Grèce : l’écosystème « en danger » à cause des incendies, selon des experts
Régression des forêts et des cultures, villes en surchauffe : l’écosystème en Grèce est « en danger », préviennent des experts, après que 50 000 hectares sont partis en fumée en juillet, « le pire » mois de juillet en plus de dix ans. « L’hiver a été sec et les pluies du printemps n’ont pas été suffisantes pour maintenir l’humidité » dans les racines, constate auprès de l’Agence France-Presse (AFP) Charalampos Kontoes, ingénieur agronome à l’Observatoire d’Athènes.
La Grèce est frappée par une longue période de chaleur, des vents forts et la sécheresse, des conditions climatiques « extrêmes [qui] attisent les feux », comme ailleurs sur le pourtour méditerranéen, relève de son côté Nikos Bokaris, le président de l’Union grecque des forestiers.
Le bilan provisoire des incendies, surtout en Attique, la région d’Athènes, et sur les îles touristiques de Rhodes, de Corfou ou d’Eubée, s’élève « à environ 50 000 hectares brûlés », déplore Charalampos Kontoes, rappelant qu’à cet égard il s’agit du « pire mois de juillet » en treize ans.
Jeudi, le sinistre près de Volos, dans le centre-est de la Grèce, a surtout touché des champs. Environ 660 départs de feu, en grande majorité vite éteints, ont été recensés en dix jours, une moyenne de 50 à 70 incendies par jour, a relevé vendredi le ministre de la protection civile, Vassilis Kikilias. La Grèce subit chaque année des incendies de forêt, souvent meurtriers, comme en 2007 dans le Péloponnèse et à Eubée (84 morts), ou en 2018 à Mati, une station balnéaire près d’Athènes (103 morts).
Il y a deux ans, les feux, notamment à Eubée, avaient fait pendant l’été trois morts et brûlé 130 000 hectares, dont des oliveraies et des pinèdes qui produisent de la résine. Des centaines de ruches étaient parties en fumée. Cette année, ils ont jusqu’à présent entraîné cinq morts. Les répercussions environnementales seront évaluées après leur extinction, selon l’antenne grecque de la WWF.
Un homme de 47 ans a écopé de deux ans de prison pour des faits de proxénétisme au Cap d'Agde (Hérault). Il vendait les charmes de sa jeune compagne sur un site de rencontres. Suite à une dispute, il s'est retrouvé enfermé par sa victime.
Un proxénète a été condamné à deux ans de prison par le tribunal de Béziers, dans l'Hérault, apprend-on dans un communiqué du procureur de la République. L'homme de 47 ans prostituait sa compagne de 23 ans via un site spécialisé. Celle-ci a fini par se rebeller.
Le calvaire de la jeune femme a pris fin le 6 juillet dernier. Ce jour-là, celle-ci se confie au gardien d'une résidence du Cap d'Agde. Les policiers du commissariat d'Agde prennent en charge la jeune victime qui affirme que son compagnon lui demandait depuis deux semaines de "réaliser des prestations sexuelles contre rémunération", explique le procureur de Béziers.
Les rencontres étaient organisées "via une annonce postée sur un site spécialisé", précise le parquet.
Suite à une dispute, la victime a enfermé son compagnon dans l'appartement. C'est là que les policiers l'interpellent. Le proxénète présumé est placé en garde à vue mais il minimise à ce moment-là son implication en prétendant avoir protégé la jeune femme de ses précédents proxénètes. Il affirme aussi avoir été piégé par la jeune femme.
La justice a tranché. L'homme a été condamné à deux ans d’emprisonnement dont un an assorti d’un sursis probatoire avec maintien en détention et 600 euros d’amende. Le parquet précise qu'il avait déjà été condamné à cinq reprises, notamment à une peine criminelle en 1999 pour des faits de vol avec arme.
Maxime Grousset, sa médaille d’or autour du cou, à Fukuoka (Japon), le 29 juillet 2023. LEE JIN-MAN / AP
C’est l’histoire d’un sprinteur qui nage pour la première fois un 100 m papillon dans des championnats du monde et qui se retrouve médaillé d’or moins d’une minute plus tard avec la cinquième meilleure performance de l’histoire. Cinquante secondes 14 précisément. Samedi 29 juillet, Maxime Grousset a réussi un coup de maître pour son coup d’essai, au Marine Messe de Fukuoka (Japon) – devançant le Canadien Josh Liendo (50 s 34) et l’Américain Dare Rose (50 s 46).
« Ça y est, voilà enfin la médaille d’or tant attendue, a réagi Grousset, qui avait pris l’argent (sur 100 m) et le bronze (sur 50 m) aux Mondiaux 2022 de Budapest. Je n’avais pas vraiment préparé cette course, voire pas du tout. » Au départ, ce 100 m papillon, ça ne devait être qu’une récréation cette saison pour le sprinteur de 24 ans, pas vraiment un axe de travail – contrairement au 50 m papillon, distance sur laquelle il a pris la 3e place dans le bassin japonais –, encore moins un horizon de podium.
Et puis, il y a six semaines, une simple course a fait voler toutes ses certitudes en éclats. Le 16 juin, aux championnats de France, à Rennes, le nageur de l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep) bat le record de France de Mehdy Metella en nageant en 50 s 61 dans le chaudron breton. « Max a nagé cette course parce que c’était le dernier jour et qu’il n’avait rien à faire, il me dit : “Tiens, y’a le 100 pap’au programme, pourquoi pas, je vais y aller et je vais battre le record de France” », raconte Michel Chrétien, son coach, qui l’a accueilli à Amiens en 2016 quand l’adolescent d’1,92 m a quitté les lagons de sa Nouvelle-Calédonie natale.
