dimanche 31 décembre 2023

Paris : un Afghan interpellé après avoir agressé sexuellement une enfant dans le jardin du Trocadéro - Le Journal du dimanche

Photo d'illustration.

Photo d'illustration. AFP / © Riccardo Milani / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Aux abords de la tour Eiffel, l’insécurité est de plus en plus prégnante. Dans la nuit de samedi à dimanche, une fillette âgée de 7 ans a été agressée sexuellement dans le jardin du Trocadéro, situé dans le XVIe arrondissement de Paris. Un homme de nationalité afghane a été interpellé, relate Le Parisien.

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Cette nuit-là, un père de famille contacte les forces de l’ordre pour les prévenir qu’un inconnu a utilisé la force « pour embrasser son enfant sur la bouche », raconte une source proche de l’affaire à l’hebdomadaire. Lorsque les fonctionnaires arrivent sur place, ils constatent que le père de la victime maintient sur place l’auteur présumé de l’agression sexuelle.

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Les parents vont porter plainte

Arrêté et placé en garde à vue, le suspect devait être auditionné ce dimanche, avant que le parquet ne prenne une décision. Les parents de la fillette ont, quant à eux, annoncé qu’ils allaient déposer une plainte dans la journée pour « agression sexuelle sur mineur de moins de quinze ans ». Les coordonnées d’un témoin de la scène ont été relevées par les forces de l’ordre.

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Paris : un homme arrêté après avoir agressé sexuellement une enfant de 7 ans au Trocadéro - Le Parisien

Encore une affaire grave survenue à proximité de la tour Eiffel. Une fillette âgée de 7 ans a été agressée sexuellement, durant la nuit de ce samedi à ce dimanche, dans le jardin du Trocadéro (XVIe), par un homme âgé de 35 ans.

Il est près d’une heure du matin, avenue Albert-de-Mun, quand le père de l’enfant prévient la police. « Il signale qu’un inconnu, en état d’ivresse, vient d’utiliser la force pour embrasser son enfant sur la bouche », précise une source proche de l’affaire. Les forces de l’ordre arrivent sur les lieux et découvrent que l’auteur est maintenu sur place par le père.

Cet homme de nationalité afghane est interpellé avant d’être placé en garde à vue au commissariat du XVIe arrondissement. Les policiers ont relevé les coordonnées d’un témoin de la scène. Les parents doivent déposer une plainte dans la journée pour agression sexuelle sur mineur de moins de quinze ans. Et le suspect devait être auditionné avant que le parquet ne prenne une décision sur la suite à donner à cette affaire.

Les vendeurs à la sauvette attaquent la police vers la tour Eiffel

Ce secteur, avec celui du Champ-de-Mars (VIIe) est un des plus surveillé de l’ouest de Paris car c’est aussi l’un des plus sensible pour l’image de la France. Pour mémoire, début décembre, c’est un homme de 26 ans en situation irrégulière, qui a été arrêté par un équipage de la BLAST (brigade de lutte contre les atteintes à la sécurité des transports) à bord d’un train en provenance d’Argenteuil (Val-d’Oise). Il est soupçonné d’avoir dans un fourré du Champ-de-Mars, abusé d’une touriste Brésilienne durant la nuit du 4 au 5 février 2023.

Vendredi soir vers 18h30, une patrouille de police qui assurait la sécurité, près de la dame de fer, a essuyé des projectiles lancés par un groupe de vendeurs à la sauvette mécontents d’avoir été évincés. Les policiers ont été légèrement blessés et le pare-brise du véhicule a été touché.

Les renforts, rapidement arrivés, ont permis d’interpeller quatre suspects qui ont été placés en garde à vue pour violence volontaire sur personnes dépositaires de l’autorité publique.

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samedi 30 décembre 2023

Politique de la ville : 111 nouveaux quartiers classés "prioritaires" en 2024 - franceinfo

C'est la première fois depuis la création du dispositif dans la foulée de la loi Lamy, en 2014, que cette liste est mise à jour.

France Télévisions

Publié Mis à jour

Temps de lecture : 1 min
La ville de Mende (Lozère) accueille un nouveau quartier prioritaire de la politique de la ville, selon un décret paru le 30 décembre 2023 au Journal officiel. (PHILIPPE ROY / AFP)

La liste s'étoffe. Ce sont 111 zones qui, au 1er janvier, feront partie des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Quarante sortent de ce groupe, pour un total de 1 362 sites désormais classés prioritaires en France métropolitaine, selon un décret paru samedi 30 décembre au Journal officiel.

Parmi les QPV déjà existant, 960 voient par ailleurs leur périmètre évoluer, 291 y restant sans modification. Tous les départements de la France métropolitaine sont dorénavant concernés, avec la création d'un QPV à Mende, en Lozère.

C'est la première fois depuis la création des QPV dans la foulée de la loi Lamy, en 2014, que cette liste est mise à jour. "Ce décret est l'aboutissement d'un processus d'échange fructueux entre les services de l'Etat et les élus locaux. Notre volonté était de répondre aux besoins des plus fragiles et d'avoir un zonage au plus proche des réalités de chaque territoire", a assuré dans un communiqué la secrétaire d'Etat chargée de la Ville, Sabrina Agresti-Roubache.

Les QPV, dans lesquels vivent 5 millions d'habitants, sont censés bénéficier des dispositifs de la politique de la ville, "notamment en matière fiscale, et autour des enjeux éducatifs, d'emploi, d'insertion et de développement économique, ou sociaux". L'objectif est de résorber les inégalités avec le reste du territoire.

Résultat du croisement des données de l'Insee et du travail de l'Agence nationale de la cohésion des territoires, ils doivent en outre se trouver dans une unité urbaine de plus de 10 000 habitants et compter au moins 1 000 habitants. La mise à jour des QPV dans les territoires ultramarins, qui en comptent aujourd'hui un peu plus de 200, aura lieu durant l'année 2024 pour une entrée en vigueur en 2025.

