mercredi 31 mai 2023

Paris : quatre personnes jugées après le suicide d'un cardiologue à l'hôpital Georges-Pompidou - Le Journal du Pays Yonnais

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Des responsables de l'hôpital Georges Pompidou sont jugés pour harcèlement moral après le suicide d'un cardiologue en 2015.
Des responsables de l’hôpital Georges Pompidou sont jugés pour harcèlement moral après le suicide d’un cardiologue en 2015. (©Wikimedia)

Du lit des malades au banc des prévenus. Ce mercredi 31 mai 2023, trois professeurs de l’hôpital Georges-Pompidou ainsi que l’ancienne directrice Anne Costa sont jugés pour harcèlement moral à l’encontre d’un cardiologue qui s’est suicidé en 2015. L’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) est également jugée dans ce dossier. 

À lire aussi

Défenestré du 7e étage  

Le drame avait eu lieu le 17 décembre. Jean-Louis Mégnien, cardiologue et père de cinq enfants, s’était défenestré du 7e étage de l’hôpital Georges-Pompidou, situé dans le 15e arrondissement de Paris. Arrêté depuis neuf mois, le praticien venait de reprendre le travail au moment de son suicide. 

Pressions et mise à l’écart 

Une enquête a été ouverte afin de déterminer si les causes du suicide pouvaient être liées à l’environnement de travail du cardiologue. Ce dernier aurait subi de nombreuses pressions de la part de sa hiérarchie. Il aurait notamment été mis à l’écart et placardisé. À l’issue des investigations, trois responsables de l’hôpital, et Anne Costa, ancienne dirigeante de l’établissement, avaient été mis en examen pour harcèlement moral. 

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mardi 30 mai 2023

Éric Coquerel déclare recevable la proposition de loi pour abroger la réforme des retraites - BFMTV

Le président de la commission des Finances a jugé le texte du groupe Liot pour revenir à la retraite à 62 ans recevable. Pour les macronistes, il contrevient à l'article 40 de la Constitution qui stipule que toute proposition de loi doit être financée.

Une décision sans surprise. Éric Coquerel a annoncé ce mardi matin que la proposition de loi pour abroger la réforme des retraites est recevable. Sans guère d'espoir, la majorité présidentielle espérait que l'insoumis porte un coup d'arrêt à ce texte qui la met dans l'embarras en relançant le débat sur le recul de l'âge de départ à la retraite.

"J'ai décidé de la rendre recevable" a avancé le président de la commission des Finances (La France insoumise) lors d'une conférence de presse en s'appuyant notamment "sur le droit d'initative parlementaire" et "le droit des oppositions".

L'article 40 au cœur des discussions

Pour la majorité présidentielle, le texte du groupe Liot qui réunit des anciens macronistes, d'ex-socialistes et des centristes, n'est pas conforme à la Constitution et ne devrait donc pas être débattu. C'est ce qu'on appelle l'irrecevabilité.

L'article 40 de la Constitution stipule que toute proposition de loi qui présente une nouvelle charge financière pour l'État doit être compensée financièrement. Sur le papier, c'est bien le cas de ce texte.

Problème: les députés Renaissance qui veulent tourner définitivement la page des retraites ne jugent pas ce mode de financement pérenne.

"Ce n'est vraiment pas du travail de fond. On ne va pas faire passer le paquet de clopes à 100 euros, non, pour payer les retraites de nos anciens? Franchement...", s'agaçait la semaine dernière un député de la commission des Finances auprès de BFMTV.com.

Pour Yaël Braun-Pivet, "très clair" que le texte est "irrecevable"

Son homologue des Affaires sociales Fadila Khattabi s'était d'ailleurs fendue d'un courrier la semaine dernière pour lui demander de se pencher sur la recevabilité de cette réforme. Il contient un article premier qui abroge la retraite à 64 ans et un article second qui crée de nouvelles taxes sur le tabac et renvoie à l'organisation d'une "grande conférence de financement" pour "envisager de nouvelles pistes de financement" des caisses de retraite.

"S'il remplit pleinement sa mission institutionnelle, Éric Coquerel devrait déclarer la proposition de loi, ou à tout le moins l'article 1, irrecevable, c'est très clair", a avancé de son côté ce mardi matin, quelques heures avant la décision du président de la commission des Finances, Yaël Braun-Pivet sur France 2.

Le bras de fer loin d'être achevé

"Je veux continuer d'être un président des finances pour tous et pas uniquement partisan", a encore souligné le président de la commission des Finances, dénonçant "pas mal de pression ces derniers temps, y compris de l'exécutif".

"Rien" ne "m'oblige" à "être plus sévère que le bureau de l'Assemblée nationale" qui a validé la proposition de loi Liot fin avril, a encore rappelé l'insoumis.

Éric Coquerel a également rappelé que le recours à l'article 40 avait été rarissime ces dernières années. Il n'a ainsi été utilisé qu'à une seule reprise lors de la dernière mandature par auto-saisine du numéro 1 de la commission, Éric Woerth, alors LR.

La bataille parlementaire est cependant très loin d'être finie. C'est désormais au tour de la commission des Affaires sociales de s'emparer de la proposition de loi. Elle peut l'adopter dans sa version initiale, la rejeter ou la modifier en supprimant l'article 1.

De quoi redonner la main à Yaël Braun-Pivet qui pourrait de son côté activer l'article 40 et arrêter net les discussions pour abroger la réforme des retraites. Le patron du groupe Liot a quant à lui évoqué "l'hypothèse" d'une motion de censure si "les droits de l'opposition étaient "bafoués".

Marie-Pierre Bourgeois

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lundi 29 mai 2023

Immigration : le gouvernement prêt à durcir son dispositif sur les travailleurs sans papiers - Le Figaro

Selon le ministère de l'Intérieur, l'exécutif serait prêt à porter à «5, 6 ou 7 ans» la condition de résidence, à fixer à 1,5 smic la condition de revenus, et ajouter l'obligation d'avoir un CDI.

Le gouvernement est prêt à durcir son dispositif de régularisation des travailleurs sans papiers dans les métiers en tension pour tenter d'obtenir un compromis avec LR sur le texte immigration en souffrance depuis plusieurs mois, a appris l'AFP dimanche auprès du ministère de l'Intérieur.

La semaine dernière, LR a dévoilé dans le Journal du Dimanche deux propositions de loi sur l'immigration, dont l'une prévoit d'inscrire dans la Constitution la possibilité de déroger aux traités et au droit européen en matière d'immigration.

L'autre est un texte ordinaire dans lequel les Républicains excluent la régularisation des travailleurs sans-papiers des métiers en tension, considérant qu'il s'agit d'un point «non négociable».