Son chrono à Rennes le place surtout au deuxième rang mondial de la saison, derrière le Canadien Joshua Liendo (50 s 36). « C’est une dinguerie », soufflait-il, dans la capitale bretonne, encore dégoulinant. Car ce temps lui aurait tout simplement offert une médaille d’argent mondiale à Budapest en 2022, derrière Kristof Milak (50 s 14). Le Hongrois, qui avait réalisé le doublé à domicile en étant sacré champion du monde du 200 m papillon, est l’un des grands absents au Japon, en proie à des problèmes de santé mentale, comme le Britannique Adam Peaty et l’Américain Caeleb Dressel, qui sort tout juste la tête de l’eau.
Maxime Grousset, après sa victoire sur 100 m papillon, samedi 29 juillet aux Mondiaux de Fukuoka (Japon). PHILIP FONG / AFP
Alors, quand l’élève de Michel Chrétien est monté dans l’avion pour le Japon, dans sa tête, il était bien décidé à cocher ce 100 m papillon à son programme déjà copieux, avec le 50 m papillon et les 50 m et 100 m nage libre. Son coach s’est aussitôt tourneboulé le cerveau devant une équation à deux inconnues. Comment son nageur – qui n’avait encore jamais enchaîné trois courses sur 100 m papillon – allait-il réussir à concilier la finale du 100 m papillon et celle du 50 m nage libre, programmées dans le bassin de Fukuoka à trente-trois minutes d’écart ? Fallait-il privilégier une épreuve aux dépens de l’autre ou bien emmagasiner de l’expérience en enchaînant les deux, au risque de passer à côté d’une médaille ?
Des idées pour les Jeux de Paris 2024
Les deux hommes n’ont tranché que vendredi matin, à quelques heures des séries du 50 m nage libre et après sa médaille de bronze sur la « course reine » la veille. Le dilemme a été cornélien. « Ça a été dur, oui, de prendre cette décision, en sachant que j’ai fait un podium l’année dernière à Budapest sur 50 m crawl », admettait Grousset. Mais il a finalement choisi de papillonner sur l’aller-retour plutôt que de crawler sur l’aller simple « parce qu’[il sentait] qu’il y [avait] quelque chose à faire ». « Et que je prendsdu plaisir cette année sur 100 pap’. J’ai fait un choix et je vais l’assumer », justifiait-il encore.
Le pari a été gagnant. Samedi, il a été le premier surpris par son chrono. « C’est un très gros temps. Et encore, je ne fais pas une course parfaite, il y a encore des choses à améliorer pour vraiment écraser la concurrence, disait-il, les yeux pétillants et déjà rivés sur les Jeux de Paris 2024. Ça donne une petite idée oui, je vais peut-être l’ajouter à mon programme d’entraînement… »
C’est peu dire que le jeune homme apprend vite. D’un battement d’ailes, la chenille Grousset s’est transformée en papillon doré.
La Cour de cassation a confirmé vendredi 28 juillet la décision de renvoi en procès du ministre de la Justice pour prise illégale d’intérêts. Ce dernier affirme «attendre avec confiance» son procès.
C’est potentiellement la première fois qu’un ministre en exercice comparaîtra devant la justice. La Cour de cassation a ouvert la voie à un procès pour Eric Dupond-Moretti, en confirmant ce vendredi 28 juillet la décision de renvoi devant la Cour de justice de la République (CJR), pour prise illégale d’intérêts. Le Garde des Sceaux est soupçonné d’avoir profité de sa fonction de ministre pour régler des comptes avec des magistrats auxquels il s’était opposé dans sa première vie d’avocat.
L’assemblée plénière de la plus haute juridiction judiciaire française, la seule à pouvoir à juger un membre du gouvernement pour des délits ou crimes commis dans l’exercice de sa fonction, avait débattu le 7 juillet des huit pourvois de Éric Dupond-Moretti contre ce renvoi. La Cour de cassation a finalement largement validé la procédure, n’annulant principalement qu’une saisie de documents réalisée lors de la perquisition de juillet 2021 au ministère.
Mais cette annulation n’affecte pas la décision de renvoi en procès du ministre de la Justice, «dans la mesure où cette décision se réfère à d’autres éléments qui, selon la commission d’instruction de la CJR, constituent des charges suffisantes», a précisé la Cour de cassation dans un communiqué. Les deux avocats du ministre ont estimé que les recours avaient «été jugés nécessaires par l’Assemblée plénière» de la Cour de cassation puisqu’elle a «expurgé» l’enquête de pièces litigieuses.
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A l’issue de cette décision, l’un des avocats d’Eric Dupond-Moretti a affirmé que ce dernier «attend avec confiance» son procès devant la Cour de justice de la République (CJR). L’audience «mettra en lumière l’inexistence d’un quelconque conflit d’intérêts dans cette affaire», a-t-il encore affirmé. «Je suis d’abord à la tâche, vous l’avez vu et puis je répondrai le moment venu, chaque chose en son temps», a, de son côté, réagi Eric Dupond-Moretti devant la presse, en visite au Pontet (Vaucluse).
