samedi 31 décembre 2022

Démission du président de région Jean Rottner : la HATVP a émis début septembre un avis "compatible avec réserves" à son départ dans le privé - franceinfo

La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique invite notamment le président démissionnaire de la région Grand Est, recruté par un groupe de promotion immobilière, à "s'abstenir, dans le cadre de son activité privée, d'accomplir toute démarche auprès des élus et des agents de la région Grand Est".

Article rédigé par

France Télévisions

Publié Mis à jour

Temps de lecture : 1 min.

Elle avait été saisie dès le 12 juillet par l'ancien président de la région Grand Est, qui lui annonçait son souhait de "rejoindre le groupe de promotion immobilière Réalités". La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a rendu le 6 septembre un avis "compatible avec réserves" à la reconversion de Jean Rottner, président LR démissionnaire du conseil régional du Grand Est pour travailler au sein du groupe Réalités. 

Dans son avis, publié vendredi 30 décembre, la HATVP explique qu'elle ne dispose pas d'éléments "de nature à faire douter du respect, par l'intéressé, de l'exigence de prévention des conflits d'intérêts". Elle souligne néanmoins la nécessité "d'encadrer les futures relations professionnelles" de Jean Rottner, afin de "prévenir tout risque de mise en cause du fonctionnement indépendant et impartial de la région".

L'institution invite notamment Jean Rottner à "s'abstenir, dans le cadre de son activité privée, d'accomplir toute démarche auprès des élus et des agents de la région Grand Est". Cette réserve "fera l'objet d'un suivi régulier" pendant trois ans, assure la HATVP.

Par ailleurs, dans la déclaration d'intérêts de Jean Rottner publiée par la HATVP, le président de région déclare avoir touché une rémunération de 150 000 euros de la société CGSF Conseil entre 2019 et 2022, pour une activité de "consultant".

Le 20 décembre, Jean Rottner avait annoncé à la surprise générale qu'il quittait la vie publique et se retirait de "l'ensemble de (ses) mandats", en raison "d'impératifs familiaux". Sa démission du conseil régional, qu'il présidait depuis 2017, est effective depuis ce vendredi.

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vendredi 30 décembre 2022

Météo : vent fort, perturbations... deux départements en vigilance orange "pluie-inondation" ce vendredi - Midi Libre

Le Morbihan et du Finistère sont placés en vigilance orange "pluie-inondation" à partir de 14 heures ce vendredi 30 décembre.

C'est un temps pluvieux qui attend les Bretons pour le week-end du Nouvel An. En effet, ce vendredi 30 décembre, Météo-France a placé deux départements en vigilance orange "pluie-inondation", face à l'importance des précipitations annoncées.

Quels sont les départements concernés ?

Les départements bretons du Finistère et du Morbihan sont en alerte.

Sur son site, Météo-France évoque "un temps perturbé" pour les journées de vendredi et samedi "apportant d'importants cumuls de pluies" sur ces deux départements. Selon l'institut météorologique, les perturbations devraient durer jusqu’à la mi-journée de samedi. 

Des prévisions qui vont dans le sens de celles annoncées par La Chaîne Météo sur son compte Twitter, qui évoque notamment des rafales qui dépasseront les 80 km/h dans les terres et 100 km/h sur la côte.

Pluie battante et vent fort seront de la partie ce vendredi au nord-ouest. Soyez-prudents dans vos déplacements. 50 à 80 mm (loc. plus de 100 mm) sont attendus en centre #Bretagne. Les rafales dépasseront les 80 km/h dans les terres et 100 km/h sur la côte.\u26a0\ud83c\udf27\ud83d\udca8 pic.twitter.com/6PZ8Qckcw1

— La Chaîne Météo (@lachainemeteo) December 29, 2022

Il est recommandé aux Bretons de consulter le site Vigicrues pour suivre l'évolution des rivières.

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Menaces de mort contre des policiers et leurs proches dans les Hauts-de-Seine : «Des tags d’une telle violence, c’est rare» - Le Parisien

Des tags anti-flics, c’est le lot quasi quotidien des fonctionnaires. Mais ceux qui ont été découverts ce mercredi 28 décembre à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) dans le quartier de la Butte-Rouge, comme l’a révélé RMC, franchissent un cap « particulièrement inquiétant », selon les syndicats.

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jeudi 29 décembre 2022

Guerre en Ukraine EN DIRECT : 40 % de la population de Kiev privée d'électricité après les frappes russes... - 20 Minutes

06h34 : Un nouveau coordinateur de l’ONU pour l’Initiative des céréales en mer Noire

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a nommé mercredi un nouveau coordinateur pour l’Initiative des céréales en mer Noire, un accord entre l’ONU, l’Ukraine, la Russie et la Turquie.

Le Soudanais Amir Mahmoud Abdulla, en poste depuis août, est remplacé par le Koweïtien Abdullah Abdul Samad Dashti, un amiral en retraite des forces armées de son pays. Il fut aussi ces dernières années attaché militaire du Koweït en Belgique et représentant de son pays à l’Otan.

Cette Initiative des céréales en mer Noire (appellation officielle de l’accord sur les exportations de céréales ukrainiennes depuis les ports d’Ukraine) découle d’un accord scellé le 22 juillet et a permis de soulager la crise alimentaire mondiale provoquée par la guerre. Il a été reconduit mi-novembre pour les quatre mois d’hiver.

Selon le ministère ukrainien de la Politique agraire, 580 navires au total à ce jour ayant transporté 15 millions de tonnes de céréales ont quitté depuis juillet les ports ukrainiens à destination d’Asie, d’Afrique et d’Europe.

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mercredi 28 décembre 2022

Michel Houellebecq : pourquoi la grande mosquée de Paris veut-elle déposer plainte contre l'écrivain ? - CNEWS

Après les déclarations de l’écrivain Michel Houellebecq sur les musulmans de France dans la revue Front Populaire de Michel Onfray, la Grande Mosquée de Paris a décidé de porter plainte contre le prix Goncourt jugeant ses propos «graves» et «incitant à la haine».

La Grande Mosquée de Paris a décidé de déposer plainte contre l’écrivain Michel Houellebecq devant le procureur de la République de Paris pour des propos jugés «graves» et «incitant à la haine» contre les musulmans de France lors d’une interview écrite.

«Ces phrases lapidaires de Michel Houellebecq sont inacceptables et d’une brutalité sidérante. Elles ne visent pas à éclairer un quelconque débat public mais à attiser les discours discriminatoires et les actes», a expliqué la Grande Mosquée de Paris.

«Il est légitime comme un fait acquis une opposition essentielle entre «les musulmans» et «les Français de souche», pour dire que les musulmans ne seront jamais de vrais Français, et qu’il faut s’en méfier au plus haut point, car ils veulent détruire l’unité du pays.

Pour lui, «les musulmans» sont irrécupérables, du fait de leur religion, et la seule chose qu’il faut obtenir, c’est qu’ils arrêtent de voler et d’agresser les Français, ou à défaut de les voir partir», a-t-elle ajouté.

L’institution religieuse a rappelé que «dans une société démocratique, la loi permet la critique des religions, et elle accepte totalement ce débat, dans lequel chacun apporter la contradiction».