«Nous sommes prêts à discuter pour avoir un compromis raisonnable»

À ce sujet, au ministère de l'Intérieur, on a fait valoir dimanche que le gouvernement serait prêt à durcir le dispositif proposé par Gérald Darmanin.

Le dispositif actuel fixe plusieurs conditions à la régularisation: être depuis 3 ans sur le territoire français, être dans un métier en tension, ne pas faire venir sa famille, avoir travaillé depuis 18 mois dans ces métiers en tension et disposer d'une promesse d'embauche.

Selon Beauvau, le gouvernement serait prêt à porter à «5, 6 ou 7 ans» la condition de résidence, à fixer à 1,5 smic la condition de revenus, et ajouter l'obligation d'avoir un CDI. «Nous sommes prêts à discuter pour avoir un compromis raisonnable», a-t-on commenté.

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dimanche 28 mai 2023

Didier Raoult : révélations sur une déviance scientifique - Le Monde

Si Didier Raoult a dû passer la main, en septembre 2022, à la direction de l’institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection, le médecin et microbiologiste n’en reste pas moins actif sur le front des publications scientifiques. En témoigne un manuscrit, non relu par les pairs – c’est-à-dire encore non validé pour publication dans une revue scientifique – mis en ligne le 4 avril. Portant sur 30 423 patients atteints de Covid-19 pris en charge dans son institut entre le 2 mars 2020 et le 31 décembre 2021, ce « preprint » décrit l’efficacité en termes de baisse de la mortalité du traitement combinant hydroxychloroquine (HCQ) et azithromycine (AZ), le fameux « protocole Raoult ».

Sans surprise, cette nouvelle étude suscite, de la part d’experts, des critiques méthodologiques. Elle fait aussi l’objet d’accusations plus graves, portées dans une tribune signée par de nombreuses sociétés savantes et des personnalités telles que le président de l’Académie des sciences, Alain Fischer. Publié dans Le Monde, ce texte s’attache à la nature même de l’étude, et à son statut réglementaire. Pour les signataires, ces travaux constituent « vraisemblablement le plus grand essai thérapeutique “sauvage” connu à ce jour », ces prescriptions ayant en outre été poursuivies « pendant plus d’un an après la démonstration formelle de leur inefficacité ».

En quoi a donc consisté cette étude ? Dans un tweet publié le 25 avril, Didier Raoult résumait ainsi les résultats : « Etude des 30 000 cas de Covid 2020-2021, efficacité de l’hydroxychloroquine et du vaccin pour éviter la mort ! ». Il évoque aussi ces observations dans son livre Autobiographie, publié début avril (Michel Lafon, 336 pages, 18,95 euros) : « La combinaison hydroxychloroquine/azithromycine est associée à une mortalité au moins cinq fois inférieure à celle des autres thérapeutiques. »

L’étude en question s’inscrit en fait dans une lignée de publications par l’IHU marseillais à la méthodologie discutable. Pour rappel, Didier Raoult a très tôt manifesté son enthousiasme pour la chloroquine puis l’hydroxychloroquine, des molécules utilisées contre le paludisme pour la première, et le lupus ou diverses indications rhumatologiques pour la seconde. Des « repositionnements » de la chloroquine avaient déjà été tentés, sans succès, contre les virus Ebola, de la dengue ou du chikungunya. Le 25 février 2020, dans une vidéo intitulée « Coronavirus : fin de partie ! », le microbiologiste estimait, à la lecture d’une étude chinoise très lacunaire, que, grâce à cette molécule, le Covid-19 était « probablement l’infection respiratoire la plus facile à traiter ».

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samedi 27 mai 2023

Yannick Noah gagnait Roland Garros il y a 40 ans : notre quiz sur l'actualité des années 1980 - Le HuffPost

La joie de Yannick Noah après avoir remporté le tournoi de Roland Garros le 5 juin 1983, il y a tout juste 40 ans.
STF / AFP La joie de Yannick Noah après avoir remporté le tournoi de Roland Garros le 5 juin 1983, il y a tout juste 40 ans.

STF / AFP

La joie de Yannick Noah après avoir remporté le tournoi de Roland Garros le 5 juin 1983, il y a tout juste 40 ans.

ROLAND GARROS - Depuis Yannick Noah, la France attend toujours une victoire masculine aux Internationaux de France. À la veille du top départ de la 122e édition de Roland Garros ce dimanche 28 mai, les organisateurs consacrent la traditionnelle journée des enfants à cet exploit vieux de… 40 ans.

En effet, le 5 juin 1983, Yannick Noah remportait son premier et seul tournoi du Grand Chelem de sa carrière face au Suédois Mats Wilander (6-2/7-5/7-6) après 2 heures et 25 minutes d’un match intense.

Un exploit dont le tennis français se souvient encore aujourd’hui. Et pour cause, depuis Noah, aucun tennisman français n’a réitéré l’exploit de cette finale mythique de 1983. Seule une tenniswoman tricolore s’est illustrée sur la terre battue parisienne depuis cette date. Il s’agit de Mary Pierce, couronnée en 2000, six ans après une première finale perdue.

Mais côté tennis masculin français cela fait donc 40 ans de disette sur ses propres terres. Une (trop) longue attente pour le public français.

À l’occasion de cet anniversaire spécial, Le HuffPost vous propose donc un quiz ci-dessous pour tester votre mémoire, vos souvenirs et/ou vos connaissances historiques des années 80. Une seule mission : répondre à chaque fois à une simple question : « cet événement a-t-il eu lieu avant ou après le sacre de Yannick Noah en 1983 ? ».

À voir également sur Le HuffPost :

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vendredi 26 mai 2023

Disparition - Des réactions parmi les artistes suite au décès de Jean-Louis Murat - La Montagne

Beaucoup d’artistes ont, notamment à travers les réseaux, partagé « leur Murat ». Ainsi, Benjamin Biolay, s’est affiché sur Instagram le cœur brisé. Alex Beaupain sur Facebook : «  Je l’ai tellement écouté et aimé. Quelques-uns de ses albums restent parmi mes préférés au monde. Il disait parfois des bêtises mais il chantait souvent des merveilles. Grande tristesse. Adieu Jean-Louis ».

L'intégrité

Axel Bauer, a salué la mémoire d’un « Mustang dont la disparition bouleverse le cours ordinaire des choses ».  « Ton génie m’allait comme un incendie » a-t-il écrit. Le chanteur du groupe Indochine, Nicola Sirkis, a lui sobrement tweeté la photo d’une bougie allumée dans le noir. Jean-Louis Murat avait écrit pour le groupe. Michel Denisot a fait part de sa grande tristesse ; la journaliste Pascale Clark affiche « choc et chagrin. Je l’ai tant aimé #Murat ». Pour Christine and the queens : « Jean-Louis Murat, grand poète, ma peine est immense et ma reconnaissance éternelle ». « Le talent, la beauté, la voix, la poésie, l’intégrité de Jean-Louis Murat », évoque Jeanne Cherhal.