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Nadine Trintignant, signataire de la tribune pour Depardieu, regrette une « grave erreur » - Yahoo Actualités

La réalisatrice Nadine Trintignant, ici en 2005, annonce ce vendredi 29 décembre dans le Point retirer son soutien à la tribune, publiée dans Le Figaro, en soutien à Gérard Depardieu.
GERARD CERLES / AFP La réalisatrice Nadine Trintignant, ici en 2005, annonce ce vendredi 29 décembre dans le Point retirer son soutien à la tribune, publiée dans Le Figaro, en soutien à Gérard Depardieu.

CULTURE - Certains disent « assumer », comme le producteur Dominique Besnehard, d’autres regrettent, à l’image de Nadine Trintignant. La réalisatrice annonce ce vendredi 29 décembre dans le Point retirer son soutien à la tribune, publiée dans Le Figaro, en soutien à Gérard Depardieu. Le « monstre sacré du cinéma » est visé par plusieurs plaintes pour viols, et est sous le feu des critiques après un reportage de Complément d’enquête, dans lequel il tient des propos obscènes envers des femmes.

Affaire Depardieu : une semaine après la déclaration de Macron, le cinéma français se déchire

D’abord, Nadine Trintignant s’excuse auprès des personnes qu’elle a pu « choquer » et leur demande de ne pas lui « en vouloir pour [s]a grave erreur. » Effectivement, l’écrivaine explique qu’elle « ignorait » qui était l’auteur polémique de cette tribune. Il s’agit du comédien Yannis Ezziadi, proche de figures d’extrême droite, et éditorialiste au magazine conservateur Causeur.

Yvan Attal admet un « malaise »

« Je serai toujours contre les lynchages médiatiques quels qu’ils soient », justifie tout de même celle qui dit l’avoir « vécu avec violence dans la presse, qui parlait de crime passionnel au sujet de ma fille (tuée par son conjoint Bertrand Cantat ndlr) ». Et d’ajouter : « J’ai toujours défendu les femmes ».

Nadine Trintignant n’est pas la seule à être revenue sur sa signature. « J’ai signé », a déclaré la première Carole Bouquet sur Instagram. « Cependant, je ne soutiens pas les idées et valeurs associées au journaliste porteur de cette tribune. Lui donner de la visibilité par l’entremise de Gérard me met, comme vous pouvez l’imaginer, profondément mal à l’aise ».

L’acteur Gérard Darmon, sur RTL, a pour sa part regretté la teneur du texte signé. « Attention de ne pas dire qu’en touchant Depardieu, on touche à l’art. (...) C’est des conneries », a-t-il reconnu. Tout comme Yvan Attal, qui a admis « un malaise ». « Je n’ai pas signé (...) contre les femmes », a précisé ce dernier à BFMTV, mais Depardieu « a le droit de ne pas être lynché publiquement (...) il faut laisser la justice parler ».

À voir également sur Le HuffPost :

Après l’affaire Depardieu, Lucie Lucas revient sur sa prise de parole : « Les choses vont se compliquer pour moi »

Pierre Richard n’est plus ambassadeur des Papillons, le président de l’association clarifie la décision

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Vœux d'Emmanuel Macron : nouveau cap, rendez-vous avec la Nation, remaniement… Que va dire le président ? - Sud Ouest

Sans surprise, la traditionnelle allocution présidentielle du 31 décembre, programmée à 20 heures, sera placée sous le signe de « l’unité », résume un conseiller présidentiel après les multiples incendies de 2023, de la difficile réforme des retraites à celle sur l’immigration en passant par les émeutes urbaines de l’été ou les propos très polémiques du chef de l’État sur l’affaire Depardieu.

L’année qui s’ouvre s’annonce riche en rendez-vous politiques, diplomatiques et mémoriels dont le chef de l’État entend tirer profit pour donner un nouveau souffle à un second quinquennat souvent à la peine.

Défi des Européennes en juin, avec un Rassemblement national (RN) favori dans les sondages, 80e anniversaire du Débarquement en Normandie, Jeux olympiques de Paris du 26 juillet au 11 août : la France sera à bien des égards au centre de l’attention internationale.

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Un « rendez-vous avec la Nation », pour quoi faire ?

Lors de ses vœux, « le président donnera aussi des pistes des grandes réformes à venir », relève le conseiller présidentiel. Avec un texte phare sur la fin de vie, qui sera présenté en Conseil des ministres avant les Européennes mais discuté après à l’Assemblée, selon le cadre de la majorité.

Ce « nouveau cap » s’inscrira « dans la continuité de ce que le chef de l’État fait depuis bientôt sept ans pour redresser et réformer la France », insiste-t-on néanmoins à l’Élysée.

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Emmanuel Macron devrait toutefois réserver ses annonces au prochain « rendez-vous avec la Nation » qu’il a annoncé pour début 2024, un exercice sur lequel il reste pour l’heure très mystérieux, sauf pour concéder qu’il abordera aussi les questions d’éducation.

À chaque coup dur, de la crise des « gilets jaunes » à la perte de la majorité absolue à l’Assemblée nationale en juin 2022, le chef de l’État a rivalisé d’idées pour reprendre la main, avec plus ou moins de succès : grands débats, Conventions citoyenne, Conseil national de la Refondation (CNR) ou plus récemment les rendez-vous de Saint-Denis avec les chefs de partis.

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Quel gouvernement pour 2024 ?

Chaque allusion sera scrutée de près dimanche alors que les appels au « renouvellement » se multiplient dans le camp présidentiel.

Le remaniement gouvernemental, qui apparaît de plus en plus incontournable, interviendra-t-il dès le début de l’année - ou plus tard - et avec quel titulaire au poste de Premier ministre ? Elisabeth Borne semble de plus en plus fragilisée, tandis que les ministres opposés au texte sur l’immigration ont provoqué une onde de choc qui rend inéluctable un changement.

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vendredi 29 décembre 2023

La France n'acceptera plus de nouveaux «imams détachés» à partir du 1er janvier, annonce Gérald Darmanin - Le Figaro

Emmanuel Macron avait annoncé en 2020 vouloir mettre fin à l'accueil de ces religieux à l'horizon 2024.

La France n'acceptera plus de nouveaux imams «détachés», c'est-à-dire envoyés par d'autres pays, à partir du 1er janvier, affirme vendredi 29 décembre le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin dans une lettre aux pays concernés par le sujet.

