Le président du Sénat entend "préserver" un "principe de la loi Veil : d'abord le droit des femmes, et ensuite, après un certain délai, le droit de l'enfant à naître".

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Le président Les Républicains du Sénat, Gérard Larcher, invité mardi 23 janvier sur franceinfo, ne souhaite pas que le droit à l'interruption volontaire de grossesse soit inscrit dans la Constitution. "Non, car je ne pense pas que l'IVG soit menacé dans notre pays", a-t-il justifié. L'examen du projet de loi qui doit mener à l'inscription de l'IVG dans l'inscription débutera mercredi.
Il précise que, pour lui, "la Constitution n'est pas un catalogue de droits sociaux et sociétaux" et qu'"il y a déjà un certain nombre de décisions du Conseil constitutionnel" qui garantissent l'IVG. "Si l'IVG était menacée, croyez-moi, je me battrais pour qu'elle soit maintenue."
"J'ai toujours été très favorable à l'IVG et la première de mes préoccupations, c'est les conditions dans lesquelles on pratique l'interruption volontaire de grossesse", a affirmé le président du Sénat. "On a fermé, en plus de dix ans, 130 centres qui se consacraient à ça". Pour lui, sur l'IVG, "le premier des sujets, c'est la très mauvaise réponse que nous donnons à ces femmes qui, à un moment, font le choix" de l'IVG, et qui "a d'ailleurs amené à allonger les délais".
Gérard Larcher justifie également sa position par le respect d'un "principe de la loi Veil, notamment sur les délais de l'IVG : c'est d'abord le droit des femmes qui est préservé, et ensuite, après un certain délai, c'est le droit de l'enfant et le droit de l'enfant à naître. C'est cet équilibre-là qu'il ne faudrait pas bouleverser."
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