Les dix titres incontournables de Jean-Louis Murat

Florent Marchet dévasté

Quant à Florent Marchet, il s’est dit dévasté. « Jean-Louis. J’ai grandi avec tes mots, avec ta musique. Ton œuvre a été déterminante pour moi. J’aurais eu l’occasion et la chance de te le dire, souvent. Lors de notre première rencontre, au Printemps de Bourges. Puis à Cluses… Nous partagerons ensuite le même Label, Pias. J’étais pas peu fier. Se voir, après tes concerts. La loge et le linge en boule dans ton sac. Les chemises froissées avec élégance. Ta voix rageuse et l’instant d’après, c’était la douceur extrême. J’ai toujours eu 15 ans à tes côtés. Je te devais tellement. Le gout des noms de lieux, les guitares grasses et chaudes, les voix feutrées, les mots incongrus. Avec Olivier Nuc, on t’avait même rendu hommage plusieurs fois en montant une conférence chantée autour de ta vie et de tes chansons. On célébrait notre chanteur préféré, le plus élégant de tous. Il n’y a pas si longtemps, on m’avait demandé, pour une émission de télé, de chanter une chanson connue qui me faisait du bien. J’avais choisi Sentiment nouveau. Aujourd’hui la montagne est noire, beaucoup de brume. D’habitude j’aime bien mais là plus du tout. J’ai mal. “Prisonnier des glaces, je suis dans le vide, perdu vers les cimes sur l’autre versant”. Je t’aime Jean-Louis ».

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TotalEnergies : Des échauffourées entre manifestants et policiers à Paris avant l’assemblée générale des… - 20 Minutes

Les manifestants pour le climat réagissent après l'utilisation de gaz lacrymogène par la police lors d'une manifestation à la périphérie de Paris pour l'assemblée générale annuelle de TotalEnergies à Paris le 26 mai 2023. — Geoffroy Van der Hasselt / AFP

Des échauffourées entre police et manifestants pour le climat ont eu lieu ce vendredi à l’aube aux abords de la salle Pleyel à Paris, où doit se tenir dans la matinée l’assemblée générale des actionnaires de TotalEnergie.

Dès l’aube, des dizaines de manifestants pour le climat ont tenté de pénétrer dans le tronçon de rue passant devant la salle Pleyel, dans les beaux quartiers parisiens. Une dizaine d’entre eux, qui s’étaient assis devant l’entrée, ont été délogés par les forces de l’ordre et des échauffourées ont eu lieu. La police a fait usage de bombes lacrymogènes pour déloger les manifestants. Après trois sommations en moins d’une minute par haut parleur, les forces de l’ordre ont projeté du gaz lacrymogène au milieu d’un groupe de militants pour le climat.

Une coalition d’ONG a appelé à bloquer la réunion et des dizaines de militants sont désormais assis aux entrées de la rue du Faubourg Saint-Honoré, chantant notamment « ce qu’on veut c’est renverser Total » et « un, deux et trois degrés, c’est Total qu’il faut remercier ».

« L’AG de Total n’aura pas lieu »

La réunion arrive à la fin d’une saison d’AG houleuses, où des militants ont multiplié les actions contre les grands groupes, comme chez les concurrents Shell et BP ou la banque Barclays, accusée de financer l’expansion de projets d’hydrocarbures. Signe des tensions attendues, TotalEnergies interdira aux actionnaires et aux journalistes d’utiliser leurs téléphones portables, et les obligera à laisser certains effets personnels à l’entrée.

Le groupe veut surtout éviter le scénario chaotique de l’année dernière quand des militants d’ONG avaient empêché des actionnaires de pénétrer dans l’AG.

« L’AG de Total n’aura pas lieu », ont d’emblée prévenu fin avril dans une tribune les signataires 350.org, Alternatiba, Amis de la Terre, ANV-COP21, Attac, Greenpeace, Scientifiques en rébellion et XR. « Cette assemblée générale prévoit de perpétuer la stratégie du pétrolier : toujours plus de projets fossiles et une répartition injuste des superprofits qui alimente l’injustice climatique et sociale », dénoncent-ils.

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Mort de Jean-Louis Murat : "Il avait besoin qu'on l'aime et il faisait tout pour qu'on ne l'aime pas", témoigne le patron des Francofolies - franceinfo

"Cette voix, cette musique, il a inventé un truc" : Gérard Pont, le patron des Francofolies, rend hommage à Jean-Louis Murat, franc-tireur de la chanson française, mort jeudi 25 mai. Et il se souvient de son fort caractère, "d'engueulades pour dire je t'aime".

Article rédigé par

Radio France

Publié

Temps de lecture : 1 min.

Jean-Louis Murat sur la scène des Francofolies de la Rochelle le 14 juillet 2014 (XAVIER LEOTY / AFP)

Gérard Pont, patron des Francofolies, a fait part jeudi 25 mai de sa "grande tristesse" après l’annonce de la disparition du chanteur auvergnat Jean-Louis Murat à l’âge de 71 ans. "C’est un bout de nos vies. La sortie de l'album Cheyenne Autumn, c'était une petite révolution. Cette gueule, cette voix, cette musique... il a inventé un truc. Artistiquement, il a fait presque tout le temps la même chose... mais jamais la même chose. Il avait toujours des propositions différentes, mais avec une même ligne directrice. Une colonne vertébrale."

>> Mort de Jean-Louis Murat : huit chansons inoubliables du chanteur de la contemplation

Gérard Pont se souvient "d'engueulades pour dire je t'aime". Il a plusieurs fois affronté le fort caractère du chanteur auvergnat, aux Francofolies : "En 2014, il m'avait convoqué pour me dire que ce qu'on lui proposait à manger n'était pas du tout à la hauteur." Gérard Pont se souvient aussi d'un projet de film avec la cinéaste Claire Denis qui est "resté dans les cartons". "Il n'a jamais existé parce qu'ils s'engueulaient tout le temps."

"C'était un râleur, résume Gérard Pont, il avait un sale caractère. Je pense qu'il était comme ça pour qu'on l'aime, il demandait de l’amour. Et pour lui, une façon de dire je t'aime, c'était de dire : connard !" Jean-Louis Murat était un homme complexe. "Il aimait provoquer pour qu'on l'aime, même quand il était le plus détestable. Il avait besoin qu'on l’aime et qui faisait tout pour qu'on ne l'aime pas."

