dimanche 30 octobre 2022

Ce que l'on sait de la mort d'un enfant autiste de 11 ans, tué à l'arme blanche à Marseille - BFMTV

Samedi soir, la mère de l'enfant a été mise en examen et placée en garde à vue. C'est elle qui avait signalé la disparition du garçon la veille, expliquant qu'il avait échappé à sa surveillance lors d'une promenade.

Un enfant de 11 ans a été retrouvé mort samedi dans le 11e arrondissement de Marseille. C'est le père du garçon, qui avait été porté disparu la veille, qui a retrouvé le corps sur les berges de l'Huveaune.

Samedi soir, la mère de l'enfant a été placée en garde à vue. BFMTV.com fait le point sur ce que l'on sait de cette affaire.

• Le corps retrouvé avec des plaies

Samedi après-midi, vers 13h, le père et l'oncle du garçon découvrent le corps de l'enfant sur les berges de l'Huveaune, en bas d'une pente raide donnant sur l'eau.

Quelques heures plus tôt, ils avaient retrouvé la veste du garçon, qui avait été déclaré disparu par sa mère la veille, lors d'une promenade sur un chemin à proximité de l'Huveaune.

Le corps du garçon présentait quant à lui quatre plaies causées par une arme blanche, au niveau du thorax et de la gorge. Sur des images prises par l'oncle avec son téléphone portable, que l'AFP a pu voir, l'enfant, habillé, est en position latérale, le visage tourné vers les broussailles, du sang sur un bras et sur le ventre. Toujours selon l'oncle, les marins-pompiers auraient conseillé à la famille de s'éloigner, le visage de l'enfant étant "abîmé".

• Des traces de sang retrouvées sur le trajet

La veille de la découverte du corps, la mère du garçon avait signalé la disparition de son fils, qui aurait "échappé à sa surveillance" lors de leur promenade. La procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens, a expliqué à l'AFP que les enquêteurs ont retrouvé "de nombreuses traces de sang sur le trajet" entre le chemin où l'enfant a disparu et l'endroit où son corps a été retrouvé.

Les enquêteurs se sont également rendu dans l'appartement de la famille, dans lequel ils ont fait des "constats" qui ont permis de mettre en cause la mère de l'enfant.

Cette dernière ne travaillait pas, afin de pouvoir rester à la maison et s'occuper de son fils, atteint de troubles de l'autisme. La tante du garçon a déclaré qu'il "a dû manquer de l'encadrement dont il aurait eu besoin".

Elle a précisé qu'elle avait essayé d'aider la mère de l'enfant "pour qu'elle se fasse accompagner par des institutions spécialisées", mais que celle-ci aurait refusé.

• La piste du drame familial privilégiée

Samedi soir, la mère du garçon a été mise en examen et placée en garde à vue, cette dernière pouvant durer jusqu'à 48 heures.

Saisie de l'enquête, la police judiciaire examine maintenant la piste du drame familial et compte interroger les autres membres de la famille.

Les enquêteurs s'intéressent également à la présence éventuelle de caméras de surveillance sur les lieux, qui leur permettraient de "refaire le cheminement" des faits, expliquait hier soir à BFMTV Eddy Sid, délégué Unité Police Force Ouvrière à Marseille.

Si de nombreux éléments restent encore à déterminer, la police assure que l'enquête avance "assez rapidement".

Lola Baille avec Laurène Rocheteau

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Présidentielle au Brésil : déforestation, pauvreté, insécurité, Covid-19... Le sombre bilan de Jair Bolsonaro - franceinfo

Une "catastrophe". C'est en un mot la façon dont on pourrait résumer les quatre années de Jair Bolsonaro au pouvoir, selon des spécialistes du Brésil interrogés par franceinfo. Malgré les critiques, le président d'extrême droite, élu en 2018, continue de talonner Lula dans les sondages du second tour de l'élection présidentielle brésilienne, qui se déroule dimanche 30 octobre.

>> Présidentielle au Brésil : "C'est une goutte d'eau dans l'océan", se lamentent celles et ceux qui luttent contre la déforestation en reboisant

Au pouvoir, Jair Bolsonaro s'est largement illustré par ses frasques et ses invectives contre ses adversaires, ses attaques contre l'environnement, son populisme et son isolement sur la scène internationale. Avec quelles conséquences ? Franceinfo revient sur ce mandat qui a bouleversé le Brésil.

Une économie en berne

Elu sur un programme économique ultralibéral, Jair Bolsonaro s'est attelé à réduire le rôle de l'Etat dans l'économie. "Son action s'est caractérisée par un mélange de néolibéralisme, de privatisations et de réduction des dépenses de l'Etat, notamment concernant la santé, explique à franceinfo Christophe Ventura, spécialiste de l'Amérique latine et directeur de recherche à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris).

En 2019, le président a ainsi mené à une réforme du système des retraites qui table sur une économie de quelque 800 milliards de réais (environ 176 milliards d'euros) sur dix ans. En plus de la réduction drastique de nombreux organismes publics, le président d'extrême droite a opéré de nombreuses privatisations, comme celle du géant de l'électricité Eletrobras.

"Tout cela a eu un impact important sur l'économie, quand le pays a été touché par la crise sanitaire", souligne Christophe Ventura. L'arrivée du Covid-19, et le refus initial de Jair Bolsonaro de mettre en place des programmes d'aide ambitieux, a plongé de nombreux habitants du pays dans la pauvreté. Le gouvernement fédéral a fini par débloquer un soutien d'urgence de 600 reais (120 euros) par mois au printemps 2020, avant de le réduire de moitié puis de le supprimer.

"Si l'économie brésilienne n'allait pas bien avant son élection, Jair Bolsonaro a accéléré ce phénomène. Aujourd'hui 1% de la population du pays détient plus de la moitié de la richesse."

Christophe Ventura, spécialiste de l'Amérique latine

à franceinfo

A l'approche de la fin de son mandat, le président Bolsonaro a mis en place de nouvelles mesures afin de faire face à l'envolée des prix des carburants et à une inflation à deux chiffres. "Il a approuvé des aides corporatistes pour les chauffeurs de camions et de taxis, réduit les taxes sur les énergies fossiles", détaille à franceinfo Graziella Guiotti, professeure de sciences politiques à l'Ecole de politique publique de la Fondation Getulio Vargas, basée à Brasilia. Une décision que la spécialiste qualifie de "désastreuse", cet impôt sur les carburants finançant notamment les budgets des Etats pour l'éducation.

En multipliant ces gestes, Jair Bolsonoro a fait le pari que l'élection se jouerait sur l'économie. Mais si "des résultats positifs se font sentir sur le court terme, les mesures ne sont pas financées, et sur le moyen terme l'impact sera très dur", complète la spécialiste.

