Près de trois mois après les élections législatives, qui ont vu son mouvement Reconquête ! enregistrer des scores loin de ses attentes, Éric Zemmour, ancien candidat à la présidence de la République, a fait sa rentrée médiatique ce lundi 5 septembre 2022, sur BFMTV-RMC .
Au micro d’Apolline de Malherbe, l’ancien journaliste est notamment revenu sur son échec à la présidentielle.
Une campagne ratée à cause de la guerre en Ukraine
« Il y a eu une campagne, c’était long, c’était difficile. Il y a eu beaucoup d’événements, et l’attaque de Poutine sur l’Ukraine a complètement changé la face de la campagne », juge-t-il, regrettant « l’effet drapeau » dont aurait selon lui bénéficié Emmanuel Macron.
Il a néanmoins convenu avoir fait « des erreurs ici ou là » avant d’indiquer avoir « beaucoup écrit sur cette campagne » durant le courant de l’été, annonçant la sortie d’un futur livre.
Éric Zemmour juge les propos de Ségolène Royal sur l’Ukraine courageux
« La Russie a agressé un état souverain qui est l’Ukraine et en cela elle doit être condamnée », a par ailleurs rappelé Éric Zemmour au sujet du conflit en Ukraine. « Mais ce n’est pas normal d’avoir laissé cette situation latente depuis 2014. On n’a jamais dit aux Russes : l’Ukraine ne rentrera pas dans l’Otan », a-t-il regretté.
Revenant sur les propos de Ségolène Royal, qui a récemment douté de la survenue de crimes de guerre en Ukraine, il a estimé qu’elle était « courageuse » de ne pas « accepter le discours imposé par les médias ». « Vous croyez que les médias disent la vérité, mais c’est faux », a-t-il estimé ;
« Le grand remplacement, nous l’avons », assure Éric Zemmour
Le polémiste a également défendu ses principaux marqueurs politiques. « Le grand remplacement et le grand déclassement nous l’avons », a-t-il estimé, indiquant que les Français avaient selon lui vécu « un été terrible » du point de vue sécuritaire. « Je ne crois pas que les événements de ces premiers mois après la campagne présidentielle m’aient donné tort », a-t-il conclu.
Interrogé sur ses positions sur l’environnement, il a estimé que cette thématique n’était pas absente de son programme et a évoqué une « grande peur climatique », tout en rappelant que lui avait davantage peur d’une « disparation de la France ».
Éric Zemmour a également été interrogé sur la fuite d’Hassan Iquioussen, imam dont l’expulsion avait été ordonnée en raison de prêches anti-républicains.
« L’important ce n’est pas l’Imam Iquioussen. On prend le problème par le petit bout de la lorgnette, par le mauvais bout », a-t-il lancé regrettant une expulsion selon lui tardive.
« J’ai douté »
Concernant la poursuite de sa carrière politique, Éric Zemmour a avoué avoir « douté » mais a décidé de continuer, jugeant être « le seul » à porter la thématique de « la disparition de la France ».
« La politique, c’est imprévisible », a enfin lancé Éric Zemmour, s’appuyant notamment sur l’exemple de l’Italie, qui a connu de nombreux rebondissements ces derniers mois.
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