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jeudi 25 mai 2023

Quelles sont les douze plages de Charente-Maritime labellisées Pavillon bleu 2023 ? - Sud Ouest

La commune de Royan tire son épingle du jeu. Jusqu’alors, seule la plage du Chay était labellisée. Elle vient d’être rejointe par la Grande Conche, Foncillon, Le Pigeonnier et Pontaillac.

Pas de changement à La Rochelle (Chef de Baie, Les Minimes) et au Bois-Plage-en-Ré (Gros-Jonc, Les Gollandières).

Sur le même sujet

Du changement à Oléron

Sur l’île d’Oléron, Le-Grand-Village-Plage (plage de la Giraudière) et Saint-Trojan-les-Bains (Grande plage et Gatseau) conservent leurs drapeaux. En revanche, les quatre plages de Saint-Georges-d’Oléron labellisées en 2022 sont sorties du palmarès 2023 (plages de Boyardville, de La Gautrelle, de Plaisance et des Sables Vignier).

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mercredi 24 mai 2023

Trappes: ce que l'on sait de la mort d'une fillette renversée par une automobiliste positive aux... - BFM Paris Ile-de-France

La conductrice, âgée de 21 ans, a été interpellée et placée en garde à vue ce mardi soir. Elle est positive aux stupéfiants.

Une enfant de 6 ans est morte percutée par une voiture mardi aux alentours de 20 heures à Trappes. La conductrice, âgée de 21 ans, a été testée positive aux produits stupéfiants.

Mardi soir, vers 20 heures, une automobiliste a percuté une fillette de 6 ans rue de Port Royal à Trappes. La petite victime était en train de traverser la chaussée en vélo quand le choc a eu lieu, a appris BFMTV d’une source proche de l’enquête.

La petite fille, en arrêt cardiorespiratoire lors de sa prise en charge, n’a pu être réanimée par le Samu, malgré un massage cardiaque. Elle est décédée à 21h30, a appris BFMTV de source proche de l’enquête.

• La conductrice effectuait une manoeuvre

Les circonstances autour de cet accident restent à déterminer, mais d’après les premiers éléments, l’automobiliste de 21 ans effectuait une manœuvre pour sortir de sa place de stationnement quand elle a renversé la fillette.

D’après les informations de BFMTV, et selon les premiers récits de témoins, la conductrice était au volant de sa voiture à l’arrêt quelques minutes avant le drame. Elle discutait avec sa passagère en attendant l’arrivée d’une troisième personne. La conductrice a démarré son véhicule une fois le passager dans la voiture. C’est à ce moment qu’elle a percuté la petite fille.

D’après les informations de BFMTV, appris auprès d’une source proche de l’enquête, la conductrice a roulé sur la petite fille en pensant avoir heurté le trottoir. Ce sont les cris de l’enfant qui ont alerté l’automobiliste qui a coupé le moteur de son véhicule.

La conductrice a été interpellée à quelques mètres de l’accident mortel. Elle n’a pas tenté de prendre la fuite.

En état de choc, elle a été prise en charge par les sapeurs-pompiers et transportée à l’hôpital.

L'automobiliste a été testée positive au cannabis. La jeune femme de 21 a été placée hier soir en garde à vue pour homicide involontaire aggravé par l’usage de stupéfiants. Elle est inconnue du ficher de traitement des antécédents judiciaires.

Des prélèvements sanguins supplémentaires ont eu lieu pour déterminer à quand remonte sa consommation du produit stupéfiant.

• "Impensable qu'un accident pareil arrive à cet endroit"

Au lendemain du drame, le père de la fillette s'est exprimé au micro de BFMTV. "Ça s'est produit à 100 mètres de chez nous", rapporte le père de famille. "C'est impensable qu'un accident pareil arrive à cet endroit."

L'accident s'est produit "à une entrée de quartier", rappelle le père empreint d'émotion. "Ce n'est pas une route nationale ou rapide", conclut l'homme endeuillé.

"Notre ville est endeuillée par le décès d'une fillette de 6 ans, percutée hier soir par une automobiliste apparemment positive aux stupéfiants" a partagé ce mercredi Ali Rabeh, le maire de Trappes, sur ses réseaux sociaux.

Dans son message, l'élu appelle les témoins de l'accident mortel à "se faire connaître auprès du commissariat afin de permettre à l'enquête d'aboutir".

Mélanie Bertrand et Clémence Dibout avec Charlotte Lesage

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Tariq Ramadan a été acquitté dans une affaire de viols en Suisse, la partie plaignante fait appel - Le Monde

« Le tribunal n’a pas été en mesure de se forger une intime conviction de culpabilité au-delà du doute raisonnable ». Jugé pour viol « à trois reprises » et « contrainte sexuelle » durant la nuit du 28 au 29 octobre 2008, dans un hôtel de Genève, l’islamologue suisse Tariq Ramadan a été acquitté par le le tribunal correctionnel de Genève. L’Etat de Genève a été condamné à lui verser 151 000 francs suisses (environ 154 400 euros) pour ses frais de défense.

La partie plaignante a immédiatement annoncé faire appel. Trois ans de prison dont la moitié ferme avaient été requis la semaine dernière par le procureur.

Le procès de Tariq Ramadan, très attendu, a mis au jour deux versions opposées des faits. M. Ramadan, figure charismatique et contestée de l’islam européen, nie tout acte sexuel et se dit victime d’un « piège ».

La plaignante, « Brigitte », qui a choisi ce pseudonyme pour se protéger des menaces, assure, en revanche, que l’islamologue l’a soumise à des actes sexuels brutaux accompagnés de coups et d’insultes dans la chambre de l’hôtel genevois où il séjournait, la nuit du 28 octobre 2008. « Brigitte », aujourd’hui âgée de 57 ans, a porté plainte dix ans après les faits, en 2018, encouragée, a-t-elle expliqué, par le fait que d’autres femmes avaient fait de même contre Tariq Ramadan en France.

Les deux s’accordent à dire qu’ils ont passé la nuit ensemble dans la chambre de l’hôtel, qu’elle a quitté tôt le matin pour rentrer à son domicile. Tariq Ramadan assure que c’est elle qui s’est invitée dans sa chambre. Il dit s’être laissé embrasser avant de mettre rapidement fin à l’échange. Une version que dément « Brigitte », qui a raconté pendant l’audience avoir eu « peur de mourir » sous les coups de l’islamologue.

Le procureur genevois a, lui, accusé Tariq Ramadan de s’être rendu coupable de « viol à trois reprises » dans la même nuit et de « contrainte sexuelle ». La plaignante a demandé le remboursement des frais d’avocats et une indemnisation à hauteur de 50 000 francs suisses (51 300 euros).

