mercredi 30 novembre 2022

2022, une année « hors normes, symptôme du dérèglement climatique » - Le Monde

La forêt du Risoux, dans le Jura, le 19 octobre 2022.

La situation est tellement exceptionnelle qu’elle pousse Météo-France à établir son bilan annuel un mois plus tôt qu’à l’accoutumée. L’année 2022 sera la plus chaude jamais enregistrée en France, et ce quelles que soient les températures de décembre, assure l’établissement public, mercredi 30 novembre, dans une évaluation provisoire. Ponctuée d’extrêmes, cette année « hors normes » est un « symptôme » du dérèglement climatique. Si elle s’avère inédite dans le climat actuel, elle deviendra classique en 2050.

L’année 2022 dépassera largement le précédent record de chaleur de 2020. Selon les hypothèses, la température annuelle moyenne sera comprise entre 14,2 °C (mois de décembre froid) et 14,4 °C, voire 14,6 °C (mois de décembre chaud). Cette année s’inscrit dans la tendance au réchauffement climatique lié aux activités humaines, et en particulier à la combustion d’énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) : huit des dix années les plus chaudes depuis le début des relevés en 1900 sont postérieures à 2010 dans le pays.

Un été si chaud impossible sans réchauffement climatique

Parmi les faits marquants d’une année qui a brouillé les saisons, 2022 a été jalonnée par trois canicules durant l’été ainsi que deux autres épisodes de chaleur, l’un extrêmement précoce (en mai), l’autre particulièrement tardif (fin octobre). L’automne se classe comme le plus chaud jamais enregistré, et l’été comme le deuxième plus chaud.

Un nombre record de trente-trois jours de vague de chaleur a été enregistré en juin, juillet et août. L’été 1983 détenait le précédent record avec vingt-trois jours, devant 2003 (vingt-deux jours). Cette période estivale de tous les extrêmes a « vraisemblablement » entraîné plus de 10 000 décès supplémentaires dans le pays, ce qui en fait l’été le plus meurtrier depuis 2003, selon Santé publique France.

L’anomalie de température a atteint + 3,8 °C sur la période de mai, juin, juillet et août par rapport à la période 1960-1990. « C’est colossal et dangereux pour les organismes comme les écosystèmes, qui sont épuisés », réagit la climatologue Françoise Vimeux, directrice de recherche à l’Institut de recherche pour le développement.

Selon l’étude d’attribution réalisée par Météo-France, cette période estivale aurait été quasi impossible dans un climat non réchauffé par les activités humaines : le changement climatique d’origine anthropique l’a rendue environ cinq cents fois plus probable, et également bien plus intense.

Sur l’ensemble de l’année, ce sont 1 500 records de chaleur mensuels qui ont été battus, soit cinq fois plus que de records de froid, « ce qui montre une fois de plus l’impact du changement climatique », note Matthieu Sorel, climatologue à Météo-France. Les périodes de froid ont été quasi absentes au cours de l’année, à l’exception d’un épisode de gel tardif début avril qui a entraîné d’importants dégâts sur les cultures. Tous les mois, sauf janvier et avril, ont été plus chauds que la normale.

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mardi 29 novembre 2022

Covid-19 : Elisabeth Borne appelle à porter le masque « dès que nous sommes avec des personnes fragiles ou dans les transports en commun » - Le Monde

L'évolution de l'épidémie
Nombre de cas de Covid-19 rapportés à la date des tests, et nombre de morts dues au Covid-19 dans les hôpitaux et en Ehpad. La ligne pointillée indique la période où le nombre de tests positifs est artificiellement bas du fait du manque de matériel.
cas
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morts
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lundi 28 novembre 2022

Que signifierait la mise sous tutelle de la Ville de Paris ? - Le Figaro

FOCUS - Rongée par une dette exponentielle sous le mandat d'Anne Hidalgo, la capitale est sous le coup de cette menace brandie par le gouvernement.

«La situation financière de la ville de Paris est grave», a dénoncé le ministre des Transports Clément Beaune, dimanche, sur le plateau du «Grand rendez-vous» d'Europe 1 et CNEWS, ajoutant que le scénario d'une mise sous tutelle n'était donc «pas exclu». Une demande déjà formulée en 2021 par Rachida Dati, à la tête du premier groupe d'opposition au Conseil de Paris, qui fustige quotidiennement la gestion calamiteuse des finances de la capitale.

«C'est gravissime et je ne le souhaite pas, ce serait un ultime recours», a poursuivi Clément Beaune en invitant la maire de Paris Anne Hidalgo à «prendre ses responsabilités». Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la mairie de Paris, a d'ores et déjà balayé cette éventualité en déclarant que «rien ne justifie sur le plan juridique d'évoquer la “mise sous tutelle” de la Ville de Paris».

Cette menace est déjà brandie de longue date par l'antenne parisienne du parti Les Républicains parisiens et par le collectif «Union parisienne», rassemblant des opposants à Anne Hidalgo, dont le groupe «Saccage Paris».

À VOIR AUSSI - «1,7%, ça fait mal»: Rachida Dati tacle Anne Hidalgo sur son score à la présidentielle en plein conseil de Paris

Dette galopante

Que reprochent Rachida Dati, Clément Beaune, Gabriel Attal et les nombreux Parisiens mécontents à la maire de Paris ? Pour l'ancien porte-parole du gouvernement, c'est avant tout sa gestion «calamiteuse» de la capitale. Interrogé sur BFMTV ce dimanche, Gabriel Attal a accusé Anne Hidalgo«d'augmenter très fortement les impôts des Parisiens» pour rééquilibrer un budget brinquebalant.

En moins de 15 ans, la dette publique est passée de zéro euros, sous l'ancien maire Bertrand Delanoë, à plus de 7,7 milliards actuellement. «Les chiffres sont éloquents, ajoute Clément Beaune. Il y a une situation financière grave et qui n'est pas, comme le dit Anne Hidalgo, liée au Covid-19.»

La Ville de Paris peut-elle vraiment être mise sous tutelle ? Concrètement, que changerait une telle décision ? Et qui prendrait les rênes de la capitale ?

Contrôle administratif et financier

Le contrôle des décisions administratives et économiques prises par les collectivités locales est un principe constitutionnel. L'article 72 de notre Constitution dispose ainsi : «Dans les collectivités territoriales de la République, le représentant de l'État à la charge des intérêts nationaux, du contrôle administratif et du respect des lois.» Par conséquent, c'est au préfet, «représentant des ministres du gouvernement» que revient cette mission de surveillance de légalité des actes administratifs. Depuis la loi de décentralisation de 1982, on ne parle plus de tutelle administrative mais bien de contrôle sur les territoires, afin de garantir «la libre administration des collectivités» vis-à-vis de la capitale.

