vendredi 31 mars 2023

BRAV-M chez Hanouna: le préfet de police ouvre une enquête et saisit la justice - Le Figaro

Quatre personnes encagoulées venues témoigner vendredi dans l'émission Touche pas à mon poste (TPMP) sur C8 de Cyril Hanouna, présentées comme des membres de la brigade, sont soupçonnées d'avoir usurpé leur fonction.

Le préfet de police de Paris Laurent Nunez a annoncé vendredi 31 mars au soir l'ouverture d'une enquête administrative et la saisine de la justice après la présence de quatre personnes assurant être des BRAV-M (policiers à moto) dans l'émission TPMP de Cyril Hanouna. «Les premiers éléments en notre possession laissent à penser que ces personnes n'appartiennent pas à la BRAV-M (Brigade de répression des actions violentes - motocycliste)», a écrit la préfecture de police (PP) dans un tweet. «En tout état de cause, le préfet de police ouvre une enquête administrative et saisit la procureure de la République de Paris», a ajouté la PP.

Vendredi, dans l'émission Touche pas à mon poste (TPMP) sur C8 de Cyril Hanouna, quatre personnes, le visage encagoulé, une capuche noire sur la tête et la voix modifiée, se sont présentées comme étant des membres de la BRAV-M, un brassard orange marqué police au bras. Elles ont expliqué que les personnes auxquelles elles avaient à faire face en manifestations étaient «des Black bloc déterminés à (les) tuer». Les «Black Bloc sont les pires ennemis des manifestants et nous, on est les meilleurs amis des manifestants», a dit l'une d'elles. «On a vraiment été créés pour aller chercher les éléments les plus radicaux et les plus violents», a-t-elle ajouté.

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Ce cliché est réel et n'a pas été généré par intelligence artificielle - franceinfo

Publié

Durée de la vidéo : 5 min.

La photo d'une femme interpellée lors de la manifestation du 28 mars à Paris contre la réforme des retraites a été soupçonnée d'être le fruit de l'intelligence artificielle. Or, le cliché est authentique.
France 24
Article rédigé par

La photo d'une femme interpellée lors de la manifestation du 28 mars à Paris contre la réforme des retraites a été soupçonnée d'être le fruit de l'intelligence artificielle. Or, le cliché est authentique.

Trop marquante pour être réelle ? Plusieurs utilisateurs de Twitter ont pris une scène montrant l'interpellation d'une manifestante pour un cliché réalisé par intelligence artificielle. Mais la photo est authentique et a été prise le 28 mars lors du rassemblement contre la réforme des retraites. La rédaction des Observateurs de France 24 a pu contacter plusieurs témoins de la scène dont plusieurs photographes, parmi lesquels celui à l'origine de l'image. 

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mercredi 29 mars 2023

L'incendiaire de la cathédrale de Nantes en 2020 condamné à 4 ans de prison - franceinfo

L'homme s'est également vu interdire de porter une arme et de séjourner dans le département de Loire-Atlantique pour une durée de cinq ans.

L'incendiaire de la cathédrale de Nantes (Loire-Atlantique) en 2020 a été condamné, mercredi 29 mars, à quatre ans de prison ferme par le tribunal correctionnel, qui a retenu une altération du discernement de cet homme au moment des faits.

Le ministère public avait requis six ans de prison si l'altération du discernement était retenue et huit ans dans le cas inverse contre Emmanuel Abayisenga, 42 ans, de nationalité rwandaise. Le tribunal a assorti la condamnation d'une interdiction de porter une arme et de séjourner dans le département de Loire-Atlantique pour une durée de cinq ans.

L'homme, fragile psychologiquement, était poursuivi pour dégradation et destruction du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes. Son avocate, Me Meriem Abkoui, qui avait plaidé l'abolition du discernement au moment de l'incendie, estime toutefois que "la question de sa responsabilité pénale demeure".

"Il y a beaucoup d'aléas dans ses réponses qui manquent parfois de cohérence", a-t-elle déclaré après le jugement, disant attendre les résultats des expertises psychiatriques dans une autre procédure. Emmanuel Abayisenga est en effet mis en examen pour l'assassinat du père Olivier Maire en août 2021 en Vendée. Son procès pourrait se tenir fin 2024 selon son avocate. "C'est bien une vaste colère et un sentiment de vengeance lié à sa situation administrative qui est à l'origine de cette mise à feu consciente et méthodique", a argumenté la procureure Véronique Wester-Ouisse.

Le prévenu a reconnu les faits dès le début de l'audience, expliquant qu'il s'était rendu au petit matin dans la cathédrale pour prier afin de "trouver un apaisement" mais qu'il avait ensuite "perdu le contrôle" en passant devant un endroit de l'édifice où il avait subi une violente agression le 31 décembre 2018."Depuis ce jour, je regrette ce qui s'est passé", a ajouté Emmanuel Abayisenga. "Je voulais donner ma contribution au pays qui m'a accueilli, mais ça ne s'est pas passé comme ça", a-t-il ajouté avant de demander "pardon".

Les trois foyers d'incendie allumés dans la cathédrale ont entièrement détruit le grand orgue datant de 1619, le clavier de l'orgue de choeur et un tableau de 1836 de Flandrin représentant Saint-Clair guérissant les aveugles. L'avocat de l'État, propriétaire de l'édifice, chiffre l'ensemble du préjudice à plus de 40 millions d'euros.

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mardi 28 mars 2023

Réforme des retraites : Quelques heurts recensés à Paris et en province en marge des cortèges - 20 Minutes

Des incidents mais globalement moins de violence. Des heurts avec les forces de l’ordre, échauffourées et dégradations ont émaillé les cortèges contre la réforme des retraites dans plusieurs villes dont Paris, où le défilé a été plus calme que lors de la précédente mobilisation. Quelque 201 personnes ont été interpellées et 175 policiers et gendarmes ont été blessés, a indiqué le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, dans un bilan communiqué à 23H30.

Dans la capitale, des affrontements ont opposé forces de l’ordre et des groupes de militants vêtus de noirs et visages masqués, vers la fin de la manifestation qui reliait la place de la République à celle de la Nation. Un commerce Leclerc a été pillé, des feux de poubelles allumés et du mobilier urbain dégradé par ces manifestants dont le comportement tranche avec celui calme et festif, de la masse des autres participants au cortège.

