jeudi 30 novembre 2023

Intervention du RAID dans le quartier des Moulins à Nice : deux individus interpellés - France 3 Régions

Un grand nombre de policiers ont été mobilisés une partie de ce jeudi après-midi dans le quartier des Moulins. Deux hommes portant une arme auraient été vus dans un hall d'immeuble. Le maire de Nice annoncé deux interpellations.

Le quartier des Moulins, à Nice, a vécu un nouvel épisode de tensions ce jeudi 30 novembre. Des dizaines de policiers, dont une équipe du RAID, ont été déployés dès le début d'après-midi en haut du boulevard Paul-Montel, près du commissariat de Saint-Augustin.

Vers 14h30, des policiers d'élite du RAID progressaient à l'abri d'un véhicule blindé le long de la Digue-des-Français, en direction d'un immeuble à l'angle de l'allée dei Verna, où se seraient retranchés deux individus armés.

Des détonations ont été entendues peu après 15 heures a constaté un journaliste de France 3 Côte d'Azur sur place.

Vers 15h30, le maire de Nice, Christian Estrosi, a indiqué aux journalistes sur place que deux individus avaient été interpellés.

Selon le directeur départemental de la sécurité publique, Frédéric Pizzini, il ne s'agit pas des deux hommes recherchés initialement et en possession présumée d'une "arme longue".

Malgré l'important dispositif policier, qui a littéralement "cerné" l'immeuble où ils s'étaient réfugiés, ces derniers n'ont pas été retrouvés.

Lundi soir vers 22 heures, une fusillade avait fait deux blessés dans le quartier, deux semaines après une première fusillade à proximité d'un point de deal.

La multiplication des opérations anti-drogue menées par la police ces dernières semaines déstabiliserait les dealers, le démantèlement d'une bande incitant la "concurrence" à tenter de reprendre possession des points de deal, avec à la clef des échanges de coups de feu...

Dès mardi, la CRS 81, spécialisée dans les violences urbaines, était arrivée sur place à la demande du préfet des Alpes-Maritimes. Selon Hugues Moutouh plus de 600 personnes ont été interpellées depuis avril dans ce quartier, pour des voies de faits.

Adblock test (Why?)



from France - Dernières infos - Google Actualités https://ift.tt/kQ62MrW
via IFTTT

Deux individus interpellés aux Moulins à Nice, l'opération de police est terminée: revivez notre direct - Nice matin

Plusieurs camions de CRS ont été mobilisés, ce jeudi en début d'après-midi, au niveau de la place du commissariat de police du quartier des Moulins, à Nice. Le secteur a été entièrement bouclé par les forces de l'ordre.

Deux individus ont été interpellés alors que le Raid a été déployé sur place. L'opération de police s'est terminée aux alentours de 15h30.

Suivez les derniers événements en direct.

Adblock test (Why?)



from France - Dernières infos - Google Actualités https://ift.tt/vBhbjHx
via IFTTT

La surpopulation carcérale à un niveau sans précédent en France - Le Monde

Avec 75 130 personnes incarcérées au 1er novembre, la surpopulation des prisons française a atteint un niveau sans précédent, selon les données publiées jeudi 30 novembre par le ministère de la justice. Il s’agit du nombre le plus élevé jamais enregistré, selon les statistiques de l’administration pénitentiaire.

A la même date, les capacités des prisons françaises étaient de 60 975 détenus. La densité carcérale globale s’établit à 123,2 %, soit 3,2 % de plus qu’il y a un an.

Dans les maisons d’arrêt, où sont incarcérés les détenus en attente de jugement, donc présumés innocents, et ceux condamnés à de courtes peines, le taux d’occupation est de 147,6 %. Il atteint ou dépasse même les 200 % dans dix établissements.

Matelas posés à même le sol

En raison de cette surpopulation, 2 668 détenus sont contraints de dormir sur un matelas posé à même le sol. Ils étaient 2 225 dans ce cas il y a un an.

Parmi les personnes incarcérées, 19 885, soient 26,5 %, sont des prévenus incarcérés dans l’attente de leur jugement.

Au total, 90 817 personnes étaient placées sous écrou au 1er novembre. Parmi elles, on compte 15 687 personnes non détenues faisant l’objet d’un placement sous surveillance électronique ou d’un placement à l’extérieur.

Le nombre de femmes écrouées, qui représentent 3,7 % de la population carcérale, et de mineurs (0,9 %) reste quasi stable.

Face à la surpopulation carcérale chronique, qui a valu à la France une nouvelle condamnation de la Cour européenne des droits de l’homme en juillet, le gouvernement prévoit la création de 15 000 nouvelles places de prison d’ici à 2027.

Le Monde avec AFP

Adblock test (Why?)



from France - Dernières infos - Google Actualités https://ift.tt/qYA8ykf
via IFTTT

mercredi 29 novembre 2023

«Il y avait chez moi une forme d'impréparation» : Valérie Pécresse revient sur son échec à la présidentielle - Le Figaro

Valérie Pécresse au soir du premier tour de la présidentielle de 2022. ALAIN JOCARD / AFP

Dans un entretien au Point, publié ce mercredi, l’ancienne candidate de droite en profite pour régler ses comptes avec Nicolas Sarkozy, qui ne l’avait pas soutenu. Et évoque un «dialogue assez difficile» avec lui.

Il aura fallu un an et demi pour que Valérie Pécresse se confie longuement sur son violent échec à l’élection suprême. La présidente de la région Île-de-France, qui n’avait réuni que 4,78% des suffrages le 10 avril 2022, au soir du premier tour, a donc accordé ce mercredi un entretien fleuve au Point. Considérant que «les Français ont voté davantage par peur et par colère», le président-candidat qu’était Emmanuel Macron «a bénéficié des circonstances» liées au Covid et à la guerre en Ukraine. «Beaucoup de questions clés ont été laissées de côté», se lamente Valérie Pécresse, qui raille une «campagne pour rien.» Une pique qui n’empêche pas d’assumer ses responsabilités.

«Je n'ai pas réussi à transformer l'essai. Il y avait aussi chez moi une forme d'impréparation», admet-elle. Un constat amer qui rejoint celui fait cet été par Nicolas Sarkozy dans son dernier livre Le Temps des combats (Ed. Fayard) : «Elle n'était pas prête. Elle n'avait ni l'équipe ni la maturité pour affronter une telle épreuve.» L’occasion également pour Valérie Pécresse de déplorer l’absence d’«un récit» dans sa campagne, ce «qui nécessite du temps» et «des équipes en ordre de marche». «Trois mois de campagne, c'est beaucoup trop court» pour gommer certains traits d’image négatifs, regrette-t-elle. Afin de mieux vilipender l’organisation de la primaire de la droite, qui s’était tenue entre fin novembre et début décembre 2021, l’ancienne ministre du Budget considère que Les Républicains ont «choisi (leur) candidat trop tard.»