En cas de litige sur un acte administratif - pouvant aller de l'attribution d'un permis de construire à la rénovation d'une place, en passant par la décoration des Champs-Élysées - il appartient au préfet de l'examiner puis d'en référer au tribunal administratif de Paris. L'acte pourra ainsi être annulé sur demande de l'autorité judiciaire.

Quant à un conflit sur le budget - ce qui est le cas pour les actuels détracteurs d'Anne Hidalgo - c'est à la Chambre régionale des Comptes d'île de France d'éplucher les comptes de la mairie sur demande du préfet. Et si les magistrats financiers estiment que le budget n'est pas en équilibre réel, ils pourront, selon l'article L1612-5 du Code des collectivités territoriales, demander à la collectivité de voter dans les trente jours un nouveau budget. En cas de non-application de la mairie ou du département, le préfet peut ensuite prendre le relais pour redresser des finances en berne.

Une telle initiative a-t-elle des chances d'aboutir à Paris ? Charge au préfet Marc Guillaume de décider s'il faut oui ou non lancer l'expertise de la Chambre régionale des comptes d'île de France pour juger la gestion financière de la capitale. Si plusieurs petites ou moyennes villes comme Argenteuil en 2015, Hénin-Beaumont en 2009, ont déjà connu une rectification budgétaire avec l'aide de la Chambre régionale des comptes, le cas de Paris serait historique par sa taille et son poids politique.

À VOIR AUSSI - «Anne Hidalgo boit le champagne du Qatar depuis dix ans au Parc des Princes»: Daniel Riolo égratigne la maire de Paris

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dimanche 27 novembre 2022

Météo : la Bretagne sera touchée par le froid dès mercredi - actu.fr

Le froid fait son retour dans le secteur de Pont-Audemer.
Le froid arrive en Bretagne, coïncidant, comme souvent, avec le début de l'hiver météorologique, le 1er décembre. Les gelées seront possibles en fin de semaine, à l'intérieur des terres. ©Benoit Galley

Alors que l’automne a mis du temps à s’installer dans notre région, les températures annoncées pour ce début décembre nous saisissent par leur soudaineté. Elles n’ont cependant rien d’exceptionnel. En 2020, par exemple, la Bretagne avait connu un épisode de froid similaire avec du vent et du grésil.

Cette année, a priori, et pour les prochains jours en tout cas, le temps devrait rester sec, une fois les dernières pluies évacuées de la région, lundi 28 novembre, selon Météo France.

Le vent, orienté encore sud-ouest ce lundi, va tourner, et on devrait passer dans un flux d’est dans la journée de mercredi, en provenance directe de Russie…ou presque. 

À lire aussi

Températures divisées par deux

Les températures ne seront donc pas glaciales comme celles connues actuellement à l’est de l’Europe mais un vrai rafraîchissement est attendu avec des températures divisées par deux environ par rapport à ce que nous enregistrons actuellement. Et il fera encore jusqu’à 14°C mardi 29 novembre, sous le soleil, dans le sud Bretagne notamment.

La situation est expliquée par les prévisionnistes de Météo Bretagne

Dès mercredi 30 novembre, sur toute la Bretagne continentale, les îles connaîtront des températures un peu plus douces, on ne dépassera pas les 7-8°C l’après-midi.

Le ciel devrait rester couvert, à part dans le Finistère où des éclaircies sont possibles, ce qui accentuera la sensation de froid/humidité. La nuit, les températures s’abaissent autour de 3-4°C.

Vidéos : en ce moment sur Actu

Encore plus froid à partir de vendredi

Le lendemain, jeudi 1er décembre, c’est le même type de temps et des températures stables qui sont annoncés. Mais, vendredi 2 décembre, on devrait, à nouveau, perdre quelques degrés. Là, les températures ne devraient pas dépasser 6-7°C dans l’après-midi, toujours sous la couverture nuageuse.

Il fera aussi un peu plus froid la nuit, avec des gelées blanches, sans doute, généralisées à l’intérieur des terres.

Samedi 3 décembre, ce sera encore plus froid à certains endroits en centre-Bretagne comme à Rostrenen ou Merdrignac où le thermomètre grimpera seulement de quelques degrés au-dessus de zéro. Ailleurs, on reste à autour de 6°C à l’intérieur et 7°C sur les côtes avec quelques éclaircies prévues dans la moitié sud de la région.

Dimanche prochain,  4 décembre, le retour des averses est annoncé avant celui, plus franc, de la pluie et des températures autour de 10°C mais le froid pourrait revenir pour le week-end du 9-10 décembre.

Des prévisions qui restent, bien sûr, à confirmer.

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Le Covid-19 peut-il troubler les fêtes de fin d'année? - BFMTV

Au 21 novembre, seuls 8,6% des 60-79 ans éligibles à un rappel adapté au variant Omicron en avaient reçu un.

48.331. C'est le nombre de nouveaux cas de Covid-19 recensés en 24 heures, selon les chiffres du samedi 26 novembre de Santé Publique France (SPF). Il s'agit d'une hausse de 2,6% par rapport au samedi précédent.

Dans son point épidémiologique publié jeudi, correspondant à la semaine du 14 au 20 novembre, cet organisme public dépendant du ministère de la Santé soulignait une "reprise de la circulation" du Covid-19 sur le territoire national, avec des taux d’incidence et de positivité en augmentation, ainsi qu'une "reprise à la hausse des nouvelles hospitalisations et admissions en soins critiques".

Trois ans après l'apparition du Covid-19, le virus n'a donc pas cessé de circuler et le variant Omicron est largement majoritaire parmi les cas détectés en France. Les contaminations pourraient encore augmenter avec les fêtes de fin d'année, synonyme pour beaucoup de retrouvailles en famille et repas partagés.

Mais pour l'infectiologue Benjamin Davido, il ne faut pas se montrer fataliste. "La nouveauté après trois ans de Covid, c'est qu'aujourd'hui on a des mesures barrières, des masques, on a tous appris comment se désinfecter les mains, la distanciation... On a des vaccins et on a également des traitements, avec la limite des variants", explique-t-il dimanche sur BFMTV.

Il souligne toutefois un "manque de pédagogie" à ce niveau: "on n'a pas expliqué aux gens qu'en réalité le 'vivre avec', ça veut dire que ça s'inscrit dans la durée".