55 interpellations à Paris

Les forces de l’ordre ont chargé et tiré des grenades de gaz lacrymogène pour « disloquer » « le bloc », permettre « l’intervention des pompiers » et « faciliter la progression du cortège », a indiqué la préfecture de police de Paris. D’autres incidents se sont produits place de la Nation lors de la dispersion de la manifestation vers 19H00 avec des jets de pavés et bouteilles sur les forces de l’ordre qui ont tiré de nombreuses grenades lacrymogènes en retour. A 20H30, le calme était revenu sur la place, où il ne restait plus que quelques dizaines de manifestants.

En début de soirée, la préfecture de police a fait état de 55 interpellations. Au moins cinq personnes ont été prises en charge par les secours ou des « street medics » (secouristes volontaires), ont constaté des journalistes de l’AFP.

Cinq manifestants blessés à Nantes

Selon le ministre de l’Intérieur, 13.000 policiers et gendarmes - dont 5.500 à Paris - avaient été mobilisés pour la 10e journée de protestation contre la réforme des retraites, un dispositif qu’il a qualifié d' » inédit ».

Dans l’ouest de la France où les heurts avaient été particulièrement violents jeudi, des violences et dégradations ont à nouveau été recensées à Nantes et Rennes malgré deux défilés jugés globalement plus calmes.

Dans la préfecture de Loire-Atlantique, une agence bancaire et une voiture ont été incendiées et le tribunal administratif visé. Au moins cinq manifestants ont été blessés à Nantes selon des journalistes de l’AFP. La préfecture a annoncé 49 interpellations. La maire de la ville Johanna Rolland a déploré un « vandalisme inacceptable ».

Usages des canons à eau à Lyon et Toulouse

A Rennes, de nombreuses dégradations ont été commises dans le centre-ville où une agence d’assurance a été saccagée. Les forces de l’ordre ont fait usage d’un canon à eau. Six personnes ont été interpellées.

A Toulouse, la manifestation a aussi été émaillée d’incidents. Les forces de l’ordre ont fait usage du canon à eau contre une cinquantaine de manifestants, vêtus de noir, portant masques et lunettes de protection. Même scénario à Lyon où des commerces ont été vandalisés et où la préfecture a décidé de l’usage du canon à eau. Quinze personnes ont été interpellées.

A Lille, c’est aussi en fin de parcours que des incidents ont éclaté entre forces de l’ordre et certains manifestants. Les premières ont utilisé deux canons à eau et tiré des gaz lacrymogènes avant de charger pour disperser des manifestants lillois, après l’arrivée du cortège.

Certains manifestants ont répliqué avec des tirs de bouteilles vers les policiers, qui ont procédé à au moins une interpellation. La manifestation s’était jusque-là déroulée globalement dans le calme.

Tensions à Bordeaux, Dijon et Calais

Jets de projectiles, usages de gaz lacrymogène par les forces de l’ordre, dégradations ont également été recensés à Bordeaux, Calais, Dijon ou Caen. A Strasbourg, quelques centaines de jeunes manifestants ont joué au chat et à la souris avec les forces de l’ordre, particulièrement dans le quartier étudiant de la Krutenau. Des vitrines de banques ont été brisées, comme au moins une dizaine d’abribus.

A Besançon, des heurts ont opposé environ 150 manifestants à la police. La préfecture a rendu « hommage aux cadres syndicaux qui se sont interposés pour empêcher » que les manifestants mettent le feu à la porte de la préfecture.

A Nancy, les forces de l’ordre ont tiré des gaz lacrymogènes en direction des manifestants sur la place Stanislas, la principale esplanade de la ville.

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Lycées : consultez les performances de votre établissement dans notre moteur de recherche - franceinfo

Comme chaque année, l'Education nationale publie des indicateurs d’évaluation des lycées.

Article rédigé par

France Télévisions

Publié Mis à jour

Temps de lecture : 1 min.

Des élèves planchent sur l'épreuve de philosophie du baccalauréat, le 15 juin 2022, à Valence, dans la Drôme. (NICOLAS GUYONNET / HANS LUCAS / AFP)

Votre lycée a-t-il été plutôt performant ou en deçà des attentes ? Franceinfo publie, mercredi 29 mars, les résultats 2023 des lycées généraux, technologiques et professionnels. Deux tableaux reprennent les indicateurs établis par l'Education nationale pour les établissements publics et privés.

Le tableau des lycées technologiques et généraux :

Le tableau des lycées professionnels :


Deux critères de notation sont basés sur les résultats au baccalauréat :

  •   Le taux de réussite, qui mesure la proportion d'élèves qui ont obtenu leur bac parmi ceux qui se sont présentés ;
  •   Le taux de mentions, qui mesure la proportion de bacheliers ayant obtenu une note égale ou supérieure à 12/20 et qui ont donc décroché une mention (assez bien, bien...).

Cependant, ces deux indicateurs seuls ne suffisent pas à évaluer la performance d'un établissement. Par exemple, ils ne tiennent pas compte des différences de profils des élèves (origine sociale, sexe, niveau de l'adolescent à l'entrée en seconde, etc.).

D'autres indicateurs viennent de ce fait compléter les taux de réussite au bac et de mentions. Il y a d'abord la probabilité d'accès de la seconde au bac, c'est-à-dire le pourcentage de chances d'obtenir le bac dans le même lycée pour un élève de seconde. Cet indice permet de valoriser les lycées qui gardent leurs élèves quels que soient leurs résultats, et d'identifier plus facilement ceux qui opèrent une sélection après la seconde pour obtenir un bon taux de réussite à l'examen.

Pour des comparaisons plus justes, l'Education nationale publie également des "valeurs ajoutées" calculées en fonction des résultats attendus selon les profils des élèves de chaque établissement. Un lycée qui obtient un score négatif en "valeur ajoutée" réalise donc une moins bonne performance que ce que laissait espérer le profil de ses élèves.

Enfin, franceinfo reproduit la grille de performance utilisée par l'Education nationale (document PDF, pages 89-91). Cette méthode consiste à répertorier les lycées selon leur taux de réussite et leur capacité à accompagner leurs élèves depuis la seconde. Les établissements sont ainsi répartis en cinq catégories : neutre, accompagnateur, sélectif, performant ou en deçà des attentes.