Du reste, Jair Bolsonaro, soutenu par les milieux économiques en 2018, a fini par être lâché par une partie des grands patrons brésiliens. Ils lui reprochent en particulier sa politique étrangère, qui a "isolé le Brésil du reste du monde et mis le pays en confrontation avec ses partenaires principaux, comme la Chine, les Etats-Unis, l'Argentine et la France", note Graziella Guiotti. Concentrée sur la défense "des valeurs chrétiennes" et "antiglobaliste", "cette non-politique étrangère a mené le Brésil dans le mur", ajoute Christophe Ventura.

Plus de 687 000 morts du Covid-19

Au-delà de la question économique, le mandat de Jair Bolsonaro est inexorablement lié à sa gestion de la pandémie de Covid-19. "C'est simple, il n'a rien fait et a laissé les gens sur le carreau", résume Christophe Ventura. Connu pour ses propos complotistes et ses contre-vérités au sujet de la maladie, le président s'est refusé à mettre en place des confinements et à rendre les masques obligatoires, allant jusqu'à poursuivre certains Etats appliquant de telles mesures.

Plus de 687 000 personnes sont décédées des suites du Covid-19 au Brésil selon les chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)* le 26 octobre. Elle comptabilise près de 35 millions de cas dans le pays. La pandémie a propulsé des milliers de personnes dans la pauvreté. Quelque 33,1 millions de personnes souffrent de la faim au Brésil, d'après une étude publiée en juin par le Réseau brésilien de recherche sur la sécurité alimentaire. Il s'agit d'une augmentation de 73% depuis 2020, rappelait l'AFP en septembre.

Un rapport de 1 200 pages du Sénat brésilien a d'ailleurs accusé en 2021 le président de "crime contre l'humanité" pour sa gestion de la crise. En outre, Jair Bolsonaro "a investi des montants énormes dans des traitements qui n'avaient pas d'effet et n'a décidé d'acheter des vaccins qu'après avoir été mis sous pression par les gouverneurs", souligne Graziella Guiotti.

Particulièrement sceptique face aux vaccins, qu'il a même accusés de transmettre le sida, il n'a mis en place "aucune campagne fédérale encourageant la vaccination", ajoute la chercheuse. Toutefois, près de 87% de la population a reçu au moins une dose, selon l'OMS.

L'environnement saccagé

Les scientifiques craignaient le pire pour l'environnement lors de l'élection de Jair Bolsonaro. Le mandat du président d'extrême droite a été "catastrophique" en la matière, tranche Christophe Ventura, un constat partagé par l'organisation Greenpeace*. 

Dès son arrivée au pouvoir, le chef d'Etat a considérablement baissé le budget des différentes institutions chargées de défendre l'environnement. Une enquête de Reuters* relevait en août 2019 une baisse de 25% pour le principal organisme public dédié à ces questions (Ibama). Ardent défenseur de l'agro-industrie, Jair Bolsonaro a mis en place un "gouvernement écocidaire" jugeait ainsi Marcel Bursztyn, professeur au centre de développement durable de l'Université de Brasilia, interrogé en septembre par Le Monde (article pour les abonnés).

La déforestation des forêts primaires du pays, en particulier l'Amazonie et la forêt atlantique, s'est accélérée dès le début du mandat, pour atteindre son plus haut niveau depuis 2008, rapportait en septembre Nature*. La situation est telle que le "poumon vert de la planète" rejette désormais plus de CO2 qu'il n'en capte et que les incendies, souvent d'origine humaine, se multiplient.

Les actions contre les populations autochtones se sont multipliées, alors qu'"il n'a pas puni les opérations minières illégales sur les terres indigènes", complète Graziella Guiotti. Une décision qui n'a rien de surprenant, selon la chercheuse : "Un contributeur de la campagne de Bolsonaro sur cinq doit payer des amendes pour atteinte à l'environnement." 

"C'est la violence au pouvoir"

"Quatre ans de Bolsonaro, c'est la violence au pouvoir. C'est la violence des mots, des gestes. Une violence qui a gangréné toute la société", résumait en septembre à franceinfo la journaliste Stéphanie Lebrun, qui a produit un documentaire sur le président brésilien. Les violences politiques ont considérablement augmenté en quatre ans, rapporte ainsi l'Université d'Etat de Rio dans un bulletin trimestriel (contenu en portugais)

Le Brésil reste dans le même temps l'un des endroits les plus dangereux au monde pour les activistes. Selon un rapport* de l'ONG Global Witness, au moins 20 militants pour la défense de l'environnement ont été tués en 2020 dans le pays. La situation correspond à la vision du monde de Jair Bolsonaro, selon Christophe Ventura.

"Il est l'incarnation d'un nihilisme, d'une politique qui ne porte pas d'espoir, où chacun doit se battre avec son couteau et son fusil pour sa propriété privée."

Christophe Ventura, directeur de recherche à l'Iris

à franceinfo

Aux discours populistes se sont ajoutées de nombreuses attaques contre la démocratie brésilienne. "Il a réduit la transparence des organisations publiques et du gouvernement, souligne Graziella Guiotti. En plus des conflits réguliers avec le système judiciaire et les gouverneurs, il a aussi remis en question le système électoral quand les sondages étaient mauvais et a menacé de ne pas respecter les résultats des élections." Malgré quatre années de "dysfonctionnement des institutions, elles ont tenu", tempère Christophe Ventura, tout en soulignant l'affrontement entre "le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire, devenu le premier contre-pouvoir."

Cet empilement de crises, "déjà présentes mais accentuées par Bolsonaro", précise le chercheur, explique "l'effritement de l'Etat brésilien" et de la société. Après quatre années de "bolsonarisme", le pays est "extrêmement polarisé, particulièrement au niveau religieux", souligne Graziella Guiotti. "Il y a deux pays qui ne se parlent plus au Brésil, les familles se divisent et se disputent sur la politique", ajoute Christophe Ventura. Les effets de la politique du président d'extrême droite, même en cas de victoire de Lula, continueront de se faire sentir, selon le spécialiste. Pour lui, "comme dans le cas de Donald Trump, les causes qui produisent ce phénomène sont toujours là".

*Les liens suivis d'un astérisque renvoient vers des articles en anglais.

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Macron, Le Pen, Mélenchon... SONDAGE. Voici ce que donnerait la présidentielle aujourd'hui - Le Journal du dimanche

Et si l’élection présidentielle se déroulait à nouveau ce dimanche ? Comme en 2007, 2012 et en 2017 , l’Ifop a testé pour le JDD, six mois après la présidentielle et sur la base d’une offre électorale identique, ce que donnerait le vote des Français. Il ne s’agit nullement de rejouer le match des 10 et 24 avril dernier. Encore moins de se projeter vers 2027, nombre de compétiteurs ne se représentant pas dans cinq ans, à commencer par Emmanuel Macron . Mais bien de mesurer l’évolution, en un semestre, du rapport de force électoral alors que la menace de la dissolution a été agitée par le Président. Après six mois compliqués pour l’exécutif, cette enquête éclaire d’abord l’impact, sur l’opinion publique, des événements survenus depuis la réélection du chef de l’État.