Dans son communiqué, l’institution religieuse a cité deux extraits publiés lors d’ «une longue conversation entre Michel Onfray et Michel Houellebecq» dans un numéro hors-série de la revue «Front Populaire» en novembre. 

«Quand des territoires entiers seront sous contrôle islamique, je pense que des actes de résistance auront lieu. Il y aura des attentats et des fusillades dans des mosquées, dans des cafés fréquentés par les musulmans, bref des Bataclan à l'envers», raconte le premier extrait.

Le deuxième extrait porte sur «le souhait de la population française de souche, comme on dit, ce n'est pas que les musulmans s'assimilent, mais qu'ils cessent de les voler et de les agresser. Ou bien, autre solution, qu'ils s'en aillent».

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mardi 27 décembre 2022

Incendie dans un immeuble à Nantes : une femme retrouvée morte - Ouest-France

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  1. Incendie dans un immeuble à Nantes : une femme retrouvée morte  Ouest-France
  2. Nantes : une femme de 39 ans meurt dans l'incendie de son appartement en plein après-midi  France Bleu
  3. Incendie à Nantes : les pompiers interviennent actuellement pour un feu d'habitation  Actu Nantes
  4. Une femme décède dans un incendie à Nantes  Ouest-France
  5. VIDÉO. Incendie mortel à Nantes : les riverains patientent dehors  Ouest-France
  6. Voir la couverture complète sur Google Actualités


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Kurdes tués à Paris: l'homme qui a désarmé William L. raconte l'attaque dans son salon de coiffure - BFMTV

Munzur Belaman regrette de n'avoir pu empêcher toutes ses victimes alors que trois personnes ont été blessées dans son établissement.

Un miraculé et de l'héroïsme. Au lendemain de la mise en examen de William M., le tireur qui a fait trois morts parmi des membres de la communauté kurde vendredi dernier à Paris, plusieurs nouveaux témoignages aident à comprendre la chronologie de ce drame qui a frappé le Xe arrondissement.

Sauvé par un téléphone

Au terme de son attaque, le sexagénaire a été interpellé dans un salon de coiffure dont un employé a été rencontré par LCI.

"Il est arrivé l’arme à la main. Il a fait quelques pas, nous nous étions réfugiés dans les toilettes", se rappelle Munzur Belaman.

Seulement, lesdites toilettes étaient bien trop exiguës pour accueillir tous les clients du salon et l'un d'entre eux, un dénommé Ersan, a du faire face à l'homme qui est parvenu à lui tirer dessus et à le blesser au niveau du ventre. "J’avais mon téléphone dans ma poche, heureusement c’est le téléphone qui a pris", explique-t-il.

Malgré le danger, les autres personnes présentes, jusqu'ici cachées, ont finalement pu maîtriser le tireur, lui confisquer son arme et le rouer de coups en attendant l'intervention des forces de l'ordre.

"Ce n‘est pas un geste héroïque, j’étais surtout soulagé que ça se termine. Nous avons vu après son arrestation qu’il avait près de 70 munitions, j’aurais aimé l’arrêter plus tôt et qu’il ne fasse pas toutes ces victimes", regrette Munzur Belaman. Au total, trois personnes ont été blessées dans ce salon de coiffure qui devraient garder ses rideaux baissés quelques jours encore.

De son côté, l'auteur de l'attaque, un ancien cheminot de 69 ans, a été mis en examen pour plusieurs chefs: assassinats, tentative d'assassinat en raison de l'appartenance, vraie ou supposée, des victimes à une prétendue race, une ethnie, une nation ou une religion déterminée, ainsi que pour acquisition et détention illégale d'armes à feu de catégorie B.

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Mort d’Aymen à Montpellier : le conducteur soupçonné d’avoir renversé l’adolescent après France-Maroc interpellé - Le Parisien

Fin de cavale. Le conducteur soupçonné d’être à l’origine de la mort d’Aymen mi-décembre, lors des célébrations à Montpellier de la demi-finale du Mondial, a été interpellé tôt ce mardi matin à la frontière espagnole, indique des sources concordantes au Parisien, confirmant une information de France 3 Occitanie.

L’homme avait pris la fuite le 14 décembre après avoir percuté le garçon de 14 ans dans des circonstances qui restent encore à éclaircir. L’adolescent était mort peu après sa prise en charge médicale.

Très vite après le drame, les enquêteurs acquièrent la conviction que le suspect se trouve en Espagne. Les allers-retours de membres de sa famille dans la région de Valence les mettent sur sa piste. Ils essaient de localiser avec précision son point de chute, sans y parvenir.

Les choses s’accélèrent cette nuit, vers 3 heures du matin. A bord d’un véhicule de sa famille, en provenance d’Espagne, les forces de l’ordre aperçoivent le fugitif. Ils le suivent alors jusqu’à une maison, à Saint-Estève, une commune qui jouxte Perpignan. Quand il apparaît à la fenêtre de la demeure, l’ordre est donné d’aller le déloger. A 6 heures du matin, il est interpellé sans difficulté. Visé par un mandat d’arrêt, l’homme a été directement présenté à un juge.

Les enquêteurs sont persuadés qu’il est protégé depuis le début par famille et qu’il revenait en France pour trouver du soutien logistique. Sur les circonstances des faits, ils privilégient à ce stade l’hypothèse d’un accident, un coup de panique venant d’un homme inconnu des forces de l’ordre.

Après la mort de l’adolescent, nommé Aymen, des échauffourées avaient eu lieu dans deux quartiers défavorisés de Montpellier, à la Paillade, où a eu lieu l’accident mortel, et au Petit Bard. Le préfet avait appelé au « calme » et à l’« apaisement ».

« De nombreuses contre-vérités et fausses informations circulent sur les réseaux sociaux, contribuant à exciter les esprits », a-t-il expliqué, en ajoutant que « les provocations à la haine, d’où qu’elles viennent, comme les appels à la vengeance privée, sont non seulement irresponsables, mais aussi inacceptables. Aucun acte de violence, quelle qu’en soit la motivation, ne peut être toléré ».

Appels au calme

La famille d’Aymen avait également appelé « au plus grand calme » dans une déclaration communiquée à sa demande par la mairie de Montpellier, assurant sa « confiance dans les institutions de la République ».

Le préfet a précisé que deux unités de forces mobiles comptant 160 CRS et gendarmes ainsi que plusieurs brigades anticriminalité (BAC) étaient « sur le point d’être déployées à Montpellier afin d’assurer la sécurité des personnes et de prévenir les éventuels troubles à l’ordre public ».

Une cérémonie d’hommage a eu lieu vendredi au collège de Montpellier où le garçon était scolarisé, en présence du maire de la ville Mickaël Delafosse et de la rectrice d’académie Sophie Bejean.

Le professeur d’histoire-géographie de la victime, Julien Frayssinhes, a décrit l’adolescent en « enfant solaire, adorable, plein d’énergie, de joie et de bonne humeur ». Sa professeur d’arts plastiques rappelait qu’Aymen aimait « demander à la fin des cours s’il avait bien travaillé ».

