des Républicains dénonce "un hold-up démocratique" du Conseil constitutionnel - franceinfo

>> Ce direct est désormais terminé. La droite gronde. Le président des Républicains Éric Ciotti a dénoncé vendredi 26 janvier "...