Si cette situation «inédite» «décrédibilise» le Garde des Sceaux et «affaiblit par ricochet l’institution judiciaire», ont déploré les syndicats de magistrats, elle n’a pas empêché Elisabeth Borne de venir en soutien de celui qu’elle a confirmé à son poste à l’occasion du récent remaniement. «Nous prenons acte de la décision. Le Garde des Sceaux est présumé innocent. Les procédures judiciaires se poursuivent en toute indépendance. Il a toute la confiance de la Première ministre», a écrit Matignon ce vendredi. Emmanuel Macron lui-même avait déjà conforté Dupond-Moretti à plusieurs reprises ces derniers mois, en dépit de son engagement à l’exemplarité lors de la campagne présidentielle 2017.
Fadettes, taupe et Sarkozy
Tout au long de cette information judiciaire ouverte début 2021, Eric Dupond-Moretti a répété n’avoir fait que «suivre les recommandations de son administration» en déclenchant des enquêtes contre des magistrats et dénoncé une instruction de la CJR à charge.
Un premier dossier concerne l’enquête administrative ordonnée en septembre 2020 visant trois magistrats du Parquet national financier (PNF). Ils avaient fait éplucher ses factures téléphoniques détaillées (fadettes) quand Dupond-Moretti était encore une star du barreau, dans le but de débusquer une éventuelle taupe qui aurait informé l’ex-président Nicolas Sarkozy de sa mise sur écoutes dans l’affaire de corruption dite «Paul Bismuth».
Le second dossier concerne l’enquête administrative contre un ancien juge d’instruction détaché à Monaco, Edouard Levrault, qui avait mis en examen un de ses clients quand il était avocat. Eric Dupond-Moretti avait à l’époque critiqué ses méthodes de «cow-boy». Aucun de ces quatre magistrats n’a été sanctionné.
Mise à jour :à 16 h 25, avec l’ajout de la réaction des syndicats de magistrats.
Edward Berthelot / Getty ImagesPARIS, FRANCE - MARCH 17: General view of the Parisian Peripherique (Parisian ring road), which presents a busy traffic as people leave Paris, while the city imposes emergency measures to combat the Coronavirus COVID-19 outbreak, on March 17, 2020 in Paris, France. The Coronavirus Covid-19 epidemic has exceeded 6,500 dead for more than 169,000 infections across the world. In order to combat the Coronavirus COVID-19 outbreak, and during a televised speech dedicated to the coronavirus crisis on March 16, French President, Emmanuel Macron announced that France starts a nationwide lockdown on March 17 at noon. (Photo by Edward Berthelot/Getty Images)
Edward Berthelot / Getty Images
Bison futé voit rouge pour le dernier week-end de juillet sur les routes. (photo d’illustration du périphérique parisien)
VACANCES - C’est le dernier week-end de juillet. Et celui qui s’annonce le plus compliqué sur les routes françaises. Bison futé voit rouge sur une moitié du pays pour vendredi 28 juillet et sur la totalité du territoire pour samedi dans le sens des départs. En clair, privilégiez le dimanche si vous voulez être tranquilles.
« La circulation sera très difficile samedi 29 juillet, dès la fin de la matinée jusqu’au soir. Déjà très dense dans la journée du vendredi 28 juillet, le trafic restera dense dans la nuit du vendredi au samedi avec l’apparition des premiers bouchons le samedi dès 4 heures du matin dans le sens des départs sur certains axes », fait savoir Bison futé.
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Le cap des 1000 kilomètres de bouchons qui a été approché le samedi 8 juillet pourrait donc être battu durant le week-end. Ce vendredi à la mi-journée, près de 580 kilomètres de bouchons étaient déjà comptabilisés en France. Comme vous pouvez le voir sur le graphique ci-dessous, c’est un niveau considéré comme exceptionnel.
Près de 580km de bouchons ont été comptabilisés ce vendredi à la mi-journée, un niveau considéré comme exceptionnel par Bison futé.
Pour anticiper les trajets, Bison futé conseillait de quitter l’Île-de-France et les grandes métropoles avant la mi-journée ce vendredi. Quant aux axes les plus chargés pour l’après-midi, il s’agit de l’autoroute A10 entre Orléans et Bordeaux, de l’A63 entre Bordeaux et Bayonne et de l’A7 entre Lyon et Orange. Quant à l’accès à l’Italie par le tunnel du Mont-Blanc, il sera dense toute la journée. Les deux axes les plus congestionnés à la mi-journée, étaient l’A9 dans le Gard et surtout l’A7 dans l’Isère.
Pour samedi, c’est l’inverse concernant l’Île-de-France puisque Bison futé conseille des départs après 12h. Les autoroutes A10, A63 et A7 seront encore très chargées ; ce sera aussi le cas de l’A9 entre Narbonne et l’Espagne et de l’A20 entre Limoges et Brive.
Dans le sens des retours, ce sera moins compliqué mais pas fluide pour autant. La journée de samedi est par exemple prévue « difficile » sur tout le pays. « Quelques retours seront enregistrés entre le milieu de l’après-midi et le début de soirée (essentiellement sur l’autoroute A10) qui pourront engendrer quelques difficultés de circulation ponctuelles », est-il indiqué pour les journées de vendredi et samedi.