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Les enseignants français ont-ils de meilleures conditions de travail que leurs collègues en Europe ? - Ouest-France

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Les enseignants français ont-ils de meilleures conditions de travail que leurs collègues en Europe ?  Ouest-France

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lundi 26 décembre 2022

Affaire Quatennens : la fronde des militants LFI prend de l'ampleur - Le Parisien

La colère qui couvait ces dernières semaines dans les rangs Insoumis éclate désormais au grand jour. Moins de deux semaines après la condamnation d’Adrien Quatennens pour violences conjugales et sa « radiation temporaire » pour quatre mois du groupe LFI à l’Assemblée, plus d’un millier de militants insoumis et de la Nupes ont signé une tribune au vitriol publiée ce lundi 26 décembre dans Le Monde dans laquelle ils demandent « l’exclusion » du député du Nord et expriment clairement leur défiance, évoquant une « vague de dégoût » et un sentiment de « trahison ».

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dimanche 25 décembre 2022

Les médecins libéraux de nouveau appelés à la grève dès ce lundi - LaDepeche.fr

l'essentiel Le collectif Médecins pour demain et d'autres syndicats appellent à une nouvelle semaine de grève reconductible des médecins libéraux et des gardes. 

Le corps médical compte se faire entendre au sujet des déserts médicaux. À l'appel de Médecins pour demain, les médecins libéraux et de gardes sont invités à se mettre en grève du 26 décembre au 2 janvier. Les syndicats n'excluent pas de reconduire la grève. Il s'agit de la seconde grève des médecins libéraux, ce mois-ci. Début décembre, ils avaient déjà manifesté leur mécontentement concernant la revalorisation des honoraires médicaux. Le collectif Médecins pour demain a également communiqué sur une manifestation prévue à Paris le jeudi 5 janvier prochain 

D'autres syndicats ont partagé l'appel à la grève d'une semaine. Déjà en grève depuis le 24 décembre, ils ont également appelé à une grève des gardes, en plus des fermetures des cabinets. Si vous êtes concerné par les fermetures, vous serez renvoyé vers les numéros suivant : 118 418 pour les gardes et le 15 pour les urgences. 

Parmi les points de crispations, outre les déserts médicaux et le manque de moyens, la demande de doublement du tarif de la consultation de 25 euros à 50. C'était déjà l'objet de la première manifestation de début décembre. 

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Guerre en Ukraine : Sébastien Lecornu, le ministre français des Armées, se rendra à Kiev mercredi - 20 Minutes

Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, se rendra en Ukraine, mercredi, pour témoigner du soutien continu de la France, indique le ministère français des Armées. « Il rendra notamment hommage aux morts au monument des Héros à Kiev et rencontrera son homologue ukrainien, Oleksiy Reznikov », a-t-on indiqué de même source, sans plus de détails. Il s'agit du premier déplacement du ministre français en Ukraine depuis le lancement de l'offensive russe.

La France, qui avait organisé le 13 décembre une conférence internationale en soutien à l’Ukraine, martèle qu’elle reste disposée à apporter tout son soutien humanitaire et militaire à Kiev.

Le président français Emmanuel Macron avait indiqué cette semaine que la France avait livrée dernièrement des lance-roquettes et des batteries de missiles Crotale à l’Ukraine. Il avait aussi ajouté que Paris allait poursuivre ses livraisons d’armements au début 2023, dans une interview à TF1 et LCI, diffusée mardi dernier. Parmi les livraisons envisagées figurent celles de nouveaux canons Caesar.

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Noël : L'orange, la tradition oubliée à laquelle les jouets ont fait la peau - 20 Minutes

Je suis ronde, j’ai un peu de cellulite et un teint hâlé… Pourtant, je ne passe pas mes journées au bord de la piscine à boire des spritz. Je suis réquisitionnée en fin d’année pour faire briller les yeux des enfants quand ils me découvrent dans leur chaussette laissée près de la cheminée au réveillon de Noël. Souvent, je passe la nuit aux côtés de mon amie la papillote en chocolat… Vous l’aurez sûrement deviné, je suis l’orange de Noël, celle qui était tant attendue, il y a quelques années, avant que la multitude de cadeaux ne vienne l’éclipser.

C’était aussi l’époque où l’on ne me trouvait pas sur n’importe quel étal de supermarché, à n’importe quelle époque de l’année. Quand j’étais tellement rare et goûtue que je faisais vibrer les papilles des gamins émerveillés. Dans la famille d’Yves, aujourd’hui âgé de 79 ans, j’étais, dans les années 1940-1950, « un événement ». Les gamins « se précipitaient pour [me] déguster ». Parfois, le plaisir était si grand qu’il était repoussé afin de me conserver le plus longtemps possible. Et même jusqu’à me laisser pourrir, comme le raconte Nicole, 70 ans : « Nous les faisions durer le plus longtemps possible. Quelquefois nous repoussions tellement le plaisir de goûter les tranches d’oranges, qu’elles pourrissaient avant d’avoir pu les déguster ! Et pourtant nous étions heureux. »

D’autres gardaient précieusement ma pelure amère pour conserver cette odeur d’agrume propre à la fin de l’année. « Une fois l’orange ingurgitée, les pelures étaient entourées d’un mouchoir qu’il conservait le plus longtemps possible pour en garder l’odeur », raconte une lectrice à propos de son grand-père « né en 1905 ». Un peu après les années 1960, on pouvait toujours me trouver à Noël. Sauf que je n’étais plus offerte dans les foyers, mais dans les salles de classe de certaines écoles qui faisaient perdurer la tradition. Aujourd’hui, on me retrouve un peu dans quelques décorations autour des tables de fêtes, plantée de clous de girofle. Je n’ai pourtant pas perdu ma forte symbolique, qui a glissé du luxe vers la modestie.

Un luxe réservé à sa majesté

Simple agrume aujourd’hui, j’étais autrefois un luxe réservé à l’aristocratie et même aux rois. Exotique par mon origine, ma couleur, mon odeur, je faisais l’objet d’une réelle compétition dans la haute société. J’avais même mon propre jardin au château de Versailles au XVIIe siècle. Puis j’ai aussi eu mes quartiers dans la capitale, pour abriter mes orangers du jardin des Tuileries. Je suis alors devenue un fruit de luxe, symbole qui va me coller à la peau d’orange pendant plusieurs siècles. Mais je n’étais pas encore un produit lié à Noël. D’ailleurs à cette époque, on n’offrait pas encore vraiment de cadeaux le 25 décembre. Il faudra attendre encore quelques décennies, aux alentours des XVIIIe et XIXe siècles pour que je devienne un objet de convoitise en fin d’année.

Avec la révolution industrielle de la fin du XIXe siècle, l’arrivée des rails et du train, mon voyage depuis l’Andalousie ou le Portugal jusqu’au territoire français devenait plus simple, plus efficace, plus rapide. J’ai commencé à devenir de plus en plus accessible à la population, tout en gardant cette image de rareté. « Autour de 1860, offrir une orange à Noël devient une évidence », selon l’historien Xavier Mauduit. « Il y a comme un fantasme autour de l’orange comme le cadeau précieux, on offre le symbole », explique-t-il. Démocratisée, j’ai tout de même conservé cette image luxueuse, deux siècles après l’époque de la cour de Versailles.

Démocratisation avec l’arrivée du train

Petit à petit, les familles les plus aisées m’ont néanmoins délaissée, préférant les poupées, petites voitures, trains électriques et autres jouets plutôt que l’agrume juteux et sucré qu’il faut dépiauter. C’est l’époque des grands magasins, du Bonheur des dames de Zola. Mon prix est en baisse, et les familles les plus modestes vont alors s’emparer de cette idée de cadeau toujours associée au luxe, mais plus par les mêmes classes sociales.