Si elle changerait «beaucoup» de choses sur la façon dont s’est déroulée sa campagne, elle ne modifierait «rien» sur les «propositions qu’elle défendait.» «Je n'ai pas su exploiter la voie étroite qui aurait pu s'ouvrir fin 2021 pour incarner une alternative crédible. J'ai perdu une élection, c'est vrai, mais je n'ai pas perdu mes convictions», développe-t-elle. Comme si elle ne fermait pas la porte à une éventuelle candidature en 2027. Alors que la violence politique de cette période électorale «aurait pu (la) conduire à la désertion ou à la dépression», Valérie Pécresse indique avoir été «blessée» qu’on «caricature l'engagement d'une vie».

«L'avenir de la droite n'est pas de se dissoudre dans le macronisme»

«Quand on vous rabaisse, qu'on se moque de votre physique, ce n'est pas à la hauteur», explique-t-elle. La présidente de la région francilienne entend dorénavant se «montrer sans filtre.» «Je me suis protégée, blindée, j'ai mis une armure. Et se débarrasser de l'armure en trois mois, c'est difficile», affirme-t-elle. Quant à ceux, dans son camp, qui ne l’ont soutenu qu’à moitié voire pas du tout, l’ancienne leader de la droite ne garde aucune «rancune» qui «ne mène à rien.» «Je sais qui m'a aidée, qui ne m'a pas aidée, qui était là, qui n'était pas là», raconte-t-elle. Et de citer son ancien mentor Jacques Chirac : «Il faut toujours pardonner, jamais oublier.»

Quid alors de Nicolas Sarkozy, dont l’absence de soutien avant le premier tour, puis l’appel à voter pour Emmanuel Macron entre les deux tours puis à former une coalition entre le président-candidat et la droite, avaient fait grand bruit ? Valérie Pécresse ne lui a pas reparlé et expose «deux divergences fondamentales» avec lui. «Je pense que l'avenir de la droite n'est pas de se dissoudre dans le macronisme et que l'avenir de la France n'est pas de courber l'échine devant Vladimir Poutine», confie-t-elle. «Ça rend le dialogue assez difficile.»

Adblock test (Why?)



from France - Dernières infos - Google Actualités https://ift.tt/Jq2VoFZ
via IFTTT

mardi 28 novembre 2023

Vaste coup de filet contre une secte de yoga tantrique, douze interpellations dans les Alpes-Maritimes - Nice matin

Le coup de filet avait été minutieusement préparé. 

Selon des informations du journal Libération, le gourou d'une secte internationale de yoga tantrique, Gregorian Bivolaru, a été interpellé à Paris. Au même moment, plus d'une centaine de policiers procédaient à une quarantaine d'interpellations sur le territoire français, notamment dans les Alpes-Maritimes où 12 personnes ont été arrêtées, le Val-de-Marne et la Seine-et-Marne. 

Un centre à Nice

Cette secte qui opérait sous couvert de l'association "Yoga Intérale", était présente à Nice, Paris et Poitiers. Selon l'enquête menée par l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), une dizaine de jeunes femmes accusent le gourou de les avoir séquestrées en même temps et durant plusieurs jours pour satisfaire les appétits sexuels du gourou. 

Le gourou déjà condamné pour viol en Roumanie

Selon nos confrères de Libération, trois plaintes ont été déposées. Toujours d'après le quotidien, vingt-six femmes se trouvaient dans plusieurs logements situées en région parisienne dans des conditions d'hygiène déplorables au moment des interpellations. 

Gregorian Bivolaru a déjà été condamné pour viol en Roumanie. Il était recherché par Interpol depuis juillet 2023 pour "traite de personnes", "séquestration en bande organisée", "viol" et "abus de faiblesse en bande organisée par des membres d'une secte."

Adblock test (Why?)



from France - Dernières infos - Google Actualités https://ift.tt/69XzIfp
via IFTTT

lundi 27 novembre 2023

Un gendarme affecté à la lutte contre l'immigration clandestine enlevé - Le Journal du dimanche

Un gendarme a été enlevé et retrouvé choqué sur une plage (photo d'illustration).

Un gendarme a été enlevé et retrouvé choqué sur une plage (photo d'illustration). Hans Lucas via AFP / © Vincent Feuray / HANS LUCAS

Qu’est-il arrivé à cet homme de 26 ans ? Dans le Pas-de-Calais, un gendarme réserviste a été retrouvé samedi sur la plage des Pauvres à Étaples-sur-Mer. Il se trouvait « en état de choc », révèle le parquet de Boulogne-sur-Mer confirmant une information du quotidien Nord Littoral. Une enquête a été ouverte pour « enlèvement » et « violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique ».

Publicité

Le réserviste pris à partie par des migrants

Alors qu’il était en repos, le jeune gendarme aurait été interpellé par plusieurs migrants sur la plage des Pauvres. C’est à cet endroit qu’il aurait alors été « enlevé dans un véhicule qui pourrait être impliqué dans des procédures d’aide à l’entrée et aux séjours irréguliers » de migrants.

La suite après cette publicité

Les secours ont constaté que le réserviste présentait des blessures au niveau des genoux. Il a été transporté au centre hospitalier de Boulogne-sur-Mer. Le parquet a fait savoir que le gendarme s’était vu prescrire 10 jours d’incapacité totale de travail, principalement à cause de son état de choc « post-traumatique ». La brigade de recherche de la gendarmerie d’Écuires est chargée de cette enquête, dont les faits sont déjà considérés comme « atypiques ». Pour l’heure, aucune interpellation n’a été effectuée. 

Adblock test (Why?)



from France - Dernières infos - Google Actualités https://ift.tt/BoKdXrY
via IFTTT

VIDÉO - Homme tué par une balle perdue à Dijon : le cri de colère de sa fille - TF1 INFO

Un quinquagénaire a été tué chez lui à Dijon dans la nuit de samedi à dimanche, victime collatérale de tirs en rafale visant un point de deal juste en dessous de son logement.

Sa fille a accepté de témoigner ce lundi auprès de TF1.

Il dormait tranquillement dans sa chambre quand une balle perdue est venue le faucher. Vers minuit et demi ce dimanche, des individus circulant en voiture ont effectué "plusieurs tirs d’armes à feu sur la façade" d’un immeuble du quartier sensible de Stalingrad, dans le nord-est de Dijon, connu comme un "point de deal", a indiqué le procureur de la République Olivier Caracotch. Selon qui l’homme de 55 ans "n’a été touchée que par le fait qu’il habitait immédiatement au-dessus"

"On s’est réveillé en sursaut, détaille ce lundi face aux caméras de TF1, des larmes dans la voix, sa fille de 23 ans. J’ai hurlé 'maman !' et le nom de mon frère. Il est venu dans la chambre pour nous dire de nous coucher au sol parce qu’il y avait beaucoup de tirs. Ma mère a demandé si mon père allait bien, mais mon frère lui a dit de ne pas se lever. On ne savait pas où on était, il y avait plein de fumée dans la maison. Et puis quand ça s’est calmé pendant deux minutes, on est allés le voir, et on a vu qu’il était mort..."