Six mois après le premier tour de l’élection présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy regagnait du terrain (29,5 % dans le sondage contre 27,2 % dans les urnes), passant devant François Hollande, qui se maintenait en dépit d’une impopularité déjà naissante (28 % contre 28,6 %). Six mois après celui de 2017, Emmanuel Macron progressait (28 % contre 24 %) face à une Marine Le Pen qui stagnait, payant encore le prix de son débat télévisé raté (21,5 % contre 21,3 %). Contrairement aux deux enquêtes précédentes, l’édition 2022 souligne des mouvements inédits : à l’inverse du résultat du 10 avril, c’est cette fois Marine Le Pen, forte d’une progression significative (30 % contre 23,5 %), qui arrive en pole position, quoique dans la marge d’erreur d’un point, devant Emmanuel Macron. Lequel améliore lui aussi son score, mais beaucoup plus modestement (29 % contre 27,8 %).

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Emmanuel Macron conserve un socle solide et relativement homogène

Si l’on s’attache à la structure de l’électorat de la candidate du ­Rassemblement national (RN), celui-ci, « jusqu’ici extrêmement clivé et typé, devient un vote attrape-tout », constate Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop. À l’exception de quelques catégories qui demeurent très réticentes, comme les plus de 65 ans (où elle plafonne à 18 %), les cadres supérieurs (18 %) et les diplômés du supérieur (18 %), Marine Le Pen se hisse à un niveau élevé dans pas mal de segments : ainsi chez les 25-34 ans (38 %), mais aussi les 50-64 ans (39 %), les employés (43 %) et les ouvriers (46 %).

Corollaire de cette évolution, les votes sociologiques antagonistes qui caractérisaient les électorats respectifs, et bien distincts, de Le Pen et Macron à la présidentielle s’estompent. Le salariat constituait en avril la seule zone de concurrence directe, que se disputaient les deux adversaires : ce n’est plus le cas. Les salariés, sur fond d’inflation ­galopante, représentent aujourd’hui une part du marché électoral largement dominée par l’ex-présidente du RN, qui y recueille 34 %, contre 21 % pour le Président. Et plus encore chez les salariés du secteur public, où elle grimpe à 39 %, alors qu’il y plafonne à 20 %.

"

Tout se passe comme si la logique de vote utile se poursuivait

"

Ce dernier, pourtant, tient le choc, et progresse même par rapport au 10 avril, quoique dans de modestes proportions. En dépit des difficultés essuyées ces derniers mois (inquiétudes croissantes des Français quant à leur pouvoir d’achat, conflit social et blocages dans le secteur pétrolier, situation compliquée à l’Assemblée nationale et majorité qui tend à s’émanciper), Emmanuel Macron conserve un socle solide et relativement homogène. Il s’attirerait même les voix de 50 % des personnes âgées et de 49 % des retraités, un signe supplémentaire de son glissement vers la droite, vers laquelle penchent traditionnellement ces classes d’âge. Ainsi que 36 % des sympathisants LR et 15 % des électeurs ayant voté pour Valérie Pécresse en avril. Il demeure en revanche extrêmement faible chez les 15-24 ans (11 %) et les ouvriers (10 %).

2NDTOUR

À la notable exception de l’écologiste Yannick Jadot (qui passe de 4,6 % à 6 %) et du communiste Fabien Roussel (de 2,3 % à 3 %), qui progressent légèrement, seuls Macron et Le Pen font mieux qu’en avril, donc. La domination des deux finalistes de la présidentielle sur le jeu politique se confirme. De même que la dynamique constatée pendant la campagne. « Tout se passe comme si la logique de vote utile se poursuivait », note Frédéric Dabi.

Éric Zemmour perd deux points, tout comme Valérie Pécresse

Ainsi Éric Zemmour, à l’extrême droite, perd-il deux points (de 7,1 % à 5 %) au profit de Marine Le Pen. Pas moins de 28 % de ses électeurs d’avril lui préféreraient aujourd’hui cette dernière. De même Valérie Pécresse chuterait-elle encore un peu plus (de 4,8 % à 3 %), alors que 15 % de ses électeurs d’avril choisiraient cette fois Macron, et 10 % Le Pen. Encéphalogramme toujours aussi plat pour Anne Hidalgo, qui passerait de 1,7 % à 2 % des voix. Ni Les Républicains (LR) ni le Parti socialiste (PS), les deux formations jadis dominantes de la Ve République, ne se sont remis de la défaite de leurs championnes respectives : Pécresse ne s’arrogerait aujourd’hui les voix que de 26 % des sympathisants LR ; encore pire, Hidalgo ne recueillerait que 12 % des suffrages de ceux du PS.

Autre tendance notable : le net recul de Jean-Luc Mélenchon, qui conserve le leadership à gauche mais passe de 21,5 % à 17 %. Contrairement à notre sondage d’octobre 2017, qui soulignait son maintien à peu près au niveau du premier tour (de 19,6 % à 18 %). L’Insoumis en chef n’a nullement capitalisé sur le récent conflit social dans l’industrie pétrolière, ni sur sa « marche contre la vie chère » du 26 octobre. Pis : il pâtit de sa gestion de l’affaire des violences conjugales commises par Adrien Quatennens, ainsi que de la radicalité de sa stratégie. Cette dernière séduit certes les 18-24 ans (31 %), les ouvriers (29 %) et les électeurs de gauche de l’agglomération parisienne (23 %). Mais elle a tendance à rebuter le corps électoral dans son ensemble.

L’enquête concernant le second tour se révèle plus inquiétante pour Emmanuel Macron. Certes, il le remporterait encore. Mais de peu. Alors qu’il comptait, le 24 avril, 17 points d’avance sur son adversaire, il ne jouit plus que d’un rapport de force très serré contre Marine Le Pen : 53 % contre 47 %. Soit un résultat proche des finales ayant opposé, ces cinquante dernières années, les candidats issus des partis républicains. La finaliste défaite, cette fois, enregistre une large avance chez les 25-34 ans (61 %), les 50-64 ans (57 %), les ouvriers (74 %), les employés (62 %), et dans une moindre mesure chez les salariés du privé (56 %), du public (54 %) et des habitants des communes rurales (54 %). Détail intéressant alors que Macron a lancé l’offensive pour élargir sa majorité aux Républicains : les sympathisants de ceux-ci pencheraient à 61 % pour lui, et à 39 % pour Le Pen. Une enquête qui ne présage en rien du résultat de la présidentielle de 2027, mais souligne à quel point cette dernière se positionne de plus en plus, dans l’opinion, comme une alternative au pouvoir actuel. 

