Monique Olivier, 75 ans, est jugée devant la cour d’assises des Hauts-de-Seine.
L’ex-femme de Michel Fourniret comparait pour complicité dans les enlèvements, assortis de viol ou tentative de viol, et meurtres de Marie-Angèle Domèce, et Joanna Parrish et pour complicité d'enlèvement et de séquestration suivis de mort d'Estelle Mouzin.
Ce mardi, elle a pris la parole une dernière fois avant que la cour se retire pour délibérer.
Une audience particulièrement attendue et la dernière chance pour les familles des victimes d’obtenir peut-être des réponses à leurs questions, restées en suspens le temps de ce procès. Ce mardi 19 décembre au matin, à son procès, Monique Olivier, 75 ans, pouvait prendre la parole une dernière fois si elle le souhaitait avant que la cour ne se retire pour délibérer.
Dans un silence absolu, le président de la cour des Hauts-de-Seine, a rappelé ce droit à l'accusée, arrivée à 10h12 dans la salle d'audience. "Depuis le premier jour de ces audiences, vous avez pu vous exprimer aussi souvent que vous le vouliez. Il me reste une question, qu'avez-vous à ajouter aux plaidoiries de vos avocats ?", a questionné le magistrat après avoir demandé à l’ex-femme de Michel Fourniret de se lever.
Dans le box, Monique Olivier, veste noire couvrant un pull gris, a une nouvelle fois fait le choix de s’exprimer mais sans faire de révélations. "Je confirme ce que j'ai dit et je regrette tout ce que j'ai fait et je demande pardon aux familles des victimes tout en sachant que c'est impardonnable ce que j'ai fait. Je vois pas d'autres choses à...", a-t-elle lâché d’une voix basse, sans finir cette dernière phrase et avant de se rassoir dans le box.
"Avez-vous une intime conviction ?"
Le président a lu ensuite les vingt questions auxquelles les jurés devront répondre. Il leur a expliqué que la loi ne leur fait que cette seule question, qui renferme toute la mesure de leurs devoirs : "Avez-vous une intime conviction ?".
"Gardes, veuillez faire sortir l'accusée de la salle d'audience", a par la suite ordonné Didier Safar avant que la cour ne se retire, vers 10h20, pour délibérer. Cette étape devrait durer plusieurs heures.
Lundi, le ministère public avait requis contre l'accusée, ex-femme de Michel Fourniret, la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 22 ans, "au vu de la gravité exceptionnelle des faits commis, de la nécessaire protection de la société".
Monique Olivier est jugée depuis le 28 novembre devant la cour d’assises des Hauts-de-Seine. Elle comparait pour complicité dans les enlèvements, assortis de viol ou tentative de viol, et meurtres de Marie-Angèle Domèce (18 ans) en 1988, et Joanna Parrish (20 ans) en 1990 dans l'Yonne, et pour complicité d'enlèvement et de séquestration suivis de mort au préjudice d'Estelle Mouzin (9 ans) en 2003 à Guermantes en Seine-et-Marne.
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