Soupçons de viols en France

Pendant l’audience, la défense a tenté de démontrer l’innocence de Tariq Ramadan, en assurant qu’il n’y avait pas de preuves scientifiques. Ses avocats ont également accusé « Brigitte » et les femmes ayant porté plainte en France d’avoir tissé des liens avec pour objectif de faire tomber l’islamologue.

Les avocats de la plaignante ont, eux, fait valoir qu’elle avait bien consulté dans les jours suivants la nuit du 28 octobre 2008 deux psychiatres pour leur relater les faits et leur parler de son état de stress. Elle a fait savoir durant l’enquête avoir fait la connaissance de l’islamologue lors d’une séance de dédicaces quelques mois avant les faits, avant de le revoir lors d’une conférence, puis de correspondre sur un ton de plus en plus intime sur des réseaux sociaux.

En France, Tariq Ramadan est soupçonné de viols commis entre 2009 et 2016 sur quatre femmes, une affaire qui a déclenché sa chute, en 2017. Le parquet de Paris a requis en juillet son renvoi devant une cour d’assises et il appartient aux juges d’instruction d’ordonner un procès ou non. Le dossier français lui a valu plus de neuf mois de détention provisoire en 2018. Il est depuis sous contrôle judiciaire en France, mais bénéficie d’autorisations exceptionnelles pour se rendre en Suisse.

Le Monde

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Prison avec sursis pour deux hommes qui violaient chevaux et poneys - Le Parisien

Deux hommes ont été condamnés mardi soir par le tribunal de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) à des peines de prison avec sursis pour des sévices sexuels sur des chevaux et poneys qu’ils violaient régulièrement entre 2015 et 2016.

À l’époque âgés de 18 et 19 ans, les prévenus se faufilaient la nuit dans les boxes de deux centres équestres de Saint-Nazaire pour procéder à des attouchements et des pénétrations sur les animaux. Captés par les systèmes de vidéosurveillance, ils avaient été pris en flagrant délit par le gardien d’un poney club en février 2016 et avaient reconnu les faits.

Certains week-ends, un responsable avait en effet constaté des dégradations dans son établissement : des effractions, et même une fois, des chevaux s’échappant des boxes. C’est là que les propriétaires avaient décidé d’installer des caméras. Les images avaient confirmé les soupçons d’intrusions. Enfin, pour prendre les deux hommes en flagrant délit, les responsables du poney club avaient décidé de surveiller les écuries. Interpellés, les deux hommes avaient rapidement reconnu les faits. «

« Je crains de subir des critiques aussi puissantes que ma honte »

Mardi, le plus jeune prévenu était absent au procès, expliquant dans une lettre lue par son avocat : « Saint-Nazaire est une petite ville, je crains d’être reconnu et de subir des critiques aussi puissantes que ma honte ». Le second était quant à lui à la barre, disant au tribunal vouloir « assumer jusqu’au bout pour mieux tourner la page ».

La zoophilie des deux hommes avait commencé à se manifester à l’adolescence, s’exprimant d’abord de manière virtuelle avec des dessins animés et des vidéos. Puis ils étaient passés à l’acte. S’il n’y a pas eu de coups ou de blessures sur les équidés, « la pénétration que vous imposiez aux chevaux, ce sont des sévices sexuels », a insisté Mathilde Defretin pour le ministère public.

« Non ce n’est pas un dégénéré que je défends »

L’homme, aujourd’hui âgé de presque 27 ans, devait également répondre de détention d’images pédopornographiques retrouvées sur son ordinateur. « Non ce n’est pas un dégénéré que je défends », a déclaré son conseil, Me Morgan Leret, « mais un homme seul qui souffre. »

Son client a été condamné à un an de prison avec sursis probatoire de deux ans et obligation de soins, l’autre prévenu à six mois de prison avec sursis. Tous deux ont également interdiction de détenir un animal domestique. Quatre associations de défense des animaux s’étaient portées parties civiles dans ce dossier.

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mardi 23 mai 2023

Les violences contre les médecins en hausse de 23% en 2022, par rapport à 2021 - Le Figaro

Après l'agression mortelle d'une infirmière au CHU de Reims, un rapport pointe l'inquiétante hausse des violences envers les médecins, et pose l'épineuse question de la sécurisation des lieux de soins.

Les chiffres ont une résonance particulièrement dramatique, alors qu'une infirmière de 38 ans a été mortellement poignardée au CHU de Reims lundi. Dans son rapport paru au lendemain du drame le 23 mai, l'Observatoire de la sécurité des médecins fait état d'une hausse alarmante du nombre des violences envers les médecins. Celle-ci a ainsi augmenté de 23% en 2022, par rapport à 2021, remettant au centre des débats la difficulté à protéger le corps médical des attaques.

«La lutte contre les violences faites aux soignants doit être une priorité», déclare au Figaro Patrick Chamboredon, président de l'Ordre National des Infirmiers. En particulier pour les infirmières, dont la «multiplicité des lieux d'exercice», à la fois «au domicile du patient», à l'hôpital ou dans des écoles, rend la réponse sécuritaire «difficile» et «ne peut pas être standardisée». Carène Mézino, l'infirmière âgée de 38 ans décédée à Reims, a été attaquée dans les vestiaires de son hôpital. Dans les établissements hospitaliers, «lieu d'accueil et de passage», «toutes les prises en charges des patients peuvent être dangereuses», estime Patrick Chamboredon. Le caractère «inattendu», «isolé» et «spontané» de cette attaque met selon lui en lumière la complexité de la prévention de ce type d'agressions.

Pour Jean-Jacques Avrane, conseiller national de l'Ordre des médecins et coordinateur de l'Observatoire sur la sécurité des médecins, ce drame est le résultat d'un problème plus large : «La société est de plus en plus violente», explique-t-il au Figaro.

Si le rapport publié par l'Observatoire s'intéresse uniquement aux médecins, il «illustre la violence qu'on peut retrouver partout envers l'ensemble des professionnels de santé, précise-t-il. Il n'y a pas de barrière entre les médecins et les infirmières». Selon le ministère de la Santé, 37% des professionnels de santé hospitaliers disent subir régulièrement des agressions physiques. Pour le président du conseil départemental de l'Ordre de Paris, cette violence est le résultat «d'une contestation de l'autorité des médecins».