La jeune femme raconte qu’il y a quatre ans, une fusillade avait eu lieu, des balles atteignant déjà leur appartement du premier étage, sans faire de victime. Elle pousse un cri de colère : "On se doutait bien que ça finirait par arriver, lance-t-elle. Ça arrive partout malheureusement, pas qu’à nous. La France n’a rien fait pour nous aider. Personne n’a rien fait !"

Dans la résidence, l’incompréhension demeure. "C’est vraiment un tout petit quartier, donc on ne s’attend pas à ça ici", affirme une habitante. "Moi, je ne suis pas très surprise, témoigne une autre riveraine, sous couvert d’anonymat. Il y a un groupe de dealers qui traine là et fait sa petite vie. Chaque fois qu’on passe devant, on sent que ce n’est pas clair. Ce n’est pas rassurant."

Ce lundi, des renforts policiers, parmi lesquels la CRS 8, unité spécialisée dans les violences urbaines, ont été envoyés sur place. Selon les premiers éléments de l’enquête, le point de deal du rez-de-chaussée, "pas très actif mais référencé" par les forces de l'ordre, était visé. Les assaillants sont toujours activement recherchés par la police judicaire. Au pied de l’immeuble, au moins soixante douilles ont été retrouvées.


Hamza HIZZIR | Reportage TF1 Victor Topenot, Guillaume Vuitton

Adblock test (Why?)



from France - Dernières infos - Google Actualités https://ift.tt/28niZJv
via IFTTT

dimanche 26 novembre 2023

Procès de Monique Olivier : ce sera "l'une des dernières fois qu'on pourra l'entendre dans la longueur'', selon l'avocat de familles de victimes - franceinfo

L’ex-compagne de Michel Fourniret est jugée à partir de mardi devant la cour d'assises de Nanterre, pour complicité dans trois affaires d'enlèvement, dont celui d'Estelle Mouzin en 2003.

Radio France

Publié

Temps de lecture : 4 min
Monique Olivier au tribunal de Charleville-Mézières, dans les Ardennes, en mai 2008. (FRANCOIS NASCIMBENI / AFP)

Elle est la dernière voix du couple le plus meurtrier de l’histoire criminelle française. Le procès de Monique Olivier s’ouvre mardi 28 novembre devant la cour d’assises de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine. L’ex-compagne de Michel Fourniret, qui purge actuellement une peine de prison à perpétuité pour complicité de crimes, comparait seule, le tueur en série étant mort en mai 2021.

Pendant trois semaines, Monique Olivier va être jugée pour complicité dans trois affaires d'enlèvement et séquestration suivi de mort, ceux de Marie-Angèle Domece en 1988, de Joanna Parrish en 1990 et de la petite Estelle Mouzin en 2003. À ce jour, le couple Fourniret-Olivier a été mis en cause par la justice pour 12 meurtres de jeune filles et d'enfants, mais Michel Fourniret n'en a reconnu que huit. Il pourrait y avoir beaucoup plus de crimes et, désormais, Monique Olivier est la seule à pouvoir en parler.

À 75 ans, Monique Olivier est la seule à détenir les secrets du parcours meurtrier de son couple. Ce "duo maléfique" se noue en 1987. Depuis la prison où il est incarcéré pour des agressions sexuelles, Michel Fourniret passe une petite annonce dans le journal Le Pèlerin : "Prisonnier aimerait correspondre avec personne de tout âge pour oublier solitude", écrit-il. Monique Olivier lui répond et ainsi débute leur union, doublée d'un pacte criminel, qui durera 16 ans. Monique Olivier demande à "son fauve" comme elle le surnomme, de tuer son ex-mari violent. Michel Fourniret, qui ne le fera pas finalement, exige en échange qu'elle l’aide à "chasser des vierges", c'est ainsi qu'il qualifie les jeunes filles qu’il va violer et tuer jusqu’à son arrestation en 2003 en Belgique.

En 2004, après une centaine d'interrogatoires, Monique Olivier craque et avoue devant les enquêteurs six, huit puis dix meurtres de son mari. Quinze ans plus tard, en 2019, Monique Olivier reconnaît aussi l'implication de son compagnon dans la mort de la petite Estelle Mouzin, puis dans celle de Lydie Logé. Ce décompte macabre fait encore aujourd'hui de Michel Fourniret et Monique Olivier, le couple le plus meurtrier de l'histoire judiciaire française.

"On est persuadé, et moi j'en suis certain, qu'il y a encore 15 ou 20 victimes, au bas mot et peut-être même encore plus."

Francis Nachbar, ancien procureur de Charleville-Mézières

à franceinfo

Une période inquiète particulièrement les enquêteurs, une décennie blanche, entre 1990 et 2000, pendant laquelle aucun meurtre n’a pu être formellement attribué au couple. Pourtant Michel Fourniret a bien tué pendant ces dix années, affirme Francis Nachbar, ancien procureur à Charleville-Mézières. Il vient d’écrire un livre intitulé "Ma rencontre avec le mal" sur ce couple qu’il a très bien connu. "Fourniret me l'a dit : 'moi, Monsieur le procureur, vous savez quand je partais à la chasse, c'était une à deux fois par an, c'était plutôt deux fois qu'une même. Et quand je partais à la chasse, c'était très très rare que je revienne bredouille. C'était un faisan ou un garenne', c'est comme ça qu'il parlait des jeunes filles, il y avait toujours quelque chose", relate l'ancien procureur.

Le profil hors norme de Michel Fourniret a inspiré, selon une source proche du dossier à franceinfo, la création des parcours criminels. Il s'agit d'un nouveau mode d'enquête initié par le pôle "cold case" de Nanterre, pour étudier la vie des tueurs en série et découvrir de possibles crimes passés sous les radars. Pour résoudre ces enquêtes, la parole de Monique Olivier, notamment pendant ce nouveau procès, pourrait tout changer. À chaque fois, c'est elle qui est d'abord passée aux aveux.

Pour Didier Seban, avocat de plusieurs familles de victimes, ce procès peut donc être l’occasion d’avancer sur ces dossiers non élucidés : "On aura un certain nombre de questions à poser, puisque c'est certainement l'une des dernières fois qu'on pourra entendre dans la longueur Monique Olivier, sur la fameuse baby-sitter qu'on a jamais retrouvée, qui a disparu à leur domicile. On s'interrogera sur les 20 traces d'ADN féminin trouvées dans les affaires des Fourniret. Évidemment, ce sont ces questions auxquelles il faudra répondre", estime Me Didier Seban.