Sondage Ifop pour le JDD, réalisé les 25 et 26 octobre 2022 auprès d'un échantillon de 1 125 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d'un échantillon de 1 210 personnes représentatif (méthode des quotas). Les interviews ont eu lieu par questionnaire autoadministré. La marge d'erreur est situé entre + ou - 1,4 et + ou - 3,1 points.

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samedi 29 octobre 2022

Paris: un militant écologiste monte sur la scène de l'Opéra Bastille et s'attache au décor - BFMTV

Le jeune homme a été interpellé par les forces de l'ordre ce vendredi soir. Avec le collectif Dernière rénovation, il appelle le gouvernement à engager "un plan de rénovation thermique des bâtiments à la hauteur de l’urgence".

Il était 21h30. Un jeune homme s'est invité sur la scène de l'Opéra Bastille de Paris, en pleine représentation de "La flûte enchantée". Il a ensuite enroulé un dispositif antivol autour de son cou et s'est accroché à une échelle appartenant au décor. Sur son t-shirt blanc, on pouvait lire: "We have 879 days left". "Il ne nous reste que 879 jours", en français.

Victor, 25 ans, a mené ce vendredi soir une nouvelle action du collectif "Dernière rénovation". Ce groupe de militants de "résistance civile", selon leurs propres termes, espèrent de la sorte, alerter le public face aux dangers du changement climatique et appellent à la mise sur pied sans délai d'"un plan de rénovation thermique des bâtiments à la hauteur de l’urgence".

"On peut encore éviter le pire"

"J’ai envie de dire aux gens qu'on peut encore éviter le pire, qu'on peut peut-être encore sauvegarder un monde où la culture existe et dans lequel on ne serait pas obligé de se battre pour sa survie. Je pense qu'il faut prévenir les gens, mais pas avec des chiffres", développe le militant dans un communiqué de Dernière rénovation.

Et d'ajouter: "Ce qui est célébré dans cette pièce n’existera plus. Au moment même où vous contemplez une représentation de la beauté du monde, dehors, le vrai monde brûle et s’effondre. Et pourtant le gouvernement ne fait rien".

Toujours selon le collectif, le jeune homme a été interpellé par les forces de l'ordre.

Des happenings fréquents

Plus tôt dans la soirée, une dizaine de militants écologistes de Dernière rénovation ont mené une action sur l'autoroute A6a, au niveau de la commune d'Arcueil. Ils se sont assis sur l'asphalte, dans le sens Paris-aéroport, et ont immobilisé la circulation des voitures, déclenchant l'ire de certains automobilistes pressés.

Le sit-in a duré environ une demi-heure, jusqu'à l'arrivée des forces de police. Huit manifestants ont été arrêtés et placés en garde à vue. Le trafic routier a ensuite pu reprendre.

Sur le même sujet

Le collectif est coutumier des actions revendicatives de ce genre, multipliant notamment les happenings lors de rencontres sportives. À Roland-Garros, en juin dernier, et plus récemment au Parc des Princes, lors de PSG-OM.

Florian Bouhot Journaliste BFM Régions

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jeudi 27 octobre 2022

Budget de la Sécurité sociale : L’exécutif active le 49.3, le RN et LFI déposent deux motions distinctes - 20 Minutes

Nouveau 49.3, cette fois sur le budget de la Sécurité sociale, nouvelles motions. A l’Assemblée, l’opposition répond à l’exécutif. Le RN et LFI ont déposé deux textes distincts ce jeudi. Le groupe de Marine Le Pen a fait durer le suspense toute la journée, avant d’opter pour une telle motion. A gauche, le groupe LFI était déterminé.

Privée de majorité absolue, Elisabeth Borne a actionné mercredi soir, pour la troisième fois en une semaine, l’arme constitutionnelle du 49.3 qui permet de faire passer sans vote un texte de loi, sauf adoption d’une motion de censure.

LFI n’a pas entraîné la coalition de gauche sur la motion

En réponse aux deux premiers, sur les recettes du budget de l’Etat et de celui de la Sécu, l’alliance Nupes avait déposé deux motions. Mais même avant le vote, leurs différences de stratégies en interne se faisaient entendre : LFI favorable à des dépôts systématiques, le reste de la Nupes (socialistes, communistes, écologistes) beaucoup moins.

C’est donc sans trop de surprise que LFI fera cette fois cavalier seul, au moins pour le dépôt de la motion.

Emmanuel Macron a fustigé mercredi soir « le cynisme » et « le désordre » des oppositions, accusant la gauche de s’être mise « main dans la main » avec le Rassemblement national. Les motions devraient être débattues lundi.

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mercredi 26 octobre 2022

Doctolib va déréférencer les professions non réglementées, comme les naturopathes et les magnétiseurs, annonce son PDG - Le Monde

Stanislas Niox-Chateau, PDG et cofondateur de Doctolib, au siège de l’entreprise, à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), le 23 mai 2022.

La vidéo avait suscité l’indignation générale : le 22 août, le collectif L’Extracteur, qui veut dénoncer les pseudo-médecines, publiait les extraits d’un entretien au cours duquel Irène Grosjean, figure nonagénaire de la naturopathie, recommandait de « frictionner » les organes génitaux, plongés dans de l’eau glacée, des enfants fiévreux, afin de les endormir. Au-delà de ce cas, certaines croyances et pratiques de la naturopathie, comme préconiser le jeûne à des patients atteints de cancer, remontaient à la surface. Cible indirecte de cette polémique, la plate-forme Doctolib, leader en France de la prise de rendez-vous médicaux, accusée de proposer également des professions « ne s’inscrivant pas dans l’ordre médical », comme le déplorait l’ordre des médecins, avait annoncé le lancement d’une consultation avec les autorités et les ordres professionnels. Son PDG, Stanislas Niox-Chateau, annonce au Monde les conclusions de cet audit.

A la fin de l’été, Doctolib a été la cible indirecte d’une polémique sur le choix de référencer, aux côtés de professionnels de santé, des pratiques non scientifiques – magnétiseurs, naturopathes, etc. Deux mois plus tard, quel choix a fait votre entreprise ?

C’est une décision qui est forte et qui n’était pas évidente : nous allons nous recentrer sur les professions réglementées. Donc seuls les professionnels qui ont un numéro ADELI ou RPPS, qui sont référencés par les autorités sanitaires, pourront utiliser les services de Doctolib. Cela signifie que 5 700 praticiens, qui sont aujourd’hui utilisateurs de nos services et qui exercent uniquement des activités de bien-être, ne pourront plus utiliser les services de Doctolib. Ils disposent d’une période de transition de six mois, conformément à nos conditions contractuelles, pour réorganiser leur gestion des rendez-vous.