Le "premier message" à faire passer, selon le référent Covid-19 à l'hôpital Raymond-Poincarré de Garches, est donc d'inciter les gens à effectuer une piqûre de rappel avec les nouveaux vaccins bivalents, adaptés au variant Omicron.

Une campagne de rappel ouverte en octobre

La nouvelle campagne de rappel vaccinal contre le Covid-19 a débuté le 3 octobre. Ce rappel est recommandé pour les personnes âgées de plus de 60 ans, celles résidant en Ehpad, les personnes à risque de forme grave de la maladie et celles vivant dans leur entourage ainsi que pour les professionnels des secteurs sanitaire et médico-social.

Ce rappel peut être effectué trois mois après la dernière injection reçue par les personnes de 80 ans et plus, les personnes habitant en Ehpad et les individus immunodéprimés. Il peut être reçu à partir de six mois après la dernière injection pour les autres personnes. En cas d'infection récente au Covid-19, il faut prévoir un délai de trois mois entre la contamination et la dose de rappel.

Au 21 novembre, seuls 8,6% des 60-79 ans éligibles à un rappel adapté au variant Omicron en avaient reçu un, selon Santé Publique France. Ce chiffre s'élevait à 9,7% pour les 80 ans et plus.

"Ce n'est pas anodin d'avoir le Covid, y compris quand on est jeune. Donc la meilleure chose à faire, c'est probablement d'anticiper et donc de se protéger" grâce aux vaccins, soulignait l'infectiologue Benjamin Davido dimanche sur BFMTV.

Sophie Cazaux

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Effondrement des immeubles à Lille : ils "ont fait prendre conscience à tout le monde" des risques, selon le président de Renaissance du Lille Ancien - franceinfo

De nouveaux immeubles ont été évacués dans le centre ville de Lille, dans la nuit de samedi 26 à dimanche 27 novembre, pour des risques d'effondrement.

Article rédigé par

Radio France

Publié

Temps de lecture : 1 min.

Les 17 habitants de trois immeubles ont été évacués dans le centre-ville de Lille dans la nuit de samedi 26 à dimanche 27 novembre, rue Lepelletier, en raison d'un risque d'effondrement. D'autres évacuations ont eu lieu jeudi 24 et vendredi 25 novembre, rue de la Monnaie et le 12 novembre dernier, deux immeubles se sont effondrés rue Pierre Mauroy, faisant un mort.

Jean-Yves Méreau, président de l'association Renaissance du Lille Ancien, milite depuis des années pour dénoncer les problèmes de structures dans la ville. Il pointe du doigt la "suppression de murs porteurs dans tous les rez-de-chaussée commerciaux" et "un assèchement du sous-sol par pompage de la nappe phréatique qui provoque un tassement de l'argile sur laquelle sont construites les maisons". Jean-Yves Méreau ajoute également qu'il a découvert un autre problème à l'occasion de l'évacuation de la rue de la Monnaie. "Ce sont des problèmes de surélévation. Au XIXème et début du XXème siècle, on a rajouté plusieurs étages sur des maisons du XVIIème siècle qui étaient faites pour ne supporter qu'une toiture". Il évoque aussi l'assèchement des "canaux internes à la vieille ville" et milite pour un retour de l'eau dans le centre-ville.

>> Effondrement à Lille : "Tout le monde a été pris de court", regrette Martine Aubry

Selon lui, ces effondrements "ont fait prendre conscience à tout le monde" des risques, "la Ville a redoublé de vigilance et j'espère que maintenant nous allons mettre tout le monde autour d'une table et qu'on écoute enfin ce qu'on dit depuis des années". Il appelle à une réflexion de tous les acteurs.

"Si la vigilance redouble et continue, on va constater d'autres choses", assure le président de Renaissance du Lille Ancien. "Mais il ne faut pas affoler la population non plus, le vieux Lille ne va pas s'effondrer sur lui-même", rassure-t-il. Il évoque tout de même le manque de vigilance et la négligence des propriétaires et tempère en expliquant que "ce ne sont vraiment que des épiphénomènes".

Vu d'Europe

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Un pompier volontaire meurt en se rendant sur un incendie, écrasé par son camion - Ouest-France

Les sapeurs-pompiers sont en deuil. Un pompier volontaire, âgé de 60 ans, est mort dimanche 27 novembre, en Haute-Savoie, alors qu’il partait en intervention à Saint-Gervais-les-Bains.

Les pompiers avaient été appelés pour l’incendie d’un chalet abritant un restaurant, dans le col de Voza, à plus de 1 600 m d’altitude.

Ralentis par la neige, ils ont arrêté leur véhicule pour installer des chaînes. Mais le camion a reculé et s’est retourné pendant l’opération de chaînage, écrasant le pompier volontaire. Marié et père de trois enfants, il est mort sur le coup.

L’hommage de Gérald Darmanin

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a partagé sa « très grande tristesse » sur Twitter, présentant ses condoléances à la famille, aux collègues et aux proches de la victime.

La Première ministre Élisabeth Borne a publié un message similaire quelques minutes plus tard.

Les pompiers ont également partagé leur peine sur les réseaux sociaux après le décès de leur collègue du Sdis de Haute-Savoie.

Ses collègues transférés à l’hôpital

Trois des collègues du pompier décédé, choqués, ont été transportés à l’hôpital de Sallanches, indique France 3 . Ils ont été pris en charge par une cellule psychologique

L’incendie du restaurant d’altitude, visible à plusieurs kilomètres à la ronde, a pu être maîtrisé par la suite mais le bâtiment a été entièrement détruit, relate Le Dauphiné .

Des enquêtes ont été ouvertes pour déterminer les circonstances du sinistre et de l’accident qui a causé la mort du pompier volontaire.

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Affaire McKinsey: Bruno Le Maire reconnaît des "abus" et une "dérive corrigée" du gouvernement - BFMTV

Le ministre de l'Économie a concédé des "abus" de l'exécutif, après que des informations judiciaires ont été ouvertes sur le rôle de cabinets de conseil dans les campagnes électorales de 2017 et 2022.

C'est une première. Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a reconnu ce dimanche sur France 3 une "dérive" de la part "du gouvernement et des précédents", concernant la gestion des comptes de campagne d'Emmanuel Macron, lors des campagnes électorales de 2017 et 2022. Des propos inédits de la part d'un membre de l'exécutif sur cette affaire.

"Je le reconnais bien volontiers, nous sommes allés trop loin. On a eu trop recours à des cabinets de conseil", a-t-il concédé concernant le gouvernement actuel, mais aussi "les précédents".