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Deux morts et cinq blessés en urgence absolue. C’est le bilan d’un accident de la route survenu vendredi 28 juillet 2023, vers 7 h du matin, sur la RD 113 à la sortie de Mézières-sur-Seine (Yvelines) en direction de Mantes-la-Ville (Yvelines). Suivez notre direct.
12h10 : Clément Beaune : « Dire l’effroi que nous ressentons »
Le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune présent à Mézières-sur-Seine : « Je suis là pour dire l’effroi que nous ressentons tous. C’est un immense choc. J’ai voulu avoir une pensée immédiate pour les victimes, les blessés, les familles et leurs proches. »
Toutes les autres personnes impliquées sont prises en charge par la cellule d’urgence médico-psychologique actuellement mise en œuvre dans la commune de Mézières-sur-Seine.
Vidéos : en ce moment sur Actu
11h15 : le ministre des Transports Clément Beaune arrive à Mézières
Le ministre des Transports, Clément Beaune est arrivé sur place, vers 11h15.
Le sous-préfet de Mantes-la-Jolie, Jean Louis Amat, fait un point au ministre à son arrivée.
" 5 personnes placées en urgence absolue, 14 personnes placées [dans la salle municipale Arc-en-Ciel à Mézières-sur-Seine] et le reste des personnes impliquées ont été transférées dans des hôpitaux des Yvelines et parisiens."
Deux morts et quatre blessés en urgence absolue. C’est le bilan encore provisoire d’un accident de la route survenu vendredi 28 juillet 2023 vers 7 h du matin sur la RD 113 à la sortie de Mézières-sur-Seine (Yvelines) en direction de Mantes-la-Ville (Yvelines).
Une voiture et un bus affrété par la SNCF en remplacement de la ligne J en travaux sont impliqués. Une cinquantaine de passagers se trouvaient dans ce bus d’après la préfecture des Yvelines.
Le ministre des transports attendu sur place
Selon RTL, le conducteur du bus se serait déporté dans un fossé en voulant éviter une voiture engagée à contresens. Le chauffeur du véhicule a été placé en garde à vue.
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Pas moins de 93 sapeurs-pompiers, 20 véhicules de secours et 7 équipes médicales dont 5 SMUR ont été déployés sur place.
Un hélicoptère du SAMU et un autre de la sécurité civile interviennent également pour évacuer les blessés. Une cellule d’urgence médico-psychologique a été déclenchée.
La RD113 reste pour le moment fermée à la circulation dans les deux sens « jusqu’à nouvel ordre ». Les pompiers conseillent d’éviter le secteur.
Le ministre des transports, Clément Beaune, est attendu vers 11 h à la salle Arc-en-ciel à Mézières-sur-Seine où sont regroupés les passagers du bus.
Malgré des signalements datant de plusieurs mois, la situation "ne cesse de se dégrader" dans les espaces d'attente pour voyageurs refusés d'entrée sur le territoire.
France Télévisions
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Un voyageur à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, le 16 septembre 2022. (JULIEN DE ROSA / AFP)
L'Association nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé) a fait savoir jeudi 27 juillet qu'elle s'était retirée de la zone d'attente de l'aéroport de Roissy, "infestée par les punaises de lit", une situation qui selon elle "ne cesse de se dégrader" dans la plus grande zone d'attente aéroportuaire de France. L'Anafé intervient dans les zones d'attente où patientent les personnes qui n'ont pas été autorisées à entrer sur le territoire français.
D'habitude présente aux côtés de la Croix-Rouge, l'Anafé dit être "contrainte de suspendre ses missions d'intervention" sur place. Elle met fin à son accompagnement juridique en présentiel, mais conserve sa permanence téléphonique.
L'infestation par les punaises de lit, ces petits insectes qui se nourrissent principalement de sang humain, peut entraîner différentes conséquences psychologiques, voire psychiatriques (troubles du sommeil, anxiété, sentiment de panique), soulignait l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) dans un rapport publié mi-juillet.
Des mesures ont été prises à Roissy (création d'une buanderie, désinfection des chambres à la vapeur sèche) mais elles sont jugées inefficaces par l'Anafé, en raison du taux d'occupation élevé des chambres de cette zone (jusqu'à 120 personnes au cours des dernières semaines, selon l'association). La directrice de l'Anafé, Laure Palun, a effectué plusieurs signalements auprès du juge des libertés et saisi, entre autres, la direction centrale de la police aux frontières et le ministère de l'Intérieur.
Jean-Marc Reiser lors de son procès pour le meurtre de Sophie Le Tan. — Benoit PEYRUCQ / AFP
Jean-Marc Reiser, déjà deux fois condamné aux assises pour viols et pour assassinat, a été mis en examen mercredi dans l’enquête sur la disparition de Françoise Hohmann, survenue en 1987 à Strasbourg. « Jean-Marc Reiser a été mis en examen » du chef de « séquestration ou détention arbitraire criminelle » à l’issue de sa garde à vue entamée lundi, au cours de laquelle il a régulièrement invoqué « son droit au silence », a annoncé la procureure de la République de Strasbourg dans un communiqué.
Sa compagne de l’époque, Joëlle F., avait elle aussi été placée en garde à vue lundi. Elle a été relâchée sans poursuites. En 1987, aux enquêteurs qui l’interrogeaient, elle avait dans un premier temps fourni un alibi à son compagnon, assurant avoir passé la nuit avec lui. Elle s’était rétractée quelques années plus tard.