Après le 1er avril 2024, les imams détachés encore présents sur le territoire ne pourront s'y maintenir «sous ce statut», ajoute-t-il dans ce courrier que l'AFP a pu consulter.

Préavis de 3 mois

Début 2020, Emmanuel Macron avait annoncé sa volonté de mettre fin à l'accueil des quelque 300 imams envoyés par divers pays (Algérie, Turquie, Maroc...), et d'augmenter en parallèle le nombre d'imams formés en France. «Nous travaillons sur la fin des imams détachés en 2024», avait précisé le ministre de l'Intérieur d'alors, Christophe Castaner. Rappelant ce «préavis» de trois ans, pour laisser aux mosquées et États le temps de s'organiser, Gérald Darmanin insiste vendredi sur le calendrier : la décision «s'appliquera effectivement à compter du 1er janvier 2024». Cela signifie concrètement qu'à partir de cette date la France «n'acceptera plus de nouveaux imams détachés».

Quant à ceux qui sont déjà sur place, il faudra qu'ils changent de statut : à compter du 1er avril, un «cadre spécifique» sera mis en place pour permettre aux associations gestionnaires de lieux de culte de recruter elles-mêmes des imams, qu'elles salarieront directement. Le but n'est pas d'empêcher des imams étrangers de prêcher en France, mais de s'assurer qu'aucun n'est payé par un État étranger dont il serait fonctionnaire ou agent public. En revanche, la venue d'«imams du ramadan», ces quelque 300 psalmodieurs et récitateurs qui se rendent en France pendant le mois béni pour les musulmans, n'est elle «pas remise en cause», selon cette missive.

Former les imams en France

Parallèlement, l'accent est mis sur la nécessité qu'une «part croissante» des imams officiant sur le territoire soient, «au moins partiellement, formés en France». Cela suppose de développer les formations et l'État se veut «attentif» à ce qu'une offre «respectueuse des lois et principes de la République» s'étoffe rapidement. Au-delà des formations cultuelles, il s'agit aussi de soutenir l'accès des imams à des formations universitaires, comme celles lancées en 2023 par l'institut français d'islamologie par exemple.

Décidé à lutter contre le «séparatisme islamiste», Emmanuel Macron avait annoncé en février 2020 une série de mesures contre les «influences étrangères» sur l'islam en France, allant des imams détachés au financement des mosquées. Pour mieux organiser le culte musulman, un Forum de l'islam de France (Forif) avait également été lancé en février 2022, avec des acteurs de terrain censés mieux représenter la deuxième religion du pays. Mais cette instance peine à s'imposer dans le paysage fragmenté de l'islam en France.

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jeudi 28 décembre 2023

Europe : on vous explique le programme Erasmus, l'un des principaux héritages de Jacques Delors - franceinfo

Jacques Delors, le principal instigateur d'Erasmus, est mort mercredi. Ce programme d'échange étudiant à travers l'Europe a désormais 36 ans. Qui peut en bénéficier ? Et dans quelles mesures ?

Radio France

Publié

Temps de lecture : 2 min
De sa création en 1987 à aujourd'hui, en 2023, 14 millions d'Européens ont participé au programme d'échange étudiant Erasmus. (SEBASTIEN JARRY / MAXPPP)

L'ancien ministre, Jacques Delors, est mort mercredi 27 décembre à 98 ans. C'était l'un des architectes de la construction européenne et le père d'Erasmus. Immortalisé dans L'Auberge espagnole de Cédric Klapisch, ce programme d'échange étudiant européen a été lancé en 1987. Depuis, il a bénéficié à 14 millions d'Européens, dont 130 000 Français pour l'année 2022.

Au tout début pourtant, il a commencé assez doucement. La première année, en 1987-1988, seuls 3 000 étudiants européens, précurseurs, font le pari de partir un an ou quelques mois dans un autre pays d'Europe pour poursuivre leurs études. L'année suivante, ils seront trois fois plus nombreux et dix ans plus tard, ils sont plus de 110 000.

C'est d'ailleurs à ce moment-là, en 2002, que Cédric Klapisch réalise le film L'Auberge espagnole. Ce film, devenu un classique, popularise le programme auprès de toute une génération et des suivantes, sans pour autant créer un boom immédiat. La fréquentation d'Erasmus continue d'augmenter à son rythme habituel. En 2009, le nombre total d'étudiants partis en Erasmus depuis la création du programme s'établissait à deux millions, selon un décompte publié par la Commission européenne en 2010. 

Ce n'était finalement pas grand-chose, comparé au rythme des années suivantes puisqu'en seulement une décennie, ce chiffre a été multiplié par sept. En 2022, 14 millions de personnes au total avaient participé au programme, d'après le rapport annuel d'Erasmus pour l'année 2022. Cette accélération est due à une plus grande popularité mais aussi à un élargissement des critères pour bénéficier du programme. Au départ, seuls les étudiants pouvaient partir en Erasmus. Certains bénéficient d'une bourse.

Depuis 2014, les apprentis, les formateurs, les demandeurs d’emploi, les jeunes diplômés, et même les collégiens et les lycéens le peuvent aussi. La moyenne d'âge des participants reste tout de même autour de 22-23 ans. Ils peuvent partir dans 33 pays partenaires, contre seulement 11 en 1987. L'Espagne est de loin le pays qui attire le plus de candidats.

Le programme a quand même accusé quelques coups durs. Les mobilités Erasmus ont été fortement ralenties, notamment en 2020, pendant la pandémie de Covid-19. Elles ont même presque été réduites à néant pendant le printemps et le début d'hiver confinés. Erasmus a aussi subi le Brexit. Le Royaume-Uni a quitté le programme en 2021, en même temps qu'il quittait l'Union européenne, alors que c'était une destination prisée. Malgré cela, 36 ans plus tard, la création de Jacques Delors est toujours considérée comme une réussite européenne.

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Famille tuée à Meaux : le père mis en examen - CNEWS

Le père de famille, soupçonné d'avoir tué sa femme et leurs quatre enfants lundi à Meaux (Seine-et-Marne), a été mis en examen ce jeudi 28 décembre pour «homicides volontaires sur mineurs de 15 ans» et «homicide volontaire par conjoint». Plus tôt dans la journée, il avait reconnu avoir tué sa femme et ses quatre enfants.