"On avait pris sans doute trop l'habitude de dire 'l'administration n'est pas capable de faire ce travail, on va externaliser'", a-t-il poursuivi.

Le parquet national financier a ouvert fin octobre deux informations judiciaires pour "favoritisme" visant la gestion des comptes de campagne du candidat Emmanuel Macron pour la présidentielle de 2017. La justice soupçonne des salariés du cabinet de conseil McKinsey d'avoir travaillé bénévolement pour la campagne.

Une "dérive corrigée", selon Le Maire

"Ce qui compte c'est ce que nous faisons pour répondre aux abus qui ont eu lieu", a ensuite tempéré Bruno Le Maire.

Le ministre de l'Économie a notamment assuré que la "dérive" en question a été "corrigée" depuis et que le recours aux cabinets de conseil a diminué de 34% dans son ministère entre le premier semestre 2021 et celui de 2022. "C'est la justice qui décidera", a-t-il appelé.

De son côté, le ministre délégué aux Comptes publics Gabriel Attal a lui aussi évoqué l'existence de "certaines missions qui avaient été réalisées et dont on ne comprenait pas trop l'objet ou ce que ça apportait", ce dimanche sur BFMTV.

"C'est sain dans une démocratie que nos institutions fonctionnent", a-t-il par ailleurs salué concernant les enquêtes en cours.

Le président Emmanuel Macron s'était dit pour sa part confiant vendredi. "Je ne crains rien", avait-il assuré lors d'un déplacement à Dijon, se disant persuadé de ne pas être au "cœur de l'enquête".

"Mes comptes de campagne de 2017 ont déjà été soumis à toutes les procédures, au juge, ils ont été validés par les procédures que nos lois prévoient (et) ceux de 2022 sont en chemin comme tous les candidats", avait-il encore déclaré.

Juliette Desmonceaux

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Un passe Navigo à 100 euros serait «intenable», selon Beaune - Le Figaro

Le ministre délégué aux Transports estime en outre qu'une hausse de plus de 30% du passe Navigo n'aurait «aucune justification».

La menace est réelle : le prix du passe Navigo, fixé actuellement à 75,2 euros par mois, utilisé par des millions d'usagers chaque jour en Ile-de-France pour prendre les transports du quotidien, risque d'augmenter. Une perspective qui passe mal auprès des Franciliens qui doivent faire face à des rames bondées dans le métro ou doivent souvent patienter très longtemps le bus. Le chiffre de 100 euros a été un temps évoqué par Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France. Ce qui a fait bondir le ministre délégué chargé des Transports. «Un passe Navigo à 100 euros serait intenable et n'aurait aucune justification», a déclaré Clément Beaune sur Europe 1 qui rappelle que «ce n'est pas l'État qui fixe les tarifs. C'est la responsabilité des régions». «L'Ile-de-France serait la seule région à faire cela. Toutes les régions font face à la même crise de l'énergie. Pourtant, en Occitanie, Carole Delga, la présidente de région, a baissé le prix du train et dans les Hauts-de-France, Xavier Bertrand ne l'a pas augmenté».

À découvrir

Il semble que le risque de voir le passe Navigo augmenter à 100 euros soit finalement écarté. Valérie Pécresse a déclaré cette semaine espérer contenir la hausse à 80 euros, à condition que l'État vienne en aide à la région. «Je suis d'accord sur le fait qu'il va falloir trouver un moyen d'aider la région Ile-de-France. Des discussions sont en cours, a rétorqué Clément Beaune qui souligne que «pendant la crise du Covid-19, nous avons donné 2 milliards d'euros d'aides à la région Ile-de-France».

La hausse du prix du passe Navigo vient du fait que la région Ile-de-France doit faire face à un «trou budgétaire» de 950 millions d'euros pour boucler son budget 2023. Sur cette somme, 500 millions seraient déjà «sécurisés», assure Ile-de-France-Mobilités. Il manque donc 450 millions d'euros. Pour éviter d'avoir à mettre trop à contribution les voyageurs, la région veut solliciter les entreprises franciliennes en augmentant une taxe, le versement mobilité.

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samedi 26 novembre 2022

Congrès d'EELV : Marine Tondelier en bonne voie pour prendre la tête du parti - franceinfo

Les adhérents d'Europe Ecologie-les Verts (EELV) ont largement placé en tête, samedi 26 novembre, l'élue nordiste Marine Tondelier, à l'issue d'une première phase de vote pour désigner, parmi six prétendantes, la future cheffe d'un parti toujours divisé. 

Selon des résultats partiels communiqués par la direction, l'élue d'opposition d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), qui était considérée comme la favorite et était notamment soutenue par l'ex secrétaire national Julien Bayou, a obtenu 46,97% des voix des adhérents recueillies sur sa motion "La Suite". Le résultat définitif et le nombre de votants parmi les 11 000 adhérents du parti seront connus dimanche.

"Jamais un congrès écologiste n'avait donné une orientation aussi claire au vu de l'écart qui sépare 'La Suite' des autres listes. C'est un score historique", a salué Marine Tondelier dans un communiqué, promettant "un mouvement bienveillant".

Sa challenger Sophie Bussière, soutenue notamment par Yannick Jadot, arrive en seconde position avec 18,07% des voix. Melissa Camara, candidate qui défend "une forme de radicalité, de rupture" et est soutenue par Sandrine Rousseau et une partie de l'aile gauche du parti, obtient 13,54%, un score "décevant", pour Alain Coulombel, leader de la gauche du parti.

Ce choix de mettre en tête deux candidates plus pragmatiques que radicales, marque en effet un échec pour la députée Sandrine Rousseau, qui avait encore récemment accusé l'ex-candidat à la présidentielle Yannick Jadot de ne plus défendre "l'écologie de combat".

Marine Tondelier a dénoncé à plusieurs reprises "le buzz" et "la twitterisation" de la vie politique, dans un tacle à peine voilée à Sandrine Rousseau. Ce qui faisait dire à Melissa Camara, que "chez les copains, j'ai l'impression que c'est 'tout sauf Rousseau'".

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Le corps d'un homme porté disparu depuis plus de deux mois retrouvé dans une malle en plastique, un suspect éc - LaDepeche.fr

l'essentiel Le corps d'un homme de 25 ans, porté disparu depuis près de deux mois, a été retrouvé dans une malle en plastique, au fond d'une fosse d'ascenseur. Un suspect, un homme de 31 ans, a été écroué. 

Un homme de 31 ans, suspecté du meurtre avec actes de barbarie d'un jeune de 25 ans disparu depuis fin septembre, a été interpellé lundi 21 novembre dernier près de Rouen (Seine-Maritime) où le corps de sa victime a été découvert, a-t-on appris samedi de source proche du dossier.

