
En cette fin d'été endeuillée par les décès de Fayed et d'un jeune homme de 18 ans, tués par arme à feu, la population de Pissevin est traumatisée. La vigilance est de mise avant la rentrée scolaire.
Encore traumatisés par les fusillades qui ont coûté la vie à Fayed, 10 ans, lundi 21 août, et à un jeune de 18 ans, jeudi 24 août, les habitants du quartier nîmois de Pissevin s'apprêtent à vivre une rentrée difficile à appréhender.
Comment gérer ce début d'année scolaire, à partir du lundi 4 septembre, dans les établissements scolaires, notamment à l'école Lakanal, où le jeune Fayed était scolarisé ?
Les enfants, qui ne veulent plus sortir de peur de prendre une balle perdue, les parents d'élèves forcément inquiets, et les équipes pédagogiques, devront pourtant prendre le chemin de l'école dans une semaine. En mairie de Nîmes, cette problématique est prise en considération.
Écoute
Véronique Gardeur-Bancel, adjointe au maire de Nîmes déléguée à l'éducation et à la réussite éducative, envisage "la mise en place d'une cellule d'écoute spécifique notamment pour l'école Lakanal. Il y a une inquiétude après ce drame abominable qui a fauché la vie de Fayed qui allait entrer en 6e. Certains vont travailler la peur au ventre. Il y a les enseignants, mais aussi le personnel des écoles, des crèches aussi de Pissevin, de Valdegour."
Selon la Ville, les services de l'Éducation nationale vont piloter eux aussi une cellule d'écoute pour les équipes pédagogiques. À Pissevin, au-delà des drames de cette fin d'été, les écoles ont aussi été visées à l'image de cet incendie criminel qui avait touché en 2021 l'école Paul Langevin.
Rénovation urbaine
Véronique Gardeur-Bancel préfère retenir les projets pédagogiques dans ces quartiers prioritaires, "les travaux pour la mise en place de dédoublements de classes, la mise en place de tableaux numériques" et rappelle aussi les conséquences du programme de rénovation urbaine. "Nous allons créer un nouveau groupe scolaire à Paul Langevin. D'ici trois ans, ce sera concret, visible pour les habitants de Pissevin", souligne l'élue nîmoise.
On se souvient également, dans le cadre du renouvellement urbain, de la réalisation du groupe scolaire Henri Wallon à Pissevin, inauguré à la rentrée de 2012. Un cadre idoine pour une meilleure réussite éducative destinée aux enfants du quartier.
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