Il a avoué l'horreur. Placé en garde à vue depuis son interpellation mardi à Sevran (Seine-Saint-Denis), le père de famille âgé de 33 ans soupçonné d'avoir tué sa femme et leurs quatre enfants lundi à Meaux (Seine-et-Marne), a été mis en examen ce jeudi, pour «homicides volontaires sur mineurs de 15 ans» et «homicide volontaire par conjoint». Il a été placé en détention provisoire. 

En plus de ces faits, il a également été mis en examen pour «tentative d'assassinat», sur son père. Le suspect avait d'ailleurs été arrêté proche du domicile de ce dernier à Sevran, a indiqué le parquet de Meaux à CNEWS. 

Ce matin, le père avait avoué avoir tué «de plusieurs coups de couteau» sa femme et ses deux filles, puis noyé ses deux garçons, avait indiqué le parquet de Meaux. Des faits confirmés par les autopsies des corps. 

Les autopsies confirment les circonstances des morts 

Les autopsies des cinq corps ont été menées ce mercredi 27 décembre à l'Institut médico-légal de Paris. Selon le rapport, la mère de famille ainsi que les deux fillettes ont été victimes d'une dizaine de coups de couteau. 

Les deux garçons, eux, sont décédés d'une «asphyxie consécutive à une noyade», indique le parquet de Meaux. 

S'il est déclaré pénalement responsable, sans abolition ni altération du discernement, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. La question se pose puisqu'il suivait un traitement pour troubles dépressifs et psychotiques depuis 2017.

Lundi soir, la femme de 35 ans née en Haïti et ses quatre enfants, deux fillettes de 10 et 7 ans et deux garçons de 4 ans et 9 mois, avaient été trouvés morts dans différentes pièces du domicile, dans une «scène de crime d'une très grande violence», avait décrit Jean-Baptiste Bladier, procureur de la République à Meaux.

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mercredi 27 décembre 2023

Grève à la tour Eiffel : le monument fermé au public à l'occasion du centenaire du décès de Gustave Eiffel - Le Monde

La tour Eiffel, à Paris, le 6 janvier 2017.

La tour Eiffel est fermée au public, mercredi 27 décembre, en raison d’un mouvement de grève de ses salariés, a annoncé la Société d’exploitation de la tour Eiffel (SETE) sur le site du monument. Les salariés de la tour ont décidé cette grève d’une journée, organisée à l’occasion du 100e anniversaire du décès de l’ingénieur Gustave Eiffel, « pour dénoncer la gestion actuelle qui mène tout droit la SETE dans le mur », a fait savoir la CGT dans un communiqué.

L’organisation syndicale dénonce notamment « un modèle [économique] trop ambitieux et intenable » en raison d’une « sous-évaluation des budgets travaux » du monument mais également d’une « surévaluation des recettes basées sur des objectifs de fréquentation annuelle de 7,4 millions de visiteurs », soit « des niveaux de fréquentation jamais atteints ». En 2022, la tour Eiffel avait accueilli près de 5,9 millions de visiteurs, selon les chiffres de la société d’exploitation, un record depuis 2019 et la pandémie de Covid 19.

Le syndicat alerte notamment sur l’augmentation significative du montant des travaux d’entretien et de restauration du monument, qui « dérive de manière incontrôlée et insupportable pour les équilibres financiers de la SETE », estimant le coût des travaux à réaliser à 352 millions d’euros, soit « une progression de 128 millions d’euros depuis 2019 ».

Le Monde avec AFP

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lundi 25 décembre 2023

Échirolles : le Secours populaire cambriolé, les bénévoles désabusés - franceinfo

Publié

Durée de la vidéo : 1 min
Après le cambriolage de leur entrepôt, les bénévoles du Secours populaire d’Échirolles (Isère) ont constaté le piétinement et la disparition du fruit d’un labeur de plusieurs mois. Une situation qui a poussé la mairie à réagir, en réalisant à son tour une collecte de donc pour les 30.000 bénéficiaires du département. -
Échirolles : le Secours populaire cambriolé, les bénévoles désabusés Après le cambriolage de leur entrepôt, les bénévoles du Secours populaire d’Échirolles (Isère) ont constaté le piétinement et la disparition du fruit d’un labeur de plusieurs mois. Une situation qui a poussé la mairie à réagir, en réalisant à son tour une collecte de donc pour les 30.000 bénéficiaires du département. - (france 2)
Article rédigé par France 2 - A. Portés, J. Guéant, O. Boisson, F. Céroni, Y. Bultel, F. Cardoen

France Télévisions

Après le cambriolage de leur entrepôt, les bénévoles du Secours populaire d’Échirolles (Isère) ont constaté, le piétinement et la disparition du fruit d’un labeur de plusieurs mois. Une situation qui a poussé la mairie à réagir, en réalisant à son tour une collecte de donc pour les 30.000 bénéficiaires du département.

Un amoncellement de cartons éventrés. Leur contenu, volé ou piétiné. C’est tout ce qu’il reste des stocks du Secours populaire d’Échirolles (Isère). Des produits qui devaient être distribués la semaine prochaine à des familles dans le besoin. "Toute une action qu’on a collecté depuis un peu plus de huit mois", se lamente un bénévole. Montant du préjudice, plus de 300.000 euros. Les cambrioleurs ont forcé le rideau métallique de l’entrepôt. À l’intérieur, ils s’en sont aussi pris aux véhicules de l’association. Les deux fourgonnettes qui venaient d’être achetées ont été complètement désossées. "Même la carrosserie a été déchirée", constate-t-il, désabusé par la situation.

L’association venait en aide à plus de 30.000 personnes dans le département. Il faudra plusieurs mois pour reconstituer les stocks. "Ce qui me désole c’est que peut-être que les familles de ces personnes malveillantes sont aidées par le Secours populaire, et on est dans une espèce de délire et de déshumanisation du comportement humain qui interpelle vraiment", a observé Sylvette Rochas, adjointe au maire d’Échirolles (PCF) en charge des Solidarités. Un appel a témoins a été lancé pour tenter d’identifier les malfaiteurs. De son côté, la mairie d’Échirolles lance une collecte d’argent pour aider l’association. 