Chiffres inédits depuis vingt ans

En 2022, 1244 incidents ont été recensés, contre 1009 en 2021, des chiffres «jamais atteints durant ces vingt dernières années». À titre de comparaison, seulement 638 incidents avaient été enregistrés en 2003. Plus de la majorité des agressions se déroule en centre-ville (56%), contre 21% en milieu rural et 19% en banlieue. Les médecins généralistes sont en première ligne face à ce danger. Ils représentent 71% des victimes de violences physiques et d'incidents (vols d'ordonnances ou de carte professionnelle).

Derrière, les psychiatres, les cardiologues et les gynécologues sont également victimes de reproches sur la prise en charge médicale, mais aussi en cas de refus de prescription médicamenteuse ou d'arrêt de travail, de falsification de documents ou de vols.

Davantage porter plainte

Mais ces chiffres ne sont que la partie visible de l'iceberg. «On constate une sous-déclaration des médecins libéraux et des centres de soins», informe Jean-Jacques Avrane. Dans une partie des cas, «les médecins qui se font agresser par leur patient ont de l'empathie pour eux et ne veulent pas faire de déclaration et porter plainte, pour conserver un lien de confiance», explique le conseiller national de l'Ordre des médecins.

Porter plainte est d'ailleurs un moyen de combattre cette violence «pour montrer qu'on ne peut pas agresser un professionnel de santé». Selon le bilan de l'Ordre des médecins, seulement 31% des incidents ont donné lieu à une plainte du médecin, 8% à une main courante. Les autres déclarants n'ont pas répondu à la question concernant les suites données à l'incident.

Dispositif de sécurité

Pour lutter contre les agressions, Jean-Jacques Avrane assure que des «référents sont mobilisés dans chaque département» pour accompagner les médecins dans leurs procédures judiciaires, «certains se portent même partie civile». À cela s'ajoute la création d'un «protocole sécurité» qui établit un «accès direct avec les forces de l'ordre» et leur permet de réaliser des «visites de prévention pour déceler les failles dans la sécurité».

La sécurisation des hôpitaux, telle est la solution pour réduire les agressions pour l'hôpital d'Arles, dans les Bouches-du-Rhône. Il y a deux ans, l'établissement a installé de nouvelles caméras, un système de badges ainsi qu'un dispositif de fermeture des portes à distance, grâce à un interrupteur, détaille TF1. Depuis, le nombre d'agressions a été divisé par deux.

Du côté de l'État, les actions se multiplient pour lutter contre ce danger. Quelques heures après l'attaque au CHU de Reims, le ministre de la Santé, François Braun, a annoncé sur Twitter réunir en fin de semaine «tous les acteurs concernés, afin de trouver des solutions prioritaires pour la sécurité des soignants».

Patrick Chamboredon, a lui indiqué au Figaro que l'Ordre National des Infirmiers allait présenter «sans délais» des «propositions au gouvernement». De ce drame, «doit naître la création d'un Observatoire sur les infirmiers», au même titre que les médecins, afin de recenser le nombre d'agressions d'infirmières, avance-t-il.

Le porte-parole du gouvernement et ex-ministre de la Santé, Olivier Véran, a lui rendu hommage à l'infirmière de 38 ans décédée : «On parle de quelqu'un qui dévoue sa vie à protéger et à sauver celle des autres, et qui trouve la mort de manière violente, de manière complètement compréhensible».

Par ailleurs, une mission avait été lancée en décembre dernier par la ministre chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé, Agnès Firmin Le Bodo, au sujet des violences commises sur les soignants.

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lundi 22 mai 2023

Attaque au couteau au CHU de Reims: le pronostic vital de l'infirmière engagé, le ministre de la Santé attendu à 19 heures 30 sur place - L'Union

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  1. Attaque au couteau au CHU de Reims: le pronostic vital de l'infirmière engagé, le ministre de la Santé attendu à 19 heures 30 sur place  L'Union
  2. Reims : une infirmière et une secrétaire de l'hôpital blessées à coups de couteau  Actu Orange
  3. Reims : une infirmière et une secrétaire médicale blessées à l'arme blanche au CHU, le pronostic vital de l'une d'elles engagé  franceinfo
  4. « C'est affreux », « une terrible agression » : les syndicats et Arnaud Robinet réagissent à l'agression au couteau envers deux personnels du CHU de Reims  L'Union
  5. Agression à l'hôpital : une infirmière et une secrétaire médicale blessées à l'arme blanche, pronostic vital engagé pour l'une d'entre elles  L'Indépendant
  6. Voir la couverture complète sur Google Actualités


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Transition climatique : Décarboner l’économie, oui, mais à quel prix ? - 20 Minutes

Le gouvernement veut accélérer la baisse des émission de gaz à effet de serre d'ici 2030. — Capture d'écran

Investir face au défi climatique tout en préservant l’économie, c’est le dilemme de l’exécutif. Les investissements massifs nécessaires à la transition climatique vont ralentir la croissance et alourdir la dette publique, selon un rapport publié lundi par France Stratégie qui envisage de taxer le patrimoine financier des ménages les plus aisés.

Ce rapport, commandé par Élisabeth Borne à l’économiste Jean Pisani-Ferry, est publié alors que la cheffe du gouvernement présente lundi son plan pour accélérer la baisse des émissions de gaz à effet de serre de la France d’ici 2030. Le document souligne que la décarbonation reposera à 85 % « sur la substitution de capital aux énergies fossiles », que ce soit pour créer des réseaux de bornes de recharge, isoler les bâtiments ou construire de nouvelles centrales nucléaires, et seulement à environ 15 % sur des efforts de sobriété, comme baisser la température des pièces chauffées ou se déplacer moins.

Une décarbonation au prix fort

« Pour atteindre nos objectifs pour 2030 » de réduction de 55 % des émissions par rapport à 1990 « et viser ainsi la neutralité en 2050, il va nous falloir faire en dix ans ce que nous avons eu de la peine à faire en 30 ans », souligne le rapport, selon lequel « malgré des progrès récents, nous ne sommes pas encore sur la trajectoire de neutralité climatique ».

Ainsi « la décarbonation va appeler à un supplément d’investissement » de 66 milliards d’euros par an, affirme le document dont la rapporteure est l’inspectrice générale des finances Selma Mahfouz. Les années qui viennent sont qualifiées de « décennie de toutes les difficultés » avec des besoins massifs pour financer les nouvelles mobilités, l’industrie verte ou l’isolation des bâtiments, ou encore pour compenser l’effondrement du puits de carbone forestier français.

Proposer une transition plus égalitaire

Or les investissements indispensables pour limiter le réchauffement ne permettront pas de produire davantage, ou plus efficacement. Ils vont au contraire dans un premier temps entraîner un ralentissement de la croissance. Par ailleurs, alors que « la transition est spontanément inégalitaire », son coût économique « ne sera politiquement et socialement accepté que s’il est équitablement réparti ».