Le suspect a été présenté samedi à la justice ainsi que sa compagne en vue d'une mise en examen pour "actes de torture et de barbarie" et "assassinat", a-t-on appris auprès du parquet d'Evry. La victime, Marwane Souidi, habitant Lagny-le-Sec (Oise), n'avait plus donné de nouvelles à sa famille depuis le 21 septembre dernier, après une soirée passée chez un de ses amis à Arpajon (Essonne). La famille avait déclaré sa disparition dans l'Oise avant que le parquet d'Evry ne soit saisi et ouvre une information judiciaire pour enlèvement et séquestration.

Découvert dans une malle en plastique

L'enquête est alors confiée à la police judiciaire d'Evry où un groupe de 8 enquêteurs s'attelle à l'affaire. Un groupe très soudé, "à l'ancienne, avec une vraie culture de la crim'" et à la fois "une grande réactivité" et l'utilisation de toutes les techniques, d'écoute notamment, pour retrouver la trace du jeune homme, a souligné la source proche de l'enquête. "C'est sur un tout petit signal qu'ils ont pu remonter jusqu'au suspect qui s'était mis au vert près de Rouen", a-t-elle expliqué. Aussitôt, ils ont foncé près de Rouen pour l'interpeller.

L'histoire, sordide, se passe dans un milieu des Rave parties où les drogues de synthèse circulent dans les soirées. Selon les premiers éléments de l'enquête, la victime était le souffre douleur du suspect, dépeint comme pouvant devenir très vite ultra-violent. Roué de coups par son bourreau, Marwane Souidi est mort étranglé comme l'a révélé l'autopsie de son corps. Durant deux mois, le suspect va déplacer le corps, de sa voiture à une cave, à des fosses d'ascenseurs. C'est d'ailleurs dans une fosse d'ascenseur que les enquêteurs ont découvert jeudi 24 novembre près de Rouen son corps enfermé dans une malle en plastique.

Des heures sur des scènes de crime

La police technique et scientifique a passé au crible en tout cinq scènes. "Des heures et des heures d'engagement de leur part", a salué la source proche du dossier. Dans cette affaire, plus d'une demi-douzaine de personnes ont été interpellées, s'ajoutant au principal suspect et à sa compagne. La famille de Marwane Souidi avait multiplié les appels à témoignage sur les réseaux sociaux. Samedi, elle a posté un message sur Twitter pour annoncer la découverte du corps du jeune homme.

Une source proche du dossier a mis l'accent sur l'importance de l'implication durant des jours et des jours des enquêteurs de la Police judiciaire pour résoudre une telle affaire, en s'alarmant de la réforme en préparation de la PJ qui mettrait à mal, selon elle, un tel engagement.

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Martine Wonner : l'ex-députée et psychiatre interdite d'exercer pendant un an après ses propos covido-sceptiques - CNEWS

Figure des covido-sceptiques et ex-députée LREM du Bas-Rhin, Martine Wonner a été suspendue vendredi 25 novembre pour un an par la chambre disciplinaire du Conseil de l'ordre des médecins du Grand Est, à Nancy.

Martine Wonner était apparue dans le documentaire complotiste «Hold-up», diffusé en mai 2021. Visée par deux plaintes, cette psychiatre de formation a finalement été suspendue pendant un an par la chambre disciplinaire du Conseil régional de l'Ordre des médecins à Nancy, ce vendredi 25 novembre.

«Cette décision est totalement scandaleuse. Je suis extrêmement et profondément inquiète quant à la liberté d'opinion et la liberté d'expression dans notre pays», a-t-elle réagi auprès de l'AFP, faisant part de son intention de faire appel.

Accusée d'avoir fait la promotion d'«informations erronées»

«Je savais que ce serait une décision politique. La justice ordinale avait-elle légitimité à me convoquer ? Toute la question est là. En tout cas, ça me donne toute l'énergie nécessaire pour continuer à me battre sur le plan politique», a ajouté cette ancienne députée, élue sous la bannière LREM en 2017 avant d'être exclue du groupe parlementaire en 2020.

Elle avait été convoquée début novembre par l'instance après deux plaintes déposées en 2021 par l'association «No FakeMed», qui a pour but «la promotion de la médecine fondée sur les preuves scientifiques», et par le Conseil national de l'ordre des médecins (Cnom).

Lors de l'audience, les plaignants avaient affirmé que Martine Wonner avait fait la promotion d'«informations erronées» et avait diffusé des «protocoles de soins» contre le Covid «sans fondement scientifique», notamment l'ivermectine ou l'hydroxychloroquine, depuis son compte Twitter où elle se présente comme psychiatre.

Ces derniers avaient soutenu que l'immunité parlementaire ne s'appliquait pas pour les propos tenus par l'ex-députée en dehors de l'Hémicycle car elle «utilisait sa qualité de médecin pour exprimer ses opinions», notamment lorsqu'elle se rendait à des rassemblements dénonçant le port du masque, ou qu'elle soutenait que les tests PCR donnaient de faux résultats.

Quant à la défense, elle avait au contraire soutenu que Martine Wonner s'exprimait bien comme députée et non comme médecin car, bien qu'encore inscrite au conseil départemental de l'ordre des médecins du Bas-Rhin, elle n'exerçait plus son activité médicale depuis son élection en 2017.

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vendredi 25 novembre 2022

Mauvais résultats des évaluations en primaire : "C'est une réalité qu'il va falloir avoir le courage de prendr - franceinfo

Le ministère de l'Education nationale doit dévoiler, vendredi 25 novembre, les résultats des évaluations de septembre des élèves de primaire. Le ministre Pap Ndiaye se dit préoccupé dans l'ensemble par "la question du niveau scolaire général".

Article rédigé par

Radio France

Publié

Temps de lecture : 1 min.

"C'est une réalité qu'il va falloir avoir le courage de prendre en compte", a réagi vendredi 25 novembre sur franceinfo Audrey Chanonat, principale adjointe de collège à Cognac (Charente) et membre de l'exécutif national du SNPDEN. De l'aveu même du ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye, les résultats des évaluations réalisées en septembre auprès des élèves de CP, CE1 et sixième ne sont pas bons. Le ministère de l'Éducation nationale doit les dévoiler vendredi après-midi.

"C'est une réalité qu'il va falloir avoir le courage de prendre en compte. Il va falloir trouver ensemble des solutions à la fois en amont, mais également sur l'échelon que représente le collège", a-t-elle réagi.