Est-ce la conclusion de la consultation que vous aviez lancée au mois d’août, après la polémique ?

A la suite des signalements du mois d’août, nous avons passé un peu plus de six semaines à échanger avec une quarantaine d’acteurs : autorités sanitaires, ordres de santé, représentants des professionnels, associations de patients… Et il y a eu un consensus pour dire que les activités de bien-être sont légales, peuvent être intégrées à des parcours de soins, sont pratiquées parfois par des professionnels de santé. Mais les autorités sanitaires ne les encadrent pas. Il n’y a, par ailleurs, pas de moyen objectif et exhaustif de vérifier le niveau de qualification, de formation, de diplôme des praticiens qui les exercent.

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mardi 25 octobre 2022

Meurtre de Lola: "Je vais revenir, vous ne savez pas de quoi je suis capable"... Dabhia B., meurtrière présumé - L'Indépendant

La meurtrière présumée de la petite Lola, Dabhia B., serait impliquée dans une altercation survenue en 2019 dans un cabinet médical.

Ce mardi après-midi, BFM TV révélait que Dahbia B., la meurtrière présumée de Lola, avait agressé, en 2019, une secrétaire d'un cabinet médical à Paris. 

Une vive altercation avait éclaté entre deux secrétaires médicales et celle qui fait figure de principale suspecte dans la mort de la jeune Lola, 12 ans. Des vidéos filmées à l'époque à l'aide d'un téléphone portable montrent la violence de l'altercation.

Dahbia B. aurait frappé les deux secrétaires médicales. L'état de l'une d'elles aurait nécessité un arrêt maladie. Cette dernière aurait répondu aux coups par d'autres coups justifiant à l'époque son renvoi par son employeur.

Menaçante, Dahbia B. aurait quitté le cabinet médical en disant qu'elle allait "revenir". "Vous ne savez pas de quoi je suis capable."

Des propos qui avaient justifié, selon BFM TV, le dépôt d'une main courante par les deux secrétaires médicales au cas où la jeune femme serait revenue mettre ses menaces à exécution.

Placée en détention provisoire, Dabhia B. est mise en examen dans la mort de la jeune Lola tuée dans d'atroces circonstances le 14 octobre dernier dans sa résidence du XIXe arrondissement de Paris. Son corps avait été découvert dans une malle par un sans-abri.

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Disparition inquiétante de Justine après une sortie en discothèque à Brive : ce que l'on sait de l'enquête en - Midi Libre

Justine Vayrac a disparu dans la nuit de samedi 22 octobre à dimanche 23 octobre après une sortie dans une discothèque de Brive. Les enquêteurs tentent d'en savoir plus sur ce qu'il s'est passé au cours de la soirée. Le point sur ce que l'on sait. 

Elle n'a plus donné signe de vie depuis la nuit du samedi 22 au dimanche 23 octobre et une sortie à La Charette, une discothèque de Brive. 

Justine Vayrac est une étudiante de 20 ans qui souhaite devenir aide-soignante. Originaire du Lot, elle est mère d'un enfant de 2 ans. Au moment de sa disparition, la jeune femme qui mesure 1,65 m, portait une robe rose pastel et des chaussures de la marque Converses de couleur blanche.

Les heures qui ont précédé sa disparition 

Comme l'a indiqué La Montagne, Justine a passé la soirée du samedi 22 octobre à La Charette, une discothèque de Brive, avec un groupe d'amis. Selon les témoignages recueillis par nos confrères, la jeune femme se serait sentie mal après quelques verres et aurait exprimé le souhait de se reposer dans sa voiture. 

Elle est alors raccompagnée par l'un de ses amis. Sur le trajet, elle croise un homme qu'elle avait déjà rencontré à plusieurs reprises. Justine reste en compagnie de cette "connaissance" tandis que son ami retourne faire la fête. 

"J'ai pris le numéro de cet homme avant de lui confier Justine, raconte-t-il à nos confrères. Il m'a dit d'aller profiter de la soirée, qu'il allait la surveiller. Je lui ai dit de me tenir au courant." Plus tard, sans nouvelles de Justine, il le rappelle. "Il m'a dit qu'il était parti car Justine se sentait mieux. Puis, quelques heures plus tard, il m'a dit qu'elle lui avait envoyé un message sur SnapChat disant qu'elle était avec un autre ami. C'est très bizarre qu'elle ne réponde qu'à lui et pas aux autres." 

Vers 1 h du matin, Justine a encore échangé par messages avec sa mère, qui évoque un départ pour Malemort où elle devait rejoindre un autre ami. Elle aurait aussi écrit à son compagnon à 2 h, avant que son téléphone ne s'éteigne à 13 h ce dimanche. Elle n'a plus donné signe de vie depuis. 

Où en est l'enquête ? 

Afin de comprendre ce qu'il s'est passé au cours de la soirée, les enquêteurs ont recueilli de nombreux témoignages de ceux qui ont vu Justine lors des heures précédant sa disparition. Selon La Dépêche, le parquet de Brive a ouvert une enquête pour enlèvement et séquestration tandis qu'un homme a été placé en garde à vue ce mardi dans la matinée. 

Il s'agit de la "connaissance" que Justine a croisé alors qu'elle retournait à sa voiture en compagnie d'un ami. Le véhicule de Justine a quant à lui été retrouvé proche de la boîte de nuit, avec des effets personnels de la jeune femme. 

"Plus les heures passent, moins on sait ce qu'elle a fait ni où elle est", s'inquiète sa mère, interrogée par nos confrères

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Zones à faibles émissions : des amendes automatisées de 68 euros maximum infligées d'ici 2024 - France Bleu

Dès le second semestre 2024, des amendes seront infligées automatiquement aux véhicules trop polluants interdits dans les agglomérations concernées par les ZFE, les zones à faibles émissions, a annoncé ce mardi le premier comité ministériel de suivi des zones à faible émission. Les contrevenants s'exposeront à une amende "théoriquement de classe 3", soit 68 euros maximum, a précisé Christophe Béchu, le ministre de la Transition écologique. Les ZFE concernent d'ores et déjà 11 agglomérations françaises et doivent en englober 43 d'au moins 150.000 habitants d'ici à 2025. Elles visent à interdire progressivement les véhicules les plus polluants. Jusqu'à présent, aucune sanction n'a été mise en place.

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Des amendes jusqu'à 68 euros 

Interrogé sur l'installation de portiques ou de caméras pour effectuer ces contrôles, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a assuré que les "caractéristiques techniques des projets retenus seront présentés lorsqu'ils seront connus". Les contrevenants s'exposeront à une amende "théoriquement de classe 3", soit 68 euros maximum, a-t-il précisé. 