Acquitté une première fois en 2001
En 2001, Jean-Marc Reiser avait été définitivement acquitté du meurtre de Françoise Hohmann, faute de preuves. Mais fin 2019, Isabelle Hohmann, la sœur de la jeune femme disparue, avait contacté l’avocat Thierry Moser pour lui demander de relancer le dossier de cette disparition inexpliquée. En février 2020, évoquant des « charges nouvelles », le parquet de Strasbourg avait rouvert une information judiciaire dans ce dossier, non pas pour meurtre cette fois-ci, mais pour « séquestration arbitraire criminelle » et « recel de cadavre ».
« Il y a suffisamment d’éléments pour que le doute qui lui a bénéficié en 2001 soit largement remis en cause. S’il est déféré c’est qu’on passe du soupçon aux indices », confie une source proche du dossier. « Cette garde à vue, ce n’était pas un coup de poker pour essayer de le faire craquer ». « La famille Hohmann, mes confrères de la partie civile et moi-même sommes très heureux de cette mesure que nous attendions depuis un certain temps déjà », a réagi Thierry Moser.
« La famille Hohmann se bat avec courage et détermination depuis 1987. Nous souhaitons naturellement la comparution de monsieur Reiser aux assises dans les meilleurs délais. La difficulté a été d’obtenir la mise en examen malgré l’arrêt d’acquittement au bénéfice du doute en 2001, arrêt totalement injustifié de mon point de vue », a ajouté l’avocat.
Ancien ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse, Pap Ndiaye a été remplacé par Gabriel Attal lors du dernier remaniement.
L'ancien ministre de l'Education Pap Ndiaye, évincé de son poste jeudi dernier, a été nommé mercredi ambassadeur représentant la France auprès du Conseil de l'Europe, a annoncé l'Elysée dans le compte-rendu du Conseil des ministres.
Pap Ndiaye, universitaire âgé de 57 ans, est resté 14 mois rue de Grenelle, avant d'être remplacé par Gabriel Attal lors du remaniement intervenu la semaine passée.
L'arrivée au ministère de l'Education de ce spécialiste de l'histoire sociale des Etats-Unis et des minorités avait constitué l'un des principaux paris politiques du début du second quinquennat d'Emmanuel Macron. Mais faute d'expérience politique, il n'avait jamais vraiment réussi à s'extraire de l'ombre d'un président omniprésent sur la thématique de l'école.
Prise de fonctions le 1er août
Pap Ndiaye, qui fut également directeur du Musée de l'histoire de l'immigration à Paris, prendra ses fonctions à Strasbourg à partir du 1er août, au sein de cette organisation qui s'assure de la défense des droits de l'homme en Europe.
Il prend la suite de Marie Fontanel, en poste depuis le 1er septembre 2020.
La France fait partie des 46 Etats membres du Conseil de l'Europe. L'ambassadeur représentant la France siège chaque semaine au sein du "Comité des ministres" du Conseil, dont la fonction essentielle est d'assurer l'exécution par les Etats membres des arrêts et de certaines décisions de la Cour européenne des droits de l'homme.
Sept ans après la mort d'Adama Traoré suite à son interpellation par des gendarmes, le parquet a requis un non-lieu face aux poursuites engagées contre les forces de l'ordre. Les juges d'instruction doivent désormais se prononcer.
Radio France
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Marche blanche en 2016 à Beaumont-sur-Oise après la mort d'Adama Traoré. (THOMAS SAMSON / AFP)
Le parquet de Paris a requis mercredi 26 juillet un non-lieu dans l'affaire Adama Traoré, mort en juillet 2016 à la suite de son interpellation par des gendarmes à Beaumont-sur-Oise, a appris franceinfo auprès de Rodolphe Bosselut, un des avocats des gendarmes, et d'Assa Traoré. Il appartient désormais aux juges d'instruction chargés du dossier de décider de cet éventuel non-lieu.
"Plus de six années d'investigations ont établi l'absence de toute violence de la part de nos clients", estiment les avocats des gendarmes, Rodolphe Bosselut, Pascal Rouiller et Sandra Chirac Kollaric, dans un communiqué envoyé à franceinfo. "Nos clients attendent avec confiance l'ordonnance des magistrats pour retrouver leur honneur. Ils aspirent à retrouver l'anonymat et la sérénité pour continuer à œuvrer au service de l'ensemble des citoyens."
Contactée par franceinfo, la sœur d'Adama Traoré, Assa Traoré, devenue une figure de la lutte contre les violences policières, indique qu'elle a été tenue informée de cette réquisition du parquet de Paris et qu'elle étudie avec son avocat les suites à donner à cette affaire.
Cette réquisition de non-lieu était attendue, étant donné qu'aucun des trois gendarmes qui ont interpellé Adama Traoré n'a jamais été mis en examen. Ils sont placés sous le statut de témoin assisté pour non assistance à personne en danger depuis cinq ans.
L’affaire Delon entre dans sa phase active. Selon nos informations, le domicile à Suresnes (Hauts-de-Seine) d’Hiromi Rollin, la « dame de compagnie » de l’acteur, fait l’objet d’une perquisition depuis ce matin, ce mercredi 26 juillet. Les enquêteurs de la section de recherche de la gendarmerie d’Orléans (Loiret) s’y étaient d’abord rendus dans le cadre d’une visite domiciliaire, qui s’est ensuite transformée en perquisition. Pour ce faire, ils ont recueilli l’assentiment de l’intéressée comme les y oblige le cadre judiciaire dans lequel ils effectuent leurs investigations : l’enquête préliminaire.