"On est là pour faire juger Monique Olivier pour ce qu'elle a fait. Toute considération autre que cella-là sera vouée à l'échec et chacun doit rester à sa place."

Me Richard Delgenès, avocat de Monique Olivier

à franceinfo

Hors de question d'aller sur ce terrain, réplique pour sa part l'avocat de Monique Olivier, Me Richard Delgenès : "Ce n'est ni le lieu, ni l'endroit pour essayer d'aborder d'autres affaires, ça n'aura pas lieu et en tout cas je vous garantis que moi présent ça ne se produira pas."

Parmi les questions encore en suspens, l'emplacement des corps d'Estelle Mouzin et de Marie-Angèle Domece qui n'ont jamais pu être retrouvés. Leurs familles ont là encore l'espoir d'obtenir une réponse au cours des trois semaines d'audience. Mais sur ce sujet non plus il n'y a rien à attendre de Monique Olivier, prévient son avocat, car elle a déjà dévoilé tout ce qu'elle savait, estime Richard Delgenès.

Adblock test (Why?)



from France - Dernières infos - Google Actualités https://ift.tt/DSnsLBP
via IFTTT

Val-de-Marne: un homme se dénonce après avoir tué ses enfants, deux corps retrouvés à Alfortville - BFM Paris Ile-de-France

Deux enfants ont été retrouvés morts ce dimanche 26 novembre à Alfortville (Val-de-Marne) dans un logement. Le père s’est rendu à la police, déclarant être l’auteur du meurtre.

Un père de famille a avoué ce dimanche dans un commissariat de Dieppe (Normandie), avoir tué deux de ses enfants. Deux corps ont été retrouvés dans un logement à Alfortville dans le Val-de-Marne, d’après une information d'Actu17 confirmée par BFMTV.

Condamné pour violences conjugales

Une fois les forces de l’ordre sur place, ces derniers ont constaté le décès de deux enfants. Un troisième, dont l'état est encore inconnu, a été retrouvé, a indiqué le parquet de Créteil auprès de BFMTV. Les secours sont mobilisés sur place, ainsi que la police municipale et nationale. Un important dispositif a été instauré pour éloigner les habitants du lotissement, où des prélèvements sont en cours.

Selon les premières remontées de l'enquête, le père de famille a été condamné pour violences conjugales en 2021, avec l'interdiction d'approcher sa femme et ses enfants, une procédure depuis levée pour laisser place à une garde alternée. Il a été interpellé et la police judiciaire du Val-de-Marne a été saisie.

Maxime Brandstaetter avec Léa Espagnet

Adblock test (Why?)



from France - Dernières infos - Google Actualités https://ift.tt/aYCoTl0
via IFTTT

À Romans-sur-Isère, gauche et Macronie dénoncent une « ratonnade », silence au RN et LR - Le HuffPost

Capture d’écran d’une vidéo de l’action des militants d’extrême droite filmée par un riverain.
Capture X Capture d’écran d’une vidéo de l’action des militants d’extrême droite filmée par un riverain.

Capture X

Capture d’écran d’une vidéo de l’action des militants d’extrême droite filmée par un riverain.

POLITIQUE - La tension monte dans la Drôme, sur fond d’instrumentalisation du meurtre du jeune Thomas. Dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 novembre, des militants d’extrême droite (dont certains appartenant à des groupuscules violents) ont fait une descente dans le quartier de la Monnaie, à Romans-sur-Isère, d’où sont originaires plusieurs agresseurs du bal de Crépol.

« Vers 18 heures, 80 individus ont tenté d’entrer dans le quartier de la Monnaie pour en découdre », a annoncé la préfecture de la Drôme, citée par l’AFP. Ce qui a donné lieu à des affrontements avec les forces de l’ordre, venues protéger ce quartier populaire.

Sur les réseaux sociaux, plusieurs vidéos issues de ce qui est présenté par l’extrême droite comme « une manifestation » ont circulé dans la soirée, montrant des individus cagoulés scander des slogans racistes à la lumière de fumigènes. Bilan de la soirée, 20 personnes arrêtées, dont 17 placées en garde à vue.

« Guerre civile », « expédition punitive »

Des événements qui ont inquiété plusieurs élus de gauche. « Voilà ce qui se passe quand l’extrême droite crée les conditions de la guerre civile… », a commenté le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel. « Opération ratonnade pour intimider tout un quartier de Romans-sur-Isère par des néonazis. L’extrême droite attise la haine à partir d’un meurtre tragique et cherche à fracturer notre société. A quand l’interdiction de ces groupuscules ultraviolents et racistes ? », a interrogé quant à lui le sénateur communiste Fabien Gay.

« Une milice recrutée dans toute la France est venue agresser les habitants d’un quartier populaire. Magnifique autoprotection de la population. Son sang-froid doit faire école car les agressions racistes par l’extrême droite se multiplient. La complaisance médiatico politique l’a encouragé jusqu’à cette situation insupportable », a renchéri Jean-Luc Mélenchon, alors que plusieurs députés de la France insoumise s’alarmaient de la situation. Tout comme le premier secrétaire du PS, Olivier Faure ou Boris Vallaud, président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale.

Il n’y a pas que la gauche qui exprime vivement son inquiétude. Invitée sur BFMTV, la ministre des solidarités Aurore Bergé a dénoncé une « expédition punitive » et ce « comme si l’ensemble d’un quartier était coresponsable » de la mort du jeune Thomas. « Il y a une responsabilité politique, notamment à l’extrême droite, notamment du Rassemblement national, des troubles à l’ordre public qu’on a constatés hier à Romans-sur-Isère », dénonçait quelques heures plus tôt sur franceinfo le président Renaissance de la Commission des Lois, Sacha Houlié.

Silence au RN et chez LR

Habituellement prompts à se saisir des faits divers ou à manifester un soutien indéfectible aux forces de l’ordre, les poids lourds de la droite et de l’extrême droite (qui ont parlé du jeune Thomas toute la semaine) n’ont quasiment pas réagi. Silence radio chez le président des Républicains Éric Ciotti, tout comme chez Marine Le Pen ou Jordan Bardella. Du côté de Reconquête ! le sujet a bien été évoqué, mais en réaction de la mort du maire de Lyon, Gérard Collomb, auteur selon Éric Zemmour et Marion Maréchal d’un constat prophétique sur les banlieues et l’immigration.