"Nous travaillons à la mise en place d'un contrôle sanction automatisé sous forme de radar qui sera effectif, disponible au deuxième semestre de l'année 2024", a-t-il aussi indiqué. Selon lui, "ce système par lecture des plaques d'immatriculation permettra d'y intégrer des dérogations, puisqu'on aura la liste de ceux qui sont concernés, ça peut valoir pour des véhicules d'urgence, ça peut valoir pour des personnes en situation de handicap".

"Surprime" étendue à tous les territoires concernés

"La surprime ZFE" pour l'achat d'un véhicule propre "sera possible dans tous les territoires ZFE", a annoncé le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu. "Jusqu'à maintenant, cette surprime était réservée aux intercommunalités qui mettaient en place une prime locale. Nous supprimons la condition de réciprocité et la surprime ZFE sera possible dans tous les territoires ZFE, pour tous les habitants de ces ZFE mais également pour les gens qui y travaillent, qui bénéficieront de cette surprime", a-t-il expliqué.  Dans le même temps, un "groupe de travail consacré aux questions d'accessibilité sociale" sera mis en place "pour qu'à aucun moment, on ne puisse imaginer que cet impératif de santé publique qui est impérieux n'aurait vocation à rétablir des péages ou des octrois à l'entrée de nos métropoles, avec des exclusions sociales des plus fragiles".

"Nous avons une surreprésentation de ménages modestes parmi ceux qui possèdent les véhicules les plus polluants", a-t-il souligné. En effet, 38% des ménages les plus précaires ont une voiture Crit'air 4 ou 5, selon l'Insee.

Des aides pour les ménages

Pour permettre aux ménages de s'adapter, le gouvernement prévoit des aides pour le verdissement des véhicules. Comme annoncé par Emmanuel Macron lors du Mondial de l'automobile, le bonus écologique pour l'achat d'un véhicule électrique va être porté de 6.000 à 7.000 euros pour la moitié des Français les plus modestes. La prime à la conversion, qui peut aller jusqu'à 5.000 euros, sera augmentée de 1.000 euros pour les habitants des ZFE. Enfin, le développement du prêt à taux zéro allant jusqu'à 30.000 euros pour l'achat d'un véhicule neuf ou le leasing à 100 euros par mois pour une voiture électrique à partir de 2024, font aussi partie des aides mises sur la table. "Mis bout à bout, l'ensemble de ces dispositifs représente un effort incomparable en Europe", a insisté Clément Beaune, le ministre délégué aux Transports. "Ce sont 1,2 milliard qui seront consacrés au verdissement des véhicules en 2023", a-t-il précisé.

Des ZFE dans une dizaine de métropoles

Aujourd’hui imposées dans 11 agglomérations, les ZFE s’étendront à 43 agglomérations de plus de 150.000 habitants d’ici 2025. Les principaux élus des agglomérations concernées ont participé à ce comité de suivi. "Avec Clément Beaune [le ministre délégué chargé des Transports], nous réunirons deux fois par an ce comité ministériel ZFE, c'est le premier d'une série", a indiqué Christophe Béchu. Les collectivités territoriales ont le choix du périmètre et des dérogations possibles mais doivent respecter un calendrier progressif d'interdiction de circulation si les normes de qualité de l'air fixées au niveau européen sont dépassées. Dès le 1er janvier 2023, les véhicules Crit'Air 5 (véhicules diesel produits avant 2001) seront concernés. Au 1er janvier 2024, ce sera au tour des Crit'Air 4 (diesel avant 2006) puis des Crit'Air 3 (diesel avant 2011 et essence avant 2006) le 1er janvier 2025.

Les Zones à faibles émissions (ZFE) existantes et à venir © Visactu

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Maine-et-Loire: des cyclistes touchés par un tir de chasseur, une plainte déposée - BFMTV

Une mineure de 17 ans a reçu des plombs dans son casque, alors qu'elle se baladait avec d'autres cyclistes. Une plainte a été déposée.

"C'est pas possible!" Alors qu'ils se promenaient à vélo le weekend dernier à Gennes-Val-de-Loire (Maine-et-Loire), un groupe de sept cyclistes raconte avoir reçu une volée de plombs, provenant du fusil d'un chasseur qui se trouvait à proximité dans un champs.

L'un a été touché aux côtes, et deux autres, dont une mineure, ont reçu des plombs dans leur casque. Ils ont déposé plainte.

"Il y avait une perdrix entre lui et nous", raconte à BFMTV Clara, âgée de 17 ans. "On l'a vu mettre son fusil en joue, et là on s'est dit que ce n'était pas possible, qu'il n'allait pas tirer... Pourtant on a entendu la détonation du fusil. Moi j'ai reçu un plomb qui est arrivé dans mon casque. C'était assez effrayant sur le moment".

Plusieurs cyclistes se dirigent alors vers le chasseur et l'altercation est filmée. "C'est pas possible!" les entend-on dire, "on vous a vu épauler et mettre le canon". Le tireur n'est pas audible dans l'extrait.

"Probablement une erreur humaine"

Ce dernier semble, à première vue, avoir dérogé à certaines règles de la chasse. "Le tir ne se fait jamais à hauteur d’homme, ni sans s’être assuré que la zone balayée par les canons est déserte et sans risque", écrit par exemple l'Office Français de la Biodiversité (OFB).

"Il y a des règles à respecter et je pense que la majorité des chasseurs respectent les règles parce qu'il y a très très peu d'accidents", déclare de son côté sur BFMTV Philippe Justeau, président de la Fédération départementale des chasseurs de Maine-et-Loire, même si "c'est toujours de trop un accident".

Dans le cas du Maine-et-Loire, "il y a probablement une erreur humaine, mais c'est très compliqué pour moi de parler de quelque chose que je ne sais pas", dit-il.

Dimanche déjà, en Ille-et-Vilaine, un cycliste a été touché à l'arcade, l'avant-bras et au torse par les plombs d'un chasseur, rapporte Ouest-France. Il a été hospitalisé. D'autre part, ce dimanche également, un homme de 72 ans a été touché par balle à la jambe en Moselle, selon France Bleu.

"Une légère augmentation des accidents cette saison"

Dans un bilan des accidents de chasse 2021-2022, l'OFB note "une légère augmentation des accidents cette saison" mais une "tendance d’une baisse générale observée depuis 20 ans". 90 accidents on été recensés sur la dernière saison (dont 8 mortels), contre 80 pour 2020-2021, dont 7 mortels.

"Il y a extrêmement peu d'accidents de chasse, on a divisé par quatre le nombre d'accidents de chasse en trente ans" alors qu'un "million de chasseurs se promènent en France" répète Philippe Justeau.