« Nous attendions Noël avec impatience. Et nous attendions surtout les friandises. Nos parents étaient cultivateurs-métayers en Bourgogne, des revenus pauvres et des enfants nombreux. Après avoir posé nos pantoufles au pied de la cheminée, nous allions nous coucher en espérant entendre le père Noël entrer à la maison. Terrassés par le sommeil, ce n’est que le lendemain matin que nous allions vérifier son passage. Et là, joie, nous avions tous un petit cadeau accompagné de quelques papillotes au sucre et de deux oranges (une dans chaque chaussure !) », se souvient une lectrice de 70 ans.

Puis Noël devint une « fête Coca-Cola »

Je suis finalement tombée en désuétude dans les années 1950-1960, quand l’américanisation de la société a eu raison de ma simplicité. La société de consommation a pris le dessus et les jouets m’ont de plus en plus remplacée. Mais aujourd’hui, je vis encore dans l’esprit de Noël à travers les souvenirs de ceux qui m’ont tant choyée. « Mon grand-père, né en 1905 dans une ferme du Jura, me racontait systématiquement lors des réveillons ce qu’il vivait à Noël quand il avait mon âge », souvient ainsi une lectrice de 59 ans.

Ces histoires perdurent tel un conte de Noël dans les récits des personnes âgées se remémorant « le bon vieux temps ». Toutefois, il est vrai que comme le souligne Xavier Mauduit, « il y a certainement une construction du souvenir chez de nombreuses personnes » qui se souviennent de leur enfance avec un regard nostalgique. Même disparue de sous le sapin, je conserve grâce à ces histoires mon symbolisme très fort.

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samedi 24 décembre 2022

Vague de froid aux Etats-Unis : « Le plus impressionnant, c'est la rapidité avec laquelle les températures se sont effondrées » - Le Monde

Des travailleurs des services publics rétablissent le courant à Bloomfield Hills (Michigan), le 23 décembre 2022, après la sévère tempête hivernale (− 40 °C).

Alors que, à l’approche de Noël, les Etats-Unis sont paralysés par des températures glaciales et de fortes chutes de neige, entraînant une désorganisation des transports dans une grande partie du pays et de nombreux appels à la prudence des autorités, l’Europe de l’Ouest enregistre, au contraire, des températures douces. Frédéric Nathan, prévisionniste à Météo-France, analyse la dynamique à l’œuvre dans cette vague de froid.

La vague de froid qui touche actuellement les Etats-Unis, avec des températures particulièrement basses, est-elle exceptionnelle ?

Elle fait partie d’épisodes qui arrivent de temps en temps. Ce froid polaire qui touche jusqu’au sud des Etats-Unis est favorisé par la position de dépressions au nord. Il faut comprendre que le rayonnement solaire est moindre au nord, dans la région polaire, qu’au niveau des tropiques, et que, par conséquent, il fait plus froid au nord. En fonction du positionnement de ces dépressions ou des anticyclones, nous sommes sous l’influence d’air polaire ou subsaharien. Ce scénario est permanent et n’est pas nouveau.

Comment expliquer que le scénario en cours aux Etats-Unis ne produit pas les mêmes effets en Europe ?

Les masses d’air froid qui touchent les Etats-Unis sont passées par le Canada et des terres continentales, elles sont particulièrement intenses et n’ont donc pas pu se réchauffer. Ceci explique les quelques records qu’on a pu observer ces derniers jours, comme les − 41 °C relevés le 21 décembre à Casper, dans le Wyoming, un record depuis 1939, la première année où des mesures ont été faites dans cette station. Mais, encore une fois, les Etats-Unis ne connaissent pas une situation extraordinaire, et peu de records ont été battus jusqu’ici.

Ce qui est le plus impressionnant, c’est la rapidité avec laquelle les températures se sont effondrées : les thermomètres plongeant de vingt à vingt-cinq degrés en quelques heures. Le long des montagnes Rocheuses, au nord-est du pays, la chute d’une vingtaine de degrés s’est produite en une heure seulement, le 22 décembre ! Après avoir touché la région des Grands Lacs, le centre actif de cette dépression et de cet air froid devrait se diriger vers New York pour remonter ensuite vers le Québec, au Canada, accompagné la plupart du temps de fortes chutes de neige.

En Europe, ces masses d’air froid venant de la zone arctique traversent, elles, des mers, comme la mer du Nord, au contact desquelles les températures se radoucissent.

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La bande dessinée «le Monde sans fin», de Jancovici, victime d’un faux erratum anti-nucléaire - Libération

La méthode est audacieuse. Des personnes se faisant passer pour des représentants de l’éditeur Dargaud se sont rendues dans plusieurs librairies sur le territoire pour insérer un faux erratum de deux pages dans la bande dessinée le Monde sans fin (cosignée par Christophe Blain et Jean-Marc Jancovici), selon un article du site Actualitté paru le 22 décembre. Un courriel reprenant le faux erratum a également été diffusé ce jeudi à de nombreux libraires.

Succès de librairie – plus de 540 000 exemplaires auraient déjà été vendus depuis sa sortie fin octobre 2021, selon l’éditeur – cette bande dessinée sur les causes et les conséquences du réchauffement climatique a visiblement irrité certains de ses lecteurs. Qui ont donc décidé d’élaborer un faux document et d’usurper l’identité de l’éditeur afin de convaincre les lecteurs que l’ouvrage propage des «intox».

Un premier signalement près de Flamanville

«Il y a trois jours, nous avons reçu un signalement d’une libraire qui a reçu une telle visite», relate auprès de CheckNews Stéphane Aznar, directeur général de Dargaud. «Trouvant le procédé un peu bizarre, elle s’est tournée vers notre équipe commerciale pour en savoir plus. Cela s’est passé dans la Manche, aux alentours de Flamanville [où se situe une centrale et où est construit un réacteur de type EPR].» «Nous pensions que le sujet était très localisé. Mais très vite, nous avons eu un retour similaire d’une librairie dans la région de Toulouse, puis à Bordeaux, à Paris… On s’est rendu compte qu’il y avait vraisemblablement une action coordonnée et nous avons immédiatement réagi. Nous avons rédigé un communiqué que nous avons adressé à l’ensemble de nos clients sur le territoire pour leur expliquer qu’il s’agissait d’un faux grossier et que, bien entendu, jamais les éditions Dargaud n’auraient été à l’origine d’un tract décrédibilisant un auteur que nous publions. Certains libraires, fort heureusement, ne sont pas tombés dans le piège et ont tout de suite réagi. D’autres, dans une période comme celle de Noël où ils sont très sollicités, se sont laissé berner et ont inséré le document dans le livre…»

Le document en question, également diffusé à plus grande échelle dans un courriel envoyé à un nombre indéterminé de libraires le 22 décembre, se déroule sur deux pages. Emanant d’une prétendue «Commission Environnement» de Dargaud (qui n’existe pas, comme le confirme la maison d’édition), il se présente comme un long désaveu du travail de l’ingénieur Jean-Marc Jancovici, coauteur du scénario. Son contenu : «Jean-Marc Jancovici a maintes fois démontré son formidable talent de vulgarisateur scientifique. Nous devons néanmoins reconnaître son manque de compétences flagrant en sciences humaines. Cette lacune lui fait réduire toute lecture sociale et économique à son point de vue d’ingénieur, alors que le développement technologique ne fait pas tout.» La suite est à l’avenant : «L’orientation générale du livre, malgré son apparente critique de la croissance, est de tendance libérale et plutôt autoritaire, comme vous l’aurez sûrement relevé. Il n’y a pas à s’étonner outre mesure de cette position, étant donné que le think tank The Shift Project, dirigé par notre auteur, est financé par des entreprises influentes comme EDF, Bouygues, Vinci, Michelin… […] C’est à ce titre et donc tout à fait logiquement que ce livre défend la cause du nucléaire, incarnation de l’alliance entre la technique, la science et l’industrie. Pourtant, cela ne justifie pas à nos yeux que Jean-Marc Jancovici use d’approximations, d’intox et de procédés rhétoriques qui ne permettent pas aux lecteurs de se faire une opinion juste et fondée sur les faits.»