Le fondateur de Reconquête ! a ensuite partagé le discours de la maire LR de Romans-sur-Isère, qui réclame des réponses plus fermes pour les délinquants des quartiers sensibles. Mais rien sur les individus encagoulés. Une absence de condamnation de la part de tout un pan de la classe politique qui est par ailleurs saluée par Pierre Sautarel, fondateur du site Fdesouche, navire amiral de l’extrême droite en ligne : « Ce qui est nouveau dans l’affaire de l’action nationaliste à Romans-sur-Isère c’est que de la droite dure au centre droit modéré personne ne dénonce totalement. Il y a 10 ans, ils auraient parlé de “milices de la haine” ». Si même lui le reconnaît…

À voir également sur Le HuffPost :

Adblock test (Why?)



from France - Dernières infos - Google Actualités https://ift.tt/rZuHsG6
via IFTTT

samedi 25 novembre 2023

Perpignan : violée et battue, Andréa a marché contre les violences faites aux femmes - L'Indépendant

Quelque trois cents personnes emmitouflées se sont rassemblées, puis ont déambulé ce samedi soir dans Perpignan, en hommage aux cent femmes qui ont succombé à des violences conjugales depuis le début de l'année, en France.

À quelques minutes du lancement des illuminations de Noël, au pied de sapins enguirlandés aux couleurs du bonheur, des corps immobiles gisent sur le parvis de la place République de Perpignan. Ils incarnent Edith, Mathilda, Adélaïde, Nelly, Karine, Djeneba, Nisrine...une de ces cent femmes tuées par leur conjoint depuis le 1er janvier 2023. Au micro, la voix de Katia Mingo, membre du Collectif du droit des femmes dans le département, égrène les violences mortelles subies par les malheureuses. Égorgée, frappée à mort, empoisonnée, étouffée, électrocutée, abattue par arme à feu, poignardée par arme blanche... Des mots glaçants, des images insoutenables qui frappent les quelque trois cents personnes réunies par la noble cause. Dire stop aux violences intrafamiliales qui, malgré promesses et dispositifs, augmentent inexorablement.

Violée en 2021, j'ai ensuite rencontré un homme qui m'a battue

"Depuis cinq ans, on déplore 848 féminicides dont déjà une centaine pour cette année 2023 et 213 000 victimes miraculées", dénoncent élues, associations et syndicats venus au soutien de la manifestation. Andréa, 31 ans, une jeune bolivienne, bracelet d'alerte au poignet, est une de ces rescapées. Étudiante en commerce international, elle est arrivée en France, à Pau précisément pour poursuivre son master. Première rencontre "avec le mal", dit-elle, Andréa est violée en 2021 par un locataire de son immeuble. "Je n'avais aucune expérience de la violence, je me suis retrouvée sidérée, choquée, comme avec une hémorragie dans ma tête qui ne cessait de couler", témoigne-t-elle, se souvenant du sursaut de courage qui l'amène à déposer plainte contre son agresseur. "C'est indispensable d'aller voir la police même si on pense qu'elle ne va pas nous croire", assène la jeune femme qui enchaîne les pires cruautés de l'existence.

Placée sous bracelet électronique de "grande victime"

Deux ans plus tard, en juillet 2023, elle noue une relation qui va s'avérer toxique avec un homme. "Au début, il était gentil avec moi, on se fréquentait jusqu'au jour où je me suis aperçue qu'il avait mis un traceur sur mon téléphone. Le lendemain matin, après une soirée passée entre copines, il m'a rouée de coups, a cassé mon vélo, mon portable. La suite a été un vrai cauchemar jusqu'à ce que je trouve la force de le fuir." Andréa porte à nouveau plainte, part de Pau en janvier dernier et se réfugie à Perpignan. "Mon ancien compagnon me harcèle", confie-t-elle. Pour sa sécurité, la justice l'a ainsi placé sous bracelet électronique. L'alarme, qui la géolocalise, enregistre les voix et alerte le commissariat en cas d'agression, ne quitte jamais son poignet. "Et quand je rentre chez moi, je m'enferme à double tour et je mets des chaises devant la porte d'entrée pour la bloquer", décrit-elle, effrayée par le moindre bruit de pas ou de cris.

Prise en charge par France Victimes et l'APEX, Andréa tente de se reconstruire auprès de psychiatre, psychologue, en participant aussi à des ateliers théâtre et sport. "Je m'arrange pour être toujours avec des gens plus âgés que moi, ils me rassurent", confesse-t-elle. Ce samedi, c'est d'ailleurs très entourée qu'elle a déambulé en cortège dans les rues de la ville contre ces terribles et incessantes violences faites aux femmes. Pendant, souvent, que des enfants regardent.

Adblock test (Why?)



from France - Dernières infos - Google Actualités https://ift.tt/0mcB17G
via IFTTT

Mort de Thomas: des membres de l'ultra-droite défilent à Crépol et affrontent les forces de l'ordre - BFMTV

Thomas, un lycéen de 16 ans, a été mortellement blessé d'un coup de couteau en marge d'une fête de village à Crépol, dans la Drôme. Neuf suspects ont été interpellés cette semaine, selon le parquet de Valence.

Une soixantaine de personnes se sont rassemblées à Romans-sur-Isère ce samedi 25 novembre entre 18 et 19 heures, en réaction à la mort de Thomas, lycéen de 16 ans tué lors d'une fête communale à Crépol, dans la Drôme.

Les manifestants ont été identifiés par les forces de sécurité comme appartenant à l'ultra-droite. "Il est difficile de dire qu'ils venaient honorer la mémoire du mineur tué à Crépol puisqu'ils ont surtout violemment affronté la police", détaille à BFMTV le parquet de Valence, qui mentionne des tirs de mortier et des jets de projectiles.

20 interpellations

Selon les médias locaux, les manifestants, qui se sont notamment regroupés dans le quartier de la Monnaie, portaient notamment sur eux des barres de fer, des bâtons et des mortiers d'artifice.

Le ministère de l'Intérieur explique à BFMTV que ces événements avaient été "anticipés dans l’après midi". "Le ministre avait passé des consignes très strictes et demandé à ce que le maximum d’interpellations soit réalisé, et le plus préventivement possible", précise la place Beauvau. Ainsi, il avait été demandé le renfort de la CRS 8 venue de Chassieu.

Au total, 20 personnes ont été interpellées, selon le parquet. Dans la soirée, la situation était revenue au calme dans la ville de Romans-sur-Isère.

Ce samedi, une mosquée de Valence a reçu une lettre à caractère islamophobe en lien avec le meurtre du jeune Thomas. Neuf suspects ont été interpellés cette semaine, dont un jeune de 20 ans considéré comme l'auteur des coups mortels, selon le parquet de Valence.

Salomé Robles

Adblock test (Why?)



from France - Dernières infos - Google Actualités https://ift.tt/xcRuzGN
via IFTTT

"C'est une goutte d'eau" : pourquoi la trêve entre le Hamas et Israël n'est pas suffisante pour apporter l'aide humanitaire nécessaire à Gaza - franceinfo

Les ONG et associations humanitaires insistent sur la nécessité d'un cessez-le-feu, plutôt que d'une trêve de quelques jours, tant les besoins dans l'enclave palestinienne, soumise aux bombardements de l'armée israélienne depuis plus d'un mois et demi, sont immenses.