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dimanche 26 mars 2023

Face à la crise sociale et sécuritaire, Macron redescend dans l’arène - Le Parisien

Débordements ultra-violents à Sainte-Soline, avec sa cohorte de blessés graves côté gendarmes et manifestants ; durcissement de la mobilisation sur les retraites, avec une nouvelle journée prévue ce mardi 28 mars ; décès d’un membre du GIGN en Guyane pendant une opération contre l’orpaillage illégal : en cette fin mars, le pouvoir est percuté de tous côtés. Avec une conséquence immédiate : « Ces événements donnent le sentiment qu’il y a le désordre partout et sur tous les sujets, s’alarme un proche d’Emmanuel Macron. Ce qui est très avantageux pour les extrêmes. »

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samedi 25 mars 2023

Édouard Philippe plaide pour une plus grande "stabilité" du "bloc central" de la majorité - BFMTV

L'ancien Premier ministre entend réaffirmer la place de son parti au sein de la majorité présidentielle, même s'il concède que cette dernière "peut mieux fonctionner".

"Horizons est et restera membre de la majorité" mais cette majorité "pourrait mieux fonctionner": lors du premier congrès de son parti, ce samedi à Vincennes, Edouard Philippe à donné des gages d'unité à Emmanuel Macron et Elisabeth Borne, en plaidant pour une plus grande "stabilité" du "bloc central".

Plus de 3000 personnes étaient présentes dans la grande halle du Parc Floral de Vincennes pour écouter le discours fleuve de l'ancien Premier ministre, dont le parti (20.000 adhérents revendiqués) tenait son premier Congrès depuis sa fondation au Havre en octobre 2021.

"Membre de la majorité parlementaire"

Malgré la contestation de la réforme des retraites, la situation sécuritaire et les difficultés dans les transports, "nous n'avons pas renoncé à tenir ce premier congrès", a expliqué Édouard Philippe. Mais si l'affluence était au rendez-vous, le programme avait été quelque peu revu: exit le concours d'éloquence réservé aux jeunes du parti et les sujets trop légers.

En lieu et place, une sorte de thérapie d'unité pour une majorité mise à rude épreuve, en présence d'Élisabeth Borne qui a assuré qu'elle ne "renoncerai(t) pas à convaincre".

Et le parti de l'aile droite de la majorité sera au rendez-vous, a assuré Édouard Philippe. "Horizons est membre de la majorité parlementaire, un membre à part entière de la majorité" et "déterminé à ce que cette majorité puisse gouverner et prendre les décisions qui s'imposent pour notre pays", a-t-il lancé depuis la scène centrale, tenue décontractée, micro serre-tête de rigueur.

Cette majorité "peut mieux fonctionner"

Message transmis à "ceux qui doutent et qui mastiquent leur ressentiment, afin que ceux qui se plaisent à mettre des lentilles disproportionnées sur le moindre petit écart ou la moindre petite différence" au sein de la majorité.

Une précision nécessaire après quelques épisodes de tensions entre Horizons et le parti présidentiel Renaissance, notamment illustré par le rejet d'une proposition de loi sur la récidive portée par la députée philippiste Naïma Moutchou.

Cette majorité "peut mieux fonctionner", a néanmoins ajouté Édouard Philippe. Un constat partagé par François Bayrou, qui a assuré de la "solidarité" du MoDem en ajoutant que "cet idéal (n'avait) été pour l'instant qu'inégalement respecté", avant de s'éclipser pour assister à un match de rugby.

Organiser le "bloc central"

"Si nous nous divisons, si nous entamons cette si précieuse unité, c'est le RN qui en sortira renforcé, c'est la Nupes que l'on va consolider", a également mis en garde le secrétaire général de Renaissance, Stéphane Séjourné.

Edouard Philippe a donc plaidé la "nécessité absolue d'organiser le bloc central", y compris avec "des partenaires qui ne veulent pas être associés à la majorité", parmi Les Républicains qui étaient prêts à voter la réforme des retraites, mais aussi parmi les "sociaux-démocrates" qui ne se retrouvent pas dans la Nupes dominée par La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon.

Faute de quoi, a averti le maire du Havre, la France risque de se retrouver dans une "ingouvernabilité totale" et une "conflictualité absolue".

Pas de coalition pour le moment

L'ancien Premier ministre plaide depuis les législatives de 2022, qui ont privé Emmanuel Macron de majorité absolue, pour la nécessité d'une coalition. Une option qui n'est pour l'heure pas privilégiée par Emmanuel Macron et Elisabeth Borne, qui entendent rechercher dans les prochaines semaines des "majorités de projet".

Le contexte ne se prêtait donc guère aux grandes annonces. Edouard Philippe a donc longuement discouru sur la réforme des retraites, qu'il a soutenue tout en rendant hommage à la "très grande responsabilité" des syndicats, mais aussi de l'école et de la situation internationale.

Outre la réunion des diverses instances du parti, la journée avait débuté par plusieurs ateliers consacrés à l'écologie, à l'Europe, à l'école et à la solidarité. "C'est la première table ronde de la journée, elle est sur l'écologie, et nous ne sommes pas un parti de gauche", s'est réjoui le ministre de la Transition écologique et secrétaire général d'Horizons, Christophe Béchu.

S.R. avec AFP

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Finistère: le record du monde des schtroumpfs échappe de peu à Landerneau - BFMTV

2600 personnes déguisées en schtroumpfs se sont rassemblées dans la petite ville bretonne. C'est moins qu'en 2019 à Lauchringen, en Allemagne, détenteur du record.

Commerces décorés, passants grimés en bleu: des milliers de schtroumpfs ont convergé vers Landerneau (Finistère) ce samedi. Pas pour manifester contre la réforme des retraites, ni contre le grand schtroumpf, mais pour une nouvelle tentative de record du monde, après celle qui avait fait le buzz en 2020 en pleine épidémie de Covid-19.

Le record a échappé de peu à la petit ville bretonne, qui a rassemblé un peu plus de 2600 schtroumpfs sous une météo hostile, selon les organisateurs. "La pluie a un peu refroidi certaines personnes. Mais le plus important, c'est qu'on a passé un super bon moment", a déclaré Jules Lesieur, co-président de l'association organisatrice du carnaval de Landerneau.

"Dans tous les cas, on sera le plus grand rassemblement de schtroumpfs sous la pluie", a-t-il plaisanté.

"Une manifestation pour la joie de vivre"

Corps et visages peints en bleu, pantalons et bonnets blancs ou rouges: schtroumpfs, schtroumpfettes ou grands schtroumpfs ont commencé à se rassembler dès le début d'après-midi dans la cité bretonne (16.000 habitants), à 25 km à l'est de Brest.