Stéphane Aznar souligne le caractère «infamant de ce tract» envers Jean-Marc Jancovici, «qui est un expert climatique qui travaille depuis vingt ans sur ces sujets-là, et qui est reconnu dans le monde entier pour sa capacité d’expertise, de lanceur d’alerte». «Nous ne nous prononcerons pas sur le fond. Nous considérons que tout le monde a le droit de ne pas être d’accord avec les thèses défendues par Jean-Marc Jancovici. En revanche, ce que l’on condamne avec la plus grande des énergies, c’est ce procédé qui consiste à se faire passer pour les éditions Dargaud. C’est une méthode à la fois grossière et indigne de ce que l’on estime être le débat d’idées, légitime dans toute démocratie.» L’éditeur nous précise avoir «porté plainte contre X» ce mercredi, «dès que l’on a eu vent de cette usurpation d’identité».

«Le résultat est sans appel»

Si les auteurs du faux erratum affirment «[ne pas pouvoir relever] tous les points de la BD qu’il s’agirait de corriger et discuter», ils mentionnent un point sur lequel ils se refusent «à fermer les yeux». A savoir : «La vision des accidents de Tchernobyl et de Fukushima ainsi que sur le nombre de morts et de personnes contaminées par le nucléaire cité page 138», qui représenteraient «un révisionnisme et un négationnisme parmi les plus grossiers du livre».

Les pages en question évoquent les travaux du Comité scientifique des Nations unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants (Unscear), dont le travail est comparé à celui du Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat (Giec), «mais pour la radioactivité». Jean-Marc Jancovici résume ainsi les conclusions du rapport de l’agence sur l’accident de 1986 : «Une trentaine de morts à bref délai. Ce sont essentiellement les premières personnes qui ont lutté contre l’incendie… 6 000 personnes qui étaient enfants au moment de l’accident ont développé un cancer de la thyroïde. La chance dans ce malheur c’est que c’est un cancer qui se traite bien. Pour le reste, aussi étonnant que cela puisse paraître, il n’y a pas eu de conséquences qui sortent du cours normal des choses.»

Jancovici insiste dans la bande dessinée : «C’est une CATASTROPHE. Le stress dû à l’accident et l’évacuation des populations a eu des conséquences dramatiques. Ça aussi, c’est dans le rapport de l’Unscear. La panique et la peur de la radioactivité ont fait plus de dégâts que la radioactivité elle-même.» Dans un propos encadrant un dessin du site avec, au premier plan, un ours marchant dans une forêt, l’ingénieur déclare que «paradoxalement, Tchernobyl est devenu une réserve naturelle où vivent de grands animaux qui avaient quasiment disparu. Pour la vie sauvage, entre le bénéfice amené par l’évacuation des hommes et les inconvénients liés aux radiations, le résultat est sans appel».

Concernant le nuage de particules radioactives, il est précisé «[qu’il] a survolé l’Europe, mais s’est rapidement dilué en s’éloignant de la zone de l’accident. En France, il a été détecté sans aucune conséquence sanitaire. La formule qui a fait mouche, «le nuage s’est arrêté à la frontière», est une simplification maladroite journalistique». Et de préciser qu’il n’y a eu «aucune modification de l’évolution des cancers de la thyroïde».

Le cas de Fukushima est abordé dans la foulée : «Pas d’augmentation du taux de cancer dans la population touchée. Pas d’impact sur les malformations à la naissance ou les effets héréditaires. Pas d’augmentation observable de taux de cancers chez les travailleurs.»

Manque de confiance dans les données

La question du bilan de la catastrophe de Tchernobyl est un sujet sur lequel Libération a déjà eu à écrire, en 1996 («Impossible bilan des maladies»), en 2006 («Un bilan toujours impossible à établir») ou en 2019, dans notre rubrique CheckNews. Nous sommes également revenus sur les conséquences du passage de Tchernobyl au-dessus de la France et sur le récit selon lequel il se serait «arrêté à la frontière».

L’analyse de l’Unscear – accessible en ligne en français – décompte une trentaine de morts survenus en l’espace de quelques semaines parmi les employés de la centrale et les équipes d’intervention. Concernant la mortalité du cancer de la thyroïde, le comité ne parle que de quinze morts reconnus en 2005. Pour les autres pathologies en population générale, l’Unscear déclare «[qu’]il n’existait, vingt ans après l’accident, aucune preuve d’un impact majeur d’une exposition aux rayonnements sur la santé publique». Le comité refuse également de prendre position sur le nombre de décès à venir, faute d’une méthodologie satisfaisante : «Le comité a décidé de ne pas utiliser de modèle pour chiffrer les effets sur les populations exposées à de faibles doses de radiation à cause de l’accident de Tchernobyl en raison des incertitudes inacceptables sur les prédictions». L’Unscear va jusqu’à conclure que «l’accident de Tchernobyl a certes bouleversé des vies, mais du point de vue radiologique, les perspectives concernant la santé de la plupart des personnes sont plutôt positives».

Comme nous le notions en 2019, les précautions de l’Unscear s’expliquent notamment par le manque de confiance dans certaines données fournies par les scientifiques des pays touchés par la catastrophe. Dans un rapport réalisé pour le compte de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), la sociologue Christine Fassert indiquait ainsi que «l’évaluation des conséquences sanitaires dans la situation post-Tchernobyl est caractérisée par des désaccords profonds entre les conclusions des rapports d’organisation internationale (AIEA, UNSCEAR…) et les résultats des scientifiques locaux en Ukraine et au Bélarus». Ces derniers allant jusqu’à estimer le nombre de morts possibles à près d’un million, dans un livre publié par l’Académie des sciences de New York, mais qui n’a pas fait l’objet d’une révision par les pairs avant publication.

Ainsi, notait Christine Fassert, les scientifiques locaux «ont constaté une baisse générale dramatique du niveau de santé des enfants : le nombre d’enfants “pratiquement sains” a diminué de 80 % en 1985 à 20 % en 2000. Mais “ces données locales” ne furent pas reprises par les rapports que nous avons appelés “institutionnels”». Preuve du grand écart statistique : en 2016, l’Ukraine comptait 35 000 personnes sous le statut «époux·se d’un·e victime de Tchernobyl».