Après sept semaines de bombardements israéliens intensifs sur la bande de Gaza, "la situation est effroyable" dans l'enclave palestinienne, soupire, au bout du fil, Louise Bichet, responsable du pôle Moyen-Orient pour Médecins du monde. "La trêve était attendue, cela reste une bonne nouvelle, mais ce n'est absolument pas suffisant", prévient-elle d'emblée. Après avoir été repoussée de 24 heures, la tant attendue pause de quatre jours est entrée en vigueur vendredi 24 novembre au matin. Un répit qui permet l'entrée par camions d'une aide humanitaire indispensable dans le territoire dévasté, maintenu sous blocus israélien.

L'accord entre Israël et le Hamas, négocié sous l'égide du Qatar, prévoit également la libération de 50 otages (sur les quelque 240 retenus par le mouvement islamiste) enlevés au cours des attaques terroristes du 7 octobre, en échange de 150 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes. Des camions ont donc pu entrer depuis vendredi matin dans la bande de Gaza pour livrer des vivres et du matériel médical à la population. Mais, pour les ONG et associations humanitaires, seul un véritable cessez-le-feu de longue durée permettra de venir réellement en aide aux Palestiniens.

Au premier jour de la trêve, vendredi, "200 camions d'aide humanitaire sont entrés, dont 105 camions chargés de vivres", selon un porte-parole de l'armée israélienne sur le réseau social XCette livraison a constitué le "plus gros convoi humanitaire" depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas il y a plus d'un mois et demi, a souligné dans un communiqué l'agence des Nations unies chargée de la coordination humanitaire (Ocha).

L'Ocha précise que 129 000 litres de carburant ont également pu passer la frontière vers Gaza, et que 21 patients en situation critique ont en outre pu être évacués du nord de l'enclave. "Des centaines de milliers de personnes ont été aidées avec de la nourriture, de l'eau, du matériel médical et d'autres produits de première nécessité", a ajouté l'agence onusienne. 

Les arrivées de camions se sont poursuivies au deuxième jour de la trêve, samedi. Selon le porte-parole de l'armée israélienne, "200 camions d'aide [étaient] attendus" samedi dans la bande de Gaza. Ils devaient notamment transporter "de la nourriture", de "l'eau", "du matériel médical" et "des produits d'hygiène personnelle". Selon le Cogat, l'administration civile israélienne dans les territoires palestiniens, plus de 50 camions sont notamment dédiés à l'aide humanitaire dans le nord de la bande de Gaza, la zone la plus touchée par les bombardements.

Mais, pour les ONG, cette trêve n'est qu'"une goutte d'eau", déclare Louise Bichet. Avant le 7 octobre et le "siège total" imposé par Israël à l'enclave palestinienne, jusqu'à 500 camions d'aide humanitaire passaient chaque jour la frontière pour approvisionner le territoire soumis à un blocus depuis 2007.

"Il faudrait que les camions rentrent en continu, jour et nuit, et qu'ils puissent le faire autrement que par la seule porte de Rafah", à la frontière égyptienne, poursuit cette représentante de Médecins du monde. L'ONG dispose de 16 personnes sur place qui attendent la livraison de six tonnes de matériel médical "dans les prochains jours".

"Il ne s'agit pas seulement de faire entrer des camions. Il faut s'assurer que les infrastructures civiles, comme les routes, soient praticables, que l'on dispose de suffisamment de fioul, ajoute-t-elle. Rien que la distribution alimentaire pour une population de plus d'un million de personnes qui a faim et est désespérée, c'est technique, ça ne s'improvise pas." 

"Quatre jours, c'est évidemment totalement insuffisant, ne serait-ce que pour évaluer les besoins et distribuer l'aide."

Louise Bichet, responsable du pôle Moyen-Orient pour Médecins du monde

à franceinfo

"C'est un répit qui permet de faire quelques activités qui étaient en suspens", rapporte de son côté Jean-Raphaël Poitou, responsable Moyen-Orient d'Action contre la faim, qui peut compter sur 18 personnes sur place. Les équipes de l'ONG déploient leurs actions dans "un meilleur contexte sécuritaire" mais "ne pourront pas faire plus". Concrètement, elles viennent en aide à la population gazaouie via "la distribution d'eau potable", "de fruits et légumes", "la constitution de kits d'hygiène", "la réparation de sanitaires" ou encore "la réinstallation de panneaux solaires."

Mais les besoins sont immenses, "sans commune mesure". "Le niveau de destruction des habitations est sans précédent et est à peu près évalué à 50%. Donc on a un million de personnes sans maison", poursuit Jean-Raphaël Poitou. "On est à l'approche de l'hiver et il n'y a plus rien à manger", ajoute-t-il. "Dans tous les domaines, la situation est effroyable", explique Louise Bichet, qui prend pour seul exemple la nécessité d'enterrer les corps "extrêmement dangereux en terme épidémique"

Cette trêve de quatre jours ne sera "pas suffisante" pour "soigner correctement les gens" car les dégâts humains et matériels sont trop importants à Gaza et "le système hospitalier et sanitaire s'est complètement effondré", avertit Claire Magone, directrice générale de Médecins sans frontières (MSF).

"Les hôpitaux à Gaza se sont effondrés. La trêve doit absolument tenir, le temps que de nouvelles équipes chirurgicales arrivent", abonde auprès de Libération Pascal Hundt, régulièrement chargé des missions de crise au Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Les équipes de MSF sur place, "comme la population", sont "complètement sonnées", souligne Claire Magone. Elle dénonce la "spirale de violence et de folie meurtrière" dans l'enclave ces derniers jours, qui "touche aussi le personnel" de l'ONG.

Tous réitèrent leur appel à un cessez-le-feu durable. "Ces quatre jours ne vont pas changer la vie des populations, c'est pour cela que l'on continue d'appeler au cessez-le-feu", insiste Jean-Raphaël Poitou. A défaut, ce dernier évoque "une trêve de plusieurs semaines" ou "l'ouverture de points de passage au nord" de Gaza. A cette heure, le personnel humanitaire est plongé dans l'incertitude. "On ne sait pas ce qui va se passer après", confie le représentant d'Action contre la faim. "Notre seul espoir, c'est d'avoir le temps, nous dépêcher de prendre soin des vivants tout en nous disant : ça va être quoi la suite, une fois que cette fenêtre va se refermer ?" 

Adblock test (Why?)



from France - Dernières infos - Google Actualités https://ift.tt/JFUlYDB
via IFTTT

vendredi 24 novembre 2023

Paris : l'adolescente de 11 ans et demi, disparue depuis vendredi matin dans le 12e arrondissement, a été retrouvée - franceinfo

Le parquet de Paris avait ouvert une enquête pour "disparition inquiétante", confiée à la Brigade de protection des mineurs.