PORTRAIT - Celui qui occupait jusqu’ici la fonction de numéro 2 du groupe succède à Aurore Bergé à l’issue d’un scrutin interne qu’il a largement dominé.
D'aucuns estiment que c'est le «pire poste de la République». Pas de quoi, néanmoins, effrayer Sylvain Maillard, nouvellement élu président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale. «Je suis vraiment enthousiaste», assure le député de la 1e circonscription de Paris. « Les enjeux sont importants et je ferai en sorte que chaque sensibilité de notre groupe soit représentée.»
L'élu de 49 ans, député depuis 2017, succède officiellement à Aurore Bergé, nommée au gouvernement lors du remaniement, la semaine dernière. Avec 80% des voix, celui qui était déjà premier vice-président du groupe majoritaire au Palais Bourbon l'emporte donc largement lors de ces élections internes contre son seul adversaire, le député du Val-de-Marne, Frédéric Descrozaille (20%). Une lourde tâche l'attend : celle de conduire les 170 autres parlementaires Renaissance tout en collaborant le plus efficacement possible avec les mouvements alliés du camp présidentiel, le MoDem et Horizons.
«Je n’arrive pas dans l’inconnu»
Ce travail, l'ancien chef d'entreprise l'a un temps mené tandis que sa collègue, Aurore Bergé, enceinte, s'était éloignée de l'Assemblée nationale pendant son congé maternité. Désormais, ce sera du plein-temps. «L'avantage, c'est que je connais bien la place, l'environnement, les équipes et l'organisation du groupe. Je n'arrive pas dans l'inconnu», sourit le tout nouveau président.
Dès la rentrée, ce marcheur de la première heure compte bien imprimer sa marque. Avec, comme priorité de «tendre très rapidement la main» à certaines oppositions, comme l'imprévisible groupe Liot (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires), les écologistes, communistes, socialistes et, enfin, Les Républicains. «Nous devons faire le plus de propositions de lois transpartisanes possible. Je suis convaincu par ce dispositif. Nous devons aller chercher nos oppositions, c'est ce que nous demandent les Français», plaide-t-il.
Et, à en écouter certains, Maillard a le profil idéal. Plus «rond» et «consensuel» qu’Aurore Bergé, Sylvain Maillard est considéré depuis le début de la législature comme l'un des plus à même dans la majorité de parler avec tout le monde. Avec un style très différent de celle qui le précède. «C'est quelqu'un avec qui on peut discuter facilement, il n'est pas agressif ni dans le mépris», vante le socialiste Arthur Delaporte. Mais son côté «lignard» est craint par les parlementaires des oppositions. «Il a un sens du collectif plus prononcé qu'Aurore Bergé, il saura plus facilement tenir ses troupes et serrer les rangs», redoute Arthur Delaporte. «Il est assez critique vis-à-vis des oppositions, sur un ton toujours un peu véhément. Je ne suis pas certain que ce soit le meilleur conciliateur», acquiesce la député LR Emilie Bonnivard.
Des qualités de «leadership»
Qu'importe, puisqu'au sein du camp présidentiel, Sylvain Maillard est largement apprécié. «Il est monté en puissance ces derniers mois et je n'ai aucun doute sur ses qualités de leadership», juge par exemple Roland Lescure, le ministre en charge de l'Industrie. Pendant la réforme des retraites, mais également au cours des très nombreuses sessions nocturnes qui ont agité le Palais Bourbon depuis le début de la législature, le député de Paris a fait preuve d'une rare présence dans l'hémicycle.
Et d'un esprit collectif salué par ses collègues. «Il est à l'écoute et il défend la majorité dans l'hémicycle. Nous avons besoin de quelqu'un comme lui, qui connaît les enjeux du travail d'équipe, qui sache nous unir en interne et donner sa place à chacun», félicite la députée Renaissance du Lot, Huguette Tiegna. S'il est plus apprécié, beaucoup estiment toutefois que Sylvain Maillard est « bien moins politique » qu'Aurore Bergé. «Monter au créneau pour mettre des coups à droite et à gauche dans l'hémicycle, c'est un peu moins son truc», prévient un élu du camp macroniste.
«Il va falloir réparer la relation avec nos alliés»
Un autre député du groupe, proche du président de la République, prévient par ailleurs : «Aurore Bergé a fait beaucoup de mal, elle a clivé la majorité avec une gestion souvent clanique. Il va falloir notamment réparer la relation avec nos alliés, qui est abîmée». «Il y a eu quelques couacs, mais la relation est extrêmement apaisée depuis un moment avec le MoDem et Horizons», balaie Sylvain Maillard, qui défend le bilan de celle qui est désormais ministre des Solidarités et des Familles.
Le président du groupe MoDem, lui, se veut également rassurant. «Sylvain Maillard est un collègue agréable, très à l'écoute. C'est un bon animateur d'équipe et je sais que ça se passera bien», vante Jean-Paul Mattei. Mission n°1 donc, dès la rentrée : assurer l'unité de la majorité dans l'hémicycle sur des sujets qui divisent comme le budget de l'État ou l'immigration.
Après l’arrestation d’un policier soupçonné de violences à Marseille, plusieurs centaines d’agents se sont placés en arrêt dans les Bouches-du-Rhône, et le mouvement de contestation se diffuse à travers l'Hexagone.