Ecarts et désaccords

Les difficultés méthodologiques, ainsi que cette défiance entre institutions internationales et autorités locales, poussent l’IRSN à écrire sur son site que «trente ans après l’accident, il est impossible de dresser un bilan sanitaire exhaustif. Et pour cause : les résultats disponibles sont limités par la qualité des études épidémiologiques réalisées, la difficulté d’identifier précisément les populations exposées et les incertitudes associées aux estimations dosimétriques. Surtout, la réalisation de bilans sanitaires est rendue extrêmement compliquée par les changements socio-économiques majeurs survenus dans ces régions suite à la chute de l’Union soviétique».

En 2005, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) reconnaissait moins de 50 morts attribués aux radiations (liquidateurs et victimes du cancer de la thyroïde compris). Elle estimait toutefois que ce chiffre pourrait s’élever, à terme, à 4 000 décès au sein des populations les plus exposées (200 000 premiers travailleurs et population la plus exposée). En 2006, le Centre international de recherche sur le cancer estimait que Tchernobyl avait causé 3 000 cas de cancers (autres que leucémie, cancer de la thyroïde, cancer de la peau non mélanique) en Europe, soit 0,008 % du total des cancers. En se projetant à l’horizon 2065, le CIRC évaluait à «25 000 le nombre de cas de cancers supplémentaires diagnostiqués (autres que le cancer de la thyroïde) et à 16 000 le nombre de décès dus à cette maladie qui pourraient être attribués aux retombées radioactives de Tchernobyl».

D’autres chiffres ont circulé : 220 000 morts (de 1990 à 2004),ou 50 000 décès de 1986 à 2006… Le total des victimes tournerait autour de 90 000 selon Greenpeace. Enfin, un rapport commandé par les Verts européens, en 2006, estimait que le nombre de cas de cancers fatals dus à la catastrophe serait, à terme, compris entre 30 000 et 60 000. Les écarts s’expliquent aussi bien par les désaccords sur le nombre de victimes chez les populations les plus exposées, l’impact des radiations chez les populations les moins exposées ou encore le territoire étudié (alentours de la centrale ou Europe entière).

Concernant l’accident nucléaire de Fukushima, un autre article de CheckNews paru en 2019 entrait, là encore, dans le détail de la controverse. Concernant les travailleurs de la centrale, nous notions que les données officielles font état d’un mort et cinq malades associées aux rayonnements. Dix morts et seize blessés sont également comptabilisés, mais non imputées aux radiations. Nous notions en revanche que l’évacuation rapide et le déracinement des populations s’étaient accompagnés d’une hausse des suicides et de défauts de soin chez les personnes les plus fragiles. Sur les trois premières années, un article de recherche estime à environ 1 600 le nombre de décès attribuables à l’évacuation. En 2018, la chercheuse Cécile Asanuma-Brice chiffrait quant à elle à 2 211 les décès imputables à «la mauvaise gestion» des réfugiés.

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Eure : deux enfants morts dans un incendie près de Pont-Audemer, un troisième gravement blessé - France Bleu

Les pompiers sont intervenus très tôt ce samedi matin après qu'un feu s'est déclaré dans une longère à Selles près de Pont-Audemer dans l'Eure. Dix personnes étaient venues passer les fêtes de Noël. Cinq adultes et cinq enfants. Lorsque les pompiers sont arrivés sur place, sept d'entre elles avaient réussi à sortir. Trois enfants restés à l'intérieur ont dû être pris en charge par les pompiers, deux n'ont pas survécu. Une troisième, gravement blessée, a été transportée dans un hôpital parisien.

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Deux enfants décédés

Les pompiers ont bravé les flammes pour tenter de retrouver les trois enfants encore à l'intérieur de la bâtisse. Ils ont pu les sortir de la maison. Ils étaient tous en arrêt cardio-respiratoire. Deux d'entre eux sont décédés. Une troisième enfant se trouvait "en urgence absolue" lorsque les secours l'ont sortie du bâtiment et elle a été évacuée vers l'hôpital Trousseau à Paris.

Pour l'instant, l'origine du feu n'est pas encore connue. "L'enquête va être longue", confie une source policière à France Bleu Normandie. La maison est totalement détruite. Toute la famille est sous le choc. "C'est dramatique, il n'y a pas de mots", réagit avec émotions de son côté le maire de la commune, Gérard Platel.

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vendredi 23 décembre 2022

Epidémies hivernales : François Braun évoque une « situation critique » - 20 Minutes

Il sonne l'alarme. Le ministre de la Santé, François Braun, a évoqué jeudi soir une situation « critique au niveau du système de santé » en raison de la triple épidémie hivernale de Covid-19, de bronchiolite et de grippe, qui pèse sur des services d’urgences « saturés ». « Notre système de santé est particulièrement en tension en ce moment, avec les Samu qui ont une augmentation de 30 à 40 % du nombre d’appels », a relevé le ministre devant des journalistes.


François Braun rendait une visite nocturne au Samu de Paris, basé à l’hôpital Necker, avant de se rendre à l’hôpital Delafontaine à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), eafin d’apporter le soutien du gouvernement à toutes les équipes mobilisées ».

« Union sacrée »

Notant que « les services d’urgences sont eux aussi saturés, avec des difficultés d’hospitalisation », le ministre a pointé une « situation (…) critique au niveau du système de santé ». « Tout le monde se mobilise dans une espèce d’union sacrée qui est remarquable », a-t-il salué, en prédisant une situation « encore plus compliquée la semaine prochaine ». « Nous avons un cap extrêmement difficile à passer », a-t-il noté.

Pointée en ralentissement au niveau national mais pas dans toutes les régions, la vague de Covid vient contribuer à un contexte de « triple épidémie" qui met à l’épreuve le système de santé. Elle s’ajoute en effet à la grippe, dont l’épidémie s’étend sur toute la métropole, et à la bronchiolite, qui a atteint des niveaux records depuis plus de dix ans chez les nourrissons malgré une récente accalmie.

Appel d’un collectif de soignants

Un collectif de plus de 5.000 médecins, soignants et agents hospitaliers a appelé, mercredi, l’exécutif à agir d' « urgence » face à un hôpital public « en train de se fissurer et bientôt de s’écrouler », incapable selon eux « d’amortir la moindre crise sanitaire ».

François Braun a promis jeudi soir qu’il entamerait « dès le mois de janvier la réforme globale de notre système de santé, territoire par territoire », à l’issue des travaux du Conseil national de la refondation (CNR). « Je remercie l’ensemble des professionnels et je leur dis que nous sommes mobilisés, et que nous allons prendre à bras-le-corps le système de santé pour le réformer », a-t-il assuré.

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mercredi 21 décembre 2022

Guerre en Ukraine : En allant à Washington, Volodymyr Zelensky prend un risque savamment calculé - 20 Minutes

Quelques heures qui vont rentrer dans l’histoire. Pour la première fois depuis le début de l’offensive russe, lancée le 24 février, Volodymyr Zelensky a quitté ce mercredi le territoire ukrainien, au lendemain d’une visite à haut risque à Bakhmout, sur la ligne de front. Destination : Washington. Le président ukrainien avait pourtant promis, au début du conflit, qu’il ne quitterait pas son pays tant que les Russes y auraient pied. Mais le chef de l’Etat entendait par-là renoncer à se réfugier dans un pays allié, à gouverner en exil, pour mieux endosser le costume de chef de guerre en treillis et tee-shirt kaki.