Radio France

Publié Mis à jour

Temps de lecture : 1 min
Poste de police à Paris, 4 septembre 2023. (FIORA GARENZI / HANS LUCAS)

Hanna, l'adolescente de 11 ans et demi disparue depuis vendredi 24 novembre matin à Paris, a été retrouvée, a appris franceinfo auprès du parquet de Paris.

La disparition de l'adolescente avait été signalée par ses parents sur Facebook, demandant une "large aide" pour la retrouver. Sa mère avait indiqué qu'Hanna avait "fugué" vendredi matin à Paris 12e et avait été vue "à Nation au niveau du café le Triomphe à 7h30". Un appel largement partagé depuis sa publication.

Le parquet de Paris avait ouvert une enquête pour "disparition inquiétante", confiée à la Brigade de protection des mineurs.

Adblock test (Why?)



from France - Dernières infos - Google Actualités https://ift.tt/My9LXH2
via IFTTT

Affaire Joël Guerriau : son successeur à la mairie de Saint-Sébastien est « sidéré par les faits » - Ouest-France éditions locales

« Il a été un personnage clé dans mon parcours politique », témoigne celui qui considérait Joël Guerriau comme « un pote ». Les deux hommes étaient proches depuis que le sénateur de Loire-Atlantique avait fait de Laurent Turquois son premier adjoint, en 2014. Puis lui avait cédé son écharpe de maire, trois ans plus tard. Contraint par la loi anti-cumul des mandats, Joël Guerriau avait choisi de siéger au Sénat et d’abandonner son fauteuil.

Lorsque Laurent Turquois avait remporté au premier tour les élections municipales en 2020, c’est encore Joël Guerriau qui avait pris la parole pour annoncer la victoire de son poulain. « Notre maire est de nouveau maire, mais là, c’est lui qui a gagné », avait-il lancé lors de la soirée électorale.

Lire aussi : Qui est le sénateur Joël Guerriau, soupçonné d’avoir drogué une députée ?

Aujourd’hui, dix jours après que l’affaire Guerriau a éclaté, le premier édile de Saint-Sébastien-sur-Loire se dit « frappé et sidéré par la nature des faits ».

Le sénateur de Loire-Atlantique, qui a été mis en examen, vendredi 17 novembre à Paris, soupçonné d’avoir drogué la députée Modem Sandrine Josso, a appelé Laurent Turquois samedi 18 novembre. « Il a expliqué sa version que j’ai écoutée ». Le maire refuse cependant de commenter les éléments de défense de Joël Guerriau. Il insiste : « L’enquête est en cours. »

Pour autant, il l’assure, « après cette mise en examen, il n’y a aucune ambiguïté. Avec les élus de la majorité, nous dénonçons de façon très claire tous les agissements sexistes et violents qui sont aujourd’hui faits aux femmes et nous exprimons notre solidarité envers toutes celles qui les subissent. Leur parole doit être respectée ».

Adblock test (Why?)



from France - Dernières infos - Google Actualités https://ift.tt/BJvM94t
via IFTTT

jeudi 23 novembre 2023

[VIDEO] Près de Perpignan : incendie au parc Ecozonia ce jeudi soir, le feu fixé, les animaux dangereux isolés, "Cela aurait pu être bien pire avec ce vent" - L'Indépendant

En pleine nuit, les flammes étaient visibles de loin du côté de Cases-de-Pène ce jeudi 23 novembre 2023 en début de soirée. 

MISE A JOUR A 23 H 50

Un important départ de feu a été signalé sur les coups de 20 h 45 ce jeudi soir sur la commune de Cases-de-Pène. Les flammes, attisées par la très forte tramontane qui sévit dans les Pyrénées-Orientales depuis deux jours, étaient visibles de très loin dans la plaine, au nord de Perpignan.

Aussitôt, le Service Départemental d'Incendie et de Secours 66 a mobilisé de gros moyens. Ce sont en tout quelque 170 sapeurs-pompiers au plus fort du feu qui ont été dépêchés sur les lieux.
Le feu a démarré dans l'enceinte du parc zoologique Ecozonia, et s'est avéré particulièrement difficile d'accès selon le CODIS, en raison notamment d'un terrain en pente. La sécheresse de la végétation et les rafales de tramontane à 90 km / h ajoutaient à l'inquiétude des pompiers. Vers 22 heures, le bilan faisait déjà état de 5 hectares de végétation parcourus. 

Cependant, tous les animaux dangereux ont été isolés et les pompiers ont fait savoir en début de nuit qu'aucun animal n'était en divagation. Tous les moyens étaient mis en œuvre afin de mettre en sécurité les loups, tigres, panthères, lynx, ours et autres prédateurs qui font la renommée du parc Ecozonia.

Vers 22 h 30, le sinistre était fixé, annonçaient les pompiers, circonscrit à l'intérieur du parc. Aucune habitation du village n'a été menacée. En revanche, le Plan Communal de Sauvegarde a été déclenché et une salle communale de Cases-de-Pène a été ouverte pour loger les 5 personnes du centre Ecozonia, dont la famille du responsable du parc. Finalement, les deux visiteurs qui passaient la nuit en soirée, originaires de Perpignan, ont pu rentrer chez eux. De même que le directeur du parc et sa famille.

Plusieurs parcs d’animaux ont été touchés. Une équipe animalière avec un vétérinaire a été envoyée sur les lieux. L'exploitant du parc animalier était parvenu à mettre tous les animaux dangereux en sécurité et isolés.

Colonel Vergez : "Si on n'avait pas déclenché de gros moyens, avec un tel vent on partait sur 200 hectares de dégâts au lieu de 5"

Sur place, alors que la situation se calmait un peu, à presque minuit, le lieutenant-colonel Fabien Vergez commentait l'intervention de ses hommes à Cases-de-Pène ce soir : "Nous avons lancé une action massive dans cette opération avec 170 sapeurs-pompiers sur site au plus fort du feu afin de le circonscrire à 5 hectares. C'est une a prouesse vu les conditions. Si on n'avait pas fait ça, on partait sur un bilan de 200 hectares." En effet, souligne l'officier, dès le début de l'intervention, les conditions météo étaient défavorables, avec une tramontane soufflant par rafales jusqu'à 90 km/h. "Malgré la saison, explique encore le colonel Vergez, nous sommes toujours sur le qui-vive." Il saluait au passage le renfort des pompiers de l'Aude ce jeudi soir. 

Un plan communal de sauvegarde (PCS) a été activé très rapidement, "en prévention, au cas où le feu serait revenu et qu’il aurait fallu évacuer la population", expliquait encore Fabien Vergez, qui se félicitait que ses équipes aient eu "une montée en puissance aussi réactive."