D'abord lancé à Marseille, le mouvement se répand rapidement à travers l'Hexagone, avec à chaque fois les mêmes formes de contestation : déposer des arrêts maladie ou «se mettre en 562» (ne plus assurer les missions essentielles, tout en continuant d'assurer un service minimum). Ces méthodes permettent aux fonctionnaires d'afficher leur mécontentement, tout en contournant l'interdiction de faire grève.
«Il y a comme un effet boule de neige», assure pour Le Figaro Thierry Carmignani, secrétaire départemental adjoint des Bouches-du-Rhône pour le syndicat UNSA Police. «D'abord, les arrêts maladie concernaient essentiellement les services de voie publique, comme les BAC. Ensuite, cela s'est généralisé aux services de support de soutien, comme les bureaux PC radio par exemple», détaille-t-il.
Plusieurs centaines de policiers en arrêt maladie partout en France
Le mouvement reste difficile à quantifier dans sa globalité. Dans le département des Bouches-du-Rhône, terreau de la contestation, près de 600 policiers seraient en arrêt maladie, notamment pour «état d'anxiété chronique avéré», a-t-on pu lire lundi dans la presse. Sans confirmer ce chiffre impressionnant, une source bien informée a indiqué au Figaro que plusieurs centaines de policiers étaient actuellement arrêtés dans le département, mais que les chiffres exhibés sur les réseaux sociaux et les boucles de messageries instantanées étaient à prendre avec beaucoup de précaution. En 2021, l’INSEE rapportait ainsi un taux de policiers et gendarmes de 37 pour 10.000 habitants en 2019, soit un total d’environ 7500 agents en service.
«Les appels au 17 fonctionnent, les interventions continuent d’avoir lieu et les plaintes sont toujours bel et bien prises en compte», précise la préfecture de police des Bouches-du-Rhône, qui dément formellement les rumeurs de non-prise en compte des plaintes dans certains commissariats du département, parfois évoquées par des internautes.
Ailleurs en France, le mouvement prospère progressivement dans les grandes et plus petites villes. «Plusieurs petits commissariats se mettent en 562 et assurent le strict minimum. Ils prennent encore les plaintes, mais ne sortent quasiment plus patrouiller dehors et ne prennent plus d’initiative», détaille une source policière implantée dans l’ouest du pays. Dans les Alpes-Maritimes, près d’un policier sur deux serait en arrêt maladie. «Le ras-le-bol se généralise partout en France», résume Thierry Carmignani. Le décompte général est d’autant plus difficile à établir que les arrêts maladies peuvent être transmis à l'employeur jusqu’à 48 heures suivant le début effectif de l’arrêt.
«Gilets jaunes», Covid, manifestations contre la réforme des retraites, émeutes urbaines, l’actualité de ces dernières années, qui a nécessité leur mobilisation intensive et exceptionnelle sur le terrain, a largement nourri un malaise beaucoup plus ancien qui touche la profession de policier. «C’est un mélange de ras-le-bol, de pression et de sentiment d’injustice après ces événements. On ne se sent pas soutenus, une grande partie de la population ne veut plus nous voir. On a le sentiment d’être lâchés», regrette un policier.
«L’incarcération de notre collègue à Marseille, c’est un peu la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, quelques jours après les émeutes urbaines qui sont à l’origine d’une accumulation d’heures de travail», soutient Thierry Carmignani, qui assure que la contestation revêt un caractère inédit et pourrait durer. «C’est la première fois de ma carrière que je vois ça à Marseille. Et ce n’est pas fini : d’autres directions, comme la police judiciaire, pourraient se joindre au mouvement», soutient-il.
«Tous ces policiers en arrêt maladie, c’est une expression qui n’est pas habituelle», confirme Grégory Joron, secrétaire général d’Unité SGP Police, auprès du Figaro. «Les collègues sont solidaires et comprennent la situation du policier incarcéré à Marseille. Personnellement, je sentais que la colère grondait après les émeutes. C’est pour cela qu’on a adopté la position d’un service minimum pour encadrer l’expression de cette colère policière», justifie-t-il.
Une personne a tiré au fusil d'assaut dans le quartier de la Madeleine à Evreux faisant deux morts et un blessé grave. La police judiciaire est chargée des investigations.
Article rédigé parFrance Info - avec France Bleu Normandie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min.
Evreux (Eure). (GOOGLE MAPS)
Une fusillade a fait deux morts et un blessé grave, dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 juillet à Évreux (Eure), a appris franceinfo de source policière. La piste du règlement de comptes sur fond de trafic de drogue est envisagée, selon plusieurs sources à France Bleu Normandie.
Les faits se sont déroulés vers 00h30, dans le quartier de la Madeleine, considéré comme prioritaire. Une personne a tiré au fusil d'assaut sur les victimes avant de prendre la fuite. À l'arrivée des pompiers, deux hommes âgés de 34 et 39 ans étaient en arrêt cardio-respiratoire et n'ont pas pu être réanimés, précise France Bleu Normandie. Un troisième homme, gravement blessé, a été hospitalisé en urgence absolue.La police judiciaire de Rouen est chargée des investigations.
GUILLAUME SOUVANT / AFPYuan Meng, photographié dans son enclos au zoo de Beauval à la veille de son voyage en avion pour rejoindre Chengdu, où un centre d’élevage et de reproduction l’attend.