"Je ne constate pas une baisse de niveau", mais "une augmentation des écarts entre les élèves, entre les très bons élèves qui maîtrisent les fondamentaux à l'entrée en sixième et ceux qui ne les maîtrisent pas", a-t-elle souligné. Dans son collège à Cognac, cette année, ce sont "37 % de mes élèves qui atteignaient la maîtrise nécessaire en orthographe à l'entrée en sixième et 50 % qui maîtrisaient la résolution de problèmes".

Selon elle, les facteurs qui pourraient expliquer ces mauvais résultats "sont multiples". Dans tous les cas, selon elle, il ne faut pas "remettre en cause la qualité du travail fourni par les professeurs des écoles en amont qui sont toujours extrêmement investis", dit-elle.

Audrey Chanonat pointe la "multiplicité des missions, des actions et des programmes qui sont assignés à l'école. À force de diluer toutes ces missions et de les multiplier, on n'a plus le temps de se concentrer sur les fondamentaux", assure-t-elle.

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jeudi 24 novembre 2022

Miss France 2023 : quel score obtiendrez-vous au quiz de culture générale ? - La Provence

Une nouvelle Miss représentera bientôt la France et l'année 2023, elle succèdera ainsi à Diane Leyre. Mais avant l'élection le 17 décembre prochain, à Châteauroux, les 30 jeunes femmes qui concourent à l'élection Miss France 2023 ont dû se prêter au jeu du test de culture général.

Si cette année l'élection fait face à de nombreux changements et marque le départ de Sylvie Tellier et l'arrivée de Cindy Fabre, les 30 candidates n'ont pas pu échapper à ce fameux quiz. Car l'attitude et les connaissances sont prises en compte pour être couronnée. Littérature, orthographe, cinéma, musique, histoire, géographie... toutes les thèmatiques sont abordées. Cette année, les jeunes femmes ont du répondre à 39 questions avec quatre propositions à chaque fois (sauf pour les questions d'orthographe ou d'anglais). 

A vous de jouer, ci-dessous, pour voir si vous avez plus de culture générale que la future Miss France. 


 

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Alerté sur Macron et McKinsey, le PNF élargit ses enquêtes aux comptes de campagne de 2017 et 2022 - Le Figaro

Les investigations des juges portent aussi sur des suspicions de «favoritisme» et «recel de favoritisme», à la suite «d'intervention des cabinets de conseil».

L'Élysée s'est d'abord réfugiée dans le silence. «Pas de commentaire», évacuait-on dans un premier temps dans l'entourage d'Emmanuel Macron, jeudi après-midi, peu après les révélations du Parisien . Avant de consentir à la formule qui s'impose dans pareilles circonstances : «Il appartient à la justice de conduire ces investigations en toute indépendance». «McKinsey n'a aucune information sur les éléments parus par voie de presse ce jour», abondait-on au sein de l'entreprise.

Dans un communiqué publié dans la foulée, le parquet national financier (PNF) confirmait pourtant l'ouverture de deux informations judiciaires, les 20 et 21 octobre derniers, portant sur «l'affaire McKinsey» et, plus globalement, sur «les conditions d'intervention des cabinets de conseils dans les campagnes électorales de 2017 et 2022».

«Suite à plusieurs signalements et plaintes d'élus et de particuliers», ainsi que des saisines «de syndicats» et «d'associations», des enquêtes portent donc actuellement sur une présumée «tenue non conforme des comptes de campagne» et des soupçons de «minoration d'éléments comptables dans un compte de ­campagne». Enfin, les investigations du PNF portent par ailleurs sur «chefs de favoritisme et recel de favoritisme».

Bien qu'il ne soit pas nommément cité dans le texte du procureur de la République financier, Jean-François Bohnert, le seul responsable politique à avoir été publiquement incriminé dans ce dossier jusqu'à présent est Emmanuel ­Macron. Lequel, eu égard à l'immunité totale et absolue que lui confère son statut de président, ne peut de toute façon pas être entendu dans quelque procédure que ce soit, pour toute la durée de son mandat.

À VOIR AUSSI - Affaire McKinsey: le PNF élargit ses enquêtes aux comptes de campagne de 2017 et 2022

«Une meilleure utilisation de l'argent et des agents publics»

«Pour avoir eu à gérer les comptes du parti durant les nombreuses années que j'ai passées au sein de la direction, je peux vous dire que je suis très serein», racontait un proche du chef de l'État, en découvrant le sujet dans la presse. «Oui, il est possible que des gens de chez McKinseyaient donné 7 500 euros, mais la loi française est ainsi faite qu'ils en ont tout à fait le droit en tant qu'individus», ajoute-t-on de même ­source. Et de conclure : «Le président veut que l'on avance vite sur une meilleure utilisation de l'argent et des agents publics, justement pour ne pas abandonner le sujet à ceux qui veulent faire de la mousse autour des fantasmes que suscitent McKinsey».

Mi-octobre, le Sénat a adopté une proposition de loi obligeant le gouvernement à publier, chaque année, un document annexé au budget qui recense «les prestations de conseil commandées par les administrations bé­néficiaires au cours des cinq dernières années». Les missions réalisées «pro bono», à titre gratuit, ont aussi été interdites. De son côté, l'exécutif a annoncé, fin juillet, vouloir « donner un cadre largement défini dans ses principes et dans ses montants », en instaurant no­tamment un plafonnement au coût de chaque mission, établi à deux millions d'euros. En parallèle, la Cour des comptes va elle aussi re­venir sur «le recours par l'État à des cabinets de conseils privés», d'ici fin 2023.

Un objet de débat politique

La publication récente par le Sénat d'un rapport sur le ­recours croissant à des cabinets de conseil privés par l'État, et leur «influence sur les politiques publiques», a fait de ces sociétés un objet de débat politique, cristallisé durant la campagne présidentielle autour du géant américain Mc­Kinsey. Au point que le PNF a ouvert une enquête préliminaire au printemps dernier pour blanchiment aggravé de fraude fiscale. «Cette enquête vise bien et uniquement la so­ciété McKinsey sur la question de son statut fiscal en France», confirmait alors l'institution au Figaro. Investigations qui l'auraient manifestement conduite à élargir ses travaux, comme elle vient de l'annoncer.