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A Paris, onze personnes s'enfuient du centre de rétention administrative de Vincennes - Le Monde

La cour du centre de rétention administrative de Vincennes, le 18 septembre 2019.

Onze personnes se sont évadées lundi 25 décembre au matin du centre de rétention administrative (CRA) de Paris-Vincennes, a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) la préfecture de police, confirmant une information du Figaro et du site Actu 17.

« Une évasion a été constatée ce [lundi] matin à 9 heures. Il s’agit de onze individus ayant forcé une fenêtre après avoir réussi à couper le grillage », selon la préfecture de police, qui précise qu’il n’y a pas eu de « déclenchement d’alarme ».

« La surveillance a été renforcée sur le site et les évadés sont activement recherchés », a-t-on ajouté de même source. Les onze évadés ne sont pas fichés au titre de la radicalisation, selon une autre source policière.

Un incendie et une autre tentative d’évasion

Un CRA est un lieu fermé, gardé par la police, accueillant des étrangers faisant l’objet d’une décision d’éloignement, dans l’attente de leur renvoi forcé. Celui de Paris-Vincennes, bâtiment cerné de grillages situé au sud-est de la capitale, compte 235 places.

Cet incident survient deux jours après le déclenchement d’un incendie, qui n’avait pas fait de blessé, et d’une tentative d’évasion dans ce même CRA. « Vers 22 h 30 samedi, des policiers sont intervenus pour éteindre un incendie de matelas dans une chambre », avait précisé dimanche à l’AFP la préfecture de police. En raison de l’épaisse fumée, les retenus avaient « été évacués » temporairement avant de réintégrer les lieux.

Certains avaient alors « tenté de s’évader en coupant le grillage ou en brisant des fenêtres » avant que le calme ne revienne, selon la même source. Une centaine de retenus avaient été évacués et une cinquantaine avaient essayé de s’enfuir, avait ajouté une source syndicale policière à l’AFP.

Le Monde avec AFP

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dimanche 24 décembre 2023

Loi immigration : après le vote, François Bayrou insiste pour « un renouvellement » au gouvernement - Sud Ouest

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samedi 23 décembre 2023

Yvelines : quatre membres d'une même famille meurent dans un choc frontal entre deux voitures - France Bleu

Un accident de la route a fait quatre morts, cette nuit, dans les Yvelines, a appris franceinfo auprès de la gendarmerie. Le choc frontal entre deux voitures a eu lieu sur la départementale D307, au niveau de Saint-Nom-la-Bretèche.

Logo France Bleu

Le conducteur d'une voiture a perdu le contrôle de son véhicule, avant de franchir la barrière de séparation et de percuter la voiture qui arrivait en face. À l'intérieur se trouvaient quatre personnes : deux parents âgés de 71 et 62 ans, leur fille de 32 ans et son conjoint de 34 ans. Aucun d'eux n'a survécu à l'accident.

Le conducteur de la voiture qui a dévié est âgé d'une vingtaine d'années et est légèrement blessé, on ne sait pas encore pourquoi il a perdu le contrôle de son véhicule. Les dépistages d'alcoolémie et de stupéfiants sont négatifs, toujours selon la gendarmerie. Il n'est pas connu de la justice.

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Ce que l'on sait de l'avion immobilisé à l'aéroport de Paris-Vatry en raison de soupçons de "traite d'êtres humains" - franceinfo

Un avion est immobilisé depuis jeudi 21 décembre à l'aéroport de Paris-Vatry (Marne), à 150 km de la capitale, en raison d'un signalement anonyme faisant état d'un possible "trafic d'êtres humains", selon le parquet de Paris. L'appareil, qui ne faisait qu'une simple escale technique entre Dubaï et Managua, est retenu sur le tarmac à la demande des autorités.

A son bord se trouvaient 303 passagers de nationalité indienne, dont des mineurs non accompagnés. Deux personnes ont été placées en garde à vue, et une enquête a été ouverte par le parquet de Paris. Franceinfo résume ce que l'on sait de l'affaire. 

Des soupçons de "traite d'êtres humains"

L'Airbus A340 de la compagnie roumaine Legend Airlines devait effectuer un trajet entre Fujaïrah près de Dubaï (Emirats arabes unis), et à destination "peut-être intermédiaire" du Nicaragua, a relayé le parquet. A son bord, 303 passagers de nationalité indienne, et un équipage roumain. L'appareil a atterri jeudi vers 15 heures à l'aéroport de Paris-Vatry pour une halte de ravitaillement.

C'est à ce moment-là qu'il a été immobilisé, après que les autorités ont reçu un "renseignement anonyme" pouvant provenir d'une ONG. "Des vérifications d'identité ont été effectuées sur les 303 passagers et sur les personnels navigants", sur fond de soupçons de "traite d'être humains", a déclaré le parquet de Paris à France Télévisions. 

Des mineurs non accompagnés parmi les passagers

Dans un premier temps, les passagers sont restés dans l'appareil, où ils ont pu se restaurer, selon la préfecture de la Marne. Ils ont ensuite été conduits dans le hall d'accueil de l'aéroport, transformé en zone d'attente pour étrangers par arrêté préfectoral. Ils y ont été pris en charge par une trentaine de bénévoles de la protection civile. "On a apporté des plateaux-repas, de quoi supporter l'attente, de l'eau, du café, du thé. Il y a beaucoup de végétariens. Il y a aussi de nombreux enfants, il a fallu apporter des couches, du lait", a détaillé Patrick Jaloux, président de la protection civile de la Marne, à France 3 Grand Est. Des lits ont également été installés sur place, et des bâches dressées devant les baies vitrées du hall d'accueil.

Onze mineurs non accompagnés figurent parmi les 303 passagers indiens du vol immobilisé, a fait savoir le parquet, ajoutant qu'ils se sont vus désigner des administrateurs "ad hoc". La protection civile précise que l'âge de ces mineurs va "d'un bébé de 21 mois à un adolescent de 17 ans".

Plusieurs autorités ont été saisies pour auditionner et vérifier les conditions et objectifs de transports des passagers, a expliqué le parquet à l'AFP. Il s'agit de la direction nationale de la police aux frontières, dont l'OLTIM (Office de lutte contre le trafic illicite de migrants), la brigade de gendarmerie des transports aériens (BGTA), ainsi que la brigade de recherche de Vitry-le-François (Marne).