En effet, « même pour les classes moyennes, rénovation du logement et changement du vecteur de chauffage d’une part, acquisition d’un véhicule électrique en lieu et place d’un véhicule thermique d’autre part, appellent un investissement de l’ordre d’une année de revenu », ont calculé les auteurs.

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Mayotte : l'opération Wuambushu reprend avec la démolition du bidonville de Talus 2 - franceinfo

Lancée fin avril pour lutter contre l'immigration illégale sur l'île, l'opération avait été bloquée par la justice pendant plusieurs semaines.

Article rédigé par

France Télévisions

Publié Mis à jour

Temps de lecture : 1 min.

Une femme devant l'entrée du bidonville Talus 2 à Koungou (Mayotte), le 21 mai 2023. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

Les pelleteuses sont entrées en action, lundi 22 mai, au petit matin, à Mayotte, pour démolir les cases en tôle insalubres de Talus 2, l'un des plus importants bidonvilles du département le plus pauvre de France. Ce "décasage" réalisé dans le cadre de l'opération Wambushu a commencé vers 07h30 (heure locale) dans le quartier de Majicavo, sur la commune de Koungou, dans le nord de l'île.

Cette opération vise à déloger des migrants des bidonvilles mahorais et à expulser les migrants en situation irrégulière, pour la plupart venus de l'archipel des Comores voisine. Prévue initialement fin avril, la démolition de Talus 2 avait été contrariée par des recours judiciaires., avant que deux nouvelles décisions de justice ne donnent raison à l'État, la dernière datant de mercredi.

Tôt lundi matin, des gendarmes équipés de pied de biche sont entrés dans les habitations pour vérifier que personne ne se trouvait à l'intérieur. L'électricité et l'eau ont été coupées. Les pelleteuses ont ensuite commencé à détruire le bidonville, fracassant les murs en dur et écrasant la tôle dans un bruit métallique sourd. D'après la préfecture de Mayotte, ce "décasage" "devrait durer toute la semaine".

L'opération Wuambushu est dénoncée comme "brutale", "anti-pauvres" et violant les droits des migrants par des associations, mais soutenue par les élus et de nombreux habitants mahorais. Elle fait l'objet d'un bras de fer entre la France et les Comores. Les expulsions de sans-papiers comoriens ont pu reprendre mercredi dernier à la faveur du redémarrage de la liaison maritime entre Mayotte et l'île comorienne d'Anjouan.

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dimanche 21 mai 2023

Loi de programmation militaire : un débat sous vigilance à l'Assemblée nationale - Le Monde

Le ministre des armées, Sébastien Lecornu, à l’Assemblée nationale, le 11 avril 2023.

Après des mois d’allers-retours et au moins autant de retards, la loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030 arrive enfin à l’Assemblée nationale, ce lundi 22 mai, où elle sera débattue durant une quinzaine de jours. C’est un texte d’une importance majeure pour les armées, puisqu’il planifie quelque 413 milliards d’euros de dépenses militaires jusqu’en 2030, dans un contexte international très dégradé à cause de la guerre en Ukraine et à un moment de grande fragilité politique pour l’exécutif, deux mois seulement après le débat sur la réforme des retraites.

« Tout peut basculer à n’importe quel moment », estime un observateur avisé, en référence à l’absence de majorité absolue pour le gouvernement dans l’Hémicyle. Les sujets de défense donnent d’ordinaire rarement lieu à des batailles politiques, mais la future LPM fait malgré tout l’objet, depuis plusieurs semaines, d’une vigilance serrée. En particulier de la part du ministre des armées, Sébastien Lecornu, conscient que ce texte devrait constituer son principal legs politique à ce ministère, un certain nombre d’arbitrages engageant la France sur plusieurs dizaines d’années.

Depuis le 9 mai, cette surveillance rapprochée s’est traduite par un suivi in extenso, de sa part, de l’examen préalable du texte et de ses quelque 700 amendements en commission de la défense de l’Assemblée nationale. Exit aussi les déplacements à l’étranger : ces dernières semaines, son agenda a été en grande partie consacré à une méthodique tournée dans plusieurs régiments de l’armée de terre, où la LPM prévoit les transformations les plus lourdes – baisses du nombre de blindés, réorientation vers le cyber et les drones.

Sanctuarisation des ressources

« Je suis plutôt optimiste, même si je ne suis pas béat », estime, pour sa part, Jean-Michel Jacques, député (Renaissance) du Morbihan, désigné rapporteur du projet de loi. Cet ancien commando marine, infirmier pendant plus de vingt ans au sein des forces spéciales françaises (1988-2010) – dans les commandos Trepel et Jaubert, notamment –, a lui aussi préparé les débats à l’Assemblée nationale au millimètre.

Un travail de dentellière que reflète le tableau des 229 amendements adoptés en commission. A l’issue de trente-trois heures de débats, le 12 mai, Renaissance pouvait afficher 120 amendements au compteur sans que les oppositions les plus remuantes ne soient oubliées. Les Républicains (LR), le Rassemblement national et La France insoumise (LFI) ont, à une unité près, tous obtenu le même nombre d’amendements, soit six ou sept chacun. Les écologistes n’en ont eu qu’un seul, mais sa portée se veut symboliquement importante : il concerne l’inscription, noir sur blanc, dans la LPM, du changement climatique « comme un facteur de changement profond pour les armées ».

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Climat : le gouvernement va lancer une consultation pour préparer un réchauffement jusqu'à + 4 °C - Ouest-France

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  1. Climat : le gouvernement va lancer une consultation pour préparer un réchauffement jusqu'à + 4 °C  Ouest-France
  2. Environnement : le gouvernement va lancer une consultation sur le réchauffement climatique avec un scénario à +4°C en 2100  franceinfo
  3. Réchauffement climatique : une consultation lancée pour préparer la France à une hausse de 4 °C  Le Monde
  4. Dérèglement climatique : « Des effets inévitables sur nos vies », comment la France va s'adapter ?  Sud Ouest
  5. EXCLUSIF. Comment la France se prépare à vivre avec + 4 degrés en 2100  Le Journal du dimanche
  6. Voir la couverture complète sur Google Actualités


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samedi 20 mai 2023

Immigration : Les Républicains annoncent déposer deux propositions de loi et veulent changer la Constitution - Le Monde

Le président du parti Les Républicains, Eric Ciotti, et le président du groupe parlementaire LR à l’Assemblée nationale, Olivier Marleix, après une réunion à Matignon, à Paris, le 5 avril 2023.