À VOIR AUSSI - Affaire McKinsey: «Il ne faut pas seulement s'en indigner, il faut agir en Européens», affirme Emmanuel Macron

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mercredi 23 novembre 2022

Trois personnes d'une même famille retrouvées mortes dans une maison près de Rennes - Ouest-France éditions locales

Un drame est survenu dans le quartier résidentiel de la Chevrolais, à Saint-Jacques-de-la-Lande, aux portes de Rennes. En début d’après midi, mercredi 23 novembre 2022, les pompiers ont découvert trois corps sans vie dans une maison de la rue de la Table-Ronde.

Trois corps ont été découverts dans un pavillon de la rue de la Table-Ronde à Saint-Jacques-de-la-Lande, au sud de Rennes, mercredi 23 novembre 2022. | OUEST-FRANCE

Il s’agirait du couple qui habitait dans la maison et de leur fille, âgée d’une vingtaine d’années. Des collègues inquiets de ne pas avoir de nouvelles de cette dernière ont donné l’alerte.

Un périmètre installé dans la rue

Rapidement, les policiers se sont rendus sur place avec des techniciens en investigation criminelle ainsi qu’un médecin légiste. Un périmètre de sécurité a été installé dans la rue de la Table-Ronde. Les policiers sont restés plusieurs heures sur place cet après-midi.

Un périmètre a été installé dans la rue, après la découverte des corps. Les policiers sont restés plusieurs heures sur place cet après-midi. | MATHIEU PATTIER / OUEST FRANCE

L’annonce du drame a ébranlé le quartier. Beaucoup de voisins connaissaient la famille, et s’interrogent sur les circonstances des décès. « Ce matin, les volets étaient fermés. Ça m’a surpris, témoigne un retraité. La dernière fois que j’ai vu le monsieur, c’était lundi dernier. »

Selon les premiers éléments recueillis, il pourrait s’agir d’un double homicide suivi d’un suicide. L’homme a été retrouvé pendu, la femme allongée sur son lit et leur fille sur le sol de sa chambre, a indiqué le parquet de Rennes en fin de journée.

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L'astronaute française Sophie Adenot intègre la nouvelle promotion de l'Agence spatiale européenne - Le Monde

Sophie Adenot est pilote d’hélicoptère de l’armée de l’air et de l’espace.

La France n’avait plus compté de femme astronaute depuis Claudie Haigneré, qui fit un séjour à bord de la station Mir en 1996. Mercredi 23 novembre, l’Agence spatiale européenne (ASE) a annoncé que la Française Sophie Adenot, 40 ans, avait été retenue dans la nouvelle promotion d’astronautes européens, qui compte deux femmes et trois hommes.

Sophie Adenot, pilote d’hélicoptère de l’armée de l’air et de l’espace, « incarne un exemple pour le futur des femmes dans les milieux scientifiques et techniques, où elles sont encore sous-représentées [moins d’un astronaute sur dix est une femme] », ont déclaré dans un communiqué commun le ministère de l’économie et celui de l’enseignement supérieur. Un autre Français, Arnaud Prost, a été retenu dans le corps de réserve de la promotion 2022.

Diplômée de l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace, l’ingénieure Sophie Adenot, lieutenante-colonelle de l’armée de l’air, a été la première femme pilote d’essai d’hélicoptères, avec 3 000 heures de vol à son compteur. Une autre femme, britannique, Rosemary Coogan, a aussi été désignée, ainsi que trois hommes : le Suisse Marco Sieber, l’Espagnol Pablo Alvarez Fernandez et le Belge Raphaël Liégeois.

Cette promotion, choisie parmi environ 23 000 candidats, succède à celle de 2009 qui, avec Thomas Pesquet, avait suscité un véritable engouement pour l’aventure spatiale chez les jeunes Européens. L’entraînement des cinq élus doit commencer au printemps, mais la première mission en orbite pour l’un d’entre eux n’est pas prévue avant 2026.

Lors de la présentation de cette nouvelle génération, Thomas Pesquet leur a conseillé de « bien s’accrocher ». Et « pendant ce temps, nous continuons notre travail, personne aujourd’hui ne part à la retraite. Pour les missions Artemis vers la Lune, on va envoyer (…) plutôt des gens de ma génération, d’ici à 2030, pendant que cette nouvelle promotion apprend le métier, fait ses armes et une mission sur l’ISS », la Station spatiale internationale, a-t-il dit.

Un budget de 17 milliards d’euros

Lorsque l’ASE avait lancé sa campagne de recrutement, en février 2021, Claudie Haigneré avait d’ailleurs mis en garde sur la constitution d’« équipages monoculturels et monolithiques ». « Nous avons la responsabilité sociétale de représenter le monde tel que nous le voulons demain », avait-elle déclaré.

Par ailleurs, l’Agence spatiale européenne a annoncé plus tôt un budget d’environ 17 milliards d’euros pour les trois prochaines années, en nette hausse mais en deçà des 18,5 milliards qui étaient demandés par son directeur général. Au terme d’âpres négociations, les vingt-deux Etats membres, rassemblés pendant deux jours à Paris, ont décidé d’une enveloppe de 16,9 milliards d’euros, en hausse de 17 % par rapport aux trois dernières années.

C’est un « grand succès », a salué le ministre français de l’économie, Bruno Le Maire, estimant que le budget allait « au-delà des attentes ». Paris a abondé à hauteur de 3,25 milliards d’euros, les contributions des autres pays n’étant pas connues dans l’immédiat.

« Etant donné le niveau de l’inflation, je suis très impressionné par ce résultat », a pour sa part affirmé le patron de l’ASE, Josef Aschbacher, jugeant que le budget voté était « nécessaire pour ne pas rater le train » devant la féroce concurrence américaine et chinoise notamment.

Cette contribution est destinée à financer les programmes d’exploration spatiale (2,7 milliards d’euros), d’observation de la Terre notamment pour mesurer et surveiller le changement climatique (2,7 milliards) ou encore les lanceurs spatiaux, comme les évolutions des fusées Ariane-6 et de Vega-C (2,8 milliards d’euros).

Le Monde avec AFP

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Affaire Quatennens: son épouse dénonce des "violences physiques et morales" depuis plusieurs années - RMC

L'épouse d'Adrien Quatennens, le député de La France insoumise visé par une enquête après avoir reconnu l'avoir giflé, a évoqué à l'AFP des "violences physiques et morales" depuis "plusieurs années".

Céline Quatennens, l'épouse du député La France Insoumise du Nord Adrien Quatennens, a dénoncé mercredi auprès de l'AFP des "colères", des "crises" et "des violences physiques et morales" de sa part depuis "plusieurs années", réfutant tout "contexte d'agressivité mutuelle".