GUILLAUME SOUVANT / AFP
Yuan Meng, photographié dans son enclos au zoo de Beauval à la veille de son voyage en avion pour rejoindre Chengdu, où un centre d’élevage et de reproduction l’attend.
ANIMAUX - Fin de parcours en France pour Yuan Meng. Le panda géant du zoo de Beauval (Loir-et-Cher) va commencer ce mardi 25 juillet son voyage vers le pays de ses ancêtres, la Chine. Le premier bébé de son espèce né en France – c’était en 2017 – doit en effet rejoindre un centre d’élevage et de reproduction des pandas géants avec un objectif principal à la clé : lui permettre de se reproduire.
Lundi, il y avait donc de l’émotion dans l’enceinte du célèbre zoo français au petit matin, lors du dernier petit-déjeuner de Yuan Meng en France. Un repas à base de jeunes pousses de bambou devant les yeux du public et de l’ambassadeur de Chine en France.
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Prévu depuis longtemps, ce départ avait été repoussé ces dernières années en raison de l’apparition du Covid-19 qui avait retardé l’échéance pour le panda géant. Une mesure expliquée par le zoo de Beauval comme étant une « nécessité pour le bien de l’espèce et sa diversité génétique ».
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Mais déplacer celui dont le nom signifie « rêve devenu réalité » de France jusqu’en Chine mérite toutefois quelques aménagements. Et des adieux dignes de ce nom. C’est pourquoi le zoo de Saint-Aignan invite ses visiteurs à venir dire au revoir à l’animal lors de son départ du parc ce mardi matin.
« Yuan Mengpart pour une excellente raison : aller assurer sa propre descendance avec une jeune femelle qui n’aura aucun lien de parenté avec lui ! […] Il est probable que le ou les futurs petits de Yuan Meng puissent être réintroduits dans les forêts du Sichuan, dès lors que la diversité génétique est suffisamment assurée », avait expliqué lundi aux visiteurs matinaux le directeur de Beauval, Rodolphe Delord.
Convoi exceptionnel
Ce mardi dès 9 heures, Yuan Meng débutera donc par un voyage dans une « caisse adaptée à son bien-être », comme l’a détaillé le directeur général du zoo à France Bleu.
« Depuis quelques jours, nous l’habituons à y entrer et sortir », développe Rodolphe Delord. Ensuite, « cette caisse va être chargée dans un camion climatisé […] jusqu’à l’aéroport ». Mais ce voyage aura lieu sous haute surveillance puisque le panda géant sera « escorté par la gendarmerie nationale » jusqu’à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle.
À partir de là, Yuan Meng s’envolera pour douze heures de vol à bord de la China Airlines. Une longue route qui le conduira directement au centre de Chengdu, sous la surveillance d’un vétérinaire du zoo français, Antoine Leclerc, qui s’occupe du mammifère depuis six ans.
À ses côtés se trouvera également Delphine Pouvreau, soigneuse de l’animal depuis sa naissance. « C’est la suite de sa vie qui continue. Il va vraiment dans le pays d’où il vient, d’où ses parents viennent. La Chine est spécialisée dans les pandas. Nous, on en apprend tous les jours. Donc en l’accompagnant là-bas, je vais encore apprendre », a d’ailleurs confié la soigneuse à France Bleu.
Un voyage qui sera donc loin d’être à vide, d’autant plus que 90 kg de bambous ont été prévus. L’équivalent de sa consommation journalière. En effet, Yuan Meng aura besoin de s’alimenter tout au long du trajet car il ne sera pas endormi.
Marraine du panda, Brigitte Macron pourrait bientôt venir rendre visite à l’animal sur ses terres d’origines, d’après France Bleu. En effet, un voyage de Rodolphe Delord est d’ores et déjà prévu en novembre prochain au centre de Chengdu, et le directeur du zoo de Beauval en a profité pour inviter la Première dame.
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Mi-mai, Brigitte Macron lui avait déjà dit au revoir avec un « petit pincement au cœur », mais avait promis qu’elle irait « le voir peut-être une fois là-bas ». Mais que les visiteurs se rassurent, il reste encore quatre pandas au zoo de Beauval, dont Huan Huan, lamaman et Yuan Zi, le papa de Yuan Meng et deux petites jumelles : Yuandudu et Huanlili.
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L'ont-ils vraiment aperçu ou bien est-ce le fruit de leur imagination ? Ce dimanche après midi, à Torreilles, au nord-est de Perpignan, des baigneurs ont de nouveau signalé la présence d'un requin près du rivage, au niveau du poste de secours numéro trois.
Comme samedi au Barcarès, les sauveteurs ont immédiatement hissé le drapeau rouge et demandé à tous les baigneurs de sortir de l'eau. D'autres sauveteurs ont eux pris le bateau pour tenter d'approcher l'animal et de vérifier qu'il s'agissait bien d'un requin. Les recherches, dans la houle, n'ont rien donné.
Baignade autorisée seulement à moins de trois mètres du rivage
Pendant près d'une demi-heure, la baignade est restée interdite au niveau du poste de secours numéro 3. Sur les autres plages, les sauveteurs ont demandé aux baigneurs de rester à moins de trois mètres du rivage.
Rappelons que voir les requins peau-bleue en bord de mer l'été sur le littoral catalan est assez fréquent. Ces requins se rapprochent pour pondre et pour se nourrir mais seulement de maquereaux ou de sardines, nous sommes beaucoup trop gros pour lui.
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