Même mobilisation rapide du côté des élus. A la salle communale, c'est Gloria Benoit, adjointe à la mairie qui se trouvait désignée élue référente pour le PCS. "À l'appel de la préfecture, nous avons déclenché le PCS et procédé à l'ouverture de la mairie pour accueillir les éventuels sinistrés", décrivait-elle en sortie de crise. Soulagement pour sa part : "On s’attendait à bien pire vu le vent. On avait préparé de l'eau, du café, des chaises, des tables et des lits de camp."  Finalement, tout le monde a pu rentrer chez soi avant minuit. 

Adblock test (Why?)



from France - Dernières infos - Google Actualités https://ift.tt/Wh7wYqM
via IFTTT

mercredi 22 novembre 2023

Voyage polémique à Tahiti : «Si c'était à refaire, je le referais évidemment», martèle Anne Hidalgo - Le Figaro

La mairie de Paris sur le plateau de Quotidien, mercredi soir. Capture d'écran / Quotidien.

Invitée de l’émission Quotidien mercredi soir, la maire de Paris est revenue sur la polémique de son voyage en Polynésie, dans laquelle elle se retrouve embourbée depuis quelques semaines.

Comme le sparadrap du capitaine Haddock, Anne Hidalgo n’arrive pas à se débarrasser de la polémique liée à son voyage à Tahiti et en Polynésie française entre fin octobre et début novembre. Invitée mercredi soir de Quotidien, l'ancienne candidate PS à la présidentielle est, hors de l’arène du Conseil municipal, revenue pour la première fois sur cette affaire. Malgré les attaques, elle n’en démord pas. Si c’était à refaire, elle «le referait évidemment.» «Je ne fais pas partie de ces petits robots, de ces petits personnages politiques quon voit apparaître ici et là, qui expliquent à longueur de journée quun homme politique, ça ne soccupe jamais de sa famille», a répliqué Anne Hidalgo. Qui a rappelé qu’une partie de ses proches vivait en Polynésie.

Rappel des faits. Alors que la maire de Paris devait officiellement visiter les infrastructures de surf pour les JO 2024, il n’en a rien été en raison, selon son entourage, des tensions locales liées à ce déplacement. Mais l’ancienne candidate PS à la présidentielle a vraiment allumé la mèche en prolongeant son périple pour aller rendre visite à sa fille, qui vit dans une île près de Bora-Bora. D’où son absence d’un mois de la ville dont elle est maire. «Ce qui est frappant, cest que la question des vacances à un moment donné soit posée, moi qui prends très peu de vacances», a ainsi déploré la socialiste.

Quant à l’aspect écologique de cette tournée, elle l’a indiqué de manière lapidaire : «C’est très loin, mais c’est à l’autre bout de la France.» Anne Hidalgo a beau marteler qu’il «ny a pas eu de mélange des genres» financier entre les parties professionnelle et privée de ce voyage (élément qu’elle dit avoir payer elle-même), l’édile PS a confirmé le coût de 60.000 euros pris sur le budget de la ville de Paris. De quoi donner du grain à moudre aux oppositions. Auxquelles elle a répondu, en dénonçant une «instrumentalisation». Et en insistant sur un voyage qui était «très utile». «Je le maintiens, et je le soutiens.»

Une saisine du procureur de la République

Si la droite n’a pas hésité à surfer sur ce tourbillon pour mieux tancer politiquement l’action de la maire parisienne, cette dernière pourrait bien devoir répondre à la justice. Après le signalement d’un élu pour l’instant anonyme et une plainte de l'association AC, adressés au Parquet national financier (PNF), c’est le patron des députés Renaissance Sylvain Maillard qui, comme annoncé ce mercredi dans Le Parisien , a saisi le procureur de la République sur le fondement de l'article 40 du code de procédure pénale. Lequel somme les élus ou les agents publics d’informer le magistrat du ministère public chargé de l'action publique de tout crime ou délit dont il a connaissance.

La Commission de déontologie de la Ville ayant jugé le périple «régulier» sur «le plan déontologique», l'édile du 7e arrondissement de Paris Rachida Dati avait demandé, au nom du groupe Changer Paris, «à connaître l'intégralité des dépenses engagées pour ce déplacement», et «les frais engagés pour les voyages précédents.» L'élue de droite avait par ailleurs fustigé son opposante pour «n'avoir jamais fourni un quelconque agenda de déplacements, ni même informé les élus». Et de vilipender «le désintérêt d'Anne Hidalgo pour Paris.»

Adblock test (Why?)



from France - Dernières infos - Google Actualités https://ift.tt/S7QBlRj
via IFTTT

Personnes condamnées pour homosexualité : le Sénat adopte un texte pour reconnaître la "responsabilité" de la France - franceinfo

Le texte, adopté au Sénat mercredi, devra à présent être inscrit à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale, en vue d'une adoption définitive.

France Télévisions

Publié

Temps de lecture : 1 min
Une séance publique des questions au gouvernement se tient dans l'hémicycle du Sénat, à Paris, le 8 novembre 2023. ​ (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Une première étape de validée. Le Sénat a adopté, mercredi 22 novembre, une proposition de loi visant à reconnaître la "responsabilité" de l'Etat français dans les condamnations de personnes pour homosexualité entre 1945 et 1982 sur le fondement d'anciennes lois discriminatoires.

Ce texte du groupe socialiste, dont le "principe" a été soutenu par le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti, a été adopté à l'unanimité par la chambre haute. La majorité sénatoriale de droite et du centre a néanmoins rejeté les dispositions visant à apporter une "réparation" financière aux personnes condamnées pour homosexualité sur cette période.

Le texte voté au Sénat établit que "la République française reconnaît sa responsabilité" dans l'application de lois ayant constitué "une discrimination fondée sur l'orientation sexuelle" jusqu'en 1982.

Deux articles du Code pénal instaurés sous le régime de Vichy sont visés, l'un établissant un âge spécifique de consentement pour les relations homosexuelles et l'autre aggravant la répression de l'outrage public à la pudeur commis par deux personnes de même sexe. La rédaction du texte permet de "reconnaître" que ces dispositions "ont été sources de souffrances et de traumatismes pour les personnes condamnées". Le volet "indemnisations" du texte a néanmoins été rejeté à l'initiative de la droite et du centre, majoritaires au Sénat, en raison notamment de difficultés juridiques relatives à la prescription.

Même s'il est difficile de chiffrer les victimes de ces anciennes lois, le ministre de la Justice a estimé, sur la base de travaux de recherche, que "plus de 10 000 personnes" étaient concernées entre 1945 et 1982, avec une peine de prison ferme pour 90% d'entre elles. Pour prospérer au Parlement, le texte devra désormais être inscrit à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale, en vue d'une adoption définitive.

Adblock test (Why?)



from France - Dernières infos - Google Actualités https://ift.tt/nFXLOtl
via IFTTT

Loi immigration : le président des Républicains dénonce "un hold-up démocratique" du Conseil constitutionnel - franceinfo

>> Ce direct est désormais terminé. La droite gronde. Le président des Républicains Éric Ciotti a dénoncé vendredi 26 janvier "...