"Cela fait plusieurs années que je subis ses colères, ses crises, des violences physiques et morales. Au cours de ces dernières années, j'ai voulu le divorce à trois reprises, à chaque fois sous la pression je suis revenue en arrière", a assuré Céline Quatennens, dans un communiqué dont l'authenticité a été confirmée par son avocat.

Adrien Quatennens a rendez-vous avec la justice le 13 décembre prochain. Le député de La France insoumise, qui avait reconnu des violences envers son ex-épouse dont une gifle, est convoqué pour une procédure de reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) devant le tribunal de Lille.

"Mon mari minimise les faits"

"Face aux déclarations de Monsieur Quatennens arguant médiatiquement +d'une seule gifle dans un contexte d'extrême tension et d'agressivité mutuelle+, je ne peux rester dans le silence face à des propos que j'estime mensongers", a développé Céline Quatennens.

Dénonçant "une version très personnelle", elle assure prendre la parole "contre son gré" mais pour "rééquilibrer les choses". "Il m'est désagréable que mon mari minimise les faits publiquement en jetant le discrédit sur ma personne", a-t-elle ajouté.

Dans un long communiqué le 18 septembre, l'élu évoquait notamment "des disputes" depuis l'annonce par sa femme de sa volonté de divorcer, précisant par exemple lui avoir "saisi le poignet" au cours de l'une d'elles. Il admettait aussi lui avoir "donné une gifle", il y a "un an", "dans un contexte d'extrême tension et d'agressivité mutuelle".

LFI tentait de planifier son retour

Le témoignage de son épouse intervient alors que La France insoumise tente de planifier un retour d'Adrien Quatennens à l'Assemblée nationale, deux mois après la révélation de l'affaire.

En retrait de sa fonction de coordinateur politique de La France insoumise depuis cette date, le député a fait savoir à son entourage mi-novembre qu'il souhaitait reprendre sa place sur les bancs de l'Assemblée maintenant que son congé maladie est terminé.

G.D. avec AFP

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Affrontements, attaques de cars scolaires... Mayotte au «bord de la guerre civile» - Le Figaro

Mamoudzou, la plus grande ville du département français de Mayotte, est secouée depuis une dizaine de jours par des conflits interquartiers qui ont fait un mort le 12 novembre et plusieurs blessés.

Mayotte est le théâtre depuis plusieurs jours de violences entre jeunes de quartiers rivaux. Mamoudzou, la plus grande ville de l'île de Mayotte, département français dans l'océan Indien, est secouée depuis une dizaine de jours par des conflits interquartiers qui ont fait un mort le 12 novembre, un jeune de 20 ans tué à la machette, et plusieurs blessés. Le quartier de Kawéni, d'où était originaire la victime, s'était embrasé en milieu de semaine dernière après l'attaque d'un autobus scolaire. Samedi, 200 à 250 jeunes issus de ce quartier se sont réunis pour en découdre avec ceux du quartier de Doujani, plus au sud, selon la police. Dimanche, un automobiliste a été poignardé à Mtsapéré Bonovo, un autre quartier de Mamoudzou, selon une source policière. Plusieurs enfants ont été blessés dont un mineur de 12 ans, qui a reçu un coup de machette à la tête mercredi dernier lors de l'attaque de son car scolaire.

«La peur au ventre»

La députée de Mayotte Estelle Youssouffa (Liot) a lancé mardi un «cri de détresse» sur le «cycle de vendetta», de «barbarie et de terreur» sur l'île dans «l'indifférence générale» à Paris. «On parle de hordes de centaines de jeunes, la plupart d'entre eux, des Comoriens en situation irrégulière qui ont entre douze et treize ans, sont armés de machettes et qui sèment la mort», a-t-elle affirmé. «On se demande quand est-ce que trop c'est trop? Que vaut la vie de nos enfants qui vont à l'école la peur au ventre depuis des mois?». La députée a assuré que le département pouvait basculer «dans la guerre civile». Face à cette escalade, le ministère de l'Intérieur a annoncé lundi l'envoi d'une dizaine de policiers du Raid, l'unité d'intervention d'élite de la police, arrivés mardi à Mayotte pour renforcer les forces de l'ordre.

Interpellé par Estelle Youssouffa, le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin a déclaré mardi devant l'Assemblée que «les Mahorais qui ont choisi de rester dans la République (...) ont besoin de la protection de l'État», ajoutant que le gouvernement avait «plusieurs pistes d'évolution» comme «le renforcement très important des moyens de la justice» pour répondre «au rendez-vous des interpellations qui sont nombreuses». Sur le côté militaire, Gérald Darmanin a assuré qu'il travaillait avec le ministre des Armées à ajouter, lors de l'élaboration de la loi de programmation militaire, un chapitre particulier «pour la Guyane et pour Mayotte, pour renforcer les moyens militaires».

Une violence «invivable»

Le ministre a également évoqué, sans préciser de date, le lancement d'une opération «de grande envergure» pour «mettre fin aux “banga” (cases en tôles informelles) sur une partie du territoire mahorais», sans préciser quand. «Nous enverrons beaucoup de gendarmes mobiles et de moyens de l'État pour effectivement inverser la courbe de la violence et permettre aux petits Mahorais d'aller normalement en classe», a-t-il ajouté. Le maire de Mamoudzou, Ambdilwahédou Soumaila, qui a comme le reste de la classe politique mahoraise approuvé l'envoi d'unités d'élite sur l'île, demande cependant à ce qu'elles restent «jusqu'à ce que la République reprenne ses droits». Il ne s'agit plus selon lui de juste «faire du maintien de l'ordre», «il faut les combattre, aller les chercher là où ils sont dans les bidonvilles, les quartiers reculés, les attraper et les traduire en justice», a-t-il souligné auprès de l'AFP.

Après une soirée et une nuit agitées, avec des démantèlements de barrages en plusieurs points de l'agglomération, les forces de l'ordre intervenaient de nouveau en fin d'après-midi mardi entre Kawéni et Majikavo où des groupes de jeunes étaient en train de brûler des carcasses. Mi-octobre, des maires et élus de Mayotte avaient alerté à Paris sur la violence «invivable» et croissante dans le département, exigeant que «l'État assume pleinement sa mission régalienne de sécurité». En visite en août, le ministre de l'Intérieur et des Outre-Mer Gérald Darmanin avait promis des renforts de gendarmerie qui devraient être disponibles l'été prochain.

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Loi immigration : le président des Républicains dénonce "un hold-up démocratique" du Conseil constitutionnel - franceinfo

>> Ce direct est désormais terminé. La droite gronde. Le président des Républicains Éric Ciotti a dénoncé vendredi 26 janvier "...