La compagnie aérienne nie toute responsabilité

La compagnie roumaine Legend Airlines, propriétaire de l'avion, nie toute responsabilité. "La compagnie estime qu'elle n'a rien à se reprocher, n'a commis aucune infraction et se tient à disposition des autorités françaises", a assuré Liliana Bakayoko, avocate de la compagnie, à l'AFP. L'entreprise compte "se porter partie civile si des poursuites sont initiées par le ministère public, ou porter plainte" dans le cas contraire, a-t-elle ajouté.

"Tous les membres de l'équipage ont été auditionnés et autorisés à repartir librement, et à rentrer chez eux s'ils le souhaitent", a-t-elle précisé à l'AFP samedi matin. "La compagnie coopère avec les autorités françaises dans toute la mesure du possible", a-t-elle affirmé à France Télévisions. 

Selon la plateforme Flight Radar, qui enregistre le trafic aérien, l'avion immobilisé effectue régulièrement des trajets entre les Emirats Arabes Unis et l'Amérique centrale. Depuis fin juin, il a assuré cinq liaisons entre Fujaïrah et Managua, et deux entre Fujaïrah et San Salvador (Salvador), avec escale par l'aéroport de Paris-Vatry. D'après l'AFP, l'avion est totalement blanc, sans le nom d'aucune compagnie. 

Une enquête ouverte 

Les passagers indiens sont susceptibles d'être victimes de "traite des êtres humains en bande organisée", un crime passible de 20 ans de réclusion criminelle et 3 millions d'euros d'amende, rappelle le parquet de Paris. Selon une source proche du dossier interrogée par France Télévisions, deux passagers disposant de nombreux passeports et d'argent liquide ont été placés en garde à vue. Elles ont été prolongées samedi soir "pour une durée maximale de 48 heures", a déclaré le parquet. Le but : "vérifier si leur rôle a pu être différent de celui des autres dans ce transport", a-t-il expliqué.  

L'enquête judiciaire sur les conditions et objectifs de transport des passagers a été confiée à la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée, "au regard du nombre de personnes concernées et du caractère international des potentielles investigations à mener", a précisé le parquet de Paris, auquel l'entité est rattachée. Elle vise à "vérifier si des éléments viendraient corroborer" les soupçons de traite d'être humains.

Des audiences devant un juge des libertés et de la détention débuteront dimanche pour maintenir "si nécessaire" dans la zone d'attente de l'aéroport les passagers du vol, a déclaré la préfecture de la Marne à l'AFP samedi dans la soirée. Les audiences devraient débuter à 9 heures et se poursuivre jusqu'à lundi, a affirmé le bâtonnier de Reims, Me Pascal Guillaume.

L'hypothèse d'une route migratoire vers les Etats-Unis

"C'est la première fois, à ma connaissance, qu'un avion entier avec tous ces passagers est immobilisé pour manifestement des suspicions des êtres humains", constate Emmanuel Daoud, avocat pénaliste spécialiste du droit international, auprès de France 2. L'hypothèse d'une nouvelle route migratoire, mise en place par des réseaux mafieux, pourrait expliquer l'immobilisation de cet avion à Vatry.

Ce phénomène migratoire a un nom : le "donkeying". "Les Indiens sont de plus en plus nombreux à rejoindre les Etats-Unis illégalement par l'Amérique du Sud. C'est même le 4ᵉ contingent de migrants illégaux vers les Etats-Unis, par l'Amérique centrale précisément", explique Angélique Forget, correspondante de France Télévisions en Inde. Le 'donkeying', c'est "parce qu’ils font les mules ["donkey", en anglais]. Ils avancent lentement, mais vont au bout", précise-t-elle. 

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vendredi 22 décembre 2023

Qualité du réseau, nombre d'abonnés, montant de l'investissement… tout savoir sur la gratuité des transports à Montpellier - Midi Libre

Cinq, quatre, trois, deux, un ! Après un compte à rebours festif à 19 h, les transports en commun sont devenus gratuits pour les 500 000 habitants de la métropole de Montpellier, l'une des plus grandes collectivités européennes engagées dans une telle démarche.

Sur la place de la Comédie, deux tramways colorés remplis de passagers, certains déguisés, se sont immobilisés pour marquer le passage à la gratuité au milieu d'une foule joyeuse. En Europe, le Luxembourg et ses 650 000 habitants sont dotés de transports en commun gratuits depuis 2020, tout comme l'est la capitale estonienne Tallinn (445 000 habitants) depuis 2013.

En France, une quarantaine de collectivités ont déjà franchi ce pas, parmi lesquelles Dunkerque, Aubagne ou Compiègne, mais toutes sont moins peuplées que la métropole de Montpellier et ses 31 communes. "La gratuité des transports, c'est une idée de l'engagement européen, du Green New Deal, à savoir le climat et le pouvoir d'achat", a expliqué ce jeudi 21 décembre le maire de Montpellier Michaël Delafosse.

"Réduire l'utilisation de la voiture"

"On a décidé de monter ici une association pour aider d'autres maires européens à faire ce choix", a-t-il ajouté, se félicitant de voir que le gouvernement espagnol s'apprête à lancer "la gratuité des transports pour l'été". À Montpellier, avant la gratuité, pour un couple avec deux enfants, la facture annuelle totale des abonnements de transport urbain s'élevait à 1 472 euros.

"Vu le prix de l'essence, cette mesure peut aider à réduire l'utilisation de la voiture", a estimé Audrey Benezech, 46 ans, directrice d'une agence de voyages.

260 000 abonnés désormais

Promesse de campagne du maire socialiste de Montpellier, cette gratuité s'est imposée étape par étape, comme à Dunkerque ou Tallinn. En 2020, elle a été déployée les week-ends pour tous les habitants de Montpellier Méditerranée Métropole, puis élargie en 2021 à la semaine entière pour les moins de 18 ans et les plus de 65 ans.

Elle concerne désormais tous les habitants munis d'un pass gratuité, disponible sur smartphone ou via une carte. L'usager ne validera plus, mais devra justifier, en cas de contrôle, d'un passe valide. "Nous avons équipé toutes les rames de tramways de cellules compteuses. Elles comptent, grâce à un faisceau lumineux, le nombre de personnes entrantes et sortantes. Cela nous aidera à objectiver notre politique de gratuité", détaille Julie Frêche, vice-présidente déléguée aux transports.