Ces accidents ont toutefois fait de la chasse un sujet très sensible en France, en ramenant régulièrement sur la table des propositions pour rendre plus stricte sa pratique, ou l'interdire certains jours comme le dimanche ou lors des vacances scolaires. Le gouvernement doit présenter ce mardi un plan contre les accidents de chasse, avec un possible délit d'alcoolémie.

Salomé Vincendon

Salomé Vincendon Journaliste BFMTV

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Éclipse solaire partielle de ce mardi 25 octobre : le spectacle va commencer, comment en profiter pleinement - Midi Libre

À 11 h 09 ce mardi 25 octobre 2022, la Lune va commencer à masquer le Soleil. Le phénomène durera environ deux heures et sera visible depuis toute la France métropolitaine.

Plus que quelques heures (ou quelques minutes si vous lisez ces lignes en fin de matinée) pour profiter du spectacle : à 11 h 09 ce mardi 25 octobre 2022, la Lune va commencer à masquer le Soleil. Le phénomène durera environ deux heures et sera visible depuis toute la France métropolitaine.

Il s’agit d’une éclipse partielle : à aucun moment, le pays sera plongé dans l’obscurité. Au mieux, du côté de Strasbourg, le disque solaire sera occulté à presque 20 %. Dans le sud, l’occultation sera plus faible : 3,5 % à Pau et 5,7 % à Perpignan par exemple, selon l'Observatoire de Paris.

Pour profiter du spectacle, une condition sine qua non : que le ciel soit dégagé. Ce qui sera globalement le cas dans une majeure partie de la France selon les dernières prévisions de Météo France.

Lunettes spéciales

L’éclipse sera visible à l'œil nu. Il est indispensable de chausser des lunettes spéciales, sans quoi les dégâts sur la vue peuvent être graves et irréversibles. Ces lunettes doivent être neuves ou très récentes, rappelle Numerama. "Si vous aviez acheté une paire pour admirer l’éclipse totale d’août 1999, et que vous l’avez gardé en souvenir, ne pensez même pas une seconde à vous en resservir."

Même précaution en utilisant un télescope ou des jumelles : l’appareil doit être muni d’un dispositif adapté, le même que celui utilisé pour l’observation du Soleil. Utiliser un solarscope peut être aussi une option pratique, peu coûteuse et totalement sécurisée.

La rencontre du Soleil et de la Lune sera par ailleurs retransmise en direct sur internet.

L’éclipse solaire de ce mardi 25 octobre 2022 est la 16e du XXIe siècle et la 2nd de l’année. La prochaine éclipse totale se produira le 12 août 2026 dans plusieurs zones du monde. En France, le disque solaire sera caché jusqu’à 96 %.

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lundi 24 octobre 2022

Entre Nicolas Sarkozy et LR, le temps des tempêtes - Libération

Droite

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La rupture semble consommée entre l’ancien président, qui est revenu dans le «JDD» sur son soutien à Emmanuel Macron, et le parti qu’il a créé. Au point que celui qui a longtemps été indispensable devient épouvantail.

La dame doit avoir environ 70 ans. Ce 1er avril, elle tend à Aurélien Pradié un sac de courses qui pèse lourd. «Vous rendrez ça à l’autre !» lance-t-elle au secrétaire général du parti Les Républicains. «Ce sont les livres de Sarko que mes copines et moi on a achetés. Vous les lui rendrez !» Nous sommes en pleine campagne présidentielle et Pradié repart de Royan (Charente-Maritime), où il vient de tenir une réunion publique, avec le sac sous le bras et armé d’une solide conviction : en s’abstenant de tout soutien vis-à-vis de la candidate LR Valérie Pécresse, et en faisant discrètement connaître son appui à Emmanuel Macron, «l’autre» a pris l’initiative d’un douloureux divorce.

Rompt-on si facilement avec un ancien maître ? Ou, pour utiliser les mots de Nicolas Sarkozy lui-même, tourne-t-on si vite une page quand «il s’agit d’un livre» entier ? Dans une longue interview au JDD dimanche, l’ancien chef de l’Etat s’est

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Rapatriement depuis la Syrie : dix femmes mises en examen et écrouées en France - Le Parisien

Le Quai d’Orsay avait annoncé le retour en France jeudi dernier de 40 enfants et quinze femmes, depuis des camps de prisonniers djihadistes de Syrie. Dix d’entre elles ont été mises en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et placées en détention provisoire ce lundi, indique le parquet national antiterroriste (Pnat).

Ces femmes, qui faisaient l’objet d’un mandat de recherche, avaient été placées en garde à vue à leur arrivée sur le sol français dans la nuit de mercredi à jeudi, dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). L’une d’entre elles a aussi été mise en examen pour crimes contre l’humanité et génocide.

Certaines ont également été mises en examen pour soustraction par un parent à ses obligations légales compromettant la santé ou la sécurité de son enfant. Une autre jeune femme, âgée de 19 ans, emmenée dans la zone irako-syrienne lorsqu’elle était enfant, a fait l’objet « d’une prise en charge éducative, aucun élément n’ayant à ce stade permis de requérir sa mise en examen ».

L’état de santé d’une douzième femme a été jugé « incompatible » avec la présentation à un juge d’instruction. Elle est pour l’heure prise en charge médicalement et administrativement. Toutes avaient été rapatriées dans la nuit de mercredi à jeudi avec trois autres femmes qui, visées par un mandat d’arrêt, avaient été mises en examen dès jeudi et incarcérées.

Les enfants « remis aux services chargés de l’aide à l’enfance »

Quarante enfants ont également été rapatriés avec ces quinze femmes, âgées de 19 à 42 ans, qui avaient été capturées dans les territoires du nord-est de la Syrie et du nord de l’Irak occupés jusqu’en 2019 par le groupe Etat islamique et maintenues dans des camps sous contrôle des Kurdes.

Les enfants, dont beaucoup sont nés sur place, « ont été remis aux services chargés de l’aide à l’enfance et feront l’objet d’un suivi médico-social », avait indiqué le ministère des Affaires étrangères. Parmi les eux, sept sont orphelins ou isolés, selon le Pnat.

Il s’agit de la seconde opération de rapatriement importante en trois mois : le 5 juillet, la France avait procédé au retour de 16 mères et 35 mineurs. Entretemps, une femme et ses deux enfants avaient été ramenés début octobre.

Dans les heures suivant cette seconde opération, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, avait déclaré sur la chaîne LCI qu’il y aurait encore « quelques mouvements de rapatriement collectifs » et que « cela se ferait progressivement ».

Les autorités chargées de la lutte antiterroriste avait indiqué en juillet qu’il restait une centaine de femmes et près de 250 enfants dans les camps syriens.