"On voulait aider les Finistériens à atteindre le record du monde", confiait Anne-Louise Prigent, agent immobilier de 48 ans, venue déguisée en schtroumpfette avec une amie. "Les schtroumpfs, c'est sympa, ça cache les rides et on aime bien être blondes", plaisantait à ses côtés Nathalie Klogot, infirmière de 43 ans.

Beaucoup de commerçants se sont prêtés au jeu en décorant leurs vitrines de figurines, BD ou autocollants de schtroumpfs. "C'est une manifestation pour la joie de vivre", sourit Christelle Merour, 50 ans, dans son salon de coiffure, où tous les employés sont déguisés comme les célèbres personnages de l'auteur belge Peyo.

"Le fait d'avoir ce genre de petits événements, ça fait du bien aux gens, ça donne du baume au coeur. Si les gens s'amusent, c'est le principal", ajoute Morgane Derrien, 25 ans, elle aussi déguisée en schtroumpfette à ses côtés.

"C'est sympa, c'est une bonne ambiance. Tout le monde adore ça, ça nous permet d'avoir un but pour s'amuser. Par les temps qui courent, c'est pas facile", sourit Benoit Kermarec, 59 ans, patron du bar-tabac Le Gavroche, vêtu d'un bonnet blanc et d'un tee-shirt bleu.

"On va schtroumpfer le coronavirus!"

Officiellement, c'est toujours la petite commune allemande de Lauchringen, à la frontière germano-suisse, qui détient le record mondial du plus grand rassemblement de schtroumpfs, avec 2762 participants le 16 février 2019.

Un an plus tard, le 7 mars 2020, Landerneau avait pourtant battu ce record en accueillant 3549 Schtroumpfs. Mais l'exploit n'avait pas été validé par le Livre Guinness, en raison d'un document manquant, selon les organisateurs.

Non homologuée, la tentative de 2020 avait néanmoins fait du bruit dans Landerneau... et jusqu'au-delà des Alpes. Certains médias d'Italie, où 60 millions de personnes étaient alors confinées en pleine épidémie de Covid-19, avaient critiqué une manifestation "irresponsable".

"Il ne faut pas qu'on s'arrête de vivre non plus tant qu'on peut, c'était l'occasion de dire aussi qu'on est en vie!", avait défendu Patrick Leclerc, maire divers droite de Landerneau. Ce n'est qu'au lendemain du rassemblement que le préfet du Finistère avait interdit les rassemblements de plus de 1000 personnes.

"C'est pas grave le coronavirus!", s'exclamait une participante. "On va schtroumpfer le coronavirus!", ajoutait un autre.

La vidéo du rassemblement avait été vue des centaines de milliers de fois. La tentative de record du monde, destinée à faire connaître le festival de Landerneau, avait "dépassé toutes nos attentes", a confié Alain Péron, l'un des organisateurs de l'événement.

S.R. avec AFP

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Villeurbanne : Eric Zemmour remercie la préfecture et ses "mesures efficaces", 200 opposants manifestent contre sa venue - Lyon Mag

Sauf que la venue du leader de Reconquête! n’est pas acceptée par de nombreuses personnes. A l’appel de groupes d’extrême et d’ultragauche, ainsi que de syndicats et partis politiques, une manifestation a débuté à la mi-journée au métro Flachet, à quelques dizaines de mètres du CCVA où se rendra Eric Zemmour à 14h. Environ 200 personnes sont sur place.

Une banderole "Nazis hors de nos rues" a été déployée en tête du cortège initié par la Jeune Garde.

Les tensions sont fortes, avec des CRS qui empêchent les manifestants d’avancer et de rentrer dans le périmètre interdit décrété par un arrêté préfectoral. Des tirs de grenades lacrymogènes ont été effectués car certains tentaient d'avancer et entraient dans le périmètre.

La crainte des services de l'Etat est que des affrontements éclatent entre partisans d'Eric Zemmour et opposants de ce dernier. Dans le cortège, les rumeurs fusent, on évoque la possible présence d'identitaires dans le quartier des Gratte-Ciel. Information non vérifiable.

Derrière les forces de l'ordre, un petit groupe s'est formé devant les portes du CCVA pour être les premiers à entrer et rencontrer l'ancien candidat à la présidentielle.

Avant de signer son livre "Je n'ai pas dit mon dernier mot", Eric Zemmour a accordé quelques minutes aux journalistes. "La préfecture a pris des mesures efficaces. J’ai connu des endroits où on me laissait seul face à la violence déchainée des antifas. Il faut rendre hommage à la préfecture", a-t-il indiqué.

Sur le choix de Villeurbanne, l'ancien éditorialiste estime qu'il n’y a "pas de provocation (de sa part ndlr), j’ai le droit d’aller partout en France comme eux, je suis un citoyen français. Il n’y a pas de violence aujourd’hui car ils voient qu’ils sont en position de faiblesse".

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jeudi 23 mars 2023

Grève du 23 mars à Grenoble : des tensions et au moins 6 interpellations après la manifestation contre la réforme des retraites - France 3 Régions

Des tensions, en marge de la manifestation contre la réforme des retraites à Grenoble ce jeudi 23 mars, ont eu lieu entre près de 300 personnes, parties dans un cortège sauvage, et les forces de l'ordre.

Des premières tensions ont éclaté en marge de la manifestation contre la réforme des retraites, ce jeudi 23 mars, à Grenoble. Après une manifestation sans incident dans l'après-midi entre la gare et la place de Verdun, un cortège sauvage est parti dans les rues de Grenoble.

Près de 300 personnes sont parties dans ce cortège sauvage, peu après 20 heures, dans les rues voisines de la place de Verdun.

Un peu avant 21 heures, des premiers feux de poubelles ont été constatés dans le centre-ville de Grenoble, à quelques centaines de mètres de la place de Verdun, lieu d'arrivée de la manifestation de l'après-midi. Les forces de l'ordre ont répliqué par une première salve de lacrymo.

Comme lors de la soirée du 21 mars, des heurts entre manifestants et forces de l'ordre ont éclaté dans le quartier Championnet.

Aux environs de 22h30, quelques tensions étaient encore en cours rue Lesdiguières avec une importante présence des forces de l'ordre.

durée de la vidéo : 00h00mn52s

Les forces de l'ordre présentes en nombre rue Lesdiguières, à Grenoble, ce jeudi 23 mars. ©FTV

Au moins deux personnes ont été interpellées dans la soirée, dont une jeune femme qui a tenté de "jeter" une poubelle sur un fourgon de la police.

durée de la vidéo : 00h00mn42s

Une jeune femme tente de "jeter" une poubelle sur un fourgon de police. ©DR

Une autre personne a été interpellée, alors que les tensions se concentraient dans les grands boulevards de Grenoble, notamment sur l'avenue Foch. Un important dispositif de sécurité a été mis en place tout au long de la soirée.

Quatre autres interpellations ont été menées au cours de la soirée, indique la préfecture de l'Isère. "La manifestation (de l'après-midi, ndlr) s'est déroulée sans heurt, avec 160 policiers mobilisés au maximum dans la journée", poursuit la préfecture.

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VIDÉO - La porte de la mairie de Bordeaux incendiée après la manifestation contre la réforme des retraites - France Bleu

Ma France : Mieux vivre

Après vous avoir interrogés sur les "économies d'énergie", nous avons choisi de nous intéresser à vous, via cette nouvelle consultation citoyenne, lancée avec Make.org . Que faites-vous ou que voudriez-vous faire pour améliorer la qualité de votre quotidien, de votre vie même ? Bien-être, activités physiques, alimentation, activités créatives, voyages, réorientation professionnelle, changement de vie, valeurs familiales, etc. : partagez avec les autres vos bonnes idées, actions et réflexions.

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VIDEOS. Réforme des retraites : la manifestation dégénère à Toulouse, affrontements entre Black Blocks et forc - LaDepeche.fr

l'essentiel En fin de manifestation contre la réforme des retraites, des centaines de manifestants se sont opposées aux forces de l’ordre à Toulouse.

Il régnait une ambiance de chaos dans le centre-ville de Toulouse entre Jean Jaurès et Arnaud Bernard ce jeudi 23 mars à la fin de la manifestation contre la réforme des retraites. Des affrontements ont eu lieu entre les forces de l'ordre et les Black Blocs avec notamment des jets de projectiles dont des bouteilles de bière, des tirs de mortier d'artifice du côté des manifestants.

Les policiers ont usé du canon à eau à Jeanne d'Arc. À 17h15, alors que la manifestation officielle se terminait, tous les manifestants refluaient sur les boulevards à cause d'un nuage de gaz lacrymogène. 150 000 personnes ont défilé selon la CGT, 30 000 selon la police.

A lire aussi : REPLAY. Réforme des retraites : 172 interpellations en France dont 33 à Toulouse, de nombreux dégâts dans le centre-ville

Les affrontements s sont prolongés après la fin de la manifestation et des policiers ont été pris pour cible par les Black Blocs.

À Toulouse, lors de la 10 e mobilisation contre la réforme des retraites, les manifestants lancent une attaque sur les policiers. pic.twitter.com/IEDRa3THWs

— Hocine Zaoui (@Hozaoui) March 23, 2023

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mercredi 22 mars 2023

CARTE. Réforme des retraites: au moins 240 manifestations prévues partout en France ce jeudi 23 mars - BFM Business

Pour la neuvième journée de mobilisation intersyndicale contre la réforme des retraites, des centaines de milliers de Français sont attendus dans de nombreuses villes. Au lendemain d'une intervention contestée du président de la République, la colère pourrait monter d'un cran dans la rue.

Comme depuis le début de la mobilisation contre la réforme des retraites, des manifestations seront organisées partout en France ce jeudi 23 mars par l'intersyndicale. Ce sont près de 240 points de rassemblements qui ont été communiqués par les syndicats (CGT, FO, CFDT, FSU, Unsa, CFTC, Solidaires, etc.).

Contrairement aux rassemblements spontanés des derniers jours, parfois marqués par des tensions entre manifestants et forces de l'ordre, ces points de rendez-vous et le parcours des cortèges seront encadrés par les syndicats.

Découvrez d'où partiront les manifestations près de chez vous sur la carte interactive ci-dessous.

Plus de 600.000 personnes attendues et craintes de violences

Entre 600.000 et 800.000 manifestants sont attendus partout en France jeudi pour cette grande journée de mobilisation, selon le renseignement territorial.

Le renseignement s'attend notamment à la présence de gilets jaunes, dont près de 500 à Paris, et d'individus contestataires, principalement issus de l'ultra-gauche.

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Les organisations syndicales craignent la présence de ces personnes, certains venant en découdre avec les forces de l'ordre. En raison de la diversité des profils parmi ces manifestants, les services d'ordre des syndicats s'attendent à rencontrer des difficultés dans l'encadrement des manifestations.

Théo Putavy

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mardi 21 mars 2023

Réforme des retraites : Emmanuel Macron estime que « l'émeute ne l'emporte pas sur les représentants du peuple », nouvelle soirée de rassemblements et de tensions - Le Monde

Echauffourées entre jeunes manifestants et policiers à Lille

Des échauffourées ont opposé ce soir la police à quelque 250 jeunes, qui ont notamment brûlé quelques poubelles et brièvement perturbé le festival Series Mania, à l’issue d’une manifestation contre la réforme des retraites.

Rassemblés à partir de 18 heures, environ 900 manifestants – selon la préfecture – ont d’abord défilé entre la place de la République et le quartier de Wazemmes, au sud de la ville, avant d’être bloqués par les forces de l’ordre et contraints de revenir vers leur point de départ, a constaté une journaliste de l’Agence France-Presse (AFP).

« Grèves, blocages, manifs sauvages ! », scandaient les manifestants, en grande majorité étudiants et lycéens, accompagnés notamment de syndicalistes de la CGT et de SUD. Le cortège s’est dispersé dans le calme aux alentours de 20 heures.

Environ 250 personnes, « surtout des jeunes » ont ensuite « sillonné le centre-ville, allant à droite et à gauche », a déclaré à l’AFP une source policière. « C’est la première soirée ou des groupes jouent au chat et à la souris en ville, en tentant de désorienter les forces de l’ordre », a poursuivi cette source.

Ces manifestants ont renversé et incendié quelques poubelles près de la Grand Place, ou utilisé des projectiles contre les policiers, comme des canettes ou pavés, a-t-elle précisé, faisant état de « deux blessés légers » parmi les forces de l’ordre.

Aux alentours de 21 heures, quelques dizaines de manifestants ont tenté de faire irruption sur le tapis rouge du festival Series Mania, criant notamment des slogans anti-Macron, mais ont été rapidement repoussés par une charge policière, a constaté une journaliste de l’AFP. Selon plusieurs témoins sur place, les manifestants ont tenté de soulever les barrières de sécurité et perturbé le show, alors que l’actrice américaine Marcia Cross venait de défiler sur le tapis rouge. Après leur départ, des morceaux de verre jonchaient le sol. Une jeune femme a été blessée au visage et prise en charge par les pompiers, a constaté l’AFP.

Vers 22 heures, le calme était revenu, selon la source policière interrogée, qui ne faisait pas état dans l’immédiat d’interpellations ou dégâts majeurs.

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Policiers blessés, journalistes pris à partie, scènes de guérilla.... Le siège au dépôt pétrolier de Fos vire à l'affrontement - Nice matin

La réquisition de salariés grévistes dans la nuit de lundi à mardi a fait l’effet d’un détonateur. Les militants CGT, en particulier dans les Bouches-du-Rhône, déjà "chauffés" par le recours du gouvernement à l’article 49.3 de la constitution pour faire valider la réforme des retraites, lundi après-midi, se sont mis en route, au beau milieu de la nuit, pour converger des quatre coins du département vers les Dépôts pétroliers de Fos (DPF).

Quelque 400 personnes, en grande majorité portant les couleurs de la CGT, se sont retrouvées dès le milieu de la matinée sur la route menant à ce site stratégique, dont une partie des salariés grévistes a été rappelée au travail dans la nuit de lundi à mardi. "On ne laissera pas piétiner le droit de grève", s’exclamait Olivier Mateu, le secrétaire de l’union départementale CGT du 13 qui a fédéré, dès le matin, une multitude de sections d’entreprises et de fédérations. Électriciens, chauffeurs de bus de la RTM, soignants du secteur public...

Sans oublier les dockers, venus en force et surtout les représentants de tout le bassin pétrochimique de Fos, complètement à l’arrêt depuis quelques jours.

Des métiers difficiles

Aux abords de DPF, site de stockage de carburants basé à Fos, des scènes de guérilla, ce mardi. (Photo Camille Dodet).
Des manifestants bloquent l’accès au dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer depuis tôt dans la matinée des heurts ont éclatés entre manifestants et la police En présence de Oliver Mateu Union départementale CGT des Bouches-du-Rhône. Camille Dodet / Nice Matin.

"Tous ceux qui sont ici font des métiers difficiles, le port, la métallurgie, la pétrochimie... On monte en haut de colonnes à distiller on ne se voit pas faire ça à 60 ans" racontait un salarié de KemOne, la fabrique voisine de PVC. Plus loin, Angélique, aide-soignante venue de Pertuis, était remontée à bloc: "Notre président est tellement démocratique qu’il touche au droit de grève. Si c’est sa seule réponse cela ne fera que s’intensifier." Le message relayé ce mardi par le comité régional de la CGT Paca, qui appelle à une grosse journée d’action ce jeudi, est identique.

La manifestation aux abords de DPF, s’est transformée en un véritable siège, avec des échanges violents entre manifestants et forces de police; jets de pierres pour les uns, et de grenades de gaz lacrymogène pour les seconds. "Ils ont gazé des femmes" tempêtait Olivier Mateu, pour qui les manifestants n’ont jamais bloqué l’accès au dépôt, qui pouvait se faire par l’autre côté de la route. Pourtant au rond-point stratégique de Fos, les camions, dès le milieu de la matinée, venus remplir leurs citernes, n’avaient d’autre choix que de stationner au bord de la voie rapide. "Il y avait des manifestants qui étaient très tranquillement installés et la police est arrivée et a barré cet accès" estimait encore Olivier Mateu.

Il a fallu attendre plusieurs heures, jalonnées d’affrontements, pour que le ballet de camions puisse reprendre, à l’entrée de DPF, sous la surveillance des CRS. "S’ils envoient des renforts, on ne fera pas le nombre mais en attendant d’habitude ils font 300 camions, là il n’y en a eu que quelques-uns", se félicitait un cégétiste de la raffinerie voisine de Petroinéos. Sans pour autant lever le camp. Le face-à-face avec la police, devrait durer.

Olivier Mateu, secrétaire de l’UD CGT des Bouches-du-Rhône. Photo Camille Dodet / Nice Matin.

Des policiers blessés, des journalistes pris à partie

Selon la préfecture de police, trois policiers ont été blessés sérieusement dans l’opération aux abords de DPF. La CGT ne déplorait quant à elle aucun blessé ce mardi après-midi. Deux journalistes ont en outre été pris à partie par des manifestants qui ne souhaitaient pas être filmés ou photographiés.

L’un a été giflé, et le second s’est vu confisquer sa caméra. Olivier Mateu, sollicité par ce dernier pour que la caméra soit restituée, regrette ce type de comportement. Le journaliste a retrouvé sa caméra mais totalement hors d’usage…

Les tankers en attente de pouvoir décharger leur cargaison de carburant car l’opérateur du port de Marseille, Fluxel, est en grève. (Photo Camille Dodet).

Un site stratégique dont les réserves s’amenuisent

Avec sa capacité de 830.000 m3 de stockage et ses 40 bacs, Dépôts pétroliers de Fos a encore des réserves pour une semaine selon nos informations. Car si la raffinerie voisine de Petroineos, la plus grande du Sud-Est, va arrêter sa production suite au vote des salariés grévistes, elle se déleste paradoxalement en ce moment pour les besoins de la mise à l’arrêt, de ses stocks vers DPF. Mais ensuite, elle n’approvisionnera plus DPF puisque ses installations ne fonctionneront plus.

L’entreprise DPF dont Total est actionnaire (au même titre que neuf autres distributeurs de carburants, notamment des grandes surfaces) ne reçoit plus rien non plus par voie maritime, puisque Fluxel, l’opérateur chargé de réceptionner le pétrole brut et raffiné arrivant par bateau sur le port, est lui aussi totalement à l’arrêt. Les tankers sont d’ailleurs présents en masse au large de Fos, en attente de pouvoir se délester de leur cargaison. Enfin les raffineries voisines de TotalEnergies et Esso n’expédient plus, non plus, de produits.

Reste une piste, celle des réserves stratégiques stockées dans des cavités à Manosque, directement reliées par pipeline à DPF et gérées par la société Geosel. Selon nos informations du carburant a déjà été injecté vers DPF via ce réseau. Cela expliquerait le choix de réquisitionner les salariés de Dépôts pétroliers de Fos car le contenu des cuves de Geosel ne peut être libéré sans passer par un dépôt équipé de quais de chargement. Enfin si le dépôt de Puget, dans le Var, propriété de TotalEnergies, qui alimente des stations Total du territoire mais aussi d’autres enseignes, n’est pas dans le mouvement, il pourrait lui aussi manquer d’approvisionnement, depuis La Mède, ou DPF auxquels il est relié par pipeline.

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Réforme des retraites, en direct : Emmanuel Macron estime que « les meutes ne l'emportent pas sur les représentants du peuple » tandis qu'une nouvelle soirée de rassemblements et de tensions se déroule en France - Le Monde

Echauffourées entre jeunes manifestants et policiers à Lille

Des échauffourées ont opposé ce soir la police à quelque 250 jeunes, qui ont notamment brûlé quelques poubelles et brièvement perturbé le festival Series Mania, à l’issue d’une manifestation contre la réforme des retraites.

Rassemblés à partir de 18 heures, environ 900 manifestants – selon la préfecture – ont d’abord défilé entre la place de la République et le quartier de Wazemmes, au sud de la ville, avant d’être bloqués par les forces de l’ordre et contraints de revenir vers leur point de départ, a constaté une journaliste de l’Agence France-Presse (AFP).

« Grèves, blocages, manifs sauvages ! », scandaient les manifestants, en grande majorité étudiants et lycéens, accompagnés notamment de syndicalistes de la CGT et de SUD. Le cortège s’est dispersé dans le calme aux alentours de 20 heures.

Environ 250 personnes, « surtout des jeunes » ont ensuite « sillonné le centre-ville, allant à droite et à gauche », a déclaré à l’AFP une source policière. « C’est la première soirée ou des groupes jouent au chat et à la souris en ville, en tentant de désorienter les forces de l’ordre », a poursuivi cette source.

Ces manifestants ont renversé et incendié quelques poubelles près de la Grand Place, ou utilisé des projectiles contre les policiers, comme des canettes ou pavés, a-t-elle précisé, faisant état de « deux blessés légers » parmi les forces de l’ordre.

Aux alentours de 21 heures, quelques dizaines de manifestants ont tenté de faire irruption sur le tapis rouge du festival Series Mania, criant notamment des slogans anti-Macron, mais ont été rapidement repoussés par une charge policière, a constaté une journaliste de l’AFP. Selon plusieurs témoins sur place, les manifestants ont tenté de soulever les barrières de sécurité et perturbé le show, alors que l’actrice américaine Marcia Cross venait de défiler sur le tapis rouge. Après leur départ, des morceaux de verre jonchaient le sol. Une jeune femme a été blessée au visage et prise en charge par les pompiers, a constaté l’AFP.

Vers 22 heures, le calme était revenu, selon la source policière interrogée, qui ne faisait pas état dans l’immédiat d’interpellations ou dégâts majeurs.

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lundi 20 mars 2023

Réforme des retraites : Elisabeth Borne va saisir le Conseil constitutionnel "dans les meilleurs délais" pour un examen du texte - franceinfo

Lundi, les députés ont rejeté deux motions de censure déposées contre le gouvernement, entraînant l'adoption du texte.

Article rédigé par

France Télévisions

Publié

Temps de lecture : 1 min.

Elisabeth Borne, le 20 mars 2023 à Paris. (BERTRAND GUAY / AFP)

Pour le gouvernement, il y a urgence. La Première ministre, Elisabeth Borne, va saisir "directement le Conseil constitutionnel" pour un examen "dans les meilleurs délais" du texte de la réforme des retraites, a annoncé Matignon, lundi 20 mars, à la suite de l'adoption de la réforme des retraites. En fin de journée, les députés ont rejeté les deux motions de censure déposées contre le gouvernement, entraînant l'adoption de la réforme.

>> Réforme des retraites : suivez en direct les dernières informations

La cheffe de l'exécutif souhaite ainsi que "tous les points soulevés au cours des débats puissent être examinés" a ajouté Matignon, en référence à la contestation par certains parlementaires de la constitutionnalité de plusieurs mesures. La gauche a déclaré qu'elle souhaitait saisir le Conseil constitutionnel, contestant en particulier le fait que cette réforme puisse être menée par le biais d'un projet rectificatif du budget de la Sécurité sociale.

Le Conseil constitutionnel doit par ailleurs examiner la recevabilité d'une demande de référendum d'initiative partagée, initiée par la gauche pour contester le projet du gouvernement, et qui lui a été soumise lundi.

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Réforme des retraites à Rennes : Le dépôt de carburant de Vern bloqué par des manifestants - 20 Minutes

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dimanche 19 mars 2023

Les prévisions de trafic SNCF et RATP pour la journée de lundi - Le HuffPost

SNCF employees give informations to travellers at the Gare de l'Est railway station in Paris, on March 7, 2023, as fresh strikes and protests are planned against the government's controversial pensions reform. - Unions have vowed to bring the country to a standstill over the proposed changes, which include raising the retirement age from 62 to 64 and increasing the number of years workers have to make contributions for a full pension. (Photo by Christophe ARCHAMBAULT / AFP)
CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP SNCF employees give informations to travellers at the Gare de l'Est railway station in Paris, on March 7, 2023, as fresh strikes and protests are planned against the government's controversial pensions reform. - Unions have vowed to bring the country to a standstill over the proposed changes, which include raising the retirement age from 62 to 64 and increasing the number of years workers have to make contributions for a full pension. (Photo by Christophe ARCHAMBAULT / AFP)

CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

Des employés de la SNCF donnant des informations aux voyageurs à la gare de l’Est à Paris, le 7 mars 2023.

TRANSPORTS - La grève reconductible à la SNCF contre la réforme des retraites entre dans sa 14e journée ce lundi 20 mars.

Le groupe prévoit un trafic similaire à celui de ce week-end avec quatre TGV sur cinq et deux tiers des TER maintenus.

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SNCF Voyageurs prévoit aussi d’assurer 60 % de ses liaisons Intercités mais aucun train de nuit ne roulera.

Sur le réseau ferroviaire francilien, le trafic sera perturbé, en particulier sur la ligne D du RER et R du Transilien avec seulement 40 % des trains maintenus.

Il n’y aura qu’un tiers des trains sur la ligne U et la moitié sur le RER B (au nord). Le RER C et les lignes J, L et N verront elles circuler deux trains sur trois.

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Trafic normal dans le métro parisien

Enfin, trois quarts des trains programmés sont maintenus sur le RER E et la ligne P.

Le service sera en revanche normal ou presque sur le RER A, les lignes H, K, T4, T11 et T13.

Dans le métro parisien, la RATP annonce un trafic normal, ainsi que sur les réseaux de bus et tramways, comme ces derniers jours.

Mardi, SNCF Voyageurs prévoit toujours un service perturbé.

Vendredi, l’ensemble des syndicats du groupe avaient annoncé leur intention de poursuivre la grève reconductible jusqu’au retrait du texte de la réforme des retraites.

Une journée de mobilisation massive est prévue jeudi, jour choisi par les confédérations pour une nouvelle grève interprofessionnelle.

À voir également sur Le HuffPost :

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Réforme des retraites: la permanence d'Éric Ciotti vandalisée pendant la nuit à Nice - BFM Nice Côte d'Azur

Située dans le quartier du Port, la permanence du député LR a été vandalisée dans la nuit de samedi à dimanche. L'élu dit ne pas "céder aux nouveaux disciples de la Terreur".

La permanence du patron des LR Éric Ciotti, située dans le quartier du Port à Nice, a été vandalisée dans la nuit de samedi à dimanche, entre 4 et 5 heures du matin, a annoncé l'élu sur les réseaux sociaux.

"Cette nuit ma permanence a été caillassée", a-t-il tweeté, partageant des photos de son local. On y voit une des vitrines en morceaux et l'inscription "la motion ou le pavé".

"Les nervis qui ont fait ça veulent par la violence faire pression sur mon vote lundi. Jamais je ne céderai aux nouveaux disciples de la Terreur", a-t-il ajouté, tandis qu'un vote est attendu lundi sur les motions de censure, déposées après l'utilisation du 49.3 par le gouvernement pour faire adopter la réforme des retraites. Aucune intrusion n'a été constatée. Une plainte devrait rapidement être déposée, selon l'entourage de l'élu.

"Inadmissible"

Favorable à la réforme très contestée des retraites, Éric Ciotti a déjà indiqué que son parti ne voterait "aucune" des motions de censure déposées contre le gouvernement, pour ne pas "rajouter du chaos au chaos".

"C'est inadmissible!", a réagi de son côté la sénatrice LR Alexandre Borchio Fontimp, auprès de BFM Nice Côte d'Azur. "La violence n’est pas acceptable dans une démocratie. Ceux qui ont fait ça doivent être sévèrement condamnés (...) Ne cédons pas à cette pression mortifère pour notre démocratie".

De son côté, le maire de Nice Christian Estrosi a "dénoncer la dégradation de la permanence". "Un acte inacceptable. Il n’y a pas de place pour la violence ou les menaces dans la vie publique. J’en appelle au respect des principes démocratiques", a-t-il tweeté.

"Il ne faut pas être supris"

La permanence d'Éric Ciotti est le point de rendez-vous de la manifestation prévue ce dimanche à 17 heures à Nice, à l'initiative d'un mouvement de jeunes, auquel se joint la CGT.

Interrogée par BFM Nice Côte d'Azur, la CGT des Alpes-Maritimes a assuré ne pas "cautionner ce genre d'actions" mais "il ne faut pas être surpris non plus au vu des méthodes du gouvernement et des réactions de certains parlementaires".

"Ça arrive quand on passe une réforme en force et que des députés assurent ne pas voter la motion de censure", a ajouté le syndicat.

Fanny Rocher

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vendredi 17 mars 2023

Féminicide dans le Nord : un homme condamné à 30 ans de prison après avoir battu à mort sa compagne - Le Parisien

Huit ans après le drame, un verdict vient enfin d’être rendu. La Cour d’Assises de Douai a condamné vendredi Hocine Hamoudi à 30 années de réclusion criminelle pour avoir battu à mort en 2015 sa compagne Sandra. L’homme, un chômeur de 35 ans, a été reconnu coupable de meurtre et de viol. Sa peine est assortie d’une obligation de suivi socio-judiciaire pendant 5 ans.

Elle est justifiée par un « rare acharnement », ainsi que les « antécédents de violences de l’accusé et son extrême dangerosité », a précisé la présidente de la Cour d’assises, Anne-Marie Gallen. Pour les proches de la victime, la peine est un « soulagement ». « On sait qu’il va être derrière les barreaux pendant longtemps, et il ne fera plus de mal à personne », a souligné la mère de Sandra, Lyliane Coquerel.

Des violences sur plusieurs femmes

L’avocat général, Sébastien Piève, avait requis la réclusion criminelle à perpétuité contre ce « prédateur conjugal », poursuivi pour des violences sur plusieurs autres femmes, avant et après le drame. Il avait également reconnu dans ses réquisitions jeudi des dysfonctionnements de la justice dans cette affaire, jugée huit ans après les faits. « Humblement (…) je présente mes excuses », avait-il déclaré à l’adresse des parties civiles.

Sandra, 41 ans, dont le nom de famille est occulté pour protéger ses quatre enfants nés de précédentes unions, avait été frappée des heures durant, jusqu’à ce que mort s’ensuive, le 1er mai 2015 chez elle à Hazebrouck (Nord). L’autopsie de la victime, « massacrée » selon l’avocate de la famille, Me Blandine Lejeune, avait recensé 20 fractures et 144 lésions, dont certaines évoquant des violences sexuelles.

Hocine Hamoudi a nié tout au long du procès le viol, et s’il a reconnu avoir porté les coups, il s’est défendu de toute volonté de tuer. Son avocat Me Damien Legrand, a déploré un « verdict d’émotion », et indiqué qu’il ferait appel, estimant que la condamnation pour viol « tombe de nulle part ».

Deux plaintes déposées contre son agresseur

Selon les enquêteurs et son entourage, Sandra était sous emprise de son compagnon. Elle avait néanmoins déposé deux plaintes contre lui : la première, en 2014, a été classée sans suite après sa rétractation. La seconde, moins d’un mois avant le meurtre, a entraîné une convocation ultérieure du suspect, sans qu’aucune mesure ne soit prise pour la protéger.

Ce procès est une « radioscopie chronique d’une mort annoncée », a pointé Me Lejeune durant sa plaidoirie, déplorant des « dysfonctionnements » de la justice. Remis en liberté sous contrôle judiciaire en 2016 à la suite d’un vice de procédure, l’homme a depuis le drame fait l’objet d’autres plaintes pour viol, violences et proxénétisme, déposées par plusieurs femmes. Il a été incarcéré en décembre 2018, puis à nouveau en 2021.

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Loi immigration : le président des Républicains dénonce "un hold-up démocratique" du Conseil constitutionnel - franceinfo

>> Ce direct est désormais terminé. La droite gronde. Le président des Républicains Éric Ciotti a dénoncé vendredi 26 janvier "...