Ce court déplacement aux Etats-Unis s’inscrit dans une tout autre logique : demander de l’aide à son principal allié. « Il a interpellé très tôt tous les acteurs internationaux à distance », rappelle Valentyna Dymytrova, maîtresse de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université Lyon 3, pour 20Minutes. Les interventions en visioconférence du président ukrainien se sont en effet multipliées au début du conflit, à la manière d’une tournée devant les Parlements occidentaux. Quitte à susciter l’agacement.

Le Churchill de 2022

Cette fois-ci, c’est en chair et en os que Volodymyr Zelensky s’exprimera devant le Congrès américain. « Quand on est soutenu par les Etats-Unis, il faut y aller et se montrer aux yeux de l’opinion publique », tranche Michel Goya, ancien colonel des troupes de marine, historien et stratégiste, traçant un « parallèle historique avec Churchill embarquant sur un croiseur pour rencontrer Roosevelt à Terre-Neuve en août 1941 ». « Montrer qu’il est prêt à faire un si long chemin pour demander encore plus de soutien est un geste appréciable dans la communication », appuie Valentyna Dymytrova, alors que le basculement de la Chambre des représentants côté républicain est observé avec appréhension par Kiev. Pourtant, les parlementaires américains ont déjà prévu de voter une enveloppe massive de près de 45 milliards de dollars à l’Ukraine.

Mais sans forcément être « essentielle », cette rencontre reste l’occasion de réaffirmer les liens entre l’Ukraine et « un partenaire important sur la scène internationale », estime Valentyna Dymytrova. De plus, « Joe Biden ne s’était pas déplacé en Ukraine contrairement aux autres dirigeants internationaux, alors qu’il a été invité », relance-t-elle. Il convenait donc de concrétiser l’entente entre les deux présidents et le soutien américain par un geste. Avant de revenir à Kiev avec un système de missile sol-air Patriot, Volodymyr Zelensky entame donc un déplacement aux contraintes de sécurité exceptionnelles, selon l’exécutif américain.

Des risques mesurés

« Un vrai chef prend des risques », lance Michel Goya. Son déplacement à Bakhmout, « sur l’un des points les plus chauds du front », relève Valentyna Dymytrova, permet de « renforcer son image de président courageux, dynamique, d’incarner le chef des armées ». Une stratégie qui crée un « contraste » avec Vladimir Poutine, notent les deux experts, C’est d’ailleurs dans le Donbass, où il représente « une cible stratégique prioritaire » que le danger était maximal, selon l’historien Michel Goya. « Une fois sur le territoire d’un pays de l’Otan, on peut difficilement imaginer que les Russes oseraient lancer une action » les exposant à des représailles.

D’autant que le montage d’une opération anonyme est rendu compliqué par la discrétion qui entoure ces deux déplacements. « Tenus secrets jusqu’au dernier moment pour sa sécurité », ils illustrent que le président ukrainien sait se taire quand la situation l’exige, pointe Valentyna Dymytrova, après des reproches sur sa trop grande visibilité. Et une fois sur place, il peut « créer du contenu original avec du fond », apportant un peu de variété à ses discours « forts » mais répétitifs, approuve la chercheuse en sciences de l’information et de la communication.

De même, le risque en interne a été savamment calculé. D’une part, « on est dans une période stable » du conflit, avec des mouvements de troupes limités, insiste Michel Goya. Ensuite, sa visite sur le front avait pour objectif de « renforcer la cohésion des troupes », liste Valentyna Dymytrova. Enfin, son absence ne durera que quelques heures. « Il n’y aura pas de coup d’Etat, et il peut prendre des décisions depuis l’étranger », conclut l’historien. De bonnes garanties à l’heure d’aller « incarner la résistance ukrainienne » outre-Atlantique, en y ramenant un drapeau signé par ses soldats.

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mardi 20 décembre 2022

Blois: le policier qui n'a pas pris la plainte de la victime de violences conjugales a été suspendu - BFMTV

INFO BFMTV - Le directeur général de la police nationale a décidé de suspendre le policier à titre conservatoire.

Le policier n'ayant pas pris la plante de la victime de violences conjugales le 13 novembre dernier a été suspendu à titre conservatoire par le directeur général de la police nationale (DGPN), a appris BFMTV de source policière.

L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie vendredi après la violente agression de cette jeune femme de 24 ans, frappée par son ancien compagnon quelques heures après s'être présentée sans avoir été reçue au commissariat de Blois.

La victime, placée dans le coma, souffre de "lésions hémorragiques cérébrales majeures", avait précisé la procureure de la République de Blois Charlotte Beluet.

Plus tôt ce mardi, le policier a été entendu par l'IGPN dans le cadre d'une enquête administrative ouverte après l'agression, avait aussi appris BFMTV.

L'ancien compagnon interpellé

Sur le plan pénal, une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Blois pour tentative de meurtre. L'ancien compagnon de la victime, âgé de 27 ans et "connu de la justice [...] pour des faits de violences", a été interpellé le 15 décembre à Plaisir, dans les Yvelines.

Lors de ses auditions, il a indiqué qu'il voulait "avoir des explications", notamment sur la rupture. Il a reconnu avoir donné plusieurs coups de pied "d’écrasement" dans la tête de la victime mais a toutefois "contesté avoir eu l'intention de tuer son ancienne compagne".

Près de 200 personnes devant le commissariat

Ce mardi, entre 150 et 200 personnes ont manifesté dans les rues de Blois jusqu'au commissariat de la ville pour dénoncer le traitement par la police des violences faites aux femmes.

Sur le même sujet

Cette affaire "reflète notre société dans laquelle on ne fait pas notre travail contre les violences faites aux femmes. [...] Ce qui est fondamental, quand on reçoit une femme, c'est de savoir si elle est en sécurité", a déploré Micheline Dupont, du collectif Droit des Femmes 41, à l'initiative du rassemblement.

3919: le numéro de téléphone pour les femmes victimes de violences

Le "3919", "Violence Femmes Info", est le numéro national de référence pour les femmes victimes de violences (conjugales, sexuelles, psychologiques, mariages forcés, mutilations sexuelles, harcèlement...). C'est gratuit et anonyme. Il propose une écoute, informe et oriente vers des dispositifs d'accompagnement et de prise en charge. Ce numéro est géré par la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF).

Mélanie Vecchio avec Théo Putavy

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Jean Rottner quitte la présidence de la région Grand Est en raison d'"impératifs familiaux" - franceinfo

Jean Rottner, président LR de la région Grand Est quitte ses fonctions. Il se retire de l'ensemble de ses mandats, a appris franceinfo.

Article rédigé par

Radio France

Publié Mis à jour

Temps de lecture : 1 min.

Jean Rottner quitte la présidence de la région Grand Est, a appris franceinfo auprès de son entourage, confirmant une information du Parisien. Dans un communiqué, l'élu Les Républicains annonce "quitter la vie publique" et se retirer de "l'ensemble de [ses] mandats d'ici la fin de l'année" pour des "impératifs familiaux". Une décision "mûrement réfléchie" qui "n'a pas été facile à prendre", écrit-il.