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Éric Ciotti se dit «totalement opposé» à un accord avec le gouvernement à l'Assemblée - Le Figaro

Le candidat à la tête du parti des Républicains a également écarté l'hypothèse d'une «union des droites» qui «ne conduirait qu'à notre disparition».

Éric Ciotti, candidat à la présidence des Républicains, s'est dit lundi 24 octobre «totalement opposé» à un pacte avec le gouvernement, contrairement à Nicolas Sarkozy qui a exhorté Emmanuel Macron à passer un «accord politique» avec LR. «On ne s'allie pas avec un pouvoir qui aura autant abîmé la France», a tranché le député des Alpes-Maritimes dans une interview à l'Opinion .

L'union des droites «ne conduirait qu'à notre disparition»

Le candidat putatif à la tête du parti a par ailleurs écarté l'hypothèse d'une «union des droites» avec le RN qui «ne conduirait qu'à notre disparition». Dimanche, l'ancien président Nicolas Sarkozy a poussé dans une interview Emmanuel Macron à se tourner vers la droite «de façon plus franche», et à conclure un «accord politique» pour pallier son absence de majorité absolue à l'Assemblée nationale.

Le même jour dans le JDD , Éric Ciotti cosignait, avec 53 des 62 députés du groupe LR à l'Assemblée une tribune expliquant qu'ils ne voteraient pas les motions de censure de la Nupes et du RN sur le budget débattues lundi à l'Assemblée pour ne pas déclencher une «crise politique et institutionnelle», malgré un budget «extrêmement décevant» et une attitude «irresponsable» du gouvernement.

Ils appelaient aussi le gouvernement à «entendre» les oppositions et réaffirmaient leur «opposition aux décisions prises par l'exécutif». «À l'Assemblée, nous ne pouvons que limiter les dégâts commis par le gouvernement actuel», avance encore Éric Ciotti lundi, qui identifie Emmanuel Macron comme le premier adversaire de son parti.

«C'est à lui que nous devons la dégradation avancée de la situation de notre pays», critique le député, parlant d'un bilan «déplorable». «Face à ce pouvoir qui arrive à son terme, Les Républicains doivent incarner une alternance responsable, sérieuse, crédible. Nous ne pouvons laisser les Français avoir à effectuer un choix inquiétant entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen».

À VOIR AUSSI - «Il faut une thérapie de choc»: Eric Ciotti fait sa rentrée politique dans son fief des Alpes-maritimes

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Rapatriées de camps en Syrie, dix femmes mises en examen et écrouées - Le Monde

Dix femmes rapatriées la semaine dernière en France depuis des camps de prisonniers djihadistes de Syrie ont été mises en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et placées en détention provisoire lundi 24 octobre, a appris l’Agence France-Presse auprès du parquet national antiterroriste (Pnat).

Faisant l’objet d’un mandat de recherche, elles avaient été placées en garde à vue à leur arrivée sur le sol français, dans la nuit de du 19 au 20 octobre, dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

L’une d’entre elles a aussi été mise en examen pour crimes contre l’humanité et génocide. Certaines ont également été mises en examen pour soustraction par un parent à ses obligations légales compromettant la santé ou la sécurité de son enfant.

Quinze femmes et 40 enfants rapatriés

Une autre jeune femme, âgée de 19 ans, emmenée dans la zone irako-syrienne lorsqu’elle était enfant, a fait l’objet « d’une prise en charge éducative, aucun élément n’ayant à ce stade permis de requérir sa mise en examen ». L’état de santé d’une douzième femme a été jugé « incompatible » avec la présentation à un juge d’instruction. Elle est pour l’heure prise en charge médicalement et administrativement.

Toutes avaient été rapatriées avec trois autres femmes qui, visées par un mandat d’arrêt, avaient été mises en examen dès le 20 octobre et incarcérées. Quarante enfants ont également été rapatriés avec ces quinze femmes, âgées de 19 à 42 ans et capturées dans les territoires du nord-est de la Syrie et du nord de l’Irak occupés jusqu’en 2019 par le groupe Etat islamique (EI), puis maintenues dans des camps sous contrôle des Kurdes.

Les enfants, dont beaucoup sont nés sur place, « ont été remis aux services chargés de l’aide à l’enfance et feront l’objet d’un suivi médico-social », avait indiqué le ministère des affaires étrangères. Parmi ces derniers, sept sont orphelins ou isolés, selon le Pnat.

Il s’agit de la seconde opération de rapatriement important en trois mois : le 5 juillet, la France a procédé au retour de seize mères et 35 mineurs. Entretemps, une femme et ses deux enfants avaient été ramenés début octobre.

Dans les heures suivant cette seconde opération, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, avait déclaré sur la chaîne LCI qu’il y aurait encore « quelques mouvements de rapatriement collectifs » et que « cela se ferait progressivement ». Les autorités chargées de la lutte antiterroriste avaient précisé en juillet qu’il restait une centaine de femmes et près de 250 enfants dans les camps syriens.

Le Monde avec AFP

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dimanche 23 octobre 2022

Jean-Marc Morandini jugé pour corruption de mineurs - Le Figaro

L’animateur Jean-Marc Morandini (ici, à Lyon en 2021) risque cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende. Nicolas Liponne/Hans Lucas

L’animateur doit comparaître ce lundi devant le tribunal correctionnel de Paris. Rappel des faits.

Jean-Marc Morandini, 57 ans, doit comparaître ce lundi devant le tribunal correctionnel de Paris. L’animateur est poursuivi pour corruption de mineurs de plus de 15 ans. Ce délit se distingue de l’agression sexuelle:
il consiste à exposer un adolescent au spectacle de la sexualité et/ou à l’inciter à avoir lui-même une activité sexuelle.

L’affaire démarre début 2013. Selon l’accusation, Jean-Marc Morandini fait la rencontre d’un jeune fan, R., 15 ans, venu avec ses parents assister à l’une de ses émissions. Il s’en serait suivi des échanges de messages électroniques d’une crudité sans équivoque, alors même que, d’après le juge d’instruction, le très jeune âge de R. ne pouvait échapper à l’animateur. Celui-ci, cependant, soutient le contraire.

Défendu par Mes Corinne Dreyfus-Schmidt et Céline Lasek, il ne nie pas avoir échangé avec R. - certains des messages figurent dans la procédure - mais banalise cette correspondance: «Je fais beaucoup de téléréalité et le sexe est omniprésent. Le tabou…

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Loi immigration : le président des Républicains dénonce "un hold-up démocratique" du Conseil constitutionnel - franceinfo

>> Ce direct est désormais terminé. La droite gronde. Le président des Républicains Éric Ciotti a dénoncé vendredi 26 janvier "...