Après avoir montré des divisions internes sur la réforme des retraites, Les Républicains (LR) veulent reprendre la main sur un de leurs marqueurs : l’immigration. Le parti de droite annonce qu’il va déposer « cette semaine » deux propositions de loi destinées à imprimer le tempo, alors que l’exécutif va d’un revirement à l’autre sur ses intentions en la matière.

Les trois présidents – Eric Ciotti, du parti LR, Olivier Marleix, du groupe parlementaire LR à l’Assemblée nationale, et Bruno Retailleau, du groupe LR au Sénat − ont dévoilé, dans le Journal du dimanche (JDD) du 21 mai, deux propositions de loi offensives pour « changer totalement de cadre en matière de politique migratoire », selon le numéro un du mouvement.

« Les Français nous le disent dans tous les sondages : il y a trop d’immigrés. Il faut reprendre le contrôle », déclare ainsi Bruno Retailleau. Vantant « un projet de rupture, à la fois audacieux et sérieux », Eric Ciotti plaide à l’unisson « pour mettre un coup d’arrêt à l’immigration de masse », dans cet entretien croisé qui montre, selon eux, qu’ils ont « toujours été unis sur ces sujets ».

« Les Français doivent pouvoir choisir qui ils accueillent, qui ils ne souhaitent pas accueillir, et qui n’a plus sa place sur notre territoire », avance encore Eric Ciotti. « Nous souhaitons mettre fin à une situation incontrôlée », plaide-t-il.

« Le pouvoir n’est plus entre les mains du Parlement »

La première proposition est d’ordre constitutionnelle : elle vise à « permettre la tenue d’un référendum sur la politique migratoire », quand, aujourd’hui, « le référendum ne peut porter que sur l’organisation des pouvoirs publics et des réformes économiques, sociales et environnementales », rappelle Bruno Retailleau.

Avec cette proposition, « les Français pourront se prononcer sur tout projet de loi ou projet de loi organique quel qu’en soit le sujet, y compris l’immigration », poursuit-il, car « le pouvoir n’est plus entre les mains du Parlement, mais entre celles des cours suprêmes : Conseil constitutionnel, Cour européenne des droits de l’homme… »

Dans ce même texte, LR compte inscrire dans la Constitution « la possibilité de déroger à la primauté des traités et du droit européen (…) quand “les intérêts fondamentaux de la nation” sont en jeu », en considérant que l’immigration entre dans cette case, selon Bruno Retailleau. Et LR entend aussi « élever au rang constitutionnel le principe d’assimilation ».

Le droit du sol restreint

La deuxième proposition de loi « pose quatre principes », selon Bruno Retailleau, dont la coupe des « pompes aspirantes » comme les aides sociales et médicales, qui seraient, dès lors, délivrées plus sévèrement.

Il est également prévu, dans ces principes, de faciliter les expulsions en rétablissant notamment le délit de séjour irrégulier et la double peine, qui consiste à condamner puis à expulser un étranger qui a commis un délit ou un crime.

« La France n’est pas un eldorado, selon Eric Ciotti. Ceux qui sont arrivés illégalement doivent savoir qu’ils ne seront pas bien accueillis et qu’ils n’auront aucun droit. Aujourd’hui, on adresse le message inverse. »

Les Républicains entendent également restreindre les conditions d’obtention de la nationalité au titre du droit du sol, en supprimant par exemple ce droit quand les parents étrangers sont en situation irrégulière au moment de la naissance de l’enfant.

Les trois représentants LR estiment devoir mettre la pression sur l’exécutif car ils considèrent que « le gouvernement procrastine ». Les Français « attendent une vraie réforme », estime Olivier Marleix. « C’est pourquoi je déposerai une motion de censure [à l’Assemblée nationale] si le gouvernement tentait de faire passer par le 49.3 un texte laxiste » sur le sujet de l’immigration, prévient-il.

Le Monde avec AFP

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A New York, Gérald Darmanin s'alarme d'une "reprise" d'une menace "terroriste islamiste" en Europe - franceinfo

Dans un entretien à l'AFP, le ministre de l'Intérieur a demandé au gouvernement américain de renforcer leur coopération antiterroriste.

Article rédigé par

France Télévisions

Publié Mis à jour

Temps de lecture : 1 min.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, lors d'un entretien avec l'AFP à New York (Etats-Unis), le 19 mai 2023. (TIMOTHY A. CLARY / AFP)

Il était en visite pour deux jours aux Etats-Unis, entre Washington et New York. Dans un entretien à l'AFP à New York, vendredi 19 mai, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, s'est alarmé d'une "reprise" de la menace "terroriste islamiste" en Europe. Il a aussi demandé au gouvernement américain de renforcer leur coopération antiterroriste, avant les Jeux olympiques de Paris en 2024.

"On est venu leur rappeler que pour les Européens et pour la France, le risque premier est le terrorisme islamiste sunnite et que la collaboration antiterroriste entre services de renseignement est absolument indispensable", a souligné Gérald Darmanin"Au moment où les Américains ont peut-être une vision plus nationale des contestations – suprémacisme blanc, fusillades à répétition, complotisme – il ne faut pas qu'ils oublient ce qui pour nous apparaît en Europe comme la première menace : le terrorisme sunnite", a insisté le ministre français.

Gérald Darmanin a bouclé une visite de deux jours outre-Atlantique pour doper la coopération policière et judiciaire entre la France et les Etats-Unis, pour la lutte contre le terrorisme et la grande criminalité. Il s'est notamment entretenu avec la ministre adjointe de la Justice, Lisa Monaco, et le ministre de la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas.

A New York, il a rencontré la cheffe de la police de la mégapole, Keechant Sewell, pour parler de maintien de l'ordre et de sécurité de grands événements internationaux. Le ministre a notamment cité les JO de Paris l'an prochain (du 26 juillet au 11 août 2024), la Coupe du monde de rugby cet automne (du 8 septembre au 28 octobre 2023) ou encore la visite du pape François à Marseille, le 23 septembre.

Dans ce contexte, Gérald Darmanin a affirmé que "le risque reprend" en matière de "terrorisme islamiste" qui viserait de nouveau la France et ses voisins européens. Le ministre a ainsi déploré le "départ des Américains d'Afghanistan" et celui de la France de "la bande sahélo-saharienne", "la reconstitution de cellules de Daech [groupe Etat islamique] au Levant, qui font que ces menaces exogènes, dans la perspective des grands événements que va organiser la France, sont des moments de risques importants d'attentats terroristes".

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Loi immigration : le président des Républicains dénonce "un hold-up démocratique" du Conseil constitutionnel - franceinfo

>> Ce direct est désormais terminé. La droite gronde. Le président des Républicains Éric Ciotti a dénoncé vendredi 26 janvier "...