Jean Rottner appelle à "respecter" son choix, conscient qu'il "surprendra certainement" et qu'il sera "commenté", "assurément". Franck Leroy, maire d'Epernay, premier vice-président de la Région, assurera son intérim.

Le médecin urgentiste de formation, âgé de 55 ans, était à la tête de la région Grand Est depuis 2017, rapporte France Bleu Alsace. Fort de son expérience médicale, il s'est imposé dans le débat national, en plein cœur de la crise du Covid, réclamant une mobilisation plus forte de l'Etat et insistant sur l’importance cruciale de la vaccination. 

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Crise énergétique : le gestionnaire du réseau électrique abaisse à "moyen" le niveau de risque de tensions en - franceinfo

RTE prévoyait jusqu'ici un risque "élevé", laissant craindre des coupures.

Article rédigé par

France Télévisions

Publié Mis à jour

Temps de lecture : 1 min.

Le spectre des coupures d'électricité s'éloigne un peu. RTE a abaissé, mardi 20 décembre, le niveau de risque de tensions anticipé pour les quatre semaines à venir, de "élevé" à "moyen". Ce qui permet de "réduire le risque d'émission du signal Ecowatt rouge", qui préviendrait de possibles coupures ciblées.

"La France aborde le cœur de l'hiver dans une situation plus favorable qu'au début de l'automne, et mieux préparée à faire face aux situations de tension."

RTE

cité par l'AFP

Le risque pour la sécurité d'approvisionnement en électricité ne peut cependant pas être exclu "en cas de conditions météorologiques très défavorables", nuance cependant le gestionnaire du réseau électrique.

Ces prévisions s'expliquent notamment par la baisse de la consommation, "désormais solidement établie" et mesurée à 9% sur les quatre dernières semaines. Les prévisions plus optimistes de RTE sont valables "sous réserve du maintien des efforts d'économies d'énergie", prévient le gestionnaire.

>> Va-t-on manquer d'électricité cet hiver ? Consultez notre tableau de bord du réseau électrique

D'autres facteurs ont joué dans cette réduction du risque : la remise en service de nombreux réacteurs nucléaires, la reconstitution des stocks hydrauliques cet automne après un été très sec, et la conservation des stocks de gaz grâce aux températures douces en octobre et novembre.

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lundi 19 décembre 2022

Météo : +10 degrés en 24h... jusqu'à quand ce redoux exceptionnel va-t-il durer ? - LaDepeche.fr

l'essentiel Alors que la France faisait face à des températures particulièrement basses ces derniers jours, un redoux inédit a vu le thermomètre monter en une seule nuit ce lundi 19 décembre. Et cela devrait durer encore plusieurs jours.

Cette première semaine de vacances de Noël va connaître une hausse des températures "généralisée", selon les prévisions de Météo-France. Ce fort redoux se confirme avec des températures "qui passent sensiblement au-dessus des normales de saison". Si bien que dans certaines régions la température passera de 10°C à 20°C d'une semaine à l'autre. Ce redoux va se prolonger jusqu'à Noël au moins selon les prévisions.

Pourquoi des températures aussi douces ?

Comme l'explique la Chaîne Météo, "l'anticyclone situé sur l'Europe centrale recule rapidement vers la Russie, tandis que de l'air d'origine subtropical remonte de l'Atlantique jusqu'en France", explique le météorologue Régis Crepet. Cette masse d'air provient Canaries et du Maroc, où il faisait 25°C ce lundi après-midi. Au pied des Pyrénées, la Chaîne Météo relevait par exemple 23°C aujourd'hui. Exemple édifiant : il faisait 12°C ce lundi à Troyes (Aube), alors qu'il y faisait encore -9°C dimanche matin.

Il faut donc s'habituer dans les prochains jours à avoir des températures à 5°C au-dessus des moyennes à l'échelle nationale, et 8°C dans le sud-ouest. Si les records de l'année 1989 ne sont pas battus, les températures minimales resteront remarquablement élevées, comprises généralement entre 7° et 14°C du nord-est vers la Méditerranée. De possibles records de "nuit douce" pourraient aussi être approchés.

Jusqu'à quand ce redoux va-t-il durer ?

Selon les prévisionnistes, ce redoux devrait se maintenir jusqu'au week-end de Noël. Mais la Chaîne Météo annonce un potentiel changement à partir du 28 décembre prochain. "Un anticyclone regonflerait sur la Scandinavie et pourrait faire redescendre de l'air froid vers le nord de la France", confie Régis Crepet selon qui cette situation demandera à être confirmée. Il faudrait alors attendre le week-end du Nouvel An pour voir les températures baisser drastiquement et revenir à des normales saisonnières.

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dimanche 18 décembre 2022

Coupe du monde 2022 : Pas de défilé pour les Bleus en France ce lundi, quelques incidents ici et là... Revivez cette soirée à pleurer avec nous - 20 Minutes

20h30 : Marseille a acclamé Mbappé

Sur le Vieux-Port de Marseille, jusque-là plutôt calme, la clameur est montée au moment où Mbappé a inscrit son premier penalty. Des supporteurs se sont agglutinés devant les vitres du bar Queen Victoria pour voir le match, aux chants de « La Marseillaise ».

Au deuxième but de l’attaquant, moins de deux minutes plus tard, l’ambiance s’est enflammée avec des tirs de feux d’artifice et des klaxons dans les rues. Au troisième, pendant la prolongation, la ville de l’OM a même crié le nom du joueur du PSG. Mais les tirs au but ont eu raison de l’enthousiasme général.

« Ils ont très bien joué, l’équipe de France n’a pas démérité. Les tirs au but c’est toujours un peu la roulette russe », dit Laurent Bergerot, ingénieur de 44 ans. « On a combattu jusqu’au bout, c’était le hasard », conclut-il.

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samedi 17 décembre 2022

Miss France 2023 : Revivez le sacre d'Indira Ampiot, Miss Guadeloupe - 20 Minutes

19h00 : Bonjour et bienvenue dans le merveilleux monde de Miss France

Bonsoir à toutes et à tous ! C'est le Jour J pour Miss qui se disputent le titre de Miss France ce samedi soir. Comme chaque année, 20 Minutes vous propose de suivre en direct le sacre de celle qui succéfera à Diane Leyre, lauréate de l'élection l'an passé.

Elles sont cette année 30 jeunes femmes âgées entre 18 et 26 ans à se disputer la couronne. Mais comme dans Koh-Lanta, à la fin il n'en restera qu'une. Dans ce live, nous vous rapporterons minutes après minutes, secondes après secondes, les événements qui rythmeront la soirée qui se déroule en direct de Châteauroux.

Miss Bretagne portera-t-elle la marinière lors du défilé en costume régional ? Laquelle sera solide comme un roc (dédicade à Nadiya) au moment de descendre les marches pour rejoindre Jean-Pierre Foucault ? Le départ de Sylvie Tellier du comité Miss France nous réserve-t-il son lot de dramas ? Mais surtout, quelle jeune femme sera élue par le jury et les téléspectateurs, et aura le privilège de sillonner les routes de France durant un an ? Réponse dans quelques heures…

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Loi immigration : le président des Républicains dénonce "un hold-up démocratique" du Conseil constitutionnel - franceinfo

>> Ce direct est désormais terminé. La droite gronde. Le président des Républicains Éric Ciotti a dénoncé vendredi 26 janvier "...