Avant le début de la mise en place de cette gratuité, les abonnés aux transports en commun étaient 86 000, selon des chiffres obtenus par l'AFP. Mi-décembre, à quelques jours du lancement, ils étaient 260 000.

Qualité dégradée ?

Pour les habitants extérieurs à la métropole comme pour les touristes, le ticket (1,60 euro l'unité) restera payant et pourrait même augmenter. Un choix critiqué par l'opposition, qui y voit un frein au report modal. "On loupe la cible", déplore Alenka Doulain, élue du groupe MUPES (Montpellier, union populaire écologique et sociale).

Le pôle d'emplois de Montpellier Méditerranée Métropole attire beaucoup "d'actifs résidant sur les territoires voisins et génère de nombreux déplacements domicile-travail", selon l'Insee. Pour compenser le manque à gagner sur la billetterie, la collectivité s'appuiera sur le versement mobilité, une taxe due par les entreprises d'au moins 11 salariés, qui progresse depuis trois ans.

Elle prévoit également des économies de près de deux millions d'euros grâce à la suppression des valideurs et donc de leur entretien. En 2022, les recettes de la billetterie représentaient 39 millions d'euros, abondées à 90% par les habitants métropolitains.

224 millions d'euros d'investissement

Face aux craintes d'une baisse de qualité du service, la métropole a répondu par des investissements d'envergure: 70 nouveaux bus électriques et 77 nouvelles rames de tramway ont été achetés pour 224 millions d'euros.

La métropole montpelliéraine espère une hausse de fréquentation de 20%. En 2019, avant la crise sanitaire, le nombre de voyages dans cette collectivité réputée pour le développement de son tramway atteignait près de 84 millions, selon un rapport de 2023 de la Chambre régionale des comptes.

Celle-ci mettait cependant en garde: avec "la mise en place progressive de la gratuité, l'offre de transport proposée a été dégradée" et a "conduit à réduire la fréquence de passage sur plusieurs lignes".

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Affaire Agnès Firmin Le Bodo : que dit la loi "anti-cadeaux" encadrant les avantages perçus par les professionnels de santé ? - franceinfo

Dans une enquête, Mediapart affirme que la nouvelle ministre de la Santé a reçu en tant que pharmacienne l'équivalent de 20 000 euros de cadeaux de la part des laboratoires Urgo.

France Télévisions

Publié

Temps de lecture : 2 min
Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé, à la sortie de l'Elysée, le 13 juillet 2023. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Des cadeaux au cœur de l'affaire. La nouvelle ministre de la Santé par intérim, Agnès Firmin Le Bodo, a confirmé vendredi 22 décembre, être visée par une enquête dans le cadre de son ancienne activité de pharmacienne.

Cette annonce intervient après les révélations de Mediapart selon lesquelles la ministre a perçu des cadeaux non déclarés de la part des laboratoires Urgo entre 2015 et 2020. Le site d'information affirme qu'Agnès Firmin Le Bodo a reçu au total l'équivalent de 20 000 euros de présents, dont des bouteilles de champagne et des montres. 

Or les cadeaux des laboratoires aux professionnels du secteur sont strictement encadrés. La loi dite "anti-cadeaux" adoptée en 1993, et renforcée par l'ordonnance du 19 janvier 2017, interdit aux professionnels de santé de percevoir des avantages de la part des industriels.

Les pharmaciens ne peuvent pas "recevoir des avantages en nature, ou en espèces, sous quelque forme que ce soit, d’une façon directe ou indirecte, procurés par des entreprises assurant des prestations de santé, produisant ou commercialisant des produits de santé (à l'exception des produits cosmétiques et de tatouage) ou assurant des prestations de santé", peut-on lire sur le site de l'Ordre national des pharmaciens

Des dérogations existent pour les cadeaux d'une "valeur négligeable", comme des fournitures de bureau dans la limite de 20 euros par an, ou jusqu'à 150 euros de livres et revues liés à la profession du bénéficiaire chaque année. Par ailleurs, certaines situations précises ouvrent également la possibilité de percevoir des avantages. Cela concerne notamment une rémunération pour des activités de recherche, les dons destinés à des associations professionnelles, ou encore la prise en charge des frais de déplacement pour assister à un congrès médical ou scientifique par exemple, détaille l'Ordre national des pharmaciens.

Ces avantages, accordés à titre dérogatoire, doivent faire l'objet d'une convention signée entre le professionnel de santé et l'entreprise. "En fonction du montant, la convention sera transmise à l'Ordre et soumise à déclaration ou à autorisation", ajoute l'Ordre national des pharmaciens. Les déclarations sont consultables sur la plateforme gouvernementale Transparence-Santé

Interrogée vendredi par France Bleu Normandie sur cette affaire, la ministre a simplement confirmé faire l'objet d'une enquête et n'a pas donné davantage de détails. Elle entend répondre aux "autorités compétentes dans les jours suivants"

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jeudi 21 décembre 2023

Ecquevilly : des collégiens en garde à vue après la « tentative d'empoisonnement » d'une professeure - actu.fr

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L’adolescent soupçonné d’avoir versé un produit toxique dans le verre de sa professeure, mardi 19 décembre 2023 au collège Léonard-de-Vinci d’Ecquevilly (Yvelines), a été placé en garde à vue ce jeudi en milieu de journée, apprend-on de source proche du dossier. Au moins une autre personne a été mise en garde à vue pour « complicité » dans ce dossier. Il s’agit d’un camarade de classe du collégien mis en cause. Après la plainte déposée par l’enseignante d’arts plastiques visée par ce qui serait « une mauvaise blague », le parquet a ouvert une enquête pour « tentative d’empoisonnement ».

Le contenu du gobelet envoyé en expertise

Ce matin, un élève de troisième s’est présenté à la principale, avec ses parents, pour avouer avoir versé du liquide lave-vitres dans le gobelet de thé glacé de sa prof, à l’occasion d’un goûter de fin d’année organisé en classe. Il aurait aussi tendu le verre à l’enseignante qui s’était sentie mal tout de suite après avoir bu. Souffrant de brûlures au niveau de l’appareil digestif, elle avait été conduite à l’hôpital de Meulan, d’où elle était sortie dans la soirée. Ses jours ne sont pas en danger. Le contenu du gobelet a été envoyé en laboratoire pour expertise, afin de déterminer la nature exacte du produit.

Conseil de discipline à la rentrée

« Il explique que c’est une très mauvaise blague et qu’il ne pensait pas que sa prof boirait le contenu du verre. Il n’avait aucune volonté d’empoisonner l’enseignante et regrette profondément son geste », indiquait ce matin le rectorat. Ce garçon passera en conseil de discipline à la rentrée et risque l’exclusion de l’établissement. Selon nos informations, la prof en question, seule à enseigner les arts plastiques dans ce collège, était très appréciée des élèves.

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À la suite de l’incident, le personnel de l’établissement avait fait valoir son droit de retrait, mercredi. Ce jeudi matin, les cours ont repris dans une ambiance particulière, alors que des caméras de télévision étaient postées devant les grilles. Une gendarme référente était présente dans la classe où se sont produits les faits pour « préciser les modalités de l’enquête » et identifier les élèves qui souhaiteraient témoigner. Certains seront aussi entendus par le personnel scolaire dans le cadre de l’enquête ouverte en interne. Des agents de l’Éducation nationale se trouvaient également ce jeudi sur place, « en soutien » à l’équipe pédagogique.

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À Saint-Denis, l'adjointe Oriane Filhol violemment agressée, la classe politique s'indigne - Le HuffPost

Une élue de la commune de Saint-Denis a été violemment frappée alors qu’elle sortait de son travail, ce mercredi 20 décembre au soir. Photo d’illustration de l’hôtel de ville de Saint-Denis, en Île-de-France.
Philippe Debled / Getty Images Une élue de la commune de Saint-Denis a été violemment frappée alors qu’elle sortait de son travail, ce mercredi 20 décembre au soir. Photo d’illustration de l’hôtel de ville de Saint-Denis, en Île-de-France.

Philippe Debled / Getty Images

Une élue de la commune de Saint-Denis a été violemment frappée alors qu’elle sortait de son travail, ce mercredi 20 décembre au soir. Photo d’illustration de l’hôtel de ville de Saint-Denis, en Île-de-France.

POLITIQUE - « S’attaquer aux élus, c’est s’attaquer au cœur de la République ». Une partie de classe politique s’indigne, ce jeudi 21 décembre, après l’agression d’Oriane Filhol, adjointe au Maire de Saint-Denis en charge des solidarités, des droits des femmes et de la lutte contre les discriminations. L’élue a été violentée par plusieurs hommes, mercredi 20 au soir vers 21 h 30, alors qu’elle sortait d’une réunion de travail et qu’elle rentrait à son domicile.

Après l’avoir suivie, ses agresseurs l’ont « frappée violemment au visage et sur le corps à coups de poing », a rapporté une source policière à nos confrères du Parisien. Sérieusement blessée et choquée, Oriane Filhol a pu s’enfuir et se réfugier chez une connaissance quelques rues plus loin. Elle a immédiatement porté plainte. Aucune interpellation n’avait eu lieu à la mi-journée ce jeudi.

« Les auteurs de cette agression lâche doivent être appréhendés le plus rapidement possible et sanctionnés par la justice », a déclaré la mairie de Saint-Denis dans un communiqué, comme vous pouvez le lire dans le tweet ci-dessous. « L’engagement des élus de Saint-Denis pour mener à bien leur mandat est total. Rien ne fera reculer leur détermination », ajoute-t-elle.

Le maire socialiste de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, a de son côté appelé à un rassemblement ce vendredi à 18 h 30 sur le parvis de la mairie, « pour faire front ensemble face à cette violence inqualifiable », a-t-il indiqué sur X (ex-Twitter). Si le motif de l’agression n’a pas encore été établi, ce nouvel épisode de violence résonne tout particulièrement avec d’autres attaques subies par des élus ces derniers mois, notamment l’incendie criminel au domicile du maire de Saint-Brévin ou l’attaque à la voiture-bélier chez l’édile de L’Haÿ-les-Roses.

« L’enquête en cours permettra de déterminer les motifs exacts de cette agression, qui semble être étroitement liée à son engagement d’élue », a pour le moment indiqué la municipalité. Si la victime a été ciblée en raison de son statut d’élue, cela constituerait une circonstance aggravante en droit pénal.

« La violence contre les élus est une honte »

« Les agressions envers les élus augmentent chaque année : +32 % en 2022 (soit 2 265 actes violents !). Inacceptable », a réagi le maire divers droite de Saint-Laurent-Du-Var, Joseph Segura, apportant tout son soutien à Oriane Filhol. Selon le ministère de l’Intérieur, ce chiffre devrait encore augmenter de 15 % en 2023.

« Sous le choc », le maire PS de Saint-Ouen-sur-Seine Karim Bouamrane déplore quant à lui : « S’attaquer aux élus c’est s’attaquer au cœur de la République, tout doit être mis en œuvre pour que les auteurs soient sévèrement condamnés. » Avec le même ton, la maire d’Aubervilliers Karine Franclet (UDI), « condamne cet acte odieux », et insiste : « Un élu attaqué, c’est la République qui est blessée ».

Oriane Filhol a également reçu le soutien du ministre de la Transition écologique Christophe Béchu, qui a martelé que « la violence contre les élus est une honte pour notre République ». « Je continuerai avec Dominique Faure (sa collègue en charge des collectivités territoriales, ndlr) à combattre ces violences indignes », assure-t-il.

« Toutes les agressions sont évidemment insupportables, mais s’en prendre à une femme seule dans la rue qui rentre à son domicile est indigne et lâche », a de son côté réagit Stéphane Peu (PCF), ancien maire adjoint à Saint-Denis, qui s’est dit « profondément choqué et affecté ».

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Loi immigration : le président des Républicains dénonce "un hold-up démocratique" du Conseil constitutionnel - franceinfo

>> Ce direct est désormais terminé. La droite gronde. Le président des Républicains Éric Ciotti a dénoncé